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Soirée privée avec Diane Tell

Jeudi soir 28 novembre, j’ai eu le très grand plaisir d’assister à un concert privé donné par Diane Tell, à l’occasion de la sortie de son dernier album, Haïku, qu’elle vernissait à l’espace Uniquement Vôtre, un magasin de meubles design et un peu Vintage au centre de Lausanne, Av. de Sévelin 54.

Une véritable caverne d’Ali Baba, ce magasin, construit dans les anciens locaux d’un marchand de vin, avec plusieurs petites caves dans lesquelles se trouvaient des citernes pour ce précieux nectar, et de très grands espaces aussi, sur plusieurs niveaux et demi-niveaux.

Diane Tell profitait aussi de ces petites « cellules » pour présenter le parcours de sa vie, puisqu’Uniquement Vôtre lui avait proposé d’exposer tout ce qui pouvait marquer son passé et son présent.

Une superbe idée.

Bon, d’abord, il faut que je vous explique comment je m’y suis retrouvé, à cette fête.

Il se trouve que Diane Tell est une passionnée de vieilles Volvo.

J’ai cru comprendre qu’elle roule souvent en Volvo Amazon

Vous ne voyez pas le rapport?

Attendez, attendez!

Je connais une famille très marquée Volvo aussi: celle de l’entreprise Jean-Maurer.

Il se trouve que le garagiste commun de Diane et de Jean a proposé à la première une visite de l’auditorium du second, un jeudi soir, fin 2018.

Diane est arrivée, s’est assise sur la moquette, entre les deux enceintes, a demandé de monter le volume pour écouter un de ses disques qui passait au même moment.

Elle est restée silencieuse 3 minutes, a demandé que l’on baisse le volume, puis s’est retournée en disant à Jean « T’as fait ça comment? ».

Jean la regarde: « Mais on se tutoie? »

Diane: « Ah, mais, j’aimerais bien oui! Tu sais Jean, c’est mieux qu’en concert. Ça fait 40 ans que je traîne dans les studios, je n’ai jamais entendu mes disques comme ça. »

Une visite de l’entreprise plus tard, en compagnie de… l’association des amis de Volvo, un dimanche du milieu 2019, elle a passé commande d’une chaîne complète.

Et comme Diane Tell allait être livrée dans son Valais d’adoption, elle a demandé s’il était possible d’amener la chose dans les locaux de l’exposition, pour montrer à ses invités à quel point le son de cette chaîne était remarquable.

Diane a exactement la même chaîne que moi, si ce n’est que j’ai un ordinateur à la place de la platine, puisque je n’écoute plus de 33 tours.

 

L’un des concepteurs de la chaîne ci-dessus, à gauche, à savoir Jean-Maurer
Et Mme Maurer, ne manque que Marc, arrivé un peu en retard (fallait bien que quelqu’un tienne l’auditorium) que j’ai malheureusement oublié de photographier après coup.

De cela découle l’invitation de toute la famille Maurer et de certains de ses clients, dont… Madame K et moi-même.

Voilà, vous savez tout!

Ce qui était assez étonnant, c’est la disponibilité de Diane Tell pendant tout l’avant et l’après-concert. Elle avait un réel plaisir de discuter avec tous ces gens qui étaient venus pour elle, avec un sourire permanent, une simplicité joyeuse mêlée de classe.

Son concert a été un ravissement.

 

Seule avec sa guitare (purée, quelle guitariste incroyable, quelle arrangeuse tout en finesse) avec sa voix cristalline et pure, ce fut un émerveillement.

 

 

Et ce qui était génial, c’était que nous étions une centaine, je pense, mais que nous étions comme à la maison, au salon.

Diane Tell a chanté des chansons de son répertoire pendant la première partie et a fait de même en présentant les chansons de son dernier album, Haïku lors de la deuxième.

Un Haïku, dans la tradition japonaise, c’est un très court poème de 3 vers qui évoque l’évanescence du quotidien. Pour Diane Tell, c’est un témoignage magistral, en 12 chansons parfaites, sur l’impermanence des sentiments humains. (site de Diane Tell)

Toutes les photos, sauf la jaquette du CD, celle de la Volvo et la dernière ont été prises avec le Sony A7 R4. Cette photo ainsi que les trois suivantes ont été prises, suite à une mauvaise manipulation, à cent huit mille ISOs. Tout à fait récupérable, en noir et blanc, ne trouvez-vous pas?

De très belles chansons qui gagnent encore, par rapport à l’album avec des arrangements plus synthétiques, lorsqu’elles sont chantées simplement guitare-voix.

 

Et dans le courant de la soirée, au détour d’un canapé, bam, qui voilà?

Luc Plamondon

Ça fait tout drôle de voir tout soudain le parolier de Starmania et de Notre-Dame de Paris (entre autres choses) à quelques centimètres…

Lui aussi était tout simple, je ne voulais pas le déranger, mais je n’ai pas pu ne pas lui dire qu’il avait un peu accompagné ma jeunesse avec Starmania.

Des moments comme ceux vécus lors de cette soirée, je me dis qu’il faut en profiter, parce que l’on n’en vit pas tellement souvent.

Du plaisir à l’état pur, merci beaucoup, Diane Tell.

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