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Nyon, soirée 1: la cata Red Hot Chili Peppers

Première soirée de Nyon 2017.

Avec un iPhone et rien d’autre.

Rigolo d’ailleurs, sur les conditions générales du festival, il est bien noté qu’il est interdit de photographier ou de filmer les concerts…

Faut voir le nombre de mobiles en l’air pendant lesdits concerts!

Moi, ça a été un minimum, juste pour illustrer ce que je vais peut-être dire le lendemain.

Commençons par le positif, l’ambiance est toujours aussi festive et sympathique, et se retrouver au milieu de 50’000 personnes toutes aussi bienveillantes, c’est vraiment un plaisir renouvelé.

Oui Nyon, ce n’est pas que de la musique, c’est un petit monde que l’on est heureux de retrouver chaque année, des lieux, des nouveautés aussi, comme cette année, ce volcan fabriqué de 50 kilomètres de ruban blanc conçu par la HES-SO (haute école spécialisée de Suisse occidentale), sur lequel on peut monter, et qui nous donne un magnifique point de vue sur le festival.

Ce sont aussi des magasins, des restaurants, de la nourriture en provenance de tous les pays, des feux, et bien sûr, de multiples scènes.

Après être allé chercher notre bracelet pour la semaine (il tient la douche, je viens de vérifier!), direction un premier mojito, avant d’attaquer le premier groupe que je connaissais déjà pour l’avoir découvert au Rock’n Poche, The Insperctor Cluzo.

Quelle énergie, quelle pulsation, ces deux gars (un chanteur guitariste et un chanteur-batteur) et c’est tout! Ils font du bruit en tout cas!

Cluzo, ce n’est pas que de la musique, c’est six mois par année dans leur ferme, ce qui leur donne un certain recul.

C’est du démolissage de DJ, c’est de l’anti musique assistée par ordinateur,  c’est de la musique épurée (pas besoin d’un semi-remorque pour faire de la musique, clament-ils).

C’est de l’antimondialisme, de l’anti véganisme (bon, les gars sont producteurs de foie gras, il faut dire), bref, des gars étonnants, et de très bons musiciens, ce qui ne gâte rien.

Chouette, drôle et décapant.

Tout a donc bien commencé.

Nous sommes ensuite allés écouter une chanteuse étonnante, Sate, que nous ne connaissions pas du tout, et qui se trouve être la fille de Salomey Bey, grande vedette du blues canadien… dont je n’ai jamais entendu parler non plus.

 

Une tenue pour le moins amusante, mais surtout une musique  qui me rappelle mon adolescence.

Tu fermes les yeux (bon, faut le fermer hein, parce que sinon…) et tu te retrouves un peu à écouter un concert de Janis Joplin.

Visiblement, nous n’avons pas été les seuls à être ravis!

Nous avons survolé ensuite Foals, du bon rock, sans plus, avec de beaux éclairages et une belle prestance scénique.

Trop loin pour illustrer par une photo, trop loin pour vraiment apprécier. Mais c’est de notre faute, je pense.

Allez, tout le monde parle de ce petit jeune gars de 17 ans qui fait de l’électro, Petit Biscuit, alors allons-y.

Bon… alors, disons-le tout net, j’ai progressé depuis quelques années. Je peux comprendre que l’on imagine que l’électro, c’est de la musique.

J’admets totalement que Petit Biscuit est doué, que ce qu’il fait tout seul est assez impressionnant.

Oui, il maîtrise (bon, les percussions, quand il les fait en vrai, ça tourne, mais ça croche un peu).

Cela dit, je ne l’ai jamais vu sourire (purée, il est où le plaisir de faire de la musique!) trop concentré qu’il était, et pour moi, ça reste tout de même des boucles qui tournent, sans vraiment d’émotion.

Donc départ vers la Grande scène pour Red Hot Chili Peppers.

Oui, elle est nulle cette photo, mais l’iPhone ne peut pas mieux de nuit et de loin. De toute façon, la prestation ne mérite pas mieux.

Incroyable le monde déjà en place, une bonne demi-heure avant le début du concert (encore heureux que l’application Apple Watch de Paleo nous ait avertis que la prestation allait commencer… en avance!).

Nous avons trouvé une place pas trop mauvaise.

Ah, une chose que j’allais oublier! Je me suis assez plaint de la mauvaise qualité du son à Nyon.

Depuis l’année passée, ce n’est plus le cas, on entend tout, même les lignes de basses, c’est dire!

Donc Mesdames Messieurs, le son n’est pas le problème.

Parce que problème il y a.

Pour vous dire franchement, Red Hot Chili Peppers, ça n’a jamais été ma tasse de thé, même si je reste admiratif du succès sur la durée de ce groupe. Il doit tout de même y avoir quelque chose pour que les gens les suivent depuis si longtemps.

J’ai écouté leur dernier disque plusieurs fois, pour essayer de comprendre. Déjà, si j’aimais bien quelques morceaux, j’ai été tout à fait déçu de la voix du chanteur qui chantonne ses chansons sans aucune conviction.

Mais alors sur scène!

Ce chanteur, Anthony Kiedis, est véritablement une plaie.

Il n’a pas de voix (comment tenir 40 ans ou presque avec un organe pareil, je ne comprends pas…), il chante souvent faux.

Oh que c’est pénible.

Mais ce n’est pas tout!

Le batteur est bon, le bassiste aussi, le guitariste (un petit nouveau) n’est pas mal non plus.

Le problème, c’est qu’on a souvent l’impression qu’ils ne jouent pas ensemble.

Ils se paument (ne me dites pas que cela fait partie des compositions), jouent de longs moments sans que l’on ne comprenne rien.

Certes, il y a de petits instants où le groupe part dans de la funk, et là, c’est bon, c’est précis, mais tellement court!

Les introductions de certaines chansons sont à mourir de rire…  ou plutôt à pleurer… ils jouent, ils s’arrêtent et on dirait qu’ils partent sur autre chose…

Scuzez les gars, on s’est trompé…

Ah bon? Ce n’est pas ça? C’est voulu aussi?

Pour moi, une vraie catastrophe qui a même réussi à me mettre en colère. Que voulez-vous, quand on se moque de la musique (bon allez, quand j’ai l’impression qu’on se moque de la musique), je n’aime pas.

Bref, j’ai détesté.

Et voilà une première soirée qui finit mal, j’espère que ça va être mieux ce soir… Parce que ce genre de combines, moi, ça me fout en l’air la soirée et le jour qui suit.

 

 

 

 

 

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