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J’ai testé un vin rouge sans alcool

2024 02 15 18 00 22

Depuis quelque temps, je me rends compte que l’alcool et le sommeil ne font pas bon ménage dans ma petite personne.

Je ne parle même pas d’excès d’alcool, mais juste de boire deux verres, pendant le repas du soir.

Certes, le fait d’avoir bu un verre, deux verres, fait que l’endormissement se passe très bien, mais au bout de 15 à 30 minutes, un truc me réveille en sursaut, et ensuite, il m’est très difficile de me rendormir.

Pourtant, j’aime bien boire mon verre de temps en temps en fin de journée, en compagnie, lorsque nous nous racontons notre journée.

Cela fait pas mal de temps que j’ai remplacé la bière avec alcool, par de la bière qui en est totalement exempte.

Eh bien croyez-le ou pas, certaines bières sans alcool sont tout à fait à la hauteur, et elles permettent de participer pleinement à ce moment convivial que représente un apéro ou un repas, quand d’autres boivent du vin ou une bière avec alcool.

Prenez celle-là par exemple, la Valaisanne sans alcool:

Ou celle-là, signée Dr. Gabs, la Placebo:

Franchement, si l’on ne me dit rien, je n’imagine même pas que ces bières soient sans alcool.

Toutes les marques s’y mettent maintenant, même les industrielles, et vraiment, la réussite est presque toujours là.

Sans compter que même si ces bières restent caloriques, elles le sont 40 % de moins que celles avec alcool.

Cela étant, il vaut certainement la peine de lire cet article pour se rendre compte qu’il ne faut pas en abuser, comme il ne faut pas abuser non plus des sodas en tout genre, et pour être bien conscient que certaines bières dites sans alcool en contiennent un minimum tout de même (souvent 0.4 %, ce qui n’est pas grand-chose).

Moi, je m’y suis mis, et je remplace mon moment convivial avec mon verre de vin, en fin de journée ou pendant le repas, par une de ces bières sans alcool.

Seulement voilà, j’aime bien également, comme je l’ai écrit en début d’article, boire un verre de rouge de temps en temps.

J’ai appris que le marché s’ouvre désormais aux vins sans alcool.

J’en ai trouvé dans mon magasin, il y a quelques jours, je me suis dit que j’allais essayer, pour voir.

Je n’ai pas pris une bouteille de chaque, je n’ai fait le test qu’avec le vin rouge.

Il s’agit d’un vin de la marque Le petit Béret.

Voici sa composition:

Eau, jus de raisin (29 %), arômes naturels, acidifiants: acide citrique, acide malique, arôme, extrait de pellicule de raisin, dioxyde de carbone. Contient des sulfites.

Energie: 89 Kj/21 Kcal — Matières grasses: 0 g — dont acides gras saturés: 0 g — Glucides: 5,2 g — dont sucres: 5,2 g — Protéines: 0 g — Sel: 0 g.

Bon…

Alors allons-y, ouvrons la capsule.

Au nez… Rien… la platitude totale. J’admets que je ne suis pas le meilleur, et de très très loin, dans l’utilisation de cet appendice pour juger d’un vin, mais tout de même, là, c’est plat de chez plat.

Bon, alors versons un verre.

Là, il faut admettre que le visuel n’est pas mal du tout.

Vous penchez le verre, il y a un effet de robe assez bluffant, je me dis que ça va peut-être le faire.

Et là, nous étions deux à déguster en même temps, et nous nous sommes regardés, consternés.

Quelle déception!

Il y a bien un fond de goût de jus de raisin, mais pas fermenté, avec une sorte d’ajout d’arôme citron, donnant l’impression de boire du NeoCitran que l’on a laissé refroidir (vous savez, cette boisson qui ne sert à rien, mais que tout le monde utilise pour faire passer un bon vieux refroidissement, à base de poudre que l’on dilue dans de l’eau très chaude).

C’est carrément mauvais.

Et ça n’a strictement, mais alors strictement rien à voir avec le produit que l’on est censé boire, à savoir du vin.

Non, mais, sérieusement, vous buvez un vin bas de gamme, en berlingot ou en cannette (si si, ça existe!), ça reste du vin.

Là, zéro similitude.

J’aurais même tendance à dire que ça frise la tromperie.

J’en ai parlé à la caisse du magasin, avec deux personnes qui avaient aussi essayé, elles étaient du même avis que moi (il semblerait même que le rosé ne soit pas meilleur, selon elles).

En conclusion

Autant les brasseurs sont arrivés à leur fin en nous offrant des bières sans alcool tout à fait convaincantes, autant j’ai bien l’impression que du côté du vin, tout est à inventer.

Certes, je n’ai testé qu’une marque, mais j’ai cherché, il n’y a pratiquement rien sur le marché mis à part Le Petit Béret, si l’on fait exception des Rimus et autres qui nous offrent des alternatives sans alcool au Prosecco et au Champagne, mais que l’on ouvre plutôt pour les enfants, à Nouvel An.

J’ai bien conscience qu’une nouvelle tendance cherche plutôt à baisser le taux d’alcool dans le vin et à nous proposer des vins plus légers, je n’en ai pas essayé.

Les viticulteurs sont bien conscients que le vin n’attire plus les jeunes, que sa consommation baisse partout au détriment d’autres boissons alcoolisées souvent plus pratiques à consommer (ça promet d’ailleurs).

Certains se disent que l’allègement en alcool pourrait être une partie de la solution.

Mais le vin sans alcool, on n’y est pas du tout.

Et vous?

Vous avez des expériences dans ce domaine?

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