Ce vendredi 7 avril qui est férié dans notre canton de Vaud et en grande partie en Suisse, j’entame mes dernières vacances, je vais donc en profiter!
Eh oui, j’ai passé 64 ans ce mois de mars, la retraite, en Suisse (est-ce que j’ose le dire?), c’est à 65 ans, mais là, je ne vais pas entamer une année scolaire de plus, c’est bon, j’ai donné, j’arrête 8 mois avant.
Je continue d’ailleurs à le faire, à fond les manettes jusqu’au bout, afin que je ne puisse rien me reprocher, que ce soit pour les élèves, pour leurs parents ou pour les enseignant·e·s qui ne mériteraient pas que je me laisse aller.
C’est la dernière fois que je vais faire une rentrée un lundi 24 avril, ça fait tout de même tout drôle.
Ensuite, il me restera 11 semaines puisque l’administration continue au moins une semaine après le dernier jour d’école et je rendrai les clés.
Autant vous dire que je me réjouis, il y a un moment où, c’est bon, on a assez donné.
Je rebondis juste sur cette histoire d’âge de la retraite…
Chez nous, en Suisse, nous venons de voter (quand je dis “nous”, c’est pour parler du peuple dont je fais partie, mais j’ai voté “Non”) la montée de l’âge de la retraite pour les femmes de 64 à 65 ans.
Ah, mon bon Monsieur, ma bonne Dame, elles veulent l’égalité, eh bien, il faut commencer par là… ont-ils dit, en majorité, et ont-elles dit, en minorité.
Comme si l’égalité ne passait pas d’abord, entre autres choses, par une égalité des salaires, pour ne prendre que cet exemple!
Cela étant, en Suisse, nous votons “responsable”, comme on dit, et c’est donc le peuple lui-même qui prend les décisions.
En France, c’est tellement différent, c’est vraiment étonnant.
Qui a raison?
Franchement, je n’en sais rien.
Tout ce dont je suis persuadé, c’est que ce n’est pas en brandissant à chaque fois un 49.3 qu’on arrivera à calmer les choses.
Le 49.3, pour nous, en Suisse, c’est pratiquement inimaginable, parce que c’est l’inverse de la démocratie.
Après, il ne faut trop s’étonner que ça explose.
Je ne comprends même pas que votre Président ait osé sans penser que ça pouvait mal tourner.
Cela dit, je dis ça, je ne dis rien…
Je ne voudrais pas m’ingérer dans des affaires intérieures d’un pays qui n’est pas le mien.
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