Test du Sony A7R III: vous avez dit un must?

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Je crois bien que je les ai toutes eues, les déclinaisons du A7.

Sauf les versions S, dédiées plus spécifiquement à la vidéo.

À chaque fois, j’ai vu à quel point Sony était un peu plus en passe de chambouler le marché de la photographie.

Pour parvenir à une certaine maturité, avec les modèles A III, et AR III.

Et bien sûr avec le tout haut de gamme A9, dédié à la photo sportive.

C’est justement cet A9 qui a fait progresser Sony de manière drastique sur les quelques points que l’on pouvait lui reprocher, à savoir, autofocus perfectible, autonomie faible et viseur un peu jeune et gamme d’objectifs trop juste.

Cet appareil a tout corrigé, tout du moins en grande partie, ses petits frères A7 III, testé  tout récemment ici et A7R III, qui lui fait l’objet du présent article, ont vu retomber sur eux tous les progrès effectués dans le haut de gamme.

Et pour la gamme d’objectifs? Le temps a fait son œuvre puisque si l’on fait l’abstraction de très grandes focales ou d’objectifs un peu particuliers, notamment à décentrement (et en ce cas, des bagues d’adaptation existent, voir l’article consacré à la bague MC11 de Sigma), avec l’arrivée de magnifiques objectifs Sony de type G ou mieux encore, de type GM (pour G Master), celle des objectifs Sigma, Tamron, en plus des Zeiss et des Samyang, il n’y a plus rien à redire.

Certes, les objectifs Sony GM ( sont onéreux, mais ils sont de très grande qualité, et force est d’admettre que la concurrence a elle aussi monté ses prix.

Et Mesdames et Messieurs, cet appareil, c’est tout de même quelque chose.

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Petit avertissement, pour ce test, j’ai essayé d’éviter les photos d’usine tant que possible, et de photographier Monsieur le A7R III dans la nature qui, comme vous le constaterez, a soif.

Je n’allais tout de même pas arroser mon gazon pendant des semaines pour avoir un bon fond vert, ou bien?

Même grillé, le gazon (enfin, l’herbe qui tient lieu de) repart sans problème en automne et au printemps, inutile de gaspiller des m3 d’eau pour une zone écologiquement si pauvre (oui, oui, on pense semer une prairie fleurie, on a déjà commencé dans les bords).

L’ergonomie

Je me permets de revenir encore une fois avec mes petits comparatifs qui montrent bien que dès que l’on veut profiter d’objectifs lumineux, on n’achète pas un Sony série A pour sa légèreté, même si le boîtier reste moins lourd que la concurrence.

Je reviens donc avec mes chiffres, mis à jour pour le A7 R III qui pèse 7 grammes de plus que le A7 III. Ce n’est pas tellement lourd, 20 millions de pixels en plus! 🙂

Et attention: le poids de l’objectif est compté sans le grip vertical qui équipe mon appareil qui illustre les photos de l’article.


Comparaison avec les boîtiers avec leur batterie Sony A7R III (657 g) et Canon EOS 5 Mark IV (880 g)

Commençons par le 50 mm f1.4

Sony Canon
Poids 778 g 290 g
Poids avec boîtier 1435 g 1170 g
Encombrement 108-83 mm 77-50.5 mm

Vainqueur poids: Canon 265 grammes plus léger

Continuons avec le 24-70 f2.8

Sony Canon
Poids 886 g 805 g
Poids avec boîtier 1543 g 1680 g
Encombrement 136-87 mm 113-88.5 mm
Diamère objectif 82 mm 82 mm

Vainqueur poids: Sony 142 grammes plus léger

Terminons avec le 70-200 f2.8

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Sony Canon
Poids 1480 g* 1473 g*
Poids avec boîtier 2137 g 2270 g
Encombrement 200-88 mm 199-88.8 mm
Diamère objectif 72 mm 77 mm

Les deux objectifs sont pesés sans leur collier de serrage

Vainqueur poids: Sony 133 grammes plus léger


Le boîtier tient parfaitement en mains, mieux qu’avant puisqu’il s’épaissit d’environ 14 mm par rapport à la version 2. Et ces 14 mm font une sacrée différence, surtout avec les gros objectifs.

Dimensions du A7R II: 126,9 x 95,7 x 60,3 mm

Dimensions du A7R III: environ 126,9 x 95,6 x 73,7 mm pour 657 grammes

Cela dit, j’ai équipé le mien d’un booster, qui le rend encore plus confortable, ne serait-ce que parce que tous les boutons et le déclencheur sont répétés pour la vue en cadrage portrait.

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Tout comme le A3, le A7R III est tropicalisé, très bien fini, beaucoup plus angulaire qu’un Canon, voire même qu’un Nikon. Je lui reproche, comme son petit frère juste 3 petits clapets pour boucher les connectiques (dont une USB 3.1de type C, eh oui) qui font un peu bon marché.

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Comme vous le constatez, l’USB 3.1 est de la partie, ce qui fait que l’appareil peut communiquer ET être rechargé par cette connectique.

Mais attention, roulement de tambours, Mesdames Messieurs, le A7R III, contrairement à son petit frère, le A7 III, est fourni avec un chargeur!

Comment ça, c’est la moindre des choses? Pas pour Sony en tout cas qui, même avec des boîtiers à 2500 francs comme le AIII, semble penser que ce n’est pas nécessaire.

Mais là, il y est, et c’est une très bonne chose.

De l’autre côté de l’appareil, vous trouvez deux cartes compatibles SD.

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  • Port 1: Emplacement pour carte mémoire SD (compatible UHS-I/II),
  • Port 2: emplacements multiples pour carte mémoire Memory Stick Duo/SD (compatible UHS-I)

J’aurais préféré deux ports UHS 2, mais Sony a voulu maintenir la compatibilité sur l’un de ses ports avec son Memory Stick… Un peu dommage, qui les utilise encore (ou ne les a jamais utilisés)?

Les menus (repris et mis à jour à partir du test du A III puisque ce sont les mêmes, à 99 %)

Beaucoup reprochent l’ergonomie des appareils Sony, trouvant Canon bien plus clair.

Moi, franchement, après un passage assez long chez Canon, je n’en suis vraiment pas sûr.

Certes, chez Sony, il y a 36 pages d’options (chaque page en contenant la plupart du temps 6), ce qui ne simplifie pas les choses.

Mais chez Canon, ce n’est pas beaucoup plus facile, c’est en fait une question d’habitude.

Et le nombre d’options du Sony fait que, forcément, il y a plus de pages.

Il est vrai que trouver l’option de mise au point silencieuse (sans le bip) par exemple implique de naviguer dans les pages et d’être bien concentré pour la trouver, mais il est possible de la placer ensuite dans un menu personnalisé, ce que je n’ai pas manqué de faire.

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Notons que ce serait sympa de pouvoir ajouter une commande depuis cette dernière plutôt qu’avoir à la rechercher depuis l’endroit dans le menu personnalisé où on veut l’installer.

Et puis, le menu Fonctions (Fn) vous donne accès à 12 réglages immédiatement accessibles, ce qui rend l’utilisation du boîtier finalement assez simple. 12 réglages que vous pouvez choisir également parmi beaucoup d’autres, comme il se doit chez Sony.

Les boutons

Les nouveaux boîtiers Sony sont incroyablement personnalisables: 14 endroits cliquables hors écran sont peuvent se voir affecter des fonctions de votre choix, rien de moins.

Vous disposez de 4 boutons C1 à C4 qui peuvent recevoir à peu près autant de fonctions parmi celles disponibles pour l’appareil.

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C’est l’herbe qui se reflète sur l’écran, il n’est pas sale. Notez que j’ai posé l’excellent film de protection d’écran vendu par Sony. Facile à poser, très efficace, et qui ne perturbe pas le travail, même en matière de tactile.

 

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Réglage chez moi:

  • C1: Mode mesure de la lumière
  • C2: Zone de mise au point
  • C3: Mode de mise au point
  • C4: Écran tactile ou pas.

Les 4 points cardinaux de la molette de commande arrière peuvent également être personnalisés. J’ai laissé l’est au réglage des ISOs, et l’ouest à mode d’entraînement.

Le bouton central de ladite molette est dédié par défaut à l’autofocus sur les yeux, je l’ai laissé tel quel, il est parfaitement atteignable ainsi.

Le bouton AEL, verrouillage AF et j’en passe sont également éligibles pour recevoir une fonction que vous choisirez au besoin.

Même les fonctions affichées par la touche Fn sont personnalisables, et ce depuis le premier Sony A7.

Alors comme toujours, c’est une affaire de goûts.

Cette personnalisation des boutons fait que chacun d’entre eux a UNE fonction quand nous sommes en mode prise de vue, ce qui pour moi est juste idéal, et nettement préférable aux deux fonctions par bouton d’un système Canon.

Attention: je ne prétends pas que le système Canon est moins bon, je dis simplement que ceux qui trouvent à redire à l’ergonomie Sony parce qu’ils préfèrent celle de leur Nikon ou Canon ont le droit de le faire, mais que certains y trouvent plus leurs petits chez Sony, et c’est mon cas.

Un joystick est disponible désormais, et j’oserais écrire ENFIN! Ce dernier travaille avec les diagonales et permet de sélectionner le point autofocus très rapidement.

N’oublions pas qu’il est possible d’utiliser l’écran tactile comme un trackpad en prise de vue, mais même si je trouve cela intuitif et encore plus rapide.

En conclusion de la partie ergonomie, je dirais que je m’y retrouve parfaitement avec celle que nous offre Sony. Certes, si quelqu’un a une idée pour mieux classer ou carrément pour trouver un autre système pour promener dans toutes ces commandes, il est bienvenu.

Moi, j’ai déjà une idée: mais mettez-moi l’écran tactile actif sur ces menus, qu’on puisse cliquer dessus. Ce ne sera pas le Graal, mais ce sera déjà ça.

Les molettes

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Une molette sous l’index, une molette sous le pouce, une autre à l’arrière du boîtier, la molette de commande cliquable, le joystick, une molette de correction d’exposition (non verrouillable, on peut trouver cela dommage, il peut arriver qu’on la dérègle en la sortant du boîtier, mais vous le savez tout de suite puisque vous avez un viseur électronique qui vous montre l’image que vous allez obtenir), la molette des programmes, tout y est, Sony est au niveau de Canon et Nikon dans ce domaine.

Le viseur

Bon. Je dois bien l’admettre, je suis un peu gêné à propos de ce viseur.

Simplement parce qu’après un  court essai lors de la sortie du A9, il m’avait semblé qu’il ne progressait pas beaucoup par rapport au A7R III.

J’ai même été assez méchant avec ce nouveau viseur bien plus défini de 3.69 Mp contre 2.35 MP sur le A7 III.

Cette fois, j’ai eu le temps et surtout la possibilité de comparer ces deux viseurs, pendant le temps que je voulais.

Clairement, le viseur de l’A7R III est meilleur que celui du A7 III ou du A7R II (c’est le même viseur pour ces deux derniers appareils), cela se voit clairement quand on passe de l’un à l’autre.

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Je l’ai réglé sur -2 dans la tonalité, pour l’avoir un peu plus chaud, le mode neutre étant toujours trop froid.

Alors c’est vrai, le viseur d’un bon reflex, comme le 5D Mark IV ou celui du Nikon 850D sont encore supérieurs dans certaines situations.

C’est vrai également que ces viseurs doivent et vont encore progresser.

Mais tout au long des photos que j’ai prises depuis que j’ai acheté l’appareil, dans des moments et situations très différents, je dois dire que je n’ai pas ressenti cette gêne de ne pas voir certaines lumières.

Je n’ai pas l’impression d’être frustré au moment de la prise de vue, les lumières rasantes du soir passent bien dans ce viseur.

Oh, certes, moins bien que dans un viseur optique, mais on s’en approche vraiment.

Notez que ce viseur peut afficher les images à 60 ou 120 IPS

A priori, on se dit que qui peut le plus peut le moins, qu’il faut choisir les 120 IPS.

Ce serait pourtant une erreur, puisque dans ce cas, la définition diminue. De combien? Sony n’est pas prolixe dans le domaine, il nous le signale juste dans le mode d’emploi.

Donc, après avoir comparé longuement, pour moi, ce sera définition maximale et donc 60 IPS.

Au fait, pour votre information, la commande qui permet de choisir cette vitesse est Vit. défil. viseur, qui se trouve dans l’onglet prise de vue 2, page 6, avec les choix Standard ou Elevé.

Et puis, je précise aussi que l’agrandissement est de 0,78x, ce qui en fait l’un des plus grands viseurs sur le marché, agrandissement qui profite bien évidemment de sa meilleure définition.

Cette meilleure définition prend toute sa saveur lorsqu’on passe en mise au point manuelle, et que la loupe vient à votre aide. Avoir plus de pixels est un plaisir qui rend la mise au point manuelle avec un viseur électronique tout à fait agréable.

J’ajouterai que si, dans certaines occasions, le viseur optique est encore meilleur, ce que j’ai déjà mentionné plus haut, le viseur numérique peut être supérieur dans certaines situations qu’un viseur optique.

Bref, ce viseur est très loin d’être mauvais. Il est en tout cas largement supérieur aux viseurs de type APS-C d’entrée de gamme.

L’écran tactile, comme un trackpad

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L’écran est meilleur que celui du A7 III:  sa diagonale est de 7,5 cm, TFT (type 3.0) et bénéficie de  1’440’000 points (922 000 points pour le A7 III).

Sony s’est enfin mis à l’écran tactile avec ses derniers boîtiers.

Il était temps.

Mais… misère: il est utile pour la mise au point, nous verrons comment plus bas, mais aucunement pour la visualisation des images ou pour la navigation dans les menus.

Espérons que quand leur logiciel sera prêt, on pourra profiter d’une mise à jour et utiliser pleinement les avantages du tactile.

Il n’y a aucune raison que les utilisateurs Sony ne puissent en profiter, maintenant.

L’écran quant à lui est fidèle au système Sony: il est inclinable verticalement uniquement –jusqu’à 107° vers le haut et 41° vers le bas–, ce qui est a priori moins complet qu’un système à la Canon avec rotule qui permet également de prendre des vues en mode portrait, mais qui est souvent difficile à déployer.

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Finalement, à l’usage, je préfère le système Sony, plus simple.

Il est tactile, comme nous l’avons vu, mais seulement lors de la prise de vue, pour mettre le point focus là où il faut.

Soit lorsqu’on vise à l’écran soit comme une sorte de trackpad lorsqu’on vise avec le viseur, ce qui est assez génial, mais il faut en ce cas faire prendre garde de choisir l’option qui limite l’action du trackpad à la moitié droite de l’écran, ce qui suffit amplement.

Pourquoi donc me direz-vous? Simplement pour éviter que le nez qui s’écrase sur la partie gauche de l’écran soit pris pour un doigt.

Et puis, dans ce cas, vous choisirez la valeur relative et non pas absolue pour que le déplacement du curseur soit plus intuitif.

À noter que vous pouvez utiliser également la moitié gauche, ou basse de l’écran comme Trackpad, si vous êtes physiquement moins harmonieux que moi, cela dit en toute modestie, bien sûr.

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Comme je l’ai déjà écrit plus haut également, le tactile n’est pas (encore?) de la partie dans la visualisation de l’image (pas de zoom en écartant les doigts ni de déplacement dans l’image), et  pas non plus dans la navigation dans les menus.

L’autofocus

L’autofocus du A7R III est moins performant que celui du AIII, moins performant que celui de son petit frère, donc.

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68 % du cadre couvert par les capteurs sur le A7R III, 93 % sur le A7 III (et donc sur le A9 puisque le A7 III reprend en intégralité son système).

Vous voyez à gauche sur le capteur du A7R III les 399 points pour la corrélation de phase en vert et 425 points pour la détection de contraste en bleu qui travaillent conjointement, avec une extrême rapidité et une très grande précision directement sur le capteur, ce qui supprime complètement les problèmes de front/back focus que l’on peut trouver sur les reflex standards qui dédient la fonction d’autofocus à un capteur dédié.

Cela dit…

Je dis que le système autofocus de A7R III est moins bon que celui du AIII ou du A9, mais… on compare une bête de course avec une autre bête de course, encore meilleure, à savoir même le meilleur autofocus tous appareils confondus.

Mais j’ai lu plusieurs articles, dont ce test de Focus numérique qui compare l’autofocus du 850D de Nikon, pourtant l’un des meilleurs, à celui du A7R III. Et c’est le A7 R III qui gagne!

Regardez la couverture des collimateurs du Nikon 850D:

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Et celle du 5D Mark IV (il faut tenir compte des petits carrés représentant les collimateurs, pas des zones qui les entourent qui sont là pour faire moins peur).

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Et finissons avec la couverture du Canon 6D Mark II:

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Vous voyez où je veux en venir quand on compare à la couverture des Sony?

Les reflex sont ridicules par rapport à un A9 ou un A7 III, mais sont également loin derrière le A7R III!

De plus, il est efficace même en basse lumière, jusqu’à -3 EV.

Mais dans la vraie vie, tout ça, ça donne quoi, niveau autofocus?

J’ai pu prendre des photos avec le A7R III lors de l’ultra trail Verbier Grand-St Bernard.

L’appareil accroche les coureurs et ne les lâche plus, c’est assez impressionnant.

Il faut bien évidemment être en mode Autofocus Continu. Dans ce cas, le système 4D géré par le nouveau processeur BionZ de Sony fait des merveilles et calcule la vitesse du sujet et prévoit où il sera lorsque le déclenchement sera effectif.

Et ça marche!

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Deux détails 100 % de 2 images prises au 70-200 f2.8 du coureur de la rafale du bas:

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Pas mal, non? Et elles sont absolument toutes comme ça.

Et puis, l’autofocus sur le visage, et même sur l’œil (que l’on ne peut pas choisir) fonctionne à merveille.

Vous pouvez laisser l’automatisme choisir ce qu’il faut mettre au point, ou bien sûr décider vous-même sur quels collimateurs vous désirez mettre le focus.

Pour ce faire, le nouveau joystick fonctionne dans toutes les directions y compris les diagonales, mais vous pouvez également travailler, comme je l’ai écrit plus haut, avec l’écran qui peut s’utiliser comme un trackpad, quand on utilise le viseur .

Donc en résumé, du très haut de gamme, en matière d’autofocus.

La stabilisation d’images intégrée au boîtier

Les fabricants historiques stabilisent les objectifs lorsqu’ils sont des longues focales.

Que n’a-t-on pas entendu Canon ou Nikon nous expliquer qu’en dessous de 100 mm, la stabilisation était inutile!

Etrange d’ailleurs comme ils sont en train de revoir leur manière de penser. Canon a stabilisé par exemple son 85 mm 1.4 (excellent au demeurant). Par contre, le 24-70 f2.8 ne l’est toujours pas. Parions que la prochaine version (s’il y en a une, l’hybride s’annonçant chez eux avec de nouvelles gammes d’objectifs) le sera?

Chez Sony, les objectifs sont la plupart du temps spécialisés, et quand ils ne le sont pas, ce n’est pas grave, puisque le boîtier profite d’une stabilisation 5 axes déjà intégrée dans le A7 II, encore améliorée selon le fabriquant dans le A7R III.

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Ainsi, tous vos objectifs, qu’ils soient Sony, Samyang, Zeiss, ou encore Sigma puisque les nouveaux ART sont en partie disponibles pour la monture Sony, dans les semaines à venir dans leur totalité profiteront de la stabilisation.

Ah! Profiter de Sigma ART non stabilisé avec la stabilisation du boîtier, qui d’autre nous le propose?

Surtout qu’elle est bien efficace, pour autant que ce soit vous qui bougiez, et non pas le sujet, en très basse vitesse, comme le sont d’ailleurs toutes les stabilisations.

Et si l’objectif est stabilisé? Sony profite semble-t-il des deux.

Une image prise au 10e de seconde, sans trépied:

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Et je l’ai toujours dit: je ne suis pas très bon dans le domaine du «tu ne dois pas bouger quand tu déclenches».

Le silence, le vrai (si vous le voulez)

En mode normal, le Sony A7R III n’est pas particulièrement bruyant.

Mais toujours trop, comme la plupart des appareils de photo, dans des conditions particulières telles photo de concert de musique classique ou de théâtre.

Avec le Sony A7R III, vous pouvez photographier de manière totalement silencieuse pour autant que vous activiez la commande ad hoc.

C’est toujours un peu surprenant, parce que l’on  n’entend vraiment rien, mais diantrement efficace.

Je n’ai pas pu voir si le fait d’utiliser ce mode posait des problèmes en situation particulière comme ceux que j’avais rencontrés dans mon test du A7R II au Rock’nPoche et dont j’avais parlé, en août 2015, dans mon test sur cet appareil.

Je compléterai ce passage dès que j’aurai pu m’en rendre compte. En tout cas, en situation normale, je n’ai rencontré aucun problème dans ce mode.

La réactivité de l’appareil

J’ai parlé de l’extraordinaire autofocus du A7R III plus haut.

Oui, il est extrêmement rapide, mais les objectifs ont leur mot à dire également. Le 85 mm f1.4, extraordinaire au demeurant (je pense que je vais lui consacrer un article) peut être moins rapide que les autres en mode spot (aucun problème en mode auto).

Le 24-70 f2.8 et le 70-200 f2.8 sont, eux, vraiment très rapides.

En matière de rafales, l’appareil est donné pour 10 images par seconde.

J’ai fait mes tests, sur une carte rapide de type Lexar Professional 2000x, 300Mb/s SD XC II 64 Mb.

En JPEG Extra Fine (42 Mb par image), une rafale donne 88 photos, puis une toutes les secondes. Pour vider le cache, il faut environ 20 secondes, mais on peut reprendre la rafale en cours de route. Vitesse: 8 images par seconde.

En RAW compressé (41 Mb par image): 99 images par rafale, 8 images par seconde.

En RAW non compressé (82 Mb par image):  32 images, 8 images par seconde.

Le format de fichier a donc peu à voir sur la vitesse, mais impacte plus directement le nombre de photos que l’on peut prendre dans une rafale.

Notez que la mise au point est effectuée pendant la rafale. J’imagine qu’en la désactivant, on doit pouvoir monter à dix images par seconde, je dois confesser que je n’ai pas essayé ce mode.

Une qualité d’image superlative

Bon, je l’admets, j’apprécie le rendu Sony, tout comme celui de Canon d’ailleurs qui fait très très fort dans le domaine.

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Une image plein-cadre
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Et un détail 1:1

J’apprécie la balance des blancs, l’une des plus justes qui soit, merci le savoir-faire Minolta!

Et que dire de cette dynamique à couper le souffle?

Voyez les tests DxOMark:

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14.7 Evs: je vous assure que ce n’est pas qu’une donnée, c’est impressionnant dans la réalité.

Et alors que le A7R II était déjà bon, la version III améliore encore le score!

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Le D850 de Nikon est encore un tout petit poil meilleur, mais en moyenne, les deux sont à égalité parfaite.

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Je sais que certains prétendent que la dynamique n’est rien. Étonnamment, ce sont souvent des gens qui viennent de Canon, parce que cette marque n’est pas très très forte dans le domaine, je parle en particulier de mon ancien 5D Mark IV qui souffre incroyablement de la comparaison avec les Sony en général.

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Une image plein-cadre (sans correction) 24-70 Sony à 70 mm, f2.8
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Un détail 1:1 de l’image précédente, toujours sans correction

Ce qui est tout de même étonnant avec les chiffres DxOMark, c’est que le 5D Mark IV est donné un peu moins bon que la version précédente du Sony, à savoir le Sony A7R II, mais qu’en réalité, sur le terrain, la différence était marquante.

Bien sûr que l’on peut prendre des photos merveilleuses avec un capteur doté d’une dynamique médiocre, la technique n’est pas tout, le talent est plus important.

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Image plein cadre f2.8, 24-70 Sony à 70 mm

 

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Détail 1:1 de l’image précédente

Les objectifs comptent aussi, mais à talent égal, objectifs haut de gamme des deux côtés, vous ferez de meilleures photos avec un capteur à la dynamique élevée qu’avec un capteur médiocre sur ce point.

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Sony 24-70 f2.8 à f4, 1/100, à 70 mm

 

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Détail 1.1 de la photo précédente

Et ça tombe bien, puisque voyez-vous, Sony est largement devant tout le monde, sauf Nikon puisque c’est Sony qui lui fournit les capteurs.

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Et le A7R III avec son capteur BSI à savoir rétroéclairé est une petite merveille.

Je l’admets, j’ai trois objectifs GM, à savoir le tout haut de gamme de Sony (24-70 f2.8, 85 f1.4 et 70-200 f2.8).

Mais quel bonheur d’avoir de la matière tant dans les hautes que dans les basses lumières.

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La haute définition permet de recadrer sans se faire de souci. Et cela dit, le viseur électronique a été juste parfait dans cette situation pourtant normalement difficile pour lui.

 

Voici une photo juste pour le test, sans aucun intérêt autre que de démontrer la belle dynamique de l’appareil (oui, oui, même lorsque je suis en croisière sur un bateau vieille époque de la Compagnie Générale de Navigation sur le Léman, je pense au test, je dirais même que je l’écris pendant ladite croisière):

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Vous avez les réglages de l’image en haut à gauche et à droite. Cette photo doit être regardée sur un portable rétroéclairage à fond: la différence entre l’intérieur de la cabine du bateau (merci Messieurs, merci Madame de n’avoir rien dit lorsque je prenais la photo pour ce test) est énorme, même pour les yeux. Tous les curseurs sont au centre dans Lightroom.

Maintenant, poussons les ombres et regardons:

OK, ce n’est pas naturel, on dirait presque du HDR, mais c’est sans HDR. J’ai juste monté le curseur Ombres à 100 %.

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Et regardons maintenant un détail dans les ombres:

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Vous voyez du bruit dans les ombres, vous? Moi pas. Et je n’ai rien apporté comme correction de ce côté, si ce n’est celle par défaut de Lightroom. Essayez de faire ça avec un Canon 5D Mark IV et vous verrez!

C’est tellement plus facile de reboucher les ombres, plutôt que de les déboucher!

Le peu de bruit dans l’image est exceptionnel lui aussi jusque très haut dans les ISOs: n’ayez pas peur de dépasser 10’000 ISOs si le besoin s’en fait sentir.

Bien évidemment, les images 42 MP en RAW non compressé (85 Mb par fichier) 14 bits sont incroyablement riches en détail.

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J’ai de la peine à comprendre comment Sony peut avoir autant d’avance sur la concurrence depuis 4 ans.

Mais ils font quoi les autres (sauf Nikon, je vous ai expliqué pourquoi juste plus haut)?

Et il vaut quoi, en hauts ISOs?

Prenons une scène, dans la pénombre du coin d’une pièce, ouverture à f9, 31 mm (24-70 f2.8), vitesse 4 secondes, pour donner un ordre d’idée de la lumière qui éclairait la scène.

Appareil sur trépied, bien sûr.

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Je prends à chaque fois la scène complète (que vous ne verrez jamais en taille réelle, mais vous pouvez cliquer sur l’image pour la voir en plus grand) et un détail de la scène, qui lui le sera. Toutes les images sont à f9, de 4 secondes pour 100 ISOs au 250e de seconde à 102’000 ISOs.

Toutes les images sont traitées par Lightroom CC sans réglages, et, comme c’est l’habitude dans ce logiciel, par défaut sans correction de bruit de luminance, ce qui explique que Lightroom laisse apparaître un certain grain, pour préserver les détails. Il va de soi que vous pouvez modifier ce réglage dans le logiciel.

2018-07-21_11-39-47.jpeg

Alors, allons-y…

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100 ISOs

 

 

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Détail 1:1 100 ISOs

 

 

2018-07-21_10-33-37.jpeg
800 ISOs

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Détail 1:1 800 ISOs

 

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1’600 ISOs

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Détail 1:1 1’600 ISOs

 

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3’200 ISOs

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Détail 1:1 3’200 ISOs

 

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6’400 ISOs

 

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Détail 1:1 6’400 ISOs

 

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12’800 ISOs

 

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Détail 1:1 12’800 ISOs

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25’600 ISOs

 

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Détail 1:1 25’600 ISOs

 

 

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32’000 ISOs (attention, pas 3’200 hein, 32 mille!)

 

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Détail 1:1 32’000 ISOs

 

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51’200 ISOs
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Détail 1:1 52’000 ISOs
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64’000 ISOs (soixante-quatre mille)
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Détail 1:1 64’000 ISOs

 

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80’000 ISOs (huitante mille, comprenne qui peut)
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Détail 1:1 80’000 ISOs
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102’000 ISOs (cent deux mille)

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Détail 1:1 102’000 ISOs

Comme vous le constatez, le capteur, malgré le grand nombre de pixels, est de haute tenue. Merci le rétroéclairage du capteur!

Et puis, en plus, il faut savoir qu’en taille normale, le fait qu’il y ait beaucoup de pixels limite la perception du bruit lorsqu’on regarde une image.

Personne ne regarde jamais une image à 100 % comme je le fais ici!

Et avec DxO PhotoLab?

Ah, et pendant qu’on y est, regardons ce que fait DxO PhotoLab, en mode Prime avec quelques-unes des mêmes.

Commençons par la photo à 64’000 ISOs:

2018-07-22_15-47-29.jpeg
C’est la photo à 64’000 ISOs (soixante-quatre mille). Cliquez pour agrandir et encore une fois pour voir en grand, mais pas en taille réelle.
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Détail 1:1 64’000 ISOs (soixante-quatre mille) par DxO PhotoLab

 

Passons à la photo à 102’000 ISOs:

2018-07-22_15-58-06.jpeg
102’000 ISOs (cent deux mille) par DxO PhotoLab
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Détail 1:1 de l’image à 102’000 ISOs par DXO PhotoLab

Bon.

Encore une petite démonstration cette fois à 25’000 ISOs, toujours avec DxO PhotoLab:

2018-07-22_16-05-51.jpeg
25’000 (vingt-cinq mille ISOs) par DxO PhotoLab
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Détail 1:1 de 25’000 ISOs par DxO PhotoLab

Impressionnant vous ne trouvez pas?

Vous en voulez encore plus? Le mode Pixel Shift (ou Prise de vue multiple par décalage de pixel) peut vous être utile.

Pour améliorer encore un peu plus la qualité de certaines images, Sony propose le mode Pixel Shift ou Prise de vue multiple par décalage de pixel.

Le principe est assez simple: puisque le capteur sait «?bouger?» lorsqu’il s’agit de stabiliser l’image, il peut le faire (comme le propose Pentax depuis un moment) pour améliorer la qualité de l’image en décalant 4 fois d’un pixel toutes les 0.5 seconde (ou plus pour laisser le temps à un flash par exemple de se recharger) pour nous permettre de bénéficier de toutes les informations colorimétriques sans faire ce que font tous les appareils numériques, à savoir de l’interpolation.

2018-07-17_13-53-48.jpeg

Le principe est bien expliqué ici:

Cela dit, vous n’emploierez pas cette technique tous les jours puisqu’il faut:

  • placer l’appareil de photo sur un trépied;
  • viser un sujet absolument immobile;
  • avoir des disques durs bien solides: chaque image ARQ combinée pèse tout de même la bagatelle de 341 Mb!

Typiquement, Pixel Shift sera utile pour les photographies d’architecture, de paysage (sans vent) ou de tout objet statique.

Et puis, vous pourrez prendre la photo soit depuis l’ordinateur relié par un câble USB à l’aide de l’application Remote (un des trois logiciels de la suite Sony avec Edit et Viewer), soit directement depuis l’appareil directement, mais ce dernier ne pourra pas combiner les images en interne.

Vous devrez passer par Viewer qui combinera vos images.

2018-07-17_13-28-30.jpeg

Il en sortir un format .ARQ qui est un RAW, ou un JPEG ou encore un TIFF.

Le résultat? Une amélioration, certes, mais bien visible seulement en mode loupe.

Et puis, que c’est dur de vous montrer cela, alors que les programmes de capture compressent les images. C’est un peu comme quand on vous montre à la télévision une publicité pour un sublime écran OLED… sur votre vieux téléviseur même pas Full HD, si vous voyez ce que je veux dire.

Voici une photo complète de départ.

2018-07-17_13-39-42.jpeg

 

Un extrait maintenant à gauche photo standard, à droite, photo combinée:

2018-07-17_13-16-06.jpeg
Ah, vous devrez cliquer pour ouvrir l’image dans une autre fenêtre, puis cliquer encore pour agrandir.

C’est encore plus croustillant à droite, photo ARQ combinée qu’à gauche photo standard, déjà excellente, il faut bien l’avouer.

Et maintenant avec une pendule neuchâteloise:

2018-07-17_13-16-04.jpeg
Vous remarquerez que Lightroom ouvre bien les fichiers .ARQ, mais importe dans le même temps d’autres fichiers qui doivent accompagner le bundle.

Et maintenant, un extrait de la pendule.

À gauche, le format ARW, à droite, le ARQ combiné.

 

ARQ.jpeg
Cliquez sur l’image une première fois, puis cliquez encore dans la fenêtre qui apparaît pour afficher la taille réelle.

Encore un exemple avec cette vieille râpe:

2018-07-17_17-12-40.jpeg

À gauche, l’image standard, à droite, l’image combinée Pixel Shift.

2018-07-17_17-09-20.jpeg
Cliquez sur l’image pour l’agrandir, puis encore une fois pour voir en taille réelle.

Il y a plus de détails à droite, notamment dans les marques sur le fer blanc.

Voilà!

À vous de savoir si vous allez avoir usage ou non de cette fonctionnalité, pour moi c’est clair, ce ne sera pas souvent, parce que les sujets listés plus haut qui conviennent à ce Pixel Shift ne sont pas mes sujets de prédilection et parce que les images de base sont déjà tellement extraordinaires que je vais largement m’en contenter.

Et puis, les différences sont visibles à 100 %, ou alors s’il faut imprimer l’image en très haute qualité, mais verrez-vous vraiment la différence dans la vraie vie?

L’autonomie

L’autonomie était le plus grand point faible des anciens A7.

Avec l’arrivée du A9 et du A7R III et de la nouvelle batterie NP-FZ100, l’amélioration est impressionnante, et c’est encore mieux avec le dernier A7 III donné pour 610 images.

Le A7R III est lui donné pour 530 images, ce qui est déjà pratiquement le double de la version précédente.

Sans compter que j’ai pu, en ce qui me concerne, largement dépasser cette limite..

Vous me direz que c’est bien normal puisque j’ai rajouté la poignée verticale VG-C3EM qui double l’autonomie et surtout rappelle tous les réglages en photo de portrait.

2018-07-21_15-16-06

 

Sauf que je ne suis pas complètement naïf, et que j’ai fait mes tests sachant que le A7R III ne décharge que la première batterie, puis la seconde.

Pratique pour recharger, pour être sûr, on ne recharge que celle qui est déchargée, contrairement à d’autres appareils qui pompent sur les deux batteries en même temps.

Pratique aussi pour le test, puisque j’ai pu prendre largement plus de 700 photos avec une seule charge, et encore, en affichant plus souvent qu’à son tour les menus dans mes recherches pour le test.

Et je ne parle pas des tests que j’ai faits avec les rafales, avec lesquels vous prenez 500 photos utilisant à peine 5 % de la batterie, et encore…

On n’est pas encore au niveau des gros reflex, mais même sans poignée verticale, vous tiendrez longtemps avec une batterie, avec, pour plus de tranquillité si vous le désirez, une batterie chargée dans le sac.

La rapidité dans la mise en route

J’ai passablement critiqué les premiers Sony A7 pour leur lenteur à l’allumage.

C’est bien simple, je n’ai jamais été gêné par un quelconque retard à l’allumage pour le A7R III, ni d’ailleurs pour le A7 III testé ici.

De toute façon, le temps de mettre l’appareil à l’œil, il est disponible.

Pas de GPS… bon, on fera sans

J’appréciais le GPS sur mon Canon.

Sauf quand j’oubliais d’éteindre l’appareil, qu’il se mettait en veille, et que je le retrouvais vide quelques jours plus tard parce que le GPS continuait à bosser, même en mode économique.

Et puis, le GPS des Canon ne fonctionne pas à l’intérieur.

J’utilise avec le Sony une solution géniale, Geotag Photo Pro, en conjonction avec mon iPhone. J’ai testé la chose ici.

Et la vidéo

Je l’ai expliqué dans mon test du AIII, je ne me sens pas capable de tester l’appareil en mode vidéo.

Ce que je sais, c’est qu’au vu du nouvel emplacement  du bouton d’enregistrement, il ne m’est plus jamais arrivé de lancer une vidéo par erreur et que ledit bouton est tout à fait accessible en cas de besoin.

2018-07-22_16-29-50.jpeg
Le petit bouton rouge pour lancer et arrêter l’enregistrement d’une vidéo

Cela dit, les A7 de Sony sont reconnus pour être tout à fait performants dans ce domaine, et dotés de toutes les fonctions nécessaires.

Je vous laisse regarder les spécifications d’usine:

2018-07-22_16-34-46.jpeg

Et encore…

Bien évidemment, toutes les options que l’on trouve sur les boîtiers professionnels sont disponibles sur le A7R III.

L’appareil peut être piloté par wi-fi (mais l’application quitte la communication après quelques photos, c’est fatigant), vous pouvez bien évidemment envoyer des images directement sur votre smartphone.

Je vous ai parlé de l’offre des trois logiciels signés Sony dans Imaging Edge (Edit, Viewer et Remote).

Mais en achetant un Sony, vous pouvez télécharger gratuitement une version spéciale et limitée à ces appareils de Capture One (dernière version).

2018-07-22_02-28-22.jpeg

Vous pouvez aussi upgrader vers la version Pro qui n’est limitée qu’aux appareils Sony, mais profite de toutes les autres options.

En conclusion

Le A7R III est un appareil à la pointe du progrès.

Sony est passé à l’hybride avant tout le monde, technologie qui va, dans les  10 prochaines années, remplacer pratiquement tous les reflex.

Sony est enfin suivi par la concurrence qui arrive ces prochains mois avec des hybrides plein-format.

Mais ce qu’on reprochait à l’époque à Sony sera la souffrance de Canon et Nikon maintenant, à savoir reconstruire une nouvelle gamme d’objectifs natifs pour leurs nouveaux appareils.

Chez Sony, c’est fait, et cela est même encore plus le cas ces dernières semaines avec l’aide de Sigma et de Tamron qui arrive sur le marché avec ses objectifs pour la monture E.

Et la concurrence devra rattraper tout le retard qu’ils ont pris sur le précurseur.

Cet A7R III représente la maturité pour un hybride.

Il reste quoi à améliorer?

Lui permettre de profiter de  l’autofocus du A7 III ou du A9 (je rappelle que ce sont les mêmes)? Oui, mais celui qui équipe le A7R III  est déjà au-dessus du lot,

Un viseur encore mieux défini, oui, encore plus agréable que celui fourni qui est déjà bien meilleur que celui du A7R II.

Pour le reste? Il y aura des améliorations, bien évidemment, avec un processeur BionZ encore plus puissant, comme toujours…

Et puis, il y aura certainement les surprises de Sony, un peu comme on attend les surprises d’Apple.

Mais ça, c’est de l’avenir, il m’intéresse moyennement.

Je sais que j’ai désormais retrouvé depuis quelques semaines un appareil qui me redonne le plaisir de photographier, plaisir que j’avais un peu perdu avec mon Canon 5D Mark IV.

Et ça, voyez-vous, ça me ravit.

Pour toutes ces raisons, cet appareil mérite largement, mais alors vraiment largement,  le label Too Much Bô.

Tampon TooMuchBô Rond rouge.png

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41 Commentaires
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ysengrain
ysengrain
il y a 5 années

« Simplement pour éviter que le nez qui s’écrase sur la partie gauche de l’écran soit pris pour un doigt ».
Et donc, comme disait mon papa… de ne pas se mettre les doigts dans le nez.
Très impressionnant ce rIII. Ce que tu montres confirme mes lectures.
Les performances en hauts ISO me laissent pantois.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Oui, cet appareil est impressionnant dans tous les domaines.
Il est vraiment polyvalent, mais quand on parle de polyvalence, on sous-entend "assez bon dans tout". Là, il est polyvalent mais excellent partout.
Justement, cette histoire de nez: on voit que les concepteurs de l’appareil ont pensé à tout avec cette option "n’utilise que la moitié que tu veux pour le trackpad sur l’écran", pour éviter le problème.

ysengrain
ysengrain
il y a 5 années

Comme je suis un très bon camarade ?, as tu lu ceci

Et aussi, je n’ai pas vu que tu aies cité la mise au point "avé l’oeil"

ysengrain
ysengrain
il y a 5 années

Tu as raison, j’ai lu trop vite

jdmuys
jdmuys
il y a 5 années

Je suis passé de mon vieux A7R à cet A7Riii en décembre dernier. Je n’ai jamais regretté un instant. C’est un vrai plaisir de prendre des photos avec cet appareil. Quelques petits points de détail:

– la gamme d’objectifs haut de gamme est labellisée GM (G Master). La gamme G est juste en dessous. Ainsi le zoom 16-35 f/2.8 est un GM. Le 12-24 f/4 est un G. De même j’ai le 24-105 f/4 qui est une merveille, même s’il n’est "que" dans la gamme G.

– la tropicalisation n’est pas parfaite à mon avis, même si elle a bien progressé par rapport à mon A7R. Il y a en particulier une zone non étanche au niveau de la trappe de la batterie, et dont il faut se méfier.

– l’appareil est équipé d’un obturateur électronique et d’un obturateur mécanique. Le mode par défaut est d’avoir le premier rideau électronique, et le second rideau mécanique. Quand tu actives le mode silencieux, tu utilises le second rideau électronique. C’est génial, mais ça a un coût: l’électronique de l’appareil (capteur+processeur) n’a pas la bande passante pour tout lire d’un coup. Donc il lit l’image par bande (rolling shutter). L’ensemble de ce balayage prend environ 1/15s (ce n’est pas le temps d’exposition, ne pas confondre). La conséquence, c’est que sur des sujets en mouvements, tu peux avoir des images déformées. C’est un phénomène connu surtout en video, mais pas seulement. Un appareil capable de lire l’image d’un coup a un obturateur global (global shutter). Ca existe. Sony a fait du bruit en annonçant un capteur avec obturateur global cette année et illumination par l’arrière. Il a une résolution de 1.46 Mega-pixel. Si on est riche, on peut aussi acheter la caméra Sony PMW-F55. Autant dire qu’un appareil photo de grande série plein format avec obturateur global n’est pas pour demain.

– quel dommage d’avoir supprimé les applications additionnelles. La plupart étaient un peu gadget, ou très spécialisées. Mais il y en avait une fort utile: l’intervallomètre. L’A7Riii n’a pas d’intervallomètre, et pas de possibilié d’en ajouter un, sauf sous forme de matériel externe.

– difficile d’imaginer ce que Sony peut encore améliorer? Pourquoi pas le tactile dans les menus comme tu le suggères. Améliorer encore la mise au point automatique (pouvoir choisir l’oeil à suivre?). Revoir de fond en comble les fonctions de connectivité sans fil qui sont une vraie catastrophe. Et ajouter un intervallomètre.

Mais pour tout le reste, cet appareil photo est un vrai bijou.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

je crois que tu fais une petite confusion: tu peux mettre au point sur l’oeil (ça, j’en ai parlé, l’appareil se charge de le trouver tout seul), mais tu ne peux pas mettre au point AVEC l’oeil.
Minolta avait mis en place ce système, mais l’avait abandonné. L’appareil voyait où tu regardais et mettait au point à cet endroit.

Noisequik
il y a 5 années

Merci pour ce test complet qui donne envie. Un bien bel objet, tu auras beaucoup de plaisir avec !

Pascal9
Pascal9
il y a 5 années

Les nouveaux jouets sont forcément Too much Bô. Ce qui est plus intéressent, c’est de savoir, 1 année ou 2 après, pourquoi il ne le sont plus autant 😉

J’ai également pas mal navigué dans toutes les marques, mise à part… Sony.
Si j’avoue que je trouve leurs fiches techniques vraiment intéressentes et novatrice, leurs ergonomie par contre…
Car dire que l’ergonomie va bien, en paramètrant des boutons C1 à C4… Comment dire ? Ca me rappelle vaguement un PC et ces touches de fonctions 😉 Mais ça reste très loin d’une vrai érgonomie pensée pour le photographe, comme par exemple chez Fuji.

Nikon aussi, est un peu le maître dans ce domaine. Le D850 étant proche de la perfection, selon moi, bien sûr 😉 Par exemple, allumer un Nikon à toujours été très simple, avec la couronne autour du déclencheur, repris par tout le monde sauf Canon, qui ne semble pas savoir quoi faire avec leurs boutons ON/OFF, tant on le trouve à différent endroit selon le boitier 🙁 Mais là ou Nikon va plus loin que les autres, c’est que ce même bouton sert également à allumer l’écran, ainsi que les touches de l’appareil! Est un bouton de moins à chercher sur l’appareil! (C’est particulièrement amusant chez Canon, ou ils ont réussi l’exploit de ne pas le mettre toujours à la même position: 1er position sur le 1DmkII, dernière position sur 6D et 5D… et dire que certain pense que Canon et le roi de l’ergonomie…)
Bref, c’est un petit exemple ou l’on voit qu’on est jamais pris au dépourvu si on doit réagir vite, et c’est à ça, à mon sens, que l”on reconnait un boitier bien pensé!

Albert de St-Félix
il y a 5 années

Je vois que Sony livre Capture One limité aux APN Sony avec ces appareils, je n’ai pas eu ce logiciel en son temps avec le RX100 – 1, par contre je me frotte depuis passé un an à CO Pro 10, ce qui retient à l’utiliser exclusivement c’est la faiblesse de son catalogueur. On peut très bien utiliser une structure externe mise en place depuis Lightroom, ça fonctionne.

François, je te pose la question … en es-tu à n’utiliser que CO pour Sony ? ou est-ce que Lightroom reste ton logiciel favori. D’autres avis sont les bienvenus.

Personnellement, j’utilise toujours LR 6.14, CO Pro 10, DXO Pro 11 et Photos

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Merci!

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Albert… enfin, tu as vu à qui tu écris????

Bien sûr que je continue avec Lightroom, Capture One est excellent, mais comme tu l’écris, ne rivalise pas avec LR sur TOUT le reste.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Hello Pascal9,

J’aime bien ton argumentation sur Canon. Tu vas énerver ses propriétaires!?

Tu sais, j’ai eu des Nikon aussi, jusqu’au D800 que j’ai vraiment beaucoup apprécié et testé à l’époque sur Cuk.ch.

Bien sûr qu’ils sont bons!

Cela dit, sérieusement, l’ergonomie Sony est vraiment très bien, dès que tu as pris le temps de configurer ton appareil et t’y habituer.

S’habituer à son appareil est primordial.

C’est pour ça que pour moi, la meilleure ergonomie est celle qui te va bien.

Pour avoir testé Fuji, Canon, Nikon, Sony, c’est toujours difficile de passer d’un système à l’autre, mais une fois qu’on y est, c’est du plaisir.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Hello jdmuys,

Merci pour tes précisions.

Mes trois objectifs sont des GM (24-70 f2.8, 70-200 f2.8 et 85mm f1.4. Je vais corriger.

Pour l’obturateur électronique sur 2e rideau, je risque bien d’avoir au Rock’n Poche les mêmes problèmes qu’il y a quelques années, nous verrons bien.

Oui, plus d’intervallomètre, je n’avais pas fait attention, c’est embêtant pour certains.

Albert de St-Félix
il y a 5 années

J’ai crû avoir démarré une discussion … 
ça doit être la chaleur

jdmuys
jdmuys
il y a 5 années

Je suis passé exclusivement sur Capture One Pro 11. J’en suis très satisfait, mais je ne suis qu’un petit débutant. Quelles sont les faiblesses de son catalogueur? Je n’exclus pas de passer sur Luminar quand ils auront un catalogueur (apparemment pour bientôt). Lightroom, c’est quasiment exclu pour moi. Je suis farouchement opposé à la politique commerciale d’Adobe. j’ai remplacé tous leurs logiciels par des alternatives, qui souvent sont d’ailleurs mieux conçues. Qu’est ce qui pourrait me convaincre à repasser sur LightRoom?

Albert de St-Félix
il y a 5 années

Il faut dire que je ne shoote plus que des JPG, mon APN sort des photos qui font entre 12 Mo et 24 Mo, CO Pro 10 n’est pas un soft adapté à ce genre de photos, il est fait pour traiter les RAW même s’il sait traiter les JPG.

Remarque que je peux en tous temps shooter en RAW, mais finalement à quoi cela me servirait, vu que je traite très peu mes photos, disons que ça se résume, à la correction de l’aberration chromatique, à la mise à plat (là je m’attends à des réactions) . Je suis également de ceux qui en appuyant sur le déclencheur provoque un léger basculement de mon APN, donc adieu l’horizontale et la balance avant arrière.

Certaines de ces fonctions sont toujours meilleures, voir plus accessible sous LR 6.14 (je suis retourné à la version boite, en ne repayant plus l’abonnement annuel) . Cette version de LR me convient très bien, reste que je trouve Aperture 3.6 plus adapté à mes petits besoins, seul hic comme avec Photos et CO le catalogue est encapsulé dans le logiciel. Naturellement qu’on peut avoir les photos en mode référencé avec ces logiciels, reste qu’en mode géré on risque moins de perte.

Je ne dis pas que LR c’est la panacée, c’est probablement grâce à l’aide des développeurs d’Apple devenu le logiciel qui convient à la majorité. Luminar ça fait des années qu’ils nous promettent l’intégration d’un vrai catalogue, une promesse qui ne tient pas.

PS : je suis sous High Sierra et quand Mojave sortira je le mettrais sur ma machine

Pascal9
Pascal9
il y a 5 années

Hello François,

Je suis d’accord avec toi, c’est toujours difficile de changer de système et d’habitudes, quelque soit la marque. Et il faut un peu de temps pour créer des automatismes. Sauf que tu avoueras, toi qui a eu du Fuji, que la prise en mains d’un X-T2 est comprise, en tout cas dans ces fonctions de base (barillet de vitesse, iso et bague de diaphragme), pratiquement dès qu’on l’allume, alors que des touches qui se nomment C1, C2 etc. Ca n’a pas beaucoup de rapport avec le fonctionnement d’un appareil photo ???
Le Sony, il faut commencer directement par attaquer le manuel pour le faire à ça mains, et ne pas oublier dans les moments de panique, comment on la configuré.

Par contre, ce que j’aime bien chez Sony, c’est cette liberté de pouvoir mettre n’importe quoi comme lentille dessus! Ainsi que la stabilisation du capteur, qui du coup, fonctionne justement avec toutes ces lentilles. Et bien sûr, son AF avec une mise au point sur l’oeil impressionnante!

On va voir ce qu’annonce Nikon ces prochaines semaines…

Albert de St-Félix
il y a 5 années

Capture One 10 m’a couté 279 €, acheté en juillet j’aurai dû payer pour avoir la 11 en janvier, ça peut en refroidir plus d’un, disons que si je me décidais à n’utiliser plus que CO je ferais la dépense.

Autre point important, je n’ai probablement pas assez investi de temps pour appréhender le logiciel, alors que je l’ai fait pour Lightroom, ce qui fait qu’avec Lightroom j’en suis à l’utiliser avec autant d’aisance que Aperture.

La gestion des photos se fait comme avec un Album photos papier, j’y mets les photos du jour que je conserve, alors que si je les gère avec CO il ne, ou je ne sais pas les séparer lors de l’importation en paquets journaliers, à moins des les avoir mis dans un dossier images créé à cet effet. Pour moi les photos d’un jour doivent être classées ce jour là, si je veux avoir un album avec des papillons je sais le créer.

Un temps j’ai été sur le forum de Chasseur d’images, il y a des gens bien plus pointus que je ne le suis quand au maniement de ces logiciels, surtout pour CO, qui est un logiciel typé professionnel.

Bref, tant que je me sens plus à l’aise avec LR, je vais lui trouver les qualités que CO a certainement, et que je ne vois pas du simple fait que je ne suis pas obligé de plonger dans les méandre de CO

jdmuys
jdmuys
il y a 5 années

Capture One permet d’avoir au choix des catalogues "encapsulés" (qui embarque les photos elles-mêmes), ou bien des catalogues références, où les photos sont stockées là où l’utilisateur préfère. (il y a aussi les sessions, une forme spéciale de catalogue). Les catalogues références fonctionnent même quand le volume de stockage des photos n’est pas présent (pas en pleine résolution évidemment). On peut passer d’une forme à l’autre assez facilement. C1 supporte aussi magnifiquement Applescript, ce qui permet de faire à peu près ce qu’on veut avec le catalogue, y compris des réorganisations complexes. J’ai bien sûr des suggestions d’amélioration ("relocate" sur un album par exemple).
Les corrections géométriques de C1 sont aussi très satisfaisantes, au moins pour mes besoins. Quelles fonctions juges-tu meilleures ou plus accessibles sous Lightroom, et pourquoi?

jdmuys
jdmuys
il y a 5 années

Capture One Pro 11 coûte 99€ pour les boîtiers Sony, Capture One Express 11 pour Sony est gratuit.

A l’import, Capture One ne groupe en effet pas automatiquement les photos par jour. D’ailleurs je ne partage pas ton avis que c’est la division la plus naturelle. Ceci étant dit, la division manuelle en jours est facile. Et un script Applescript qui ferait ça automatiquement ne semble pas très compliqué à écrire.

Ceci dit, le coût d’apprentissage d’un nouveau logiciel est un coût réel et qui peut justifier de rester sur le précédent.

Albert de St-Félix
il y a 5 années

Ça fait 3 ans que je n’ai plus de boitier Sony, donc je n’ai pas d’autre solution que d’avoir la version pro qui gère tous les APN => https://www.phaseone.com/Online-Store.aspx
Le prix de ces versions est conséquent pour un non professionnel. Si on veut être à la page, tous les deux ans ça nous fait un upgrade ou une full version.

Quand à la division naturelle qui me convient, toutes les photos du jour sont bien rangées sous le jour de shooting. Si je veux les séparer par lieu, dans LR je peux créer des sous-dossiers relatifs, ce qui permet de clairement nommer les photos en fonction de mes critères, c’est là que LR est supérieur. Le jour ou Adobe nous bloquera le logiciel, ou pire supprimera la version Classique par abonnement, nous serons obligés de voir ailleurs.

L’adresse du forum pour Capture One => https://www.chassimages.com/forum/index.php/board,107.0.html

Personnellement si je dois changer pour de bon, mon choix sera celui de Capture One Pro, et probablement vers un APN de chez Sony

Albert de St-Félix
il y a 5 années

Effectivement, tout ça mérite réflexion, payer l’abonnement pour avoir Lightroom classique serait l’idéal. Qui de nous sait si Adobe va garder cette version dans son assortiment ?

Si on veut croire ou interpréter les tendances actuelles, la notion de catalogue que nous utilisons semble être sur le déclin. Photos en est l’exemple.

Si j’importe dans Photos depuis deux APN, Photos crée deux Moments distincts. la voie prise m’oblige à créer un album par jour de shooting, alors que dans Aperture et Lightroom j’ai un jour par shooting, avec les photos rangées par heures, minutes de prises de vue

Probablement que je dois évoluer vers les solutions mises en place, en oubliant la logique chronologique de la datation réelle.

PS : en ce qui concerne CO j’utilise toujours la version Pro 10.2.1 … personne ne peut m’obliger à payer tous les ans, ce qui fait que mon logiciel n’est pas mis à jour

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

C’est presque tout vu!?

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

C’est presque tout vu!?

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

C’est presque tout vu!?

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Excusez-moi de sourire gentiment: tu as payé 279 € et tu devrais repayer pour la 11 droit derrière pour CO. Ça fait combien de mois chez Adobe, ça? Sans compter qu’ensuite, tu devras repayer pour la 12…

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Ah, au fait: je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que tu écris sur Fuji.
Alors oui, bien sûr, avoir le barillet de vitesse et la bague des diaphragmes, c’est le classicisme pur, tel qu’on l’a connut à l’époque de l’argentique.
Je ne sais pas quel âge tu as, mais tu as dû connaître cette époque si tu apprécies cette façon de faire, que j’apprécie aussi.
Mais le jeunes, ça ne veut plus rien dire pour eux.
Franchement, la molette principale et et secondaire, sous le pouce et l’index, c’est tout facile aussi.
Et c’est devenu totalement naturel.

jean Claude S
jean Claude S
il y a 5 années

N’aurait pas mis un stagiaire chez Graphcomment  ? sur mon Mac les commentaires sont illisible !

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jean Claude S
jean Claude S
il y a 5 années

Pour répondre à je ne sais plus qui (perdu dans les immanses commentaires) j’avais il y a quelques temps un Canon EOS 5 avec la fonction CAL qui faisait la mise au point dans le viseur vers l’endroit ou la pupille se dirigeait, mise au point à l’oeil.

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jean Claude S
jean Claude S
il y a 5 années

Avec un bon objectif l’A7RIII tourne, au bas mot, autour des 4000€.

En revendant mon A7 et son objectif 24-70 j’en tire au mieux 1500€,
Dès que je dispose de 2500 € pour mes menus plaisirs, je lis ton test. Avant c’est trop frustant !

Daniel Pesch
il y a 5 années

Bonjour jdmuys, cela m’intéresserais beaucoup de connaître ton avis sur la meilleure façon de cataloguer nos images. Puisque tu suggères que la division par dates n’est pas la meilleure, c’est que tu en utilises une autre… Quelle est-elle ?
Personnellement, j’utilise dans Lightroom : date – APN – Sujet.nnn.
Exemple : 170422-iPh-Lausanne.123. ou 180625-D85-Sète.015. En tenant compte de l’iPhone, j’ai 5 APN pour des usages différents.
J’ajoute des tags, des notes et des couleurs et je retrouve toujours facilement mes photos.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Hello Gilles,
Eh bien, il me fait plaisir, ce commentaire.
Je vois que nous sommes entièrement d’accord.
Merci!

Gilles Theophile
Gilles Theophile
il y a 5 années

Après 30 ans chez Canon, je suis également passé chez Sony, et le bilan avec mon A7RIII et sa triplette d’objectifs (12-24, 24-105, 100-400) est plus que positif.

Outre la qualité d’image et la plage dynamique confortable et fort utile, je suis scotché par les performances et la fiabilité de l’AF et du système de stabilisation, que j’ai maintes fois eu l’occasion de tester sur des surfaces d’eau où ça clapote pas mal.

La visée électronique ? Je pensais avoir du mal à m’y faire mais, en réalité, ce fut très rapide et j’en mesure aujourd’hui tous les avantages : en gros, dans le viseur, on voit ce qu’on verra sur l’écran de l’ordi, en post-prod, les réglages s’affichent en temps réel et, surtout, quel bonheur de pouvoir vérifier ses images sans être obligé de se farcir l’écran arrière en plein jour ! Pour améliorer encore la visée, j’ai acheté un gros œilleton ovale, façon caméra de ciné, et qui couvre parfaitement toute l’orbite, procurant ainsi un excellent confort de visée, y compris en plein soleil.

Côté ergonomie, et malgré ce qu’on peut lire ici ou là, je ne vois pas vraiment en quoi les menus sont plus touffus qu’ailleurs. Ça manque peut-être de couleurs. Et en ce qui concerne la tenue à l’humidité, mon appareil s’est pris des embruns, une pluie océanique digne d’une mousson, et pas de problème à signaler. Il n’en reste pas moins que je me suis quand même équipé de poches de protection, ce que j’aurais fini apr faire également avec mes ex 5D MkIV et 7D MkII.

Bref, je ne regrette pas le changement, les fichiers sont superbement détaillés et piqués, et les objectifs que j’utilisent sont excellents.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Comme l’écrit Gilles Théophile, les menus touffus sont chez toutes les marques.

Là, je viens de changer la plage ISO auto sur le Sony.

Un clic sur la molette arrière à droite, et on a accès immédiatement à la valeur minimale et maximale.

Plus simple, tu ne peux pas.

Aussi simple, il me semble bien n’avoir vu nulle part.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

C’est corrigé!??

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Ah, alors c’était peut-être un Canon en effet, il me semblait que d’était Minolta.

François Cuneo
François Cuneo
il y a 5 années

Et si tu savais le plaisir après un jour au Rock’n Poche!?

jdmuys
jdmuys
il y a 5 années

Bonjour Daniel,
Sérieusement, je ne sais pas très bien quelle est la meilleure. Pour donner un exemple, j’ai photographié récemment un événement qui consistait en une assemblée le matin, et une soirée festive le soir. La division par jour me donnerait: jour 1: assemblée+ début de la soirée. Jour 2: fin de la soirée après minuit. Bof.

Pour ma part, je divise mes photos par événement. C’est vrai que souvent un événement = un jour et réciproquement, mais j’ai assez souvent des exceptions pour considérer que ce n’est pas le cas.

Donc pour moi le catalogage implique un travail manuel. Je ne dis pas que c’est satisfaisant.

J’ai écrit aussi que je suis un débutant. Je pense être très loin d’une maitrise suffisante de mes outils pour me permettre d’avoir des certitudes.

Daniel Pesch
il y a 5 années

Dans ces cas-là, je divise la date en plusieurs évènements : mêmdate a, mêmedate b, mêmedate c, etc…dans l’ordre des divers évènement de la journée. Il y en a rarement plus de 26?

tbjm
tbjm
il y a 5 années

Bonjour Fancois.
J’ai une question, comme vous avez pu tester les 2 appareils: A7III et A7RIII. L’AF-C du A7III vous semblait plus véloce que celui du A7RIII ou est-ce du même acabit ? et ce en mode rafale (avec des fichiers RAW) ?

Richard Martinez
Richard Martinez
il y a 5 années

… et du côté fiabilité ?

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