Bonjour à toutes et tous en ce premier lundi du mois, moment réservé, sauf quand j’oublie, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, notez-le, notez-le, à l’Open Bar.
Le principe est toujours le même: vous écrivez ce qui vous paraît être intéressant et dont on ne parle pas souvent ou jamais ici en commentaires, ce qui lance généralement des petites discussions sympathiques.
Vous noterez, suite à l’article sur les commentaires, que j’ai facilité les options pour que vous puissiez participer facilement, même si vous ne vous êtes jamais connecté (ce qui n’est d’ailleurs, peut-être pas une très bonne idée, que je me dis, avec les lignes qui suivent).
Bon, moi, j’aimerais juste commencer à propos des Jeux olympiques de Paris 2024.
Franchement, comme beaucoup en France et ailleurs, je m’attendais au pire.
Et comme presque tout le monde, je trouve que ce qu’ont réalisé les responsables est tout simplement fabuleux, en tout cas vu de loin.
Moi, ce qui m’étonne, amis français, c’est votre faculté à vous entretuer politiquement en permanence, et à vous réunir autour des événements sportifs.
Mieux, comme vous gagnez pas mal de médailles, on est épaté de votre faculté à lancer par défaut votre Marseillaise à chacune d’entre elles, quelle que soit la couleur.
Elle est même souvent lancée pour encourager les athlètes pendant les compétitions par le public sur place et dans les Fanzones.
Cela dit, si j’ai bien conscience que ce chant a pour vous une valeur révolutionnaire.
Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle sous le titre de Chant de guerre pour l’armée du Rhin à Strasbourg en 1792 dans la nuit du 25 au 26 avril, dans le cadre de la guerre menée contre l’Autriche depuis avril 1792. Dans ce contexte, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, une exhortation au combat contre l’invasion étrangère et un appel patriotique à la mobilisation générale, mais aussi un hymne à la liberté et un appel au combat contre la tyrannie.
Mais tout de même, entendre des dizaines de fois par jour ces dizaines de milliers de spectateurs, à Paris mais aussi partout en France chanter avec le sourire notamment ces paroles…
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons!
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons!
… comprenez-vous que ça puisse être difficile à concevoir en milieu olympique (ou d’ailleurs en toute autre occasion)?
Moi, à chaque fois, ça m’interpelle.
Si ces paroles avaient un sens en 1792, l’ont-elles toujours, notamment pendant ces Jeux olympiques censés promouvoir la paix?
Je ne me pose même plus la question, en ce qui me concerne.
Cela étant, un immense bravo pour ces Jeux Olympiques qui resteront certainement dans les mémoires de toute la planète pendant longtemps.