Juste un mot en ce dimanche milieu de journée pour une information cocasse.
Je vous parlais hier de la mort du Matin.
Il y a pourtant un repreneur, qui voudrait en faire un journal sportif paraissant 18 fois par année, soit, si mon compte est bon, toutes les 3 semaines.
Déjà, faudra m’expliquer l’intérêt d’un tel journal dans ces conditions…
Mais ce n’est pas cela qui est intéressant!
Le repreneur, c’est Christian Constantin, le président du FC Sion, club phare du Valais, qui adore être sur le devant de la scène.
Il s’agit d’une sorte de Bernard Tapie (les deux hommes s’admirent beaucoup à ce que l’on dit) qui fait tout pour qu’on parle de lui.
Un personnage avec une certaine dose d’autodérision semble-t-il aussi.
Eh bien, on s’est trompé.
Monsieur Constantin a décidé de boycotter Le Nouvelliste, le principal journal valaisan (interdiction d’accès au stade, au staff et aux joueurs pour tous les journalistes) parce que… le rédacteur en chef du journal était trop polémique sur son club, selon lui.
Là où ça devient vraiment cocasse que lorsqu’il a dit vouloir reprendre le Matin pour en faire le journal sportif dont je vous parlais plus haut, des voix se sont élevées pour dire leur gêne de voir un président de club (qui plus est grand ponte de l’immobilier en Valais) être à la fois sur le terrain et propriétaire d’un journal d’information principalement basé sur le football.
Et Christian Constantin de s’offusquer que l’on puisse penser une chose pareille, pensez-donc, lui, si attaché à la liberté de la presse!
À hurler de rire.
Mais rien ne nous étonne lorsqu’on sait que pour montrer l’image dynamique du Valais lors de la candidature pour obtenir les Jeux olympiques Sion 2026, jeux qui devaient enfin être les premiers jeux “durables”, le bougre n’a rien trouvé de plus intelligent que d’aller faire brûler de fûts de mazout sur le sommet du Cervin, en hélicoptère, bien sûr.
Cela a rendu francs dingues bien des Valaisans qui ont finalement voté non à ces jeux, qui n’auront donc pas lieu en Suisse.
Ce qui, selon moi, est une excellente chose, mais ça, c’est une autre histoire.