J’étais en train de courir dimanche matin, tout tranquillement, arrivant au bout de mon trajet de 10 km, et je me disais que je n’avais aucune angoisse, que c’était super agréable et que j’avais bien de la chance.
Un petit moment de bonheur, comme ça, fugace, c’est rare, mais c’est tellement bien.
Je ne vais pas vous parler de mes vies privées ou professionnelles qui ne regardent que moi et qui sont bien évidemment très importantes pour que l’on se sente bien.
Ce qui m’a surpris ces jours, c’est qu’à ce bonheur personnel s’imbrique un bonheur technique, finalement très rare, lui aussi.
Je réfléchissais, toujours en courant, au fait que tout fonctionne parfaitement dans mes différents matériels.
J’ai beau chercher le bug qui m’énerve, je ne le trouve pas, tout roule, c’est presque impressionnant, je dirais même que ça fait peur, permettez que je lâche le clavier juste une seconde… voilà c’est fait, juste pour toucher du bois.
Il faut dire que depuis quelques jours, je reprends goût à la photo, certainement parce que j’ai l’outil que j’attendais depuis longtemps, à savoir le Sony A7R III, qui me convient parfaitement, qui répond à toutes mes attentes, mais alors vraiment toutes.
J’ai eu la chance de pouvoir prendre pas mal de photos en suivant un ravitaillement du Trail Verbier-Grand-St. Bernard, d’essayer l’appareil en conditions sportives: il est tout simplement merveilleux de réactivité à tous points de vue, suivi de l’autofocus, rafales et j’en passe.
Et je ne vous parle pas de la qualité d’images!
J’ai pris plus de 400 photos, et sur aucune, vous me lisez bien, sur aucune, je n’ai eu à toucher le curseur des hautes lumières.
Mon Dieu… quand je pense que sur mon appareil précédent, le 5D Mark IV de Canon, je devais les reprendre presque à chaque fois tant les ciels étaient toujours un peu brûlés, malgré des corrections d’exposition à la prise de vue. Sans vraiment de succès en plus.
La dynamique du Sony A7R III est tellement bonne que la seule chose que j’ai à faire en post production, c’est parfois d’assombrir quelques ombres, pour donner plus de contraste, ce qui ne péjore en rien la qualité des images.
Il s’agit ici d’un choix artistique, alors que les brûlures du Canon n’étaient aucunement un choix, juste une limitation technique.
Le A7 III est d’une souplesse tellement impressionnante que je me retiens pour ne pas hurler mon enthousiasme à son propos.
Et puis, en postproduction, le travail avec Adobe Lightroom est un délice.
De retour à la maison, j’importe mes images sur le cloud de l’éditeur avec Lightroom CC, je travaille directement dans ce programme puisque presque tous les outils de Lightroom Classic sont maintenant disponibles sur la version CC, y compris sur plusieurs images à fois, sans même avoir besoin d’attendre que les photos soient sur le cloud puisque, tant qu’elles n’y sont pas, je travaille sur les images qui restent provisoirement sur la machine, et qui en disparaîtront dès que l’upload sera terminé, avec les éventuelles retouches effectuées, bien évidemment.
Rien de plus simple ensuite que d’ouvrir Lightroom Classic, de cartographier les images avec cette version du programme et, le cas échéant, de marquer les visages avec les noms des personnes photographiées.
Tout cela est tellement fluide, tellement simple, que je ne comprends presque pas qu’on puisse travailler autrement.
Au cas où, je vous laisse faire une recherche sur Lightroom sur Le Blog du Cuk pour retrouver tous les articles concernant ce programme, notamment ceux concernant migration de mon catalogue Lightroom Classic sur le Cloud.
Ce ne fut pas simple, j’imagine que ça s’est bien amélioré depuis, vu que j’étais un essuyeur de plâtres précurseur lorsque j’ai fait le passage, mais depuis, je peux vous assurer que je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.
Je peux mettre en deux clics et depuis n’importe où mes photos à disposition des participants aux événements pour leur faire plaisir, et… ça marche!
Mon Mac est au top, mon iPhone X est une superbe machine, mon Apple Watch série III est une petite merveille, et mon iPad Pro répond à toutes mes attentes de lecture de journaux, de romans ou de partitions.
Bref, tout roule, une conjonction d’étoiles, sans doute.
Alors, je profite!
Et vous?
Ça boume?