Un peu d’histoire…
Purée!
Word est sorti pour Mac en 1984, juste un an après sa toute première version sur système Xenix.
34 ans pour notre plateforme!
34 ans de bons et plus ou moins loyaux services, selon les versions et les années.
Tiens, la première, juste pour montrer à quoi elle ressemblait:
Tout au long de ces 34 ans, Microsoft a été à la fois un pilier du Mac, parce que sans lui, sans sa présence, cette plateforme serait morte il y a 20 ans, et un objet de détestation de pas mal d’utilisateurs Apple.
Les jeunes ne s’en rappellent pas, mais sur les forums en rapport avec Apple, c’était souvent la haine qui ressortait face à cette entreprise qui représentait Le Mal.
Les choses ont bien changé.
Pourquoi je travaille avec Word et avec Office, en général
Microsoft fait désormais de bons produits, un système d’exploitation qui tient la route, et développe Office avec conviction tant sur Windows que sur Mac.
Il n’y a qu’à être abonné au service Office 365 pour se rendre compte du rythme de sortie des mises à jour.
Et rappelez-vous que Microsoft, avec Word ou Excel, a été plus prompt qu’Apple avec Pages ou Numbers à profiter des avancées de la mise à jour d’iOS 10.
Donc oui, j’aime bien Microsoft et ses produits.
Et pour vous dire, je travaille à 99 % avec Word, et à 1 % avec Pages, ne serait-ce que pour la compatibilité avec l’administration vaudoise sur Windows pour laquelle je travaille.
Mais aussi parce qu’avec Word, je peux tout faire.
D’ailleurs, j’ai formé pas mal d’enseignants et d’élèves à Pages, leur montrant comment en tirer profit. La plupart demandent toujours de retourner sur Word.
J’utilise Pages dès que je dois faire un flyer ou une mise en page, un peu comme je le ferais avec inDesign, mais pour tout le reste, c’est Word.
J’ai bien essayé des logiciels alternatifs, comme Mellel ou surtout Nisus, ce qui a d’ailleurs toujours été une pierre d’achoppement avec Anne Cuneo, qui elle ne jurait que par ce dernier, alors que prétendais qu’il n’avançait pas, et que Word était tout de même plus puissant.
Et puis, toujours, j’y reviens, cette histoire de compatibilité entre les plateformes meilleure avec les produits Microsoft, même s’il est possible de travailler avec iWork (Pages, Numbers, Keynote) sur PC dans notre compte iCloud.
Ce qui me fait d’ailleurs souvent utiliser Excel plutôt que Pages, sauf lorsqu’il faut que ma feuille de calcul soit bien présentée et donc bien mise en page.
Le seul programme que j’utilise plus dans la suite Apple, c’est Keynote, que je préfère vraiment à PowerPoint.
Le gros manque des produits Microsoft, tout au long de ces années
Rendez-vous compte…
Depuis toujours, Word ne fait pas de sauvegarde automatique.
De vraie sauvegarde automatique.
Parce que bon, en cas de plantage, avec un peu de chance, lors du redémarrage du programme, on trouvait une copie de secours.
Mais pas toujours.
Un historique des versions? Vous pouviez toujours courir.
Bref, après 34 ans, Word était toujours, même dans ses versions stables, et les actuelles le sont, potentiellement dangereux si vous travailliez plusieurs heures en oubliant de faire un petit Pomme-S (oui bon, d’accord, Commande-S).
C’est tout de même à se tirer des balles que, bien des après les «?versions?» des logiciels Apple, Microsoft n’ait pas été capable de sortir au moins l’équivalent, même s’il ne pouvait pas être compatible, peut-être pour des raisons de son côté multiplateformes.
Les choses changent… mais peuvent vous frustrer
Les choses bougent.
La dernière version disponible des produits Microsoft intègre la sauvegarde automatique.
Oui, oui, oui… d’accord…
Mais il y a deux gros bémols.
Le premier, qui n’est pas le plus important, c’est que pour l’instant, vous devez activer dans Microsoft Autoupdate (que l’on obtient par la commande Rechercher les mises à jour du menu Aide dans tous les programmes Office) la fonction de mise à jour des versions Beta.
Je vous conseille de choisir Office Insider Slow qui assure des beta déjà bien testées et dont les plâtres ont été largement essuyés, plutôt que Office Insider Fast qui est bien plus dangereux (j’en sais quelque chose, j’ai essayé).
Si vous ne voulez pas faire partie du programme de betatest, vous devrez donc attendre quelques semaines que le palier Slow soit passé pour que cette fonction passe dans la version officielle.
Le second bémol, c’est que cette sauvegarde automatique ne fonctionne qu’avec les documents sauvegardés dans le cloud OneDrive de Microsoft.
Si c’est le cas, vous verrez ce message apparaître, et l’interrupteur situé juste au-dessus automatiquement passer en mode Activé.
Si ce n’est pas le cas, si votre fichier est sauvegardé sur votre disque dur uniquement, alors, il sera strictement impossible d’activer la sauvegarde automatique de votre document.
Le problème en ce qui me concerne?
Je synchronise mes fichiers via DropBox, et là, bien sûr, la sauvegarde automatique ne fonctionne pas.
En conclusion
34 ans après, Microsoft n’est toujours pas capable, sauf à passer à travers son cloud propriétaire, de nous offrir une vraie sauvegarde automatique de ses programmes Office sur nos machines.
Vous ne trouvez pas cela incroyable, vous?