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Paléo soirée 2: y a du mieux!:-)

Alors, ce petit tartare, associé à un petit rouge genevois (ils ont fait de sacrés progrès, dis –je plaisante, je plaisante, ça fait bien longtemps que je sais que le vin genevois est devenu magnifique–), ces mojitos et ces bières, tout ça dans la torpeur estivale, comment voulez-vous que la soirée soit ratée?

Comment ça, vous vous en contrefichez?

Mais non, mais non, Paléo, c’est aussi ça, et pour certains, c’est même surtout ça.

Au fait, avant de commencer, je constate que la critique fondée et détaillée du concert de Red Hot Chili Peppers dans 24 heures n’est pas vraiment plus gentille que celle que j’ai faite hier. Content de voir que nous n’étions pas tout seuls à avoir (très) mal vécu cette prestation tellement triste.

En ce qui nous concerne, nous avons écouté deux concerts complets, et un troisième partiellement.

Parce qu’avec tous ces concerts chaque soir, il est possible de zapper en permanence, mais j’ai autant de peine à le faire (zapper donc) en concert que lorsque je regarde la télévision.

Premier concert donc, à 18 heures: Midnight Oil (lien 24 heures, très intéressant) et son chanteur assez incroyable Peter Garrett.

Alors lui, on dirait un peu un mort vivant sortant de la tombe, tant niveau look que manière de bouger (une sorte de pantin mécanique).

Déjà, il a des opinions qui me plaisent, et, pour ceux que ça intéresse, il faut savoir qu’il a interrompu sa carrière de chanteur (et celle du groupe, par conséquent), pour devenir ministre australien de l’Environnement puis de l’Éducation.

Rien que son tee-shirt vous montre le personnage:

Un moment calme du concert, si vous voulez écouter:

Et puis un de leurs morceaux fétiches:

Oui…

Voilà un groupe mythique que l’on ne démystifie pas lorsqu’on l’écoute maintenant.

C’était fort, c’était bien, c’était intelligent.

Il y avait un message.

Bravo.

Juste une petite suggestion, oh, un détail n’est-ce pas, à Peter Garett, s’il pouvait arrêter de se moucher comme un footballeur (en se pinçant une narine et en soufflant de l’autre par terre…

Je dis ça comme ça hein!

Rapidement ensuite, nous avons vu un bon bout du concert de Temples aux Arches.

Oui, bon, j’admets, pas très parlant, comme photo, pour illustrer le groupe… Mais c’est la seule que j’ai.

C’est sympa, c’est mélodieux, mais il y a comme une grosse envie de refaire ce que 4 jeunes garçons nous ont offert dans les années 60 et 70.

Alors oui, c’est joli, mais un peu… propret, on va dire.

Pour terminer la soirée (après le tartare), nous sommes allés écouter Julien Doré.

En ce qui me concerne, c’était la troisième fois.

Ce type a un charisme foudroyant, une lumière dans les yeux.

J’adore sa voix (que l’on reconnaît entre mille), sa manière de bouger, et sa musique, bien sûr, son originalité aussi.

Et je ne suis pas le seul, à voir…

Étonnant concert tout de même.

Oh, pas que nous avions été déçus, non, mais, comme l’expliquait Madame K, on dirait qu’il a fait son concert à l’envers.

Il est parti lumineux, joyeux, dans des morceaux de son dernier album où l’on avait l’impression qu’il rayonnait de bonheur, et peu à peu, il est venu vers des chansons plus intimistes, plus graves, pour finir le concert à genoux sur la scène, la tête dans les mains, comme désespéré, en nous quittant sur un “surtout, surtout, prenez bien soin de vous” tellement triste…

Au point que l’on s’est demandé s’il était arrivé quelque chose pendant le concert.

Cela dit, ce fut un superbe moment, finalement plein d’émotion, et ça, c’est bien aussi.

Un petit film sur une de ces chansons un peu calme (contrairement au public… les festivals, c’est dur, des fois… quand on est beau.

Enfin, je termine sur une petite photo du public des Arches, attendant Julien Doré.

J’aime bien ses couleurs et ces regards qui partent partout.

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