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Affinity Publisher en version beta: plus que prometteur!

L’éditeur Serif a mis sur le marché en 2014 l’excellent Affinity Photo et un peu plus tard, en 2016, le non moins réussi Affinity Designer, le premier pouvant remplacer Photoshop et le second Illustrator et de bien belle manière.

Depuis, bien des mises à jour gratuites pour ces logiciels que l’on peut trouver tant pour les ordinateurs de bureau (Mac et Windows) que pour l’iPad ont affirmé la grande qualité de ces produits.

Certes, je ne les utilise pas beaucoup, parce que je n’étais déjà pas vraiment passionné par Photoshop, ne faisant pas de montage ou de trucage photo et préférant de loin un Lightroom pour corriger mes images, ni par Illustrator, n’étant aucunement graphiste et n’ayant pratiquement aucun don dans ce domaine (à mon grand dam d’ailleurs, j’aurais tellement voulu savoir dessiner…).

Donc je n’ai pas beaucoup utilisé les programmes Affinity tout en pouvant tout de même me rendre compte de leur belle ergonomie et de leur grande puissance.

Mais là, les choses vont changer.

J’ai toujours adoré les programmes de mise en page, tout en n’étant pas professionnel de la chose, à commencer par Publishing Partner et Calamus sur ATARI  (quelle belle époque, j’en suis tout nostalgique), puis QuarkXPress pendant des années sur Mac, et enfin Adobe inDesign sur la même plateforme en n’oubliant pas le regretté FrameMaker lâchement abandonné sur Mac par le même Adobe.

J’ai définitivement abandonné inDesign puisque je ne disposais plus de l’abonnement après être passé avec bien des difficultés, il y a quelques mois, sur Lightroom dans le cloud avec 2 Tb d’espace disponible sur leur nuage, ce qui n’était pas possible en profitant de toute l’abonnement sur toute la suite, en tout cas à l’époque.

J’ai expliqué mes déboires à ce propos avec le service technique d’Adobe ici.

Depuis, je me suis rabattu pour la petite mise en page sur Pages, regrettant tout de même inDesign, même si je n’en avais plus vraiment usage, ne serait-ce que pour les documents que j’avais écrits avec lui et que je ne peux plus ouvrir (oui, je sais, le Markdown, pour certains, c’est la solution, mais allez faire des mises en page compliquées avec les balises de ce langage).

Et là, c’était jeudi passé je crois, crac, séisme sur mon Mac: Affinity annonce la version beta téléchargeable de Affinity Publisher, le programme de mise en page de l’éditeur.

Alors bon, je sais bien que ledit éditeur fait des choses incroyables et nous a montré par ses récentes réalisations qu’il était très fort, mais je me disais tout de même qu’une première beta d’une première version d’un logiciel de PAO qui plus est ne pourrait être que prometteuse mais qu’il allait falloir attendre encore pas mal de temps pour que le logiciel soit à la hauteur des attentes des utilisateurs, en particulier des professionnels.

Affinity nous explique bien dans son annonce de la sorte de la beta que certaines portions du programme n’étaient pas encore opérationnelles, qu’il fallait être encore un peu patient et compréhensif de certains manques.

Je me suis bien trompé, et eux me semblent trop prudents ou modestes!

J’ai ouvert Affinity Publisher et je suis tombé sur le derrière.

D’abord, ce programme est splendide.

Interface claire

Mais ce n’est pas tout! Il est d’une puissance qui me semble à première vue phénoménale.

J’ai essayé de reproduire dans des tests des petites choses que je faisais avec QuarkXPress et inDesign, Affinity a pu les faire avec une facilité assez déconcertante.

De plus, le logiciel arrive avec 16 vidéos d’aide fort bien réalisées qui nous permettent de bien prendre en mains sa philosophie.

Un boulot remarquable, un sérieux et une envie de tout mettre en place pour que les choses se passent bien qui le sont tout autant.

Mais attention, Affinity Publisher n’est pas que facile à utiliser, il est également puissant et devrait convenir à bien des professionnels qui en ont marre d’Adobe ou de Quark, puisqu’il est doté, me semble-t-il, de tout ce qui leur faut, notamment, comme l’écrit MacG:

“Affinity Publisher vient marcher sur les plates-bandes d’InDesign. Tous les éléments suivants sont d’ores et déjà gérés : typographie avancée ; blocs de texte liés ; pages maîtres ; blocs d’image dynamiques ; tableaux ; grilles ; ressources liées ; et CMJN de bout en bout.”

Du lourd, vraiment, mais à quel prix me direz-vous?

Affinity Designer coûte 48 francs suisses, le petit nouveau devrait s’adapter à ce prix, avec tout plein de mises à jour gratuites pendant des années.

Mieux, les trois logiciels vont être capable d’interférer entre eux avec des appels internes, tout est déjà prêt, ne reste qu’à attendre une mise à jour des deux premiers pour que ce soit possible.

L’interface de Publisher est déjà prête

 

Les commandes de menu dédiées aussi

Que manque-t-il encore? L’importation des documents inDesign est annoncée mais pas encore possible dans cette première beta.

De plus, si le logiciel est déjà en grande partie traduit en français, il faudra encore attendre un peu de temps pour que ce travail de francisation soit terminé.

Et puis, pour que le logiciel prenne vraiment toute son ampleur, il faudra que les imprimeurs les intègrent sur leurs machines. Cela avait pris beaucoup de temps pour inDesign, mais il se pourrait que les choses aillent plus vite, puisque tellement de gens cherchent des alternatives aux deux mastodontes.

Enfin, j’espère de tout coeur que ProLexis et Antidote s’adapteront à ce nouveau logiciel, ce qui n’est pas forcément gagné d’avance.

Encore une fois, je ne suis pas professionnel, mais cela ne m’empêche pas de penser qu’en matière d’alternatives aux poids lourds du marché, Affinity Publisher en fait une belle!

Vous voulez essayer gratuitement?

C’est ici.

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