J’ai déjà parlé à de plusieurs reprises de ces accessoires qui vous permettent de vivre mieux même si votre vue baisse, à savoir les lunettes dotées de verres progressifs et également de verres de contact, eux aussi progressifs.
Eh oui, comme beaucoup d’entre vous, j’ai eu des yeux parfaits jusqu’à un peu plus de 40 ans, et puis tout s’est un peu déglingué pour en arriver à ce résultat chez moi:
Comme vous le constatez, il n’y a plus rien de correct, il me faut plusieurs corrections, raison pour laquelle cela fait des années que je suis passé aux verres progressifs, pour éviter le changement de lunettes permanent.
Depuis quelques années, j’ai abandonné les verres de contact progressifs qui ne m’apportaient plus vraiment ce que j’attendais, à savoir une netteté parfaite quelles que soient les conditions, qu’il fasse nuit ou jour, ne serait-ce que pour prendre cet exemple.
Il faut dire que je suis assez exigeant dans ce domaine, et c’est peu de le dire.
Je suis donc reparti avec des lunettes, avec des verres Essilor Varilux, incroyablement supérieurs par exemple à des verres Nikon.
Les verres Varilux assurent pour moi justement cette netteté, mais aussi une incroyable qualité que bien d’autres verres ne peuvent démontrer: on peut regarder de côté sans la moindre déformation visuelle. Mes Nikon du début de ma vie en progressifs, par exemple étaient épouvantables dans ce domaine et lorsque je suis passé chez Varilux, ça a été d’un coup le jour et la nuit.
Avec la même paire de lunettes, j’arrive à lire comme quand j’étais jeune, et voir de loin sans le moindre problème. Toutes mes corrections sont faites au mieux, bref, c’est parfait.
Parfait, vraiment?
Bon, je l’admets, j’avais tout de même deux problèmes.
Le premier, c’était en lecture de partitions, à 80 cm environ, que ce soit sur papier ou sur iPad.
Je cherchais en jouant toujours la netteté en devant bouger un tout petit peu la nuque pour la trouver.
Pour corriger ce problème, j’ai acheté une paire de lunettes, toujours équipée de Varilux, mais cette fois de Varilux de proximité, eux aussi progressifs, mais sur une plus courte distance.
Si je relève la tête de mon lutrin, je vois un petit peu flou au loin.
Ce sont donc des lunettes faites pour le violon (en ce qui me concerne) et qui me donnent satisfaction.
Deuxième problème, le travail à mon bureau, où je travaille avec mon MacBook Pro relié à un écran 5K de LG, testé ici.
Et là, avec mes lunettes normales, c’est l’horreur (oui bon, j’exagère, là, je sais), parce que je dois monter la tête pour voir avec le bas des verres ce qui est près. Et comme même en position basse, le haut de l’écran est assez… haut, et bien je dois la relever passablement (la tête, donc).
Les lunettes de proximité pour le violon fonctionnent nettement mieux aussi dans ces conditions, mais ce n’est pas encore parfait, et je n’arrive pas à être suffisamment rigoureux pour ne pas soit les oublier à la maison, soit au bureau.
J’ai donc pris la décision pour travailler devant le grand écran d’utiliser des lunettes avec une correction fixe sur 80 cm, et là, je revis, tout comme ma nuque.
Varilux type X
Depuis un peu plus d’un an, Varilux a sorti un nouveau verre, de type X, formé de micro alvéoles que la marque promeut comme cela:
Ultra sophistiquée, la solution Varilux® X series™, intègre 4 révolutions technologiques:
La nouvelle technologie inédite et exclusive Xtend™ vous apporte une vision nette à plusieurs distances entre 40 et 70 cm pour une même direction de regard.
Vous bénéficiez ainsi d’une vision de près plus étendue que jamais et retrouvez une vision fluide et dynamique dans toute la zone située à portée de bras, là où se concentre la majorité de vos activités quotidiennes. Vous n’avez plus à bouger constamment la tête pour trouver la bonne zone de vision dans vos verres.
L’idée est donc de ne plus avoir besoin de « chercher » dans la hauteur la bonne netteté.
Ou en tout cas beaucoup moins.
Bien évidemment, cette technologique m’a intéressé et je me suis dit que mes prochaines lunettes seraient dotées de ces verres soi-disant révolutionnaires.
Mes lunettes étaient alors dotées de verres de type S, d’excellente qualité eux aussi. Et au prix desdits verres, je comptais les utiliser trois ans au minimum.
Manque de chance, en début d’année, j’ai marché sur mes lunettes et j’ai cassé la monture.
Il a fallu tout changer, j’en ai profité pour prendre les nouveaux verres de type X.
Alors? Ça donne quoi, ces types X? Essilor tient-elle ses promesses?
Je précise que les changements de corrections entre les précédentes lunettes et les nouvelles sont pratiquement nuls (ouf, je me stabilise!): juste un petit 0.25 quelque part sur un œil, rien du tout selon mon opticien.
En général
En mode normal, mes lunettes « d’avant » étaient déjà très bonnes.
Là, elles sont vraiment magnifiques: que je lise de près sur papier, sur iPad, sur mon iPhone, sur mon MacBook Pro ou que je regarde au loin, la netteté est toujours présente, c’est assez incroyable. Et l’entre-deux l’est aussi.
Vraiment, je ne vois pas ce que je peux leur reprocher.
Face au lutrin
En lecture de musique, là le progrès est sensible: je pourrais me passer de mes lunettes progressives de proximité. Cela dit, ces dernières restent un peu supérieures (c’est bien la moindre, parce qu’elles aussi sont onéreuses), et je continue à les utiliser de préférence. Mais je peux me déplacer à une répétition en oubliant ces dernières, et ce n’est plus un problème.
Vraiment, la « mise au point » sans bouger les yeux est supérieure sur les nouveaux verres Varilux de type X.
Face au grand écran 5K
Là aussi, le progrès est sensible.
Mais il n’y a pas de miracle, pour lire la barre de menus, ou les premières lignes d’un texte, il faut encore lever la tête, et les lunettes « non progressives » restent une solution bien plus confortable.
En conclusion
Si vous êtes aussi exigeant que moi par rapport à la netteté et que vous avez le budget pour les acheter, il ne faut pas hésiter une seconde: ces verres sont des merveilles.
Je suis vraiment un grand difficile, un tantinet pénible je dirais même…
Eh bien là, je suis vraiment content des progrès réalisés par Varilux, même si, dans certaines situations, j’utilise d’autres solutions.
Si pour l’instant, à l’impossible aucune paire de lunettes n’est tenue, force m’est de constater que ces lunettes ne sont pas très loin de la quadrature du cercle.