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Serais-je passé à côté des 40 ans du Mac?

128 three quarter

Lundi, nous étions en téléconférence avec Daniel Pesch et Ysengrain.

À la fin de la discussion, Daniel m’a expliqué qu’il était un peu déçu du fait que je n’aie pas parlé des 40 ans du Macintosh, dont l’anniversaire tombait pile-poil le 24 janvier de cette année.

Ce n’est pas que j’avais oublié, mais MacGénération et tant d’autres avaient fait un ou plusieurs article(s) sur ce sujet que je ne voyais pas trop comment ne pas tomber dans la banalité en en écrivant un également.

Mais Daniel a un peu insisté, m’expliquant qu’il aurait bien voulu connaître les débuts sur Mac des lecteurs de ce blog d’ici.

Je me suis dit que c’était une bonne idée finalement, et je vous propose par conséquent de nous écrire vos débuts avec le monde Mac en commentaires, si vous le voulez bien.

Je commence par ma petite personne, pour amorcer la pompe.

J’ai commencé mon histoire avec le Macintosh en 1991, avec l’une des machines les moins performantes de l’époque, pas de bol, c’était le Macintosh IIsi.

Il était très lent, mais j’ai eu beaucoup de plaisir avec lui, même si je l’ai vite changé contre un Quadra 700, avant de passer de machine en machine, ce qui était un peu ma folie d’avant.

Ce qui me semble plus intéressant, c’est qu’avant cela, j’étais un adepte d’Atari, d’abord avec les modèles ST, puis avec le TT.

L’Atari TT, une bête de course, à l’époque

Il faut savoir que ces ordinateurs avaient une interface qui copiait un peu, voire beaucoup, celle des Mac de l’époque.

Ils coûtaient immensément moins cher que les Mac, et se trouvaient être bien plus performants, avec les mêmes processeurs.

Pour tout vous dire, à l’époque, j’avais même été engagé par Mémoire Vive pour présenter au salon Computer à Lausanne, un émulateur de Mac sur Atari qui s’appelait Spectre GCR.

Ce petit truc était tout simplement dingue, et permettait d’émuler un Mac IIfx, à l’époque le plus rapide des Mac, tout en tournant plus vite que lui.

Nous faisions des comparatifs entre les deux machines lors des présentations, et l’effet Waow était garanti.

Pour tout vous dire, à l’époque (Dieu que j’étais stupide, mais bon, j’étais relativement jeune), je n’appréciais pas particulièrement le monde Mac.

Pour moi, bonjour les généralités, les utilisateurs de cette machine passaient leur temps à se la péter ou à la défendre comme la prunelle de leurs yeux vomissant sur tout ce qui ne portait pas l’étiquette Apple.

Si Atari n’avait pas montré des signes indiquant qu’ils allaient cesser le développement de leurs ordinateurs qu’ils ont fini par la suite par lâchement abandonner (mais quel dommage!), peut-être serais-je resté chez eux.

D’ailleurs, j’ai commencé ma formation d’animateur informatique sur Atari avec Spectre GCR, faisant bien rigoler mes congénères qui, eux, avaient bien sûr tous un Mac, ce qui ne les arrangeait pas forcément puisque nous formions les enseignants sur des Apple 2GS.

Cela étant, tout devenait trop compliqué, Atari n’évoluait plus, et un beau jour, de manière impulsive, je suis allé m’acheter un Mac et une imprimante laser (bonjour le trou dans mes finances), et je suis devenu comme les autres, à trembler au début pour qu’Apple ne fasse pas faillite, et par penser par la suite que c’était très bien que la valeur boursière de la marque monte, monte encore comme la petite bête, et ait une marge de 30 %, en ne me disant même pas que c’était un tantinet en nous vendant leurs machines trop cher qu’ils atteignaient ce chiffre extraordinaire dans l’industrie.

Ensuite, je suis passé au Mac Portable, que j’ai adoré (j’en avais eu un sur Atari, il lui fallait 12 grosses piles et il tenait une demi-heure). Le Mac Portable, c’était tout autre chose!

Son trackball était délicieux de douceur et pouvait être placé à gauche, si vous étiez gaucher!

Heureusement, je l’ai eu d’occasion parce qu’il était immensément cher, pas loin de 10’000 francs suisses de l’époque, si je ne me trompe pas.

Heureusement pour mes achats et ma carte de débit qui n’existait pas encore, ce n’est donc qu’une expression, au début du Mac, un enseignant pouvait acheter un ordinateur Apple avec pratiquement 50% de rabais.

Par la suite, je n’ai plus acheté que des portables de la marque.

Je n’ai pratiquement jamais été déçu, sauf par le dernier 16 pouces Intel, catastrophique, j’en ai souvent parlé sur ce blog.

Voilà, je suis à la fois un passionné de la marque et une personne qui la critique beaucoup, sur ce blog et celui d’avant.

J’aime Apple, mais Apple m’énerve, par exemple dans le prix de ses options quand on achète un Mac, en particulier dès qu’on monte la capacité des SSD au prix carrément scandaleux par rapport à ce que l’on voit sur le marché.

C’est aussi une marque qui est pingre, notamment lorsqu’elle bride le port USBC et la vitesse des meilleurs SSD, alors que bien d’autres marques ne le font pas.

Bref, un peu une histoire d’amour-haine, vous voyez…

Je vous ai dit le principal, merci de poursuivre avec votre histoire à vous, je me réjouis de vous lire.

Image de couverture: sixcolor.com

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