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Hoka One One Gaviota, mais quel bonheur!

Je vous ai expliqué ici les souffrances que j’ai endurées avec mes chaussures Saucony Guide 10.

Je ne dis pas que ce sont de mauvaises chaussures, mais elles ne m’ont absolument pas convenu, ce qui fait que j’ai dû et pu les échanger au bout de 57 km.

57 km qui m’ont fait hésiter à arrêter la course à pied, tellement j’avais mal partout et l’impression de régresser.

Les tests en magasin permettent d’acheter des chaussures qui corrigent nos défauts (pronation en ce qui me concerne), mais ne nous assurent pas un confort que nous ne pouvons constater, ou pas, qu’au bout de quelques dizaines de kilomètres.

Je suis donc revenu au magasin et ai pu essayer d’autres paires, dont certaines que j’avais déjà testées rapidement sur le tapis et quelque centaines de mètres dans la rue.

La vendeuse m’avait déjà fait essayer la Hoka One One Gaviota, en m’expliquant “vous  verrez vous serez dans cette chaussure un peu comme dans un siège baquet, avec un maintien incroyable, et un amorti-rebondi pour le moins étonnant, on a parfois l’impression d’être sur un trampoline”.

J’avais essayé, mais je n’avais pas osé… Cette tenue de pied était en effet incroyable, mais j’avais peur qu’elle me gêne au bout de plusieurs kilomètres.

Là, je les ai essayées une nouvelle fois, au milieu de 5 ou 6 autres paires (Asics, Brooks, Mitsuno,…) et je me suis dit, cette fois, j’y vais.

Laissons le fabriquant définir tout d’abord sa chaussure:

La GAVIOTA est une toute nouvelle chaussure stable haut de gamme, dotée d’un amorti exceptionnel et de la nouvelle technologie J-Frame™ de HOKA ONE ONE. Cette dernière vous offre maintien et protection tout en guidant votre pied sans avoir recours à des matériaux rigides offrant peu de tolérance. Améliorée par RMAT, notre mélange exclusif d’EVA et de caoutchouc qui offre plus de résistance aux zones qui ont tendance à s’user, cette chaussure est idéale pour les coureurs qui souhaitent se libérer des restrictions des chaussures avec renfort traditionnelles.

En général, je ne fais pas trop confiance aux dires des fabricants, ceux-ci étant bien évidemment enclins à dire plutôt du bien de leurs produits.

Au bout de quelques minutes de course déjà, j’avais compris que cette chaussure était tout bonnement exceptionnelle, et que je n’avais jamais couru avec quelque chose d’équivalent avant.

J’avais pourtant essayé des modèles assez révolutionnaires, comme les Brooks Transcend avec lesquelles j’avais fait le marathon de Lausanne, et qui, rien que pour m’avoir permis de faire ça, resteront à vie dans mon armoire à chaussures. Et quand je les vois, je leur fais une grosse bises sur les lacets.

Mais la deuxième paire ne m’a pas apporté autant de plaisir, je ne sais pas trop pourquoi.

Raison pour laquelle j’étais passé sur les Mitsuno, de bonnes chaussures, avec lesquelles j’ai fait plus de 1’100 km, mais qui sont très dures.

Là, avec les Hoka, l’image de ma conseillère, parlant de “sièges baquets” m’est immédiatement revenue à l’esprit.

On entre son pied qui prend place dans la chaussure légère, mais sans battre les records (313 grammes), et qui est maintenu, tant sur l’intérieur que sur l’extérieur, d’une manière incroyable.

C’est à la fois guidant, rigide dans le bon sens du terme, tout en étant très confortable.

L’amorti est excellent, bien meilleur que sur les Mitsuno Inspire (très légères, 267 grammes), sans donner l’impression que j’avais eue finalement avec les Brooks Transcend (347 grammes) de m’enfoncer dans la mousse.

Oui, là aussi, l’image du trampoline était bien choisie. Mais une sorte de trampoline qui vous pousse vers l’avant.

Bon… il ne faut pas exagérer non plus, on parle de course à pied hein, il faut faire des efforts tout de même, bien sûr.

Je cours de plus en plus dans des chemins non asphaltés, et je dois dire que même en terrain accidenté, là où j’étais toujours sur le qui-vive, je me sens rassuré en matière de tenue.

Mais tout de même, c’est assez magique: comment est-il possible qu’une chaussure puisse être tellement différente d’une autre?

La Saucony me faisait mal partout, jusque dans les fesses, m’échauffait la plante des pieds en plissant mes chaussettes, quelle que soit la paire, alors que la Hoka me donne l’impression de m’aider dans ma course, de me soutenir, de ne pas pomper mon énergie, sans me poser le moindre problème de chaussettes.

Cela dit, Hoka One One est une marque française récente, qui veut techniquement révolutionner la chaussure.

De 2012 à 2016, leur chiffre d’affaire est passé de 3 millions à 100 millions d’Euros.

Vous pouvez d’ailleurs regarder le reportage consacré à son fondateur sur BFM Business qui explique ce qu’il a voulu faire en lançant cette marque.

Alors bien sûr, il y a les mots, les objectifs, mais il y a aussi le ressenti.

Je sais bien que tout change, dans la vie, mais là, je crois bien que j’ai trouvé… chaussure à mon pied.

Et visiblement, je ne suis pas le seul, tapez Hoka One One sur Youtube, et regardez l’étonnement des gens qui testent le produit.

Comme quoi, il est encore possible d’innover en matière d’équipement de running.

 

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