Pendant les vacances de février, Madame K et moi, nous avons fait un séjour dans cette ville extraordinaire qu’est Berlin.
Il règne une ambiance dans cette capitale que je ne retrouve nulle part ailleurs.
Des cafés plus sympas les uns que les autres, avec de la culture partout.
Et ils étaient importants, les cafés, au vu du temps qu’il a fait puisqu’il a plu pratiquement tout le temps, sauf le dernier jour et une petite partie du premier.
Cette ville porte en elle une histoire aussi, terrible, et montre une faculté fantastique à rebondir, à se reconstruire.
J’y étais allé il y a une quinzaine d’années avec Caplan pour revoir nos connaissances d’allemand, en vue de l’enseigner dans nos classes vaudoises.
Déjà là, il était étonnant de voir cette ville debout, en pleine reconstruction.
Et cette année, des chantiers partout à nouveau, un modernisme lorsqu’il le faut, une rénovation lorsque c’est mieux, cette ville semble renaître assez intelligemment.
Nous y étions donc, avec Madame K, pour le plaisir, pas du tout pour faire un reportage photo.
Mais je n’imagine pas me promener sans mon reflex, lorsque je visite une ville, non pas pour prendre la photo qui tue, mais pour simplement avoir des souvenirs architecturaux.
Pas question de casser l’ambiance en embêtant Madame K parce que je recherche le meilleur point de vue, la meilleure lumière.
Non, j’ai pris des photos rapides, de bâtiments pour la plupart, et j’aurais certainement fait assez pareil avec simplement un iPhone moderne, ou avec un compact.
Mais je voulais prendre mon Canon EOS 5D Mark IV, testé ici, pour voir si, sur 4 jours, le fait d’avoir un gros appareil était vraiment si pénible pendant toute une journée de marche.
Mon équipement? Assez basique: le reflex susnommé donc, doté du tout nouveau 24-105 f4 Canon, un objectif dont je vais parler bientôt sur Cuk parce que je l’aime bien.
Le tout dans un sac photo, tout simple, dans lequel j’arrivais encore à glisser un iPad Pro, pour lire, au café.
- Poids de l’appareil: 880 grammes
- Poids de l’objectif: 795 grammes
- Total (sans l’iPad bien sûr que j’aurais eu de toute façon): 1’675 grammes
À comparer avec ce que j’aurais porté avec mon A7 r II de chez Sony.
- Poids de l’appareil: 625 grammes
- Poids de l’objectif: 426 grammes
- Total 1051 grammes
Poids à transporter supplémentaire: 624 grammes.
Bon, ce n’est pas rien, mais n’oublions pas que je dispose d’un zoom bien plus polyvalent, et que je n’ai pas besoin, avec le Canon, de prendre une batterie supplémentaire, obligatoire avec le Sony, et pesant environ 60 grammes.
Donc au final, une différence de 570 grammes environ, ce n’est finalement pas énorme, toujours en plus dans la mesure où le zoom monte à 105 sur le Canon, à 70 sur le Sony.
Ce n’est franchement pas si terrible au bout du compte, même si l’on est content de poser notre sac de temps en temps, avec ce Canon, mais certainement aussi avec le Sony.
Les impressions dans la vraie vie d’une visite
Pendant ces 4 jours, j’ai particulièrement apprécié une chose sur cet appareil (et sur l’iPhone 7Plus aussi d’ailleurs), le fait de ne pas trop hésiter à sortir l’appareil alors qu’il pleuvait souvent dru, qu’il ventait aussi.
C’est génial tout de même d’avoir un appareil tropicalisé (et un téléphone aussi).
Bon… la ou les photos prises, je le remettais dans son sac, hein, courageux, mais pas téméraire non plus, je suis…
La prise en mains est toujours excellente, l’appareil tient bien en mains, même lorsqu’elles sont gelées.
Le déclenchement est précis, le bruit tout à fait agréable.
La visée est, dans ce grand viseur clair 100 %, un plaisir amplifié par le fait d’être passé par un viseur électronique auparavant. Voir l’image qu’on va prendre, l’émotion de la lumière, même lorsqu’il fait tellement sombre, c’est un bonheur.
La colorimétrie ensuite, qui est tout simplement magnifique sans avoir besoin de retoucher quoi que ce soit.
Le GPS fait bien son travail, et je suis bien content de le retrouver sur un appareil reflex, alors qu’il me suit depuis des années sur mes iPhone. C’est tout de même plus pratique que d’utiliser une application tierce sur l’iPhone, et de mixer le tout à la fin. Là, vous savez où vous étiez lorsque vous regardez vos images, c’est bien.
Quant au poids, comme je l’ai évoqué plus haut, il ne m’a pas posé de problème particulier, pas plus que lorsque je visitais les autres villes avec mes différents Sony. Il faut dire, pour être tout à fait transparent, que je portais un gros manteau, que l’appareil était en bandoulière dans son sac, le poids bien réparti sur le corps. En été, avec une simple chemise, c’est peut-être différent. À voir.
J’apprécie enfin de n’avoir pas besoin de transporter de batterie supplémentaire et d’avoir une autonomie suffisante pour une journée complète.
Au final, ce que je regrette un tout petit peu tout de même, ce sont les ciels, plus «?pleins de matière?», sur mon Sony, quand le ciel est gris clair. Le Canon a tout de même encore un peu de retard sur le capteur Sony.
Cela dit, les ciels, quand ils ne sont pas gris, ne sont pas mal non plus sur le Canon.
En conclusion
Belle expérience pour moi de transbahuter cet appareil, avec mon iPad Pro, pendant 4 jours.
J’ai tenu le coup sans problème, et comme je l’ai dit plus haut, il y a certaines petites choses (autonomie, viseur, tropicalisation) que j’ai retrouvées avec beaucoup de bonheur.
Bref, ce Canon 5D Mark IV m’a convaincu sur bien des points.
Encore heureux, vous me direz…
Eh non, a priori, pas de nouveau test Sony ou Nikon en vue!:-)
Vivement un petit tour maintenant à Stockholm…