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Clifton, et dire que j’ai failli le rater, celui-là!

Pour changer un peu (on ne va pas parler que de Mail ces prochains jours), j’aimerais vous entretenir d’une BD que je ne connaissais absolument pas, et que j’ai découverte grâce à Izneo, la plateforme dédiée à la BD à laquelle je suis abonné et qui me donne accès à des milliers de livres, de ceux avec des petits dessins et des phylactères, souvent bien rangés dans des cases (ceci au cas où vous ne connaîtriez pas le genre).

À ce propos, je tiens à dire qu’Izneo est indispensable pour moi, mais il est encore plus mal fichu depuis sa mise à jour de l’année dernière qu’il ne l’était déjà avant, ce qui n’est pas peu dire.

Impossible, ou je ne sais pas comment faire alors, de retrouver une liste des collections désormais, liste qui nous permettait de découvrir des séries que l’on ne connaissait pas.

Maintenant, il faut connaître la série et faire une recherche pour la trouver, à moins de se satisfaire des quelques albums proposés « en tête de gondole ».

Ou alors se promener dans les styles, mais c’est bien moins pratique.

Franchement, je me demande comment des Webdesigners peuvent nous offrir un truc aussi catastrophique.

Quel dommage!

Cela étant, je ne sais pas trop comment, je suis tombé sur une proposition de lecture d’un héros que je ne connaissais pas du tout, et pourtant, sa première apparition dans le Journal de Tintin date de 1959 (mais quelle belle année!), il s’agit de Clifton.

Pour le décrire, rien de tel que de copier-coller (désolé, mais je ne vais pas faire mieux, alors, inutile de réinventer la roue) la description faite par Wikipédia:

Bon, décrit comme ça, vous vous dites certainement qu’il s’agit d’une énième BD sur des affaires policières et que cela ne vous passionne pas tant que ça.

Eh bien, vous avez tort!

Clifton est une série absolument délicieuse, avec un humour anglais caché dans tous les coins des cases.

L’Angleterre est d’ailleurs présente à toutes les sauces, ne serait-ce que dans l’album, pris au hasard des 22 que nous propose Izneo, Week-end à tuer, dans lequel Clifton, tout à son enquête, est suivi par une auteure de romans policiers (dont le prénom est Agatha!) qui veut s’inspirer de la réalité d’un grand détective pour son œuvre.

Premier extrait, page 4, avec la délicieuse Mme Partridge, sa gouvernante:

En page 6, un peu plus loin, la suite que j’adore, les premiers contacts avec Agatha…

Troisième extrait, page 8…

Vous voyez le style?

L’humour “hors cadre” est lui aussi présent tout au long de la série (comme vous l’avez vu en page 6), allez, un dernier extrait:

Notez l’auteure de romans policiers qui continue à prendre des notes…

Cette série créée, par Raymond Macherot, voit ensuite ses auteurs, scénaristes ou dessinateurs se croiser, revenir au fil du temps: il y a des albums plus faibles que d’autres, bien sûr, mais c’est toujours un plaisir de les lire.

Je me suis fait les 22 tomes l’un après l’autre, ces dernières semaines, et j’ai globalement adoré.

Le dernier disponible sur la plateforme n’est pas mal du tout, avec l’équipe de Leonard, à savoir Turk et Zidrou.

Ce que je n’arrive pas à comprendre, mais vraiment, c’est comment j’ai fait pour passer totalement à côté de cette série, alors que j’adore la BD depuis toujours…

Je ne connaissais même pas le personnage, c’est dire!

Et bam, un Too Much Bô pour ces moments délicieux que j’ai passés avec ces personnages.

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