Lundi, nous étions en téléconférence avec Daniel Pesch et Ysengrain.
À la fin de la discussion, Daniel m’a expliqué qu’il était un peu déçu du fait que je n’aie pas parlé des 40 ans du Macintosh, dont l’anniversaire tombait pile-poil le 24 janvier de cette année.
Ce n’est pas que j’avais oublié, mais MacGénération et tant d’autres avaient fait un ou plusieurs article(s) sur ce sujet que je ne voyais pas trop comment ne pas tomber dans la banalité en en écrivant un également.
Mais Daniel a un peu insisté, m’expliquant qu’il aurait bien voulu connaître les débuts sur Mac des lecteurs de ce blog d’ici.
Je me suis dit que c’était une bonne idée finalement, et je vous propose par conséquent de nous écrire vos débuts avec le monde Mac en commentaires, si vous le voulez bien.
Je commence par ma petite personne, pour amorcer la pompe.
J’ai commencé mon histoire avec le Macintosh en 1991, avec l’une des machines les moins performantes de l’époque, pas de bol, c’était le Macintosh IIsi.
Il était très lent, mais j’ai eu beaucoup de plaisir avec lui, même si je l’ai vite changé contre un Quadra 700, avant de passer de machine en machine, ce qui était un peu ma folie d’avant.
Ce qui me semble plus intéressant, c’est qu’avant cela, j’étais un adepte d’Atari, d’abord avec les modèles ST, puis avec le TT.
Il faut savoir que ces ordinateurs avaient une interface qui copiait un peu, voire beaucoup, celle des Mac de l’époque.
Ils coûtaient immensément moins cher que les Mac, et se trouvaient être bien plus performants, avec les mêmes processeurs.
Pour tout vous dire, à l’époque, j’avais même été engagé par Mémoire Vive pour présenter au salon Computer à Lausanne, un émulateur de Mac sur Atari qui s’appelait Spectre GCR.
Ce petit truc était tout simplement dingue, et permettait d’émuler un Mac IIfx, à l’époque le plus rapide des Mac, tout en tournant plus vite que lui.
Nous faisions des comparatifs entre les deux machines lors des présentations, et l’effet Waow était garanti.
Pour tout vous dire, à l’époque (Dieu que j’étais stupide, mais bon, j’étais relativement jeune), je n’appréciais pas particulièrement le monde Mac.
Pour moi, bonjour les généralités, les utilisateurs de cette machine passaient leur temps à se la péter ou à la défendre comme la prunelle de leurs yeux vomissant sur tout ce qui ne portait pas l’étiquette Apple.
Si Atari n’avait pas montré des signes indiquant qu’ils allaient cesser le développement de leurs ordinateurs qu’ils ont fini par la suite par lâchement abandonner (mais quel dommage!), peut-être serais-je resté chez eux.
D’ailleurs, j’ai commencé ma formation d’animateur informatique sur Atari avec Spectre GCR, faisant bien rigoler mes congénères qui, eux, avaient bien sûr tous un Mac, ce qui ne les arrangeait pas forcément puisque nous formions les enseignants sur des Apple 2GS.
Cela étant, tout devenait trop compliqué, Atari n’évoluait plus, et un beau jour, de manière impulsive, je suis allé m’acheter un Mac et une imprimante laser (bonjour le trou dans mes finances), et je suis devenu comme les autres, à trembler au début pour qu’Apple ne fasse pas faillite, et par penser par la suite que c’était très bien que la valeur boursière de la marque monte, monte encore comme la petite bête, et ait une marge de 30 %, en ne me disant même pas que c’était un tantinet en nous vendant leurs machines trop cher qu’ils atteignaient ce chiffre extraordinaire dans l’industrie.
Ensuite, je suis passé au Mac Portable, que j’ai adoré (j’en avais eu un sur Atari, il lui fallait 12 grosses piles et il tenait une demi-heure). Le Mac Portable, c’était tout autre chose!
Heureusement, je l’ai eu d’occasion parce qu’il était immensément cher, pas loin de 10’000 francs suisses de l’époque, si je ne me trompe pas.
Heureusement pour mes achats et ma carte de débit qui n’existait pas encore, ce n’est donc qu’une expression, au début du Mac, un enseignant pouvait acheter un ordinateur Apple avec pratiquement 50% de rabais.
Par la suite, je n’ai plus acheté que des portables de la marque.
Je n’ai pratiquement jamais été déçu, sauf par le dernier 16 pouces Intel, catastrophique, j’en ai souvent parlé sur ce blog.
Voilà, je suis à la fois un passionné de la marque et une personne qui la critique beaucoup, sur ce blog et celui d’avant.
J’aime Apple, mais Apple m’énerve, par exemple dans le prix de ses options quand on achète un Mac, en particulier dès qu’on monte la capacité des SSD au prix carrément scandaleux par rapport à ce que l’on voit sur le marché.
C’est aussi une marque qui est pingre, notamment lorsqu’elle bride le port USBC et la vitesse des meilleurs SSD, alors que bien d’autres marques ne le font pas.
Bref, un peu une histoire d’amour-haine, vous voyez…
Je vous ai dit le principal, merci de poursuivre avec votre histoire à vous, je me réjouis de vous lire.
Image de couverture: sixcolor.com
Non je ne continuerai pas l’article que j’ai pondu il y a 17 ans sur Cuk (http://www.cuk.ch/articles/3284/) où je narre mon entrée dans le monde Apple.
Mais je me bornerai à faire un petit retour en arrière sur les différents ordinateurs Macintosh que j’ai possédés.
Après le Mac Plus cité dans l’article, il y eu un Mac SE30 qui me procura beaucoup de joie et resta opérationnel durant quelques années. Je me souviens de mes réunions hebdomadaires dans le Club (European Communnity Computer Club) que j’avais rejoint en janvier 87 et dont je suis encore aujourd’hui le responsable. Chaque semaine, on se retrouvait, transportant nos machines dans des sac noirs rectangulaires. On était quand même tapés !
Bref, à partir de là, je me suis amusé à gérer les quelques Mac qui avaient réussis à franchir les portes de la RTBF au grand dam des Directeurs de l’informatique dont ces ordinateurs “faits pour la ménagère de 50 ans” brisaient le pouvoir; J’ai donc connu pratiquement tous les modèles jusqu’à nos jours où il me reste un Mac Book Pro M1. Dans ma cave, il y a encore des PowerMac G3, G4, des Classic de toutes les couleurs et quelques iMac.
À votre question bien légitime, je réponds: “Ceux que j’ai le mieux aimés, ce sont le SE30, le Power Book Duo, le Mac “Tournesol”, le Cube et mon M1 actuel”.
Et vous, quels étaient-ils vous préférés?
Mac SE30, Powerbook Duo, et le Powerbook TI
Le 1er Mac que j’ai adoré, c’est aussi le premier tout court. Celui par lequel j’ai découvert l’informatique et l’univers Apple si particulier. C’est LE Macintosh Plus” que ma maman pouvant prendre le week-end à la maison, pour parfaire sa formation et cours d’informatique. C’était ~ en 1987
Autant dire qu’elle ne le touchait pas du week-end… J’étais tout le temps dessus ! Cet ordinateur m’a ouvert un monde inconnu ! Un univers créatif et intellectuel auquel j’avais été interdit depuis trop longtemps !
Ensuite, bien des années plus tard (~1998 je crois), j’ai bien aimé mon premier iMac, avec “mange DVD” ! J’avais commandé la version Bleue (Bondi Blue), mais le magasin a finalement reçu un violet… Les délais de livraison étaient tellement longs (c’était le retour du succès pour Apple), que j’ai finalement accepté cette couleur.
Le 3ème Mac que j’apprécie beaucoup, est bien c’est mon Mac actuel. Un MacBook Air M1 (16Go de RAM / 2 To HD). Silencieux, rapide, stable (ou presque… je n’en dis pas plus).
Ces CPU M1/2/3 etc… sont tellement bons ! Presque 3 ans plus tard après son achat, ce MacBook Air M1 est toujours hyper rapide. Photoshop, InDesign… Tout y passe avec une rapidité exemplaire !
J’adore !
Idem avec le MacBook Pro M1 (avec pas mal de mémoire, 64Gb).
Ce truc est une merveille, et je n’ai aucune envie de le changer.
J’ai relu ton article avec plaisir!😀
Avant mon premier Apple II, j’ai connu mes premières émotions numériques avec un PET de chez Commodore. Apple me faisait rêver mais mes finances ne me permettaient pas de réaliser ce rêve. Je pus enfin sauter le pas en 1982 et je n’ai plus jamais lâcher la marque. Après l’Apple IIe, ce fut un Mac d’occasion puis toute une série de machine jusqu’au MacBook en passant par le fameux « bonbon » qui a relancé la marque et l’iBook, peu performant face aux PC qui doublaient de vitesse tous les 6 mois, laissant les Mac à la traîne jusqu’au passage aux processeurs Intel.
Le passage au monde Intel a été un sacré bond en avant, à l’époque. Le Mac passait dans un autre monde.
Un peu comme le passage d’Intel aux processeurs M1.
La prochaine étape d’importance, ce sera quoi?
J’ai, en partie rapporté nos (mon associé et moi) pérégrinations informatiques dans http://www.cuk.ch/articles/27502/
Après l’achat d’un Apple ][ fin 1980, sans trop savoir quoi en faire, 15 mois plus tard Blyth Computer sort Omnis 3 avec lequel nous allons commencé notre ultra trail.
Peu après la sortie du 1er Mac 128K, un exemplaire est sur notre bureau, suivi en 86 d’un MacIntosh Plus, plus puissant… tellement … comment dire ? moins lent 😂
Puis vont suivre, un MacIIci, un FX, deux Powerbook Duo 230 avec un grand dock et un mini dock; un Powerbook G4 Titanium (vous savez: celui qui perdait sa peinture !! un PB 180, puis un MBP Intel Core 2 Duo, un MacBook Pro 17″ équipé d’un SSD; acheté en 2011, ayant fonctionné 18h par jour jusqu’en 2018, il a reçu une batterie neuve et fonctionne toujours impeccablement entre les mains d’une de mes petites filles), un MBP Intel core i7, un MacBook Air qui m’a été volé, et dernier en date un MBP16″ M2.
Alors oui, la politique tarifaire d’Apple… mais si je compare en me référant au temps, ma fille a acheté son portable PC Dell au moment où j’ai acheté mon MBP17″. Depuis, elle en est à son 4 ème PC pour pannes irréparables: disques durs HS, carte mère, circuit vidéo.
Je précise n’avoir jamais rencontré d’autres pannes que celle du disque dur du MacFX qui s’est auto détruit 2 fois à 2 semaines d’intervalle
Mac Fx que j’émulais avec mon Atari!
ah Apple…
Je n’ai pas possédé très vite une machine Apple mais ai eu autour de moi beaucoup d’amis chanceux d’avoir un IIe ou IIc (quel design intemporel !). Puis vint chez un ami dont les parents avaient vraiment les moyens d’avoir le Mac original.
Finalement je suis enfin entré dans la “famille” grâce au Mac SE dans sa version mmise à niveau “SuperDrive”. Puis passage au Mac LC en 92 je pense pour accéder à la couleur (poussée plus haute en nombre de bits par l’ajout d’une carte mémoire dédié qui m’avait coûtée 1 bras).
Et après ça, après une bascule sur PC (les jeux…) retour au Mac vers 2002 grâce à un Powermac G4. Je saute plein d’étapes et aujourd’hui Mac Studio et son bel écran 😉
Bref, 35 ans sur Mac !
Les Mac LC (on parlait de cartons à pizzas) étaient les premières machines Mac à entrer dans les écoles primaires vaudoises.
Je donnais des cours, les enseignantes venaient avec leur ordinateur sous le bras avec leur écran dans la salle informatique que nous n’avions pas le droit d’équiper à l’époque, toujours en primaire.
J’aimais bien ces machines, qui n’étaient pas bien rapides, mais tout de même bien plus agréables que les Apple 2GS que nous avions auparavant.
Juste pour info : à Morges nous avons débuté avec des Mac 512 sauf erreur. Je n’ai connu les LC qu’à l’ouverture des classes de Perfectionnement à Lausanne😎
Chez nous, c’était Apple 2GS puis grand saut vers LC!
Vous étiez en avance.😀
Ahhh moi j’ai commencé sur ZX81 puis C64 puis PC jusqu’à mon premier iMac 2012 (je suis entré dans l’univers d’Apple avec un iPod Shuffle 1.
Je dois dire que dans les années 2000, je n’appréciais pas trop ces machines en plastique avec leur souris en plastique à un bouton.
Désormais,, j’ai d’avantage de plaisir sur un MacBook Air Intel 2018 que sur un Dell récent, c’est dire !
Et qu’est-ce que je te comprends!
Mon PC du bureau, je l’ai transmis neuf ou presque à mon successeur, je l’utilisais uniquement pour changer le mot de passe de mon compte professionnel, ce que je ne pouvais pas faire sur Mac.
Et puis une fois ou deux (en cinq ans) parce qu’il le fallait bien, mais quel manque de plaisir!
Bonjour à tous. En 1984, je travaillais chez un revendeur Apple à Nancy et j’ai participé au week-end de lancement du Macintosh à Nice, offert par Apple. Tout était compris : le voyage en avion de Mulhouse à Nice, l’hôtel, la soirée au casino, et la présentation de la “bête”.
Le dimanche soir, on nous a donné la possibilité d’acheter un Mac 128k à presque moitié prix, en version américaine. Clavier QWERTY, 110 v (donc transfo 220-110 obligatoire), accents français acrobatiques, etc. C’est avec ce Mac que nous avons fait les démonstrations aux clients.
Par la suite, j’ai acheté un Mac 123k pour moi, upgradé en Mac plus un an plus tard, oui un Mac II vi, et bien d’autres jusqu’à mon iMac 27″ Retina 5k actuel. Je le garderai tant que ce sera possible, je ne suis pas adepte de la nouveauté à tout prix.
Ce qui m’agace le plus chez Apple, c’est le changement continuel des connecteurs. Mon iMac est équipé d’un Thunderbolt 2, et le Thunderbolt 3 n’a pas le même connecteur, donc impossible de trouver un SSD externe compatible. Quant à mes anciens disques durs en FireWire, pourtant toujours en état de marche, ils sont cantonnés à un vieil iMac de 2008 sous El Capitan.
On était fous, à l’époque!
Le bidouillage était de mise, quel que soit le matériel.
Bon, chez Mac, moins qu’ailleurs, et cette histoire de clavier et de transformateur était compréhensible pour le lancement.
C’est vous qui avez dû vous débrouiller ou Apple, en plus du billet d’avion et tout et tout, vous a fourni le nécessaire?
Non, le transfo, c’est nous qui l’avons trouvé.
Et on a reçu un Mac en version française quelques mois plus tard.
Ce qui m’a impressionné le plus au départ, c’est les polices de caractères à espacement proportionnel. La question que posaient souvent les clients était “il y a combien de caractères par ligne ?” Et on leur expliquait que ça dépendait de la police, de sa taille et de ce qu’on écrivait. Grosse surprise à l’époque.
J’ai connu Apple quand j’y suis rentré pour y travailler pendant 6 ans (en 1990). J’ai toujours possédé des Macs et autres devices depuis.
Il me reste d’ailleurs un clone Powercomputing dans la cave et j’ai donné récemment une laserwriter, en termes d’anciens Mac, il me reste un Macbook blanc et un MBA de 2012 dans un tiroir, et un iMac de 2009, dont il faudrait que je me sépare .
En machine d’usage, un Mini M1 et un MBA M1
Oooooh! Powercomputing! J’avais oublié cette copie du Mac.
Je n’ai jamais voulu passer sur cette machine, j’avais peur de problèmes de compatibilité, mais sur Cuk.ch de l’époque, il y avait des convaincus.
Ouh lala ! J’ai acheté mon premier Mac il y a si longtemps. C’était sauf erreur un Macintosh Plus. S’ensuivit une ribambelle de machines et de portables. Je n’ose même pas essayer de calculer ce que j’ai dépensé ! J’ai même goûté du Performa avant la sortie des bonbons acidulés. J’ai même eu un eMac. En tant qu’enseignant, j’ai pu profiter de tarifs intéressants. Actuellement, je me contente d’un MacBook Pro de 14 pouces de 2021 couplé à une imprimante multifonctions HP: cela me suffit amplement comme retraité. Si HP voulait bien faire un effort côté logiciel, ce serait parfait ! Difficile de dire quelle machine m’a laissé le meilleur souvenir. J’aimais bien mon Powerbook G4 15 pouces et par la suite mon dernier iMac, un retina 4k 21.5 pouces de 2016.
Avec le recul, je me rends compte que j’ai quand même trop souvent cédé aux sirènes de la nouveauté, mais je ne le regrette pas !
Il me semble qu’HP est celui qui déploie le plus d’efforts pour le Mac. Le logiciel de ma laser de chez eux est constamment mis à jour depuis des années.
La dernière version de HP Easy scan plante à chaque tentative d’utilisation (version 2.0.0 du 16 février). J’ai arrêté, débranché, mais rien à faire. Pour le scanner, je dois passer par HP Smart, moins pratique pour moi. Mais j’aime quand même bien HP😎
J’utilise transfert d’images, qui lui plante parfois, la mise à jour de HP Smart n’apporte rien de plus, il suffit de redémarrer l’ensemble, MAC et imprimante pour que tout rentre dans l’ordre.
Merci d’avoir pris la peine de me lire et de répondre. J’ai tenté un redémarrage complet comme suggéré, mais rien n’y fait. HP Easy Scan (qui n’est pas HP Smart qui lui fonctionne bien) continue de planter. Mais ce n’est pas grave, je vais utiliser Smart ou alors effectivement Transfert d’images. Encore merci.
Bon, c’est vrai que je n’utilise jamais ma HP pour scanner des documents, j’ai les Fujitsu, pour ça.
Cela a-t-il vraiment changé ?😉
Ouah, un peu tout de même. La guerre avec le monde PC n’est plus aussi ouverte qu’avant, il me semble.
Non, mais de tout temps on passe pour des nantis 😉
Je suis passé du côté d’Apple, quand à Macolin au centre sportif on m’a filé un 128K en 88, pour faire mes stencils.
Tu passais les stencils dans l’AppleWriter?
Aaaah les stencils qu’on respirait quand on nous les distribuait, j’étais a😀ddict!
Je ne sais plus quelle imprimante était disponible.
Dans l’hôtellerie on avait encore des stencils à alcool, mais pas de quoi devenir accro.
Bonjour
Je suis un dinosaure.
À l’époque, je terminais ma thèse et un collègue avait son épouse qui travaillait aux Ulis chez Apple, là où se trouvait son siège européen. Il nous avait annoncé que nous pourrions nous équiper en MAC à moindres frais.
Nous avions donc pris RV au siège où nous avions rencontré Jean-Louis Gassé.
Et l’on nous a proposé un marché dégressif en fonction du nombre de machines achetées. On démarrait à -50% et plus ensuite en fonction de l’équipement acheté. Ne restait plus qu’à convaincre les services financiers de la fac ce qui fut relativement facile car en plus, Apple nous offrait formation, maintenance et « upgrade » matériel.
C’est ainsi que j’ai (nous) eu mon 1er Mcintosh, un 128 K qui fut ensuite upgradé en 512 K puis en 1024.
Je le possède toujours, il est resté sous système 7 et aux dernières nouvelles, il tourne toujours (sauf la pile interne).
Je suis ensuite passé au SE 30, écran couleur si je ne me trompe, etc.
Mes préférés : mon iMac violet, mon portable « palourde » (qui faisait sensation lors des colloques)
Comme je ne suis pas un acheteur compulsif, mon actuel est un 15 » de 2017, avec son fameux clavier papillon. Mais, comme il fonctionne bien encore (un changement de carte mère sous garantie) je le conserve, au grand dam de ma compagne avec son 16 pros M3.
Vous êtes très fort de résister, surtout en ayant un 16 M3 juste à côté de vous!😀
Je suis venu (assez) tardivement au Mac.
Fin des années 80, j’avais vu quelques spécimens dans des bureaux. Leurs utilisateurs changeaient sans arrêt de disquettes et redémarraient souvent leurs ordinateurs.
Ma première expérience a été catastrophique. J’avais acheté dans les années 90 un Performa-quelque-chose. Je me souviens juste que c’était un monobloc, équipé d’un tuner TV. C’était une telle merde que je m’en suis débarrassé au bout de deux semaines. Il faut dire que j’ai été informaticien dans une vie précédente, et j’ai débuté par le monde Unix, avec une approche radicalement différente des systèmes d’exploitation et de l’expérience utilisateur.
C’est une décennie plus tard, en 2003, qu’un ami fan de la Pomme m’a parlé de la transformation d’Apple et de leur nouveau système basé sur Unix. Mon principal ordinateur à l’époque était une station Sun sous Solaris. J’ai commencé par acheter un iPod, que j’ai trouvé génial, et deux mois plus tard un Cube G4 d’occasion, qui a été LA révélation pour moi. Mac OS X 10.3 “Panther” venait de sortir. Peu de temps après, j’ai craqué pour deux PowerBook G4 neufs, le 12 et le 17 pouces.
Vingt ans plus tard, j’ai acheté à titre personnel une bonne vingtaine d’ordinateurs Apple à processeur Intel ou Apple Silicon, du MacBook 12 pouces au Xserve. J’utilise aujourd’hui un Mac Studio chez moi, et un MacBook Pro à mon bureau. J’achète aussi à titre professionnel une quinzaine de MacBook Pro par an.
Enfin, accessoirement, j’achète, restaure et collectionne les anciennes machines Apple. Je dois en avoir près de quarante, de l’Apple ][ Europlus (ou du Macintosh 128K) à l’iMac G4 “Tournesol”. Mes machines préférées ? Le Color Classic II, le Cube, le Mac Pro “2013”, mais je les aime en fait presque toutes !
Qu’est-ce que j’aime chez Apple ? L’importance du design, la qualité de fabrication, l’innovation, un certain minimalisme, l’approche “propriétaire” de l’informatique car garante d’une meilleure adéquation entre matériel et logiciel, et enfin leur esprit assez élitiste.
On peut visiter le musée?😀
Tu es vraiment devenu un passionné.
Je n’ai jamais eu de Cube, mais j’en rêvais un peu pour son silence.
Déjà à l’époque, j’étais sur portable.
Mon MBP M1 16 pouces m’apporte ce silence que j’attendais depuis si longtemps!
ZX Spectrum, Amstrad 128, Commodore 64, Goupil, Thomson MO5 et TO7, aucun de ceux-là ne m’a échappé.
Je me rappelle m’être battu plusieurs nuits avec quelques dizaines de lignes de code, pour y trouver les erreurs et les fautes de frappe, pour voir enfin une petite balle passer d’une raquette à l’autre… Quelle idiotie c’était, mais j’avais 23 ans et ces petites machines me fascinaient.
Un jour, à Caen, passant devant une vitrine j’ai aperçu LISA… Elle m’a tout de suite séduit et plu, mais son tarif me l’a rendait inaccessible.
Quelques mois plus tard, en janvier 1984, j’ai emménagé à Reims en face d’un Apple Center où trônaient quelques Macintosh 128K. J’y passais pas mal de temps sous l’œil amusé du gérant.
« Sorti en fanfare en janvier 1984, le Macintosh a été le premier ordinateur abordable à inclure une interface utilisateur graphique. Il a été construit autour de la nouvelle puce Motorola 68000, qui était nettement plus rapide que les processeurs précédents, fonctionnant à 8 MHz. Le Mac se présentait dans un petit boîtier beige avec un moniteur noir et blanc intégré. Il était équipé d’un clavier et d’une souris, ainsi que d’un lecteur de disquettes capable d’accepter des disques de 3,5 pouces de 400 Ko, ce qui en faisait le premier ordinateur personnel à le faire. Il était vendu à l’origine 2 495 dollars américains. » (MacTracker)
L’une des grandes voix de France Inter, Kriss Graffiti, de son vrai nom Corinne Gorse (décédée le 19/11/2009) nous guidait lors de la mise en marche de notre nouveau et flambant Macintosh. La musique (composée sur un Apple // de l’époque) est de Maxime Le Forestier… ! On remonte le temps jusqu’en 1984. On peut réentendre cette K7 là.
Mon premier Mac fût un Macintosh Plus de 1986 et il n’y avait déjà plus ces cassettes. Je me souviens vaguement d’une animation qui s’affichait au démarrage de la bécane (Hello !).
MacTracker en dit ceci :
Le Mac Plus était la réponse aux plaintes selon lesquelles le Mac original n’était pas extensible. Il doublait la ROM du 512k de 64k à 128k, et augmentait la RAM à 1 MB (extensible à 4 MB). C’était le premier Mac à inclure un port SCSI, permettant l’utilisation de divers périphériques externes, et le premier Mac à utiliser la couleur platine du boîtier, désormais familière (bien qu’il ait été initialement livré en beige). Le Mac Plus a été vendu à l’origine au prix de 2600 dollars américains et a été commercialisé sur les marchés de l’éducation sous le nom de Macintosh Plus
Le Mac Plus était la réponse aux plaintes selon lesquelles le Mac original n’était pas extensible. Il a doublé la ROM du 512k de 64k à 128k, et a augmenté la RAM à 1 MB (extensible à 4 MB). C’était le premier Mac à inclure un port SCSI, permettant une variété de périphériques externes, et le premier Mac à utiliser la couleur platine du boîtier, désormais familière (bien qu’il ait été initialement livré en beige). Le Mac Plus a été vendu à l’origine au prix de 2600 dollars américains et a été commercialisé sur les marchés de l’éducation sous le nom de Macintosh Plus ED.
30700 francs de 1986 (9 254,02 Euros d’aujourd’hui, d’après l’INSEE) pour ce petit machin de rien du tout, on croit rêver … c’était une dépense (très) inconsidérée pour le jeune père de famille que j’étais et que mon épouse d’alors me reprocha souvent et longtemps. Elle n’avait pas tort, car mon salaire tournait autour de 7500 Frs avec lesquels nous vivions tous les quatre, elle, nos deux fillettes et moi. En 90, je l’ai très bien revendu pour m’offrir un Classic qui trône encore aujourd’hui sur une étagère et qui démarre toujours… Après… j’ai suivi jusqu’au Mac Mini d’aujourd’hui : Iicx 1989, Centris 660 AV (1993), iMac 1998), iMac Flower Power (2001), iMac G5 17 pouces (2006), iMac 27 pouces (2010), iMac (Retina 5K) 27 pouces – (mi-2015), iMac (Retina 5K) 27 pouces (2019 et enfin Mac Mini M1 2021 accouplé à un écran Benq 32 pouces.
Quand j’ai acheté ce Mac Mini, j’ai opté pour un disque interne de seulement 256 Go (Apple vend les SSD à des prix qui me mettent hors de moi !!!) et j’y ai branché un SSD Kingston de 2 To. À l’époque, François, le boss d’ici (incontestable, incontesté, adoré et devant lequel, je le signale aux nouveaux venus, il faut se prosterner😊), m’avait dit que je faisais une bêtise car ce disque interne serait rapidement plein. En réalité, en réorganisant un peu mes affaires, ça va très bien. J’ai 4 disques durs à plateaux de 5To chacun pour faire des sauvegardes (CCC) en double (c’est lent, mais je m’en fiche !) et un NAS de 8 To chez des amis et qui sauvegarde à distance toutes mes affaires. Les bibliothèque de Photos.app et les catalogues Lightroom sont sur des disques externes et tout va bien…
J’avais oublié les deux Powerbook, un1400 cs (1996) et le premier 17 pouces de l’histoire de l’informatique, un G4 à 1GHz (2003). Cette magnifique machine est tombée en panne dès la première semaine et remplacée illico par Apple, ensuite il a eu une longue carrière, puisque l’une de mes filles l’a utilisé jusqu’en 2015, année de la mort des condensateurs. Pour rappel, la coque était taillée dans un bloc d’aluminium par extrusion. Je l’ai encore, mais c’est juste de la déco. J’ai aussi, dans mon musée personnel, un Mac portable (comme celui de François) qui m’a été donné par lecteur de Cuk.ch et un Newton MessagePad 120 de 1994, acheté d’occasion sur eBay et qui s’allume toujours (branché sur le secteur…)!
J’ai adoré le Flower Power. Mon préféré, je ne sais pas… Le dernier peut-être.
Ah le Newton, j’en ai utilisé un quand je travaillais chez Apple, j’avais adoré, puis après sont venus les Palm
Si tu regardes le logo de ce site, tu verras que j’appréciais aussi beaucoup le Flower Power. Enfin, si j’ai bien compris: le Flower Power, c’est le Mac Tournesol, c’est bien ça?
Cela dit, je n’en ai jamais eu, mais qu’est-ce qu’il était élégant et même gracieux!
Non, non, Le Flower Power était une édition spéciale de l’iMac G3 (monté à 700 MHz) qui n’a été produit, avec son frère “Dalmatian” que de février à juillet 2001, c’était l’avant-dernier modèle de la gamme des “Bonbons”.
Je n’ai jamais eu de Tournesol non plus, car 3 ans après l’arrivée de ce modèle apparaissait le premier iMac Flat Screen de 17 pouces que j’achèterai en 2006.
Purée, ils avaient fumé quoi, chez Apple, quand ils ont sorti ça?😀
La même chose que tout le monde à cette époque-là… Moi, je l’aimais bien (l’iMac, pas la dope…).
Celui-ci, produit pendant près de deux ans, me fis pas mal rêver, mais il était hors de portée de mon budget. Il fêtait le 20ème Anniversaire d’Apple avec un an de retard !!! Il ne fût produit qu’à 12000 exemplaires et c’est donc une rareté aujourd’hui.
On trouv e une belle description sur ce site.
J’avais pu l’utiliser chez le regretté PommeA, à Lausanne, c’était une machine splendide.
Design splendide à mon goût, mais très en retard informatiquement parlant. Au même moment sortaient des Macs deux fois plus puissants et 4 à 5 fois moins chers. C’était un objet pour collectionneurs. Il y en a un à vendre en ce moment sur ebay pour un peu moins de 3000$, en bon état apparent dans les cartons d’origine. Provenance : Japon. Clavier QWERTY.
Bonjour,
Un soir de 1984 je suis rentré à la maison, mon père me dit viens voir ce que j’ai acheté. Il y avait une boîte beige avec un écran noir une fente en dessous, une boîte plus petite avec une fente, un clavier et un truc bizarre relié avec un câble. La souris
Disquette dans la grosse boîte et ensuite une autre disquette dans la petite boîte. c’était le 128. Ensuite mes parents mon acheté le 512 parce qu’on se battait pour pouvoir utiliser la bête. Ma mère n’a pas divorcé.
Ensuite je ne sais plus entre le IIfx, le Quadra 700, le G3, MacBookPro 17″
Celui que je préfère et celui que j’ai, un iMac 27″ de 2015. Mais j’ai fait mettre un SSD.
J’attends un 29, 31 ou 32″ pour changer. Sinon un Mac Mini M2 ou M3.
Je regrette le fait qu’on pouvais bidouiller les programmes. Bon plus trop l’envie de faire et je sais pas si on peut encore.
Bon, il y a Terminal pour qui aime bidouiller, ce n’était pas possible avant MacOS X.
Bonjour,
J’étais maître de conférence en mathématiques jusqu’à 1973 quand mon mari fut nommé à Marseille, mauvaise surprise, pas de poste sur moi.
( postes vacants non déclarés, belle mentalité du Sud)
On m’a donc bombardée ingénieur en informatique et j’ai dû tout apprendre. Cela m’a passionnée et je suis vite devenue experte en système. Puis à Grenoble, j’ai eu la responsabilité de divers ordinateurs (Digital équipement, télémécanique, Solaris, Sun et j’en oublie).
Nous avons acheté mon premier Mac en 1985 ou 1986
Les performances étaient très réduites, mais on pouvait accéder à la lecture des disquettes sous différents formats ce qui m’a beaucoup appris.
Depuis nous toujours eu chacun un Mac personnel, quand nous changions, pas souvent, nous donnions les anciens à des œuvres.
En retraite en Normandie, bien loin de mes collègues de Grenoble, le système UNIX est arrivé, heureusement j’ai découvert Cuk et les articles de Noé indispensable professeur !
Je suis bien incapable de me souvenir des noms de tous ces Mac, maintenant j’ai un MacBook M1, un iPad 12,9, un IPhone 15 et une Watch.
Mon plus mauvais souvenir : entendre un collègue intelligent, dire « pas de Mac, c’est trop ludique pour pouvoir travailler »
Le meilleur : les réactions de mes étudiants sur Windows quand j’ai apporté mon Mac le dernier cours avec la programmation d’un jeu interactif. Ils étaient ravis comme s’ils avaient découvert le paradis Mais j’ai eu un reproche : « Madame, vous auriez pu mettre une petite musique quand on a gagné » Question de génération, je n’y avais pas pensé !
Le Noé dont vous parlez est désormais, comme vous l’étiez, Maître de conférences en mathématiques à Paris.😀
Vous avez en tout cas une belle histoire informatique, à partir du moment où vous vous y êtes mises!
Le premier commentaire qui m’est venu en lisant le titre de l’article dans l’e-mail de notification, c’est : « ne devrait-t-on pas écrire serais-je passé au lieu de aurais-je passé ? Et au moment de publier les commentaires, je m’aperçois que le titre a changé !
Ben oui, ça m’a choqué aussi, je ne relis jamais les titres avant d’envoyer l’article.
C’était un problème à l’école, quand je corrigeais les cahiers des élèves: j’oubliais toujours les titres.
Mais j’ai corrigé!😀
Bonjour à tous,
Dinosaure +1
Après être tombé dans la marmite à 20 ans en goutant aux charmes de l’Apple ][ (quelle joie de découvrir l’assembleur sur une machine dont l’architecture était si astucieuse), j’ai assez naturellement basculé dans le monde Macintosh en 1984 en rachetant à un comptable frustré son 128k acquis quelques semaines plus tôt. Avec la bible ouverte en permanence (Inside Macintosh, dans une version non encore finalisée), j’ai appris le Pascal puis l’assembleur 68k (Macintosh 68000 Development System) qui faisait baver mes copains qui développaient sous PC/MS-DOS (et qui leur faisait peur aussi, par la complexité imposée par l’utilisation de la Toolbox, la gestion dynamique de la mémoire, etc.). J’ai regardé du côté d’Atari, mais cela m’a semblé plus grossier et moins esthétique (!).
Bien sûr, j’ai cassé ma tirelire (en l’occurence un livret A) pour m’acheter tout ça, mais cela m’a ouvert la porte d’un monde nouveau et j’ai basculé de la chimie physique à l’informatique scientifique. Peu de temps après la sortie du Mac Plus, Levco à San Diego installait des accélérateurs 68020 (avec son co-processeur arithmétique 68881) dans les Mac Plus. Il utilisait les 4Mo de RAM comme un disque virtuel et permettait d’accélérer considérablement les calculs. Je me suis bien amusé avec cela, entre un Mac US (110V, clavier qwerty) et le Cray 2 du CCVR.
Mes machines préférées ont été mon premier Mac 128k, mais surtout le SE/30, un concentré de puissance à l’époque. Mon PowerBook 170 de 1992 (plus léger que le Mac Portable de 1989) et mon Powerbook 12″ étaient bien aussi.
Aujourd’hui, je suis heureux avec un MacBook Air M2 (toujours avec un clavier US), même si, comme la plupart d’entre vous, je râle contre la mesquinerie d’Apple qui tend à sous-dimensionner les configurations de base. Mais force est de constater que leur écosystème est bien foutu, tant du point de vue matériel que logiciel et qu’il offre un confort d’utilisation certain…
Hervé
Oui, le Mac, c’est le confort, c’est ça que j’aime chez lui, quand on l’associe au reste du monde Apple.
Mais qu’est-ce qu’on paie cher ce confort!
Ouh là ! Apple et moi, c’est une longue histoire qui est devenue ma vie. J’ai commencé avec un Apple IIe en 1982. Un stage à la CCI en programmation Basic payé par mes parents. J’avais un peu touché au ZX81 avant chez des copains. Mes (longues) études en physico-chimie des matériaux m’ont permis de toucher au PC sous DOS et Windows, mais aussi au MacIntosh. De souvenir, le premier Mac entre mes mains devait être un Plus. Le premier Mac acheté était un Classic, puis très rapidement un Quadra 700 importé d’occasion d’Angleterre. J’ai fait ma thèse dessus, y compris l’intégration des photos, graphiques, dessins et autres documents. Le Mac était d’un souplesse incroyable et mon directeur était impressionné par ce qu’on pouvait faire avec. Mon premier disque LaCie Starck SCSI 1 Go (!!). Mon premier scanner (j’ai oublié le modèle). Mon premier écran cathodique 17 pouces (à la résolution incroyable de 1280 x 1024 !). Mes premières revues SVM Macintosh (j’ai la collection complète depuis le numéro 1).
Quand je disais que le Mac était devenu ma vie, c’est qu’à la fin de mes études, j’ai bifurqué vers tout autre chose. J’ai fait du développement sur 4D et Filemaker, puis très rapidement, j’ai créé une société d’infogérance, même si à l’époque ce terme n’existait pas vraiment. C’était en 1995 et dans l’environnement Mac principalement. C’était les “débuts” de la PAO. Les médecins s’équipaient. Les architectes aussi. Je ne vendais pas de matériel mais j’ai eu à installer pratiquement tout ce qui pouvait exister à travers les époques : Quadra, LC, PowerMac, PowerBook, iMac, Mac Pro, MacBook Pro. J’en oublie très certainement.
Pour ma part, j’ai évolué au fur et à mesure dans la gamme, quasiment toujours sur du matériel d’occasion racheté à mes clients. Actuellement, je travaille sur un MacBook Pro de 2015, boosté avec un SSD de 4 To. Avec un écran 30 pouces Apple Cinema HD et des enceintes Harman-Kardon Sound Stick (le premier modèle) quand je suis au bureau.
Mes meilleurs souvenirs sont sans doute le Quadra 700, que j’ai revendu à un de mes clients, puis mon PowerBook G3 à matrice active (acheté neuf lui mais avec une super remise – je dois encore l’avoir dans un de mes sacs dans mon garage).
Il y aurait beaucoup plus à raconter 😀
Dis, oncle Salva, raconte, raconte encore…
Merci pour cette histoire très complète!
Je suis épaté de lire qu’un développeur 4D pouvait travailler en parallèle avec Filemaker.
Quand je développais deux ou trois solutions d’envergure avec 4D, je détestais FileMaker avec lequel je ne pouvais faire que du bricolage, à mon avis.
Et puis, n’ayant plus besoin de développer sur 4D (saurais-je encore?), je suis passé sur FileMaker sur lequel j’ai développé toute la gestion dont j’avais besoin pour mon école.
C’est toujours du bricolage, mais bon, c’est tout de même assez sympa à utiliser.
Depuis que je suis à la retraite (7 mois), je ne l’ai plus jamais ouvert…
Pas le même prix, pas les mêmes durées de développement. D’un côté, une gestion d’abonnements pour un hebdomadaire avec édition des étiquettes de publipostage. De l’autre une gestion d’agence de location de voitures (avec de multiples tables liées et en multi-postes). Mais c’est loin tout cela 😀. Et je serais bien incapable de me replonger là dedans.
Allez, quelques souvenirs qui me reviennent, à l’époque des plantages et des bidouilles. L’époque où il fallait attendre souvent plusieurs jours pour recevoir une nouvelle version d’un utilitaire ou d’un pilote, par la poste et sur une disquette (ou un CD).
Je ne suis pas nostalgique, pas du tout même. J’adore l’époque actuelle même si certaines dérives me laissent un peu dubitatif (euphémisme). Mais, il est vrai qu’il y avait une forme de plaisir qui s’est un peu (beaucoup) perdu.
Sur les Mac pré-MacOS X, les utilitaires Speed Doubler, RAM Doubler et RAM Charger.
Easytransfer, une solution Sagem qui me permettait de synchroniser des documents entre deux agences distantes sur Numeris en 128 kb/s (!) mais avec une fiabilité exemplaire.
Un PowerMac G5 gonflé à bloc avec un kit qui permettait de monter 3 disques durs supplémentaires avec une carte PCI SATA (que j’utilisais comme server media avec un tuner TNT Elgato et EyeTV).
Une solution de serveur de réception fax simplissime avec juste un petit logiciel RTE Fotomac, un iMac G3 et un renvoi vers une adresse mail dédiée.
J’aimais trouver des solutions fonctionnelles simples à des besoins pas toujours bien exprimés (et pas toujours simples).
Tout l’esprit Mac 😉
Si on résume les posts.. Leblogducuk est un blog pour personnes suffisamment vielles pour avoir connu les premiers modèles Apple (Jobs Epoque 1), puis les clones, puis l’ex-futur enterrement de la marque (époque où Michael DELL conseillait de rendre l’argent aux actionnaires), puis le renouveau (Jobs-Ive Epoque 2) basé sur le design, avant le passage de “nous allons changer le monde” à “nous allons devenir les plus riches du monde”.. Toujours fidèles à la marque, mais toujours agacés par ses pingreries, sa politique tarifaire injustifiée sur les options et une gamme pas toujours lisible… J’y ai donc toute ma place ;-))
J’ai eu mon premier Mac par hasard.. Un LCIII offert par mon épouse lors de nos fiançailles en 1993.. Par hasard, car elle ne connaissait rien à l’informatique, mais le vendeur lui a dit que c’était facile à utiliser… comme le bijoutier m’a dit que sa bague était belle ;-)). Je le suis retrouvé seul au monde, alors que tout mon entourage professionnel avait des PC sous windows 3.1.. et recopiait des lignes de codes sous Dos pour faire geek mais sans vraiment comprendre… Les échanges de fichiers Word étaient peu compatibles, ClarisWorks n’en parlons pas.. et pourtant, j’ai utilisé ce LCIII pendant 8 ans sans aucun problème avant de le donner.
Ont suivi
un iBook G3 blanc dual USB avec batterie amovible en 2001 (et oui, une pièce de monnaie suffisait pour changer de batterie.. pas de colle.. comme quoi). il a eu des problèmes d’écran (mais sans compétences, on pouvait changer nous-même le “câble inventer” reliant la carte vidéo à l’écran) et des problèmes de carte-mère pris en charge par “l’iBook Logic Board Repair Extension Program”.En 2006, un Macbook (intel dual Core) toujours blanc, avec Magsafe, trackpad, télécommande aimantée qui se collait au dos de l’écran, etc.. Il m’a apporté la compatibilité Windows (x86).. et de bons systèmes Mac OS, notamment Snow Leopard.. Lui il a eu des problèmes de coque en polycarbonate qui se fissurait et faisait des trous vers le trackpad. Il fallait changer la coque et le clavier qui faisait un seul bloc. Apple a payé 3 fois pour moi, mais il marche toujours.En 2013, un MacBook Pro 15 pouces (issu du refurb) Core i5 en alu. Il n’a jamais connu de problème jusqu’au jour où il a refusé de démarrer après 7 ans de bons et loyaux services.En 2020, je suis passé sur MacBook Pro 13 pouces Core i5 quatre ports Thunderbolt 3 (issu du refurb). Il fonctionne bien hormis la Touch Bar qui joue parfois à la guirlande de Noel en clignotant.
Finalement en 31 ans, je n’ai eu que 5 Macs dont 4 portables et 3 qui fonctionnent toujours.. alors qu’au travail, j’ai eu 4 PC en 12 ans. Mes filles ont chacune un MacBook Air 13 pouces que je leur ai offert. Elles ne veulent pas entendre parler de PC, mais elles sont de la génération iPhone.
Dans ce même laps de temps, j’ai vu un nombre important de collègues basculés progressivement du PC au Mac.. Au début, ils hésitaient par crainte de la compatibilité, mais désormais, ce n’est plus le cas. Ensuite, ils ne font plus le chemin inverse.
Ce qui est impressionnant, c’est le nombre de périphériques que j’ai achetés. Lecteur CD apple, Graveur CD et DVD (R+, RW, etc) Disques externes FireWire 400 puis 800, puis USB puis.. J’ai eu plusieurs bornes Apple … l’extrême (la soucoupe volante) puis l’express (génération 1 = la petite puis la seconde génération qui est sur mon bureau), sans parler des adaptateurs..
SI j’ai gardé mes Mac aussi longtemps, c’est parce que je les faisais évoluer progressivement et facilement (ajout de Ram, changement de disques durs internes ou de batteries, réparations, etc..).
Pour conclure sur ce passé, il convient de regarder vers l’avenir du Mac dont les ventes ne font que baisser.. Peut-être que pour les 50 ans, nous parlerons du Mac comme d’un objet du passé au même titre que le mange-disque, le Minitel, du téléphone à cadran…
Merci pour ce commentaire.
ClarisWorks, on pourrait en parler justement, c’était tout de même un programme tout en un génial, et depuis, celui qui ne veut pas investir dans un 4D ou un Filemaker est bien embêté en matière de base de données.
Oui, les Mac durent longtemps, mais là, vous devriez tout de même passer sur les nouveaux processeurs, ils en valent la peine.
Quant au Mac, s’il disparaît un jour, cela voudra dire que les ordinateurs auront disparu, remplacés par autre chose.
Je suis arrivé sur Mac en 1997, après une adolescence sur Atati 1040ST. Comme François, j’ai aussi connu Spectre GCR. Mon oncle (féru d’informatique depuis toujours) se l’était offert. Je trouvais ça dingue même si, pour moi à l’époque, il n’y avait qu’Atari qui comptait (fanboy avant l’heure). J’ai rêvé des Falcon et autres TT (j’ai même une Lynx qui traîne quelque part, et j’ai eu le PortFolio).
Mon premier Mac, au retour du service militaire, et mon premier crédit, du coup : un Performa 5400/180 noir avec tuner TV. C’était pas une machine de dingue mais son prix était correct à l’époque. Il a encore servi pas mal d’années dans la petite entreprise de ma mère quand je l’ai remplacé par un PowerMac G3 Blue et White et son écran assorti. Une folie. Plus de 35.000 francs français à l’époque. Mon pire Mac, aussi : les premières séries avaient un défaut de carte mère qui plantait la machine de manière totalement aléatoire. Il n’y avait pas d’Apple Store ni genius bar à l’époque, et ça a été galère pour le faire réparer.
Plus tard installé en tant que graphiste, j’ai eu un PowerMac G4 Quicksilver (mon mac préféré), le Premier MacPro Intel à la migration puis le dernier MacPro “camion” avant la sortie des “urnes funéraires”.
Enfin, depuis 5 ans maintenant, deux Imac 27 pouces font le boulot, même si je n’ai jamais été fan des “tout en un”. J’ai toujours pris des machines que je pouvais faire évoluer. Mais qui peut se payer un MacPro aujourd’hui ?
Personnellement je suis entré dans le club dans les années 1990, j’ai le souvenir d’un Power Mac 4400 (c’est juste?). J’avais eu le dodu Mac Pro à coins carrés, tout en plastique. M’étais offert assez vite un portable, l’un des modèles à boules – et contrairement à certaines et certains ici, j’ai détesté cette boule, ce n’était pas du tout précis à mon sens… J’ai des souvenir attendris des premiers iMac couleurs (là c’était au boulot).
Pour répondre à la question de François, mon meilleur Mac est sans conteste… Celui que j’utilise tout les jours. Le MacBook Air M2 est sans aucun doute la meilleure machine que j’aie jamais eu. La puissance suffisante pour tout ce que je veux faire, une autonomie de dingue, une portabilité parfaite à mon sens (le 13′, 1,24 kg)… Je n’ai jamais autant aimé mon ordi 😍
J’ajoute mon historique Mac à la liste
Bref, de nombreuses heures devant ces 7 Macs en 35 ans…