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Le Requiem de Mozart mis en scène au Festival d’Aix-en-Provence

Il y a des jours où il faut savoir se taire et laisser la place à la musique.

Je vais donc le faire, pour vous laisser regarder et écouter la vidéo présentée dans cet article, juste après vous avoir rapidement introduit ce spectacle (on ne se refait pas, je suis désolé).

J’ai reçu début il y a deux semaines un lien d’Ysengrain vers ce Requiem de Mozart revisité par le metteur en scène Romeo Castellucci,  le chef d’orchestre Raphaël Pichon et l’ensemble Pygmalion.

C’est Arte Concert qui nous propose cette vidéo de 109 minutes qui ne sera malheureusement disponible que jusqu’au 5 avril 2020.

Comme vous allez le voir et l’entendre au début, lors de la courte interview de Romeo Castellucci, il s’agit de voir dans ce Requiem, complété par des chants grégoriens et des œuvres peu connues de Mozart, un travail sur la beauté et la disparition.

Vous verrez d’ailleurs que l’Introitus, première partie du déroulement du Requiem n’intervient qu’à 20’21.

Où quand le Requiem flirte avec l’opéra et le théâtre.

C’est puissant, sobre et beau.

Certains tableaux vous prennent au ventre.

Une mention particulière au chœur Pygmalion qui assure ce vocal en étant très présent physiquement sur cette oeuvre: ça ne doit pas être simple de chanter, de danser et d’interpréter jusqu’à se mettre à nu en même temps avec tant de grâce.

Je vous laisse regarder tout ça et vous laisse avec la présentation d’Arte, en souhaitant seulement que vous lisiez ces lignes avant le 5 avril 2020, date où cette vidéo ne sera plus visible ici.

J’espère que d’ici là, ce spectacle sera proposé dans la boutique d’Arte.

En léger différé d’Aix-en-Provence, le chef d’orchestre Raphaël Pichon et le metteur en scène Romeo Castellucci proposent une vision ensorcelante de l’ultime chef-d’oeuvre de Mozart :  un rituel pour le repos des morts, mais aussi une célébration des forces de vie.

Le Requiem, par son nom et sa destination première, appartient au genre de la musique sacrée. Mais comme toute œuvre de Mozart, il est empreint d’une grande théâtralité, dimension qui n’a pas échappé à Raphaël Pichon et à Romeo Castellucci. En étroite collaboration, ils ont conçu un projet inédit pour le festival aixois. Afin de souligner, mais aussi de magnifier, les origines de l’œuvre, le jeune chef d’orchestre a décidé d’insérer entre les différents mouvements des chants grégoriens et des pièces rares de Mozart, qui seront interprétés par le chœur et l’orchestre de l’Ensemble Pygmalion, formation baroque qu’il a fondée et qu’il dirige.

En contrepoint de cette dramaturgie musicale, Romeo Castellucci a imaginé un poème scénique à la fois simple et puissant, tout en couleurs et en symboles, porté par de nombreux danseurs. Ainsi, mis en scène pour la première fois sur le plateau du Théâtre de l’Archevêché au Festival d’Aix-en-Provence, l’ultime chef-d’œuvre inachevé de Mozart y apparaît non seulement comme un rituel pour le repos des morts, mais aussi comme une célébration des forces de vie.

Photo : Festival d’Aix-en-Provence 2019 © Pascal Victor / artcompress

Pour compléter cette oeuvre superbe, je vous propose d’écouter l’interview complète de Romeo Castellucci et de Raphaël Pichon à propos de ce spectacle, c’est passionnant.

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