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Et si on créait l’Apple Watch connectée automatique?

Ça fait un moment que je me dis que le seul défaut des montres connectées, c’est leur autonomie certes suffisante en ce qui concerne l’Apple Watch, mais suffisante pour une journée de 24 heures, voire 36 heures si l’on ne sollicite pas trop la puce GSM de la série 3.

Mais cette autonomie, elle est ridicule par rapport aux montres mécaniques automatiques puisque ces dernières n’ont jamais besoin d’être remontées, si on les porte tous les jours.

Rappelons le principe, un rotor actionné par vos mouvements retend un ressort qui va donner de l’énergie au mécanisme permettant de faire tourner la montre.

Petite anecdote à ce sujet: un jour que j’étais chez mon horloger, à l’époque où je révisais mes montres automatiques tous les deux ou trois ans, je lui ai demandé si c’était vrai que certaines personnes avaient des ondes ou un magnétisme qui arrêtait les montres (j’en connais deux dans mon entourage).

Il me répond que non, mais que seules deux catégories de personnes qui arrêtent les montres, ce sont les malades, dans les hôpitaux, qui ne bougent pas assez et… les fonctionnaires, pour la même raison.

Je précise qu’il me dit cela tout à fait sérieusement, qu’il savait bien que j’en suis un moi-même et qu’il ne cherchait même pas à me provoquer.

C’est un fait, semble-t-il.

Dans certains services alors!?

Bref, revenons à nos moutons.

J’étais en train de faire mes 10 petits kilomètres du samedi, sur la place d’armes de Bière, loin de tout véhicule, ne devant jamais traverser la voie ferrée, donc avec mes iPod, en streamant (on traduit comment en fait: en chargeant en direct?)  de la musique à travers ma montre, qui devait en plus suivre ma course avec le GSM.

Le pire pour l’AppleWatch, qui perd plus de 35 % dans ce cas en une heure de course (et dans ce cas seulement, j’insiste).

Et je me dis que ce serait tout de même pas mal qu’on puisse intégrer un mécanisme de montre automatique à l’intérieur d’une montre connectée: purée, dans le cas d’une course à pied, on est tout de même loin de la situation du fonctionnaire décrite ci-dessus ou bien?

Le nombre de mouvements du bras que l’on fait en courant 10 kilomètres via la masse oscillante du système mécanique devrait au moins apporter un appoint de charge bienvenu, si ce n’est compenser complètement la perte d’autonomie des fonctions activées et énergivores.

Je me trouve assez génial, essaie de me représenter la chose, puis très vite, je me dis que c’est tellement dingue que je ne suis certainement pas le premier à y avoir pensé.

De retour à la maison, je saute sur mon Safari préféré et je tombe, entre autres, sur cet article passionnant de la Tribune de Genève: une montre connectée sans pile débarque.

On y apprend entre autres que:

L’équipe de Sequent a alors évalué quelles fonctions la technologie développée permettait d’alimenter. La montre connectée, qui ne comporte pas d’écran, dispose d’un système de suivi d’activité physique, d’un moniteur de sommeil, d’un GPS, permet de lire son pouls et d’informer des notifications par vibration. Le tout est directement relié à un téléphone via une application.

 

https://youtu.be/Nqd2NlkMMnE

Pour l’instant, cette montre n’est disponible qu’en précommande sur la plateforme indiegogo.com.

Elle pourrait être disponible très rapidement.

Mais vous rendez compte: si Apple intégrait cette fonction de recharge, finies les craintes lors de longues courses à pied de voir sa montre s’éteindre.

Finis également les chargeurs dans le sac pour partir en week-end.

Sans compter que ça en boucherait un coin à ceux qui se gaussent de l’autonomie des montres connectées, et que là, on pourrait commencer à parler d’Apple comme d’une vraie entreprise horlogère.

Moi, je trouverais ça dingue, et c’est le progrès que j’aimerais voir arriver sur mes prochaines Apple Watch, bien avant tout le reste.

 

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