Comme vous l’avez lu dans ma dernière contribution, mon iPad Pro 2018 a lâché alors que j’avais décidé de le garder un an ou deux de plus.
La bête refuse de recharger, après d’innombrables tentatives de procédures diverses, le port USB-C est défectueux.
J’ai fait mon deuil, et j’ai passé commande d’un modèle Pro 13 pouces 2024 Wi-fi Cellular doté de 512 Gb de stockage, d’un processeur M4, d’un étui Smart Folio, et d’un nouvel Apple Pencil.
Ce choix, je l’ai expliqué dans l’article en question.
J’ai reçu cet iPad Pro le jour de sa sortie, soit ce mercredi 15 mai, alors que j’étais à l’hôpital pour une intervention bénigne.
J’ai demandé à Mme K de me l’amener quand elle venait me voir, et, mercredi soir donc, j’avais tout sous la main, et j’ai configuré la chose, malgré les effets sans doute encore présents de la narcose.
Mais tout s’est bien passé, tout a été réimporté de la dernière sauvegarde de mon MacBook Pro 2018, alors que je jonglais entre les différents wi-fi disponibles à l’hôpital.
Le passage de la carte SIM physique vers l’eSIM (le nouvel iPad n’a pas d’emplacement pour une carte physique) s’est fait en quelques minutes à l’aide du service Sunrise (excellent, au demeurant), mais je l’ai fait une fois rentré à la maison.
Quelques petites choses, pour commencer.
Tout le monde s’émeut de la finesse de cette tablette, pensez donc: 5.1 mm, c’est tout simplement l’appareil le plus fin qu’ait jamais construit Apple!
Franchement, j’ai utilisé le modèle 2018 depuis ses débuts (5.9 mm d’épaisseur), je suis passé pendant 4 jours sur le modèle 2015 (première version de l’iPad Pro), et suis arrivé, ce mercredi donc, sur le modèle 2024.
On ne m’aurait rien dit, je n’aurais rien remarqué mercredi, à propos de cette finesse et encore tout pareil le lendemain, sans le moindre effet secondaire dû à la narcose dont je parlais plus haut.
Par contre, ce que j’ai remarqué, c’est qu’il semble d’une densité incroyable, comme s’il était plus lourd que ma tablette précédente, ce qui n’est pas le cas puisque cette dernière pèse 633 grammes (629 grammes, sur ma balance) et que le nouvel iPad pèse 579 grammes (590 grammes sur ma balance): le nouvel iPad est donc plus léger de 39 grammes sur ma balance, dans les faits.
Mon cerveau (ah bon, j’en ai encore un?) prend donc certainement en compte cette finesse, sans que je l’aperçoive, mais il la note peut-être… dans ce poids étonnant pour un appareil si fin, finalement.
En tout cas, cette densité et cette qualité de construction rassureront ceux qui pouvaient craindre que l’iPad Pro 13 pouces M4 puisse se plier un peu trop facilement.
Cela dit, de retour à la maison jeudi soir, je dois admettre qu’il y a bien une différence qui est visible lorsque je mets les tablettes côte à côte:
À gauche, le M4, à droite le modèle 2018: la différence a l’air peut-être importante, comme ça, mais en vrai, encore une fois, je ne vois pratiquement pas la différence dans les faits, même lorsque j’en tiens un dans chaque main.
Peut-être suis-je un grand insensible, mais je ne comprends tous ceux qui décrivent un effet Waouh lorsqu’ils parlent de cette finesse.
Par contre, ce qui frappe, c’est cet écran incroyable, bien meilleur que celui du modèle 2018, déjà très bon, pourtant doté lui aussi de ProMotion (cette particularité qui rend les défilements d’écran parfaitement fluides).
L’OLED, j’en avais parlé ici lorsque mon premier téléviseur doté de cette technologie est entré dans notre maison.
Je précise que, puisque je n’ai pas pris la version 1Tb, il m’a été impossible de choisir le verre nano-texturé, ce que je n’aurais de toute manière pas fait, craignant, peut-être à tort, pour sa résistance à l’usure.
En plus, voici ce qu’en dit Apple la technologie OLED utilisée:
L’écran Ultra Retina XDR offre une extraordinaire luminosité sur tout l’écran et une précision inégalée grâce à une technologie OLED en tandem révolutionnaire. La lumière combinée de deux panneaux OLED génère une luminosité incroyable et livre des performances de gamme dynamique extrême.
Site Apple consacré à l’iPad Pro M4
C’est d’ailleurs ce nouvel écran OLED qui permet à l’iPad Pro de battre des records de finesse.
Ce qui est sûr, c’est que la différence claque aux yeux, avec des couleurs magnifiques, des noirs qui ne sont pas gris, mais profonds, des vrais noirs, quoi, et une finesse de rendu parfaite.
Inutile que je vous montre une photo de cet écran, il faut le vivre pour voir cette différence, ça m’a toujours fait bien rigoler, ces pubs sur l’extraordinaire nouvelle TV que vous voyez sur votre écran à la maison!
Quant aux performances, n’utilisant mon iPad que pour les loisirs, et ne traitant jamais mes photos ou mes vidéos sur cette tablette, je ne peux en dire plus, je ne vois vraiment aucune différence avec le précédent modèle.
L’autonomie est bien évidemment fantastique, mais après si peu de jours d’utilisation, je ne peux pas vous le prouver en chiffres.
Quant au nouvel Apple Pencil Pro, rien à dire de particulier, c’est sympa d’avoir une fonction supplémentaire, notamment dans Notes pour afficher le choix des outils avec une pression longue, le double tap (déjà présent dans la version précédente du stylet) permettant de passer de la gomme à l’outil choisi d’écriture, et inversement.
Et puis, le gyroscope incorporé permet de choisir l’angle de passage de l’outil surlignage, d’autres outils pourront ou peuvent déjà en profiter.
Je suis sûr que les développeurs de Newzik par exemple, le fabuleux lecteur de partitions que j’ai testé ici, saura tirer parti très vite des nouvelles fonctionnalités de ce stylet: il sait déjà utiliser la fonction “double-tap” du Pencil précédent, ils vont en profiter pour implémenter deux fonctions intéressantes, je leur fais confiance.
En conclusion très provisoire
Je ne change pas d’avis par rapport à ce que je pensais avant de devoir acheter cette tablette: je suis ravi d’avoir un si bel écran, là, il y a vraiment une belle différence, mais pour le reste, j’aurais très bien pu rester sur la version 2018, sans le moindre problème.
Cela étant, je suis persuadé qu’iPadOS 18, avec ses fonctions d’IA plus ou moins annoncées, ne pourra pas s’installer sur la version 2018, ou alors que partiellement, Apple nous avait déjà fait le coup pour iPadOS 16, avant de revenir en arrière.
Donc là, finalement, je regretterai moins cet achat quelque peu forcé.
Sinon, c’est une magnifique machine, comme c’est pratiquement toujours le cas chez Apple, qu’on se le dise!
Mise à jour de dimanche 19 mai.
Une chose dont je n’ai pas parlé: le FaceID qui est tout de même bien plus rapide qu’avec la version précédente, et qui fonctionne vraiment dans les deux sens (paysage et portrait).
Autre avantage la caméra frontale qui est désormais sur le côté le plus long de l’iPad, permettant des réunions par Zoom en mode paysage.
C’est tout de même bien plus pratique.