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Le retour du retour à la terre (volume 6): que du bonheur!

Je vous ai longuement parlé de l’extraordinaire auteur de bande dessinée qu’est Manu Larcenet dans ce long article qui faisait malgré ladite longueur bien trop rapidement le tour de son génie.

J’avais également parlé dans le même article de Ferri, le génial auteur de De Gaulle à la plage, et scénariste (mais aussi dessinateur parfois) de cette série tellement drôle et poétique qu’est Le retour à la terre.

C’est justement d’elle qu’il s’agit ici, puisque, après 10 ans de mise en pause de la série, le 6e volume est dans nos librairies.

Je n’y croyais plus!

C’est toujours un peu angoissant de retrouver des héros qu’on aime tant, quelques années après. La magie va-t-elle à nouveau être de la partie?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on peut répondre par l’affirmative.

Mariette est enceinte.

Et ça angoisse Manu Larssinet (c’est le nom du personnage, toute ressemblance avec…), à la recherche de son père, en pleine écriture remplie de doutes de Plast (pour ceux qui ne savent pas ou qui n’ont pas lu le magnifique article lié ci-dessus, Larcenet a écrit un roman pour le moins sombre, Blast, en 4 volumes), alors que Ferri est au travail sur Asterix® (il est important, le®!) ce qui, on le sent, aurait juste un tout petit peu (mais un tout petit peu hein) tendance à agacer l’angoissé.

Un nouveau venu, Philippe, de chez Dargaud entre dans l’histoire, je ne vous en dis pas plus, il faut son pesant de cacahuètes, M. Henri s’est cassé le col du fémur et s’est trouvé une toute jolie assistante de ménage qui lui réjouit la vie, Mme Mortemont a reçu un Samsong® (il est important aussi ici, le®), l’Ermite est toujours aussi à l’écoute, l’épicier Loupiot donne dans la voyance rapide, bref, nous retrouvons avec un immense bonheur ce petit monde, y compris les cartons dans lesquels Manu se réfugie quand ça ne va pas…

Oui, c’est un vrai bonheur de retrouver cette famille, ce lieu, mais aussi cette mise en abîme si fine dans laquelle l’autodérision se cache à chaque recoin des planches, voire même à chaque recoin des cases.

Du coup, hop, je relis tout.

C’est trop bon.

Je dirais même plus, c’est vraiment…

Mais alors vraiment…

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