L’autre jour, Elon Musk a envoyé une voiture dans l’espace.
Pas sûr que ce soit particulièrement écologique (parions qu’il avait retiré ses batteries, ne serait-ce que pour des raisons de poids) mais cet exploit a été suivi par des millions d’internautes qui ont ainsi pu oublier les mauvais résultas financiers annoncés dans le même temps et quel coup de pub pour Tesla!
Ce qui m’a le plus impressionné, c’est le retour des boosters (2 sur 3) absolument coordonnés sur leur plateforme, impressionnant.
Ce qui est moins simple, semble-t-il, pour Tesla, c’est de produire les S3, plus accessibles au commun des mortels que ses modèles précédents, ce qui inquiète ses investisseurs, mais ne ralentit pas les commandes de ces voitures assez révolutionnaires tout de même.
Il ne reste plus qu’à pouvoir les fabriquer en très grande série. Gageons que ce sera le cas dans les semaines, au pire les mois qui viennent.
Tesla annonce la voiture en grande partie autonome de série, qui dans quelques années vous mènera d’un point A vers un point B sans que vous n’ayez à intervenir autrement qu’en disant où est le point B à votre voiture.
Ça vous fait peur?
Trois craintes ressortent régulièrement:
- Certains craignent de mettre leur vie dans les mains (excusez l’image) de l’électronique et de l’intelligence artificielle.
- D’autres imaginent les problèmes légaux suite à d’éventuels accidents.
- D’autres enfin voient dans la voiture un espace de liberté, ont du plaisir à diriger leur monstre plus ou moins fougueux sur les routes et ne voudraient pas qu’on leur retire ce plaisir.
Pour le point 1, je suis assez persuadé qu’il y aura moins d’accidents le jour où toutes les voitures seront autonomes.
D’ailleurs, vous êtes inquiets lorsque vous roulez dans un métro ou un tram autonome vous? D’accord, il est sur des rails et doit faire face à moins d’éléments perturbateurs que ne doit le faire une automobile.
Non, quand le système sera au point, il sera certainement plus sûr que ce que nous vivons actuellement, avec les erreurs humaines, les SMS au volant, l’alcool, les mâles virils fous de vitesse dépassant en plein contour et j’en passe.
En ce qui concerne le point 2, je n’ai aucun souci, les lois vont se mettre en place, il y aura une jurisprudence qui se mettra en place assez rapidement. Certes, les juristes devront innover, puisque c’est la première fois qu’il faudra trouver des responsabilités autres qu’humaines lors de litiges. Peut-être attaquera-t-on les marques et leurs ingénieurs.
Point 3 enfin: ce débat d’aimer conduire et de rester maître de sa machine, que ne l’ai-je entendu lorsque je suis passé sur une voiture automatique.
La boîte automatique, quel pied!
Aux États-Unis, presque 100 % des véhicules sont équipés d’une boîte automatique.
En France, en 2017, 25 % des véhicules neufs ont été commandés avec cette option.
Je vais changer de voiture en mai 2018, arrivant en fin de leasing.
Je vais reprendre une SEAT Ibiza
Une trois cylindres EcoTSI 115CH / 85KW FR DSG Stop – Start, avec boîte automatique donc, double embrayage DSG 7 du groupe VW.
La même boîte encore améliorée que celle que j’ai sur ma SEAT actuelle.
Et avant cela, j’avais une Renault Espace automatique, et une Clio automatique elle aussi, que j’ai gardée 12 ans et avec laquelle nous avons roulé en tout 270 000 kilomètres.
Si l’Espace a été mauvaise en matière de fiabilité, la Clio a été simplement extraordinaire.
Mais l’une comme l’autre ne m’ont jamais posé le moindre problème de boîte automatique.
Certes, il s’agissait de boîtes à 4 rapports peu sophistiquées, mais qui fonctionnaient à merveille.
Sur la SEAT Ibiza, ce n’est plus 4 rapports, mais 7 dont il est question.
Mais pour tout vous dire, je ne m’en rends même pas compte, tellement les changements de rapports sont rapides, silencieux, et imperceptibles.
C’est juste incroyable.
On parle d’une certaine fragilité de cette boîte DSG 7. J’arrive bientôt à 80 000 km, rien à signaler, si ce n’est quelques à coups rares en sortant d’un service, qui ont totalement disparu lors d’un retour rapide au garage.
La nouvelle boîte DSG 7 que je trouverai dans ma nouvelle SEAT est, semble-t-il, encore améliorée en fiabilité (je ne vois pas comment c’est possible en matière de conduite, tellement la précédente était bonne, mais admettons).
Celui qui n’a pas roulé avec une boîte automatique à double embrayage ne peut pas comprendre à quel point passer les vitesses manuellement est quelque chose de complètement anachronique.
Les avantages?
- la boîte automatique est totalement déstressante, notamment en ville ou dans les bouchons, mais également sur route normale, voire même dans une route de montagne;
- la boîte automatique, et plus précisément, lorsque c’est une double-embrayage, passe les vitesses aussi vite que vous, et peut-être même plus intelligemment que vous;
- avec une boîte automatique, vous roulez efficacement certes, mais de manière beaucoup plus coulée: du coup, économie de pneus, de bruit, et, avec les boîtes maintenant tellement intelligentes qu’elles savent parfaitement rétrograder, vous n’usez pas plus les freins qu’avec une boîte manuelle;
- du coup également, vous ne consommez pas plus qu’avec une boîte manuelle. Certaines voitures automatiques consomment même moins que leur sœur manuelle.
Le désavantage?
Un supplément de prix par rapport à la boîte manuelle.
C’est tout.
À ceux qui reprochent la perte de liberté qu’impose la boîte automatique, je réponds deux choses:
- je mets ma liberté ailleurs que dans le fait de passer les vitesses de ma voiture;
- il est toujours possible de changer les vitesses manuellement.
Sur ma SEAT actuelle, c’est sur le levier de vitesses, on rétrograde en poussant le levier, vers l’arrière pour passer le rapport supérieur.
Mais vous voulez savoir? J’ai dû l’utiliser deux fois pour faire mumuse, mais 5 minutes en tout.
Et peut-être (mais je ne suis même plus sûr), l’ai-je utilisé sur la neige dans une descente de col une fois.
Peut-être le ferai-je plus avec ma nouvelle SEAT qui a les palettes au volant?
On verra, mais j’en doute.
Vous voyez, je suis de ceux qui conduisent, disons… correctement, mais je dois admettre que la boîte automatique est meilleure que moi, et ça ne me fait pas plus que ça.
Donc je la laisse faire.
Ah… Et vous savez quoi en plus? Je n’ai consommé en moyenne que 6,5 litres aux cent kilomètres en 4 ans.
Pour rien au monde, je ne voudrais retourner sur une boîte manuelle.
En conclusion
Tout ça pour dire que dès que c’est possible, j’espère lors du prochain changement de voiture, dans 4 ans et 3 mois, je me réjouis de prendre un véhicule qui sera doté d’un grand nombre de fonctions d’autonomie.
Et si possible électrique.
Dans 4 ans, tout cela devrait être possible, non?