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Et de 100 nom d’une pipe!

Eh bien voilà, depuis le 1er mars, je me rends compte que j’ai écrit 100 articles avec celui que vous lisez en ce moment.

5 % des 1952 articles que j’avais écrit sur Cuk.ch, mais bon, si je tiens le rythme, après 15 ans (durée de vie de Cuk.ch), j’en serai à 3’600…

Alors, 100 articles, c’est un peu comme les 100 jours de…

C’est l’heure d’un premier tout petit bilan intermédiaire.

Je m’en rends bien compte tout seul, mais au cas où ça n’aurait pas été le cas, plusieurs me l’ont fait remarquer: oui, c’est vrai, j’ai dit que j’avais pris la décision d’arrêter Cuk.ch parce que j’étais fatigué, que je voulais faire autre chose.

Alors, ces 100 articles en 4 mois et des poussières peuvent paraître ridicules.

Mais, à l’instant où la décision d’arrêter Cuk tel qu’il l’était a été claire dans ma tête, je me suis quasiment immédiatement rendu compte que j’avais un réel besoin de partager mes passions, mes intérêts.

J’ai donc demandé à mes amis rédacteurs s’ils étaient d’accord de continuer Cuk.ch, mais sans la moindre obligation d’écrire un article. On aurait écrit quand on avait envie, sans aucun planning. Et quand il n’y aurait rien un jour, voire plus, eh bien il n’y aurait rien.

Mais cette proposition n’a pas retenu l’enthousiasme, à juste titre certainement: nous allions vers le moins bon, abandonnant une qualité importante du site d’alors, un article par jour, pas moins, pas plus.

Je me rends compte en fait que, si j’ai vraiment aimé cette communauté de rédacteurs avec certains desquels je garde de nombreux contacts, ne serait-ce qu’à travers leurs sites, le fait de devoir écrire le vendredi, et pas quand j’en avais envie, finissait par me casser un peu le plaisir.

Tout comme le fait de faire les plannings. Ça devenait presque ma hantise, partagé que j’étais entre l’angoisse de boucher tous les trous, et celle de forcer mes amis à devoir écrire quelque chose.

Parce que remplir les trous moi-même (et Dieu sait si je l’ai fait souvent malgré l’aide amicale de certains rédacteurs prévoyant des articles dits justement «?bouche-trous?»), cela me semblait presque insupportable. Je n’allais pas y arriver, je n’avais pas d’idée me disais-je alors.

Bref, les choses devenaient difficiles pour moi, après toutes ces années.

Comme un peu lourdes.

Et lorsque je parlais de fatigue comme argument d’arrêter Cuk.ch, je me rends compte qu’il s’agissait peut-être aussi, voire surtout, d’une fatigue psychique.

Et puis, sur Cuk.ch, je n’aurais jamais écrit des articles comme celui sur la dame blonde d’extrême droite en France. Nous étions plusieurs à le faire à l’époque (Anne, Okazou, Alec6, Roger), il y a bien des années, mais depuis que nous étions de nombreux rédacteurs de provenances tellement diverses, ce qui faisait le charme du site, je ne me permettais plus d’écrire des articles politiques, ne voulant pas entraîner mes amis rédacteurs, qui n’avaient peut-être pas tous les mêmes opinions politiques que moi dans mes élucubrations, et les mettre mal à l’aise.

Donc vraiment, j’ai retrouvé une espèce de liberté en tournant la page.

Le fait d’être passé à autre chose, de me retrouver seul à assumer un blog m’a fait à la fois de la peine (nostalgie, quand tu nous tiens…), mais vraiment du bien en matière de rédaction d’articles.

Je sais très bien, puisque je l’ai écrit dans le billet de bienvenue, que je peux ne pas écrire un jour. Je l’ai fait… deux fois, je crois.

Mais je sais aussi que je peux écrire n’importe quand, quand quelque chose me passe par la tête.

Et ce qui est assez sympa et qui tombe plutôt bien, c’est qu’il s’en passe tout plein, de choses dans ma tête, au fil des jours.

Je n’ai aucune idée, depuis le début, de ce que je vais écrire dans 5 jours, mais j’ai toujours des sujets, qui tombent comme ça, au fil du temps.

Un jour, ça s’arrêtera, et je n’écrirai pas.

Ou plus.

Mais pour l’instant, ça vient comme ça.

J’ai peur parfois du grand vide, mais finalement, je me fais confiance.

C’est drôle d’ailleurs, ce genre de choses. J’imagine qu’il s’agit d’une sorte de muscle que l’on entraîne. Pendant des années, je me suis entraîné à écrire un article par semaine, un de plus me paniquait.

Et là, eh bien l’entraînement fonctionne pour un article par jour.

Oui, c’est vrai que là, il faut commencer à jongler avec le temps. Je dois m’octroyer si possible une heure de violon par jour, la rédaction des articles, la réponse aux commentaires, 1 heure de course à pied si possible 3 fois par semaine, les activités familiales, l’écoute de la musique, et bien sûr le travail qui ne doit aucunement pâtir de toutes ces activités.

Alors oui, le temps libre restant est un peu court.

Oui, mais bon, le temps libre, ça sert à quoi si ce n’est à faire ce dont on a envie?

Et il se trouve que j’ai envie de faire tout ça, donc tout est bien sur le meilleur des mondes en ce qui me concerne.

J’espère en tout cas que les choses vous vont comme ça, et que vous prenez du plaisir à venir lire ce blog de temps en temps.

Ah! J’aurais voulu fêter le 300e abonné en même temps que le 100e article, alors, si vous ne l’êtes pas déjà, abonné donc, et que ça vous dit…?.

13 suffiront pour mon plaisir!

 

 

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