Vous vous souvenez de cet article qui annonçait la pose de notre banderole, sur notre terrain, prônant le OUI à l’initiative pour une Suisse sans élevage intensif?
Pour rappel, la voici, cette banderole.
Je remarque que face aux centaines de banderoles prônant le NON à cette initiative, la nôtre était la seule que j’ai rencontrée, entre Bière et Lausanne.
C’était visiblement encore trop pour eux…
Allez vous promener dans les campagnes vaudoises, et, j’imagine, les campagnes suisses: vous allez être simplement écœurés par la campagne des opposants qui estiment qu’il n’y a rien à faire de plus en Suisse, que nous nous occupons assez bien des animaux.
Ah oui, vraiment?
Voyons par des images que j’ai prises moi-même cet après-midi, un peu vert de rage, en étapes, que ce n’est pas toujours la réalité:
Entrez dans le village de Ballens, village juste à côté de celui où j’habite, vous tombez sur cette œuvre d’art, qui, en tant que telle, si elle était la seule, pourrait vous faire sourire:
Très bien. On s’en occupe déjà, du bien-être des animaux.
Passons derrière ce montage, et voyons un peu…
Oh, juste à côté de la jolie poule, deux silos, et un bout de bâtiment!
Changeons d’angle, encore un peu:
Approchons-nous de ce dernier…
Mais qu’est-ce donc?
Une porcherie vaudoise.
Aux normes, bien sûr.
Avec juste quelques fenêtres, et aucun endroit pour que les cochons puissent sortir.
Combien de cochons peut-on y trouver?
Des dizaines, certainement, plus peut-être, au vu de la grandeur des silos que je vois être remplis par un énorme camion à benne basculante très régulièrement le matin, quand je pars au travail, et la quantité de lisier produite et que l’on voit ci-dessous.
Nous la visiterions volontiers, cette porcherie, où l’on s’occupe si bien des animaux.
Revenons maintenant juste quelques lignes sur le vol de notre banderole.
Ne même pas nous la laisser, alors qu’elle est tellement isolée par rapport à leur « multitude », cela montre bien un certain état d’esprit.
L’autre jour, ils pleuraient, ces opposants, parce que quelqu’un leur avait abîmé une ou deux banderoles dans la Broye vaudoise: et bam, un article d’une demi-page sur les méchants partisans dans 24 heures!
Tu crois qu’ils vont écrire quelque chose, dans ce journal, si je leur apprends la disparition de la nôtre?
Tout cela vient s’ajouter à ce qu’écrivait le Temps, l’autre jour, qui nous apprenait que les paysans bios étaient pour la plupart pour cette initiative, et que beaucoup de petits paysans traditionnels l’étaient aussi.
Tous disaient leur crainte et n’osaient exprimer leur accord avec cette dernière après ce qu’ils ont vécu lors de la dernière campagne contre les pesticides, lorsqu’ils se sont fait prendre à partie par ceux qui les utilisent à tour de bras.
Le seul qui a osé s’exprimer pour cette initiative était celui chez qui je vais acheter la farine bio pour faire mon pain depuis trois ans, à savoir Cédric Cheseaux, à Juriens.
Merci à lui pour son courage, et pour ses farines incroyables!
Cela étant, on nous a volé notre banderole?
Pas grave, nous en avons posé une autre, plus petite, mais on ne nous ferme pas le caquet comme ça.
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un vol? En Suisse? que fait la police?
Honteux ! J’avoue que, habitant au centre d’un village vaudois entouré de NON, je n’oserais pas mettre cette banderole à mon balcon.
Pour l’idéologie dominante (qui n’en est donc pas une…), mettre en question les évidences non questionnées (croissance, productivité, pouvoir d’achat, emploi, …) relève d’une … idéologie. Les courbes et les corrélations (voir p. ex. Jancovici) restent pourtant têtues, mais hélas inopérantes pour des tas de raisons, entre autres: notre addiction au confort, l’illettrisme scientifique ou à défaut l’idéologie de l’autruche, la foi en la technologie, …
Rêvons: une viande rare et goûteuse (j’adore, confessé-je), donc trois fois plus chère (un luxe), que nous consommerions donc trois fois moins souvent…
C’est ce que nous n’avons pas su faire avec le pétrole (et le charbon), malgré les avertissements répétés d’idéologues avertis. Pardon? Vous dites? Le pétrole n’aurait rien à voir avec le respect (ici: de la vie des animaux)? Ah oui, brûler en quelques siècles un combustible dont le renouvellement prend des dizaines de millions d’années!
La confusion entre convictions et certitudes est une constante affolante.
Avoir raison… quel petit esprit
Un collègue brésilien ne manipulant pas parfaitement le français avait pourtant trouvé un qualificatif parfait: courte bite
Comme ils ont l’air de communiquer par émoticônes:
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Excellent, comme toujours!?
Triste de voir que, même en Suisse, on conteste aussi la démocratie : plus de débats d’idées dans le respect de celles des autres. Les grands démocrates sont pour la démocratie quand les décisions vont dans leur sens. Sinon…
L’exemple le plus marquant et outrancier est celui de la dernière élections présidentielle américaine : “si j’ai perdu, c’est parce que cela a été truqué (évidemment!), donc je conteste”.
On n’en est pas encore là, mais je sens un vent mauvais souffler.
C’est triste et inquiétant…
Ça me rappelle les boules rouges sur MacG ?
La Suisse a bien changé, on a même eu plusieurs nuits d’émeutes ces derniers temps
Une belle brochette
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En effet, il y a du “beau” monde!?
Je crois que parmi eux, le pire, c’est Philippe Nantermod.
Une “vedette à la radio”. Il peut dire ce qu’il veut, je le jure, je ne suis JAMAIS d’accord. Même quand il prônait (c’est un bien grand mot) le oui pour la loi sur le COD, il faisait comprendre par des petites piques qu’il était contre.
C’est pour moi la fusion des jeunes et un petit peu moins jeunes radicaux vaudois, au point qu’on se demande même pourquoi ils ne sont pas de l’UDC.
Je suis allé voir sur le net et on trouve des sites bien marrants, avec des arguments semi-foireux. Genre https://www.non-initiative-elevage-intensif.ch/ et qui renvoient à des études faites par d’autres lobbys. On a des sondages pour savoir vers quoi ça penche?
“ils osent tout”
Oui, c’est même à ça qu’on les reconnait.
On ne s’en lasse pas!