Deux écoutes en ce jour (et une toute petite en passant, parce que j’ai ma fierté), qui me plaisent bien.
Le premier disque, sorti vendredi passé, est signé Alexis HK.
Il s’agit d’un album live pour le premier CD, et studio pour le deuxième.
Alexis chante Georges, comme tant d’autres l’ont déjà fait.
J’ai juste tendu l’oreille, et au bout de 20 secondes, je suis resté croché tant je trouve cet album intéressant en matière d’arrangements.
Alexis HK est accompagné par Simon Mary à la contrebasse et Loïc Molineri à la guitare aussi géniaux l’un que l’autre.
Et l’album part en fanfare, avec Le pornographe, qui balance d’une manière tout à fait étonnante notamment dans le refrain.
Bon…
Il faut admettre que Monsieur HK annonce la couleur avec son premier titre, parce qu’il me semble bien que la plupart des chansons, si ce n’est toutes, ont à faire avec… le cul, soyons clairs.
C’est qu’il ne mentait pas, Brassens, quand il parlait de pornographe!
Un gentil pornographe, certes, mais tout de même bien porté sur la chose.
Mais Dieu que ces textes sont bien construits, tellement fins qu’on les écoute d’un bout à l’autre sans décoller, le sourire aux lèvres.
Surtout que parfois, notamment sur La fessée, Alexis HK dialogue avec l’auteur entre chaque strophe de la chanson pour essayer de remettre le texte dans son contexte, et que c’est vraiment très drôle.
Je préparais un repas casque sur les oreilles, je ne devais pas avoir l’air très fin à me marrer comme ça, dans le vide, pour les autres.
Heureusement que j’étais seul en fait, comme un damné, à préparer tout ça.
Certaines chansons sont également un tout petit peu retouchées, mais toujours avec finesse et humour, avec juste une fois dans le refrain par exemple une mise à jour vers le vocabulaire de notre époque.
Et puis, j’adore aussi la version studio de certaines chansons dans le deuxième disque qui balancent vraiment bien.
C’est que c’est tout de même resté moderne, Brassens, avec la même formation musicale en public que celle avec laquelle lui-même se produisait.
Bref, un disque qui vous mettra vraiment de bonne humeur, à écouter sans modération.
Le deuxième album tourne en boucle ou presque (lorsque je n’écoute pas Brassens et que je n’essaie pas d’écouter tous les albums qui sortent, et ils sont nombreux, ces derniers mois).
Avishai Cohen, 1970
Attention, il s’agit bien d’Avisai Cohen, le bassiste, et pas de son homonyme, Avishai Cohen, le trompétiste.
D’ailleurs, sur Qobuz, ils sont différenciés ainsi: Avisai Cohen (b) et Avisai Cohen (t).
Avishai Cohen, je crois bien que j’ai écouté tous ses albums.
Le plus incroyable? Je crois bien qu’ils sont tous différents les uns des autres, mais toujours avec un fond jazz, toujours mélodiques.
Écoutez ce qu’il fait avec son Avishai Cohen Trio.
Et puis, tenez, écoutez aussi l’introduction classique de l’album Almah, il y a du Schubert là-dedans. Et le jazz arrive tout tranquillement.
Dans son nouvel album, 1970, Avisai Cohen traverse tous les styles, on est dans la pop, on est dans la musique de son pays, et là il chante en hébreux, on traverse des sonorités maliennes, on voyage même en Amérique du sud en passant par la soul.
Il y met tout ce qu’il a écouté dans les années 70, avec des sons parfois de cette époque, c’est le fil rouge de l’album.
Et pour la première fois sur tout l’album, Avisai devient chanteur, et il assume plutôt bien son rôle, le bougre!
Ce disque, nous l’avons écouté au moins dix fois.
Le premier morceau, Song of hope, vous entre dans la tête pour ne plus en sortir.
Un petit extrait d’Avisai Cohen en public.
Faut pas que je le rate la prochaine fois qu’il passera par chez nous.
Pour terminer, un petit mot sur le dernier disque de Carla Bruni.
Comme beaucoup d’entre vous certainement, j’ai beaucoup apprécié son premier album, et puis je me suis désintéressé de la dame au moment où elle a épousé vous savez qui.
Eh bien je dois tout de même admettre que, dans son dernier album, French Touch, elle montre qu’elle a vraiment du talent.
Mais bon, je ne vais pas faire de la publicité pour la famille non plus pendant des heures, alors voilà, je l’ai dit.