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Nyon, jour 3

Avertissement: vous remarquerez que je suis passé en mode vraiment blog, et que j’ai abandonné quelque peu les photos pour faire place à des petites vidéos d’ambiance.

Je ne maîtrise pas encore tout à fait l’application dingue que j’utilise sur iPhone, et dont je vous parlerai bientôt, mais je sens qu’après quelques pages de lecture du mode d’emploi, je vais améliorer les choses pour demain.

Arrivée juste un peu trop tard pour le tout début de Tryo.

Tant pis, je les verrai de tout près au Rock’n Poche tout en entier.

Mais nous avons écouté une longue partie du concert.

Musicalement, c’est bien mieux que leur dernier disque que j’ai trouvé d’une platitude crasse.

C’est sympa, très proche du public.

Ils font même monter “quelqu’un qui sait jouer de la guitare et qui peut chanter une chanson du groupe“, il y en a un qui l’a fait, et assez bien d’ailleurs, faut avoir le cran devant 20’000 personnes….

Mais bon… les paroles, c’est un peu bien pensant tout de même. Il a y les méchants qui ont de l’argent et les autres, l’espoir d’un monde meilleur, les baleines, les dauphins qui pleurent…

Ouais…

Sympa, oui, génial… euh… non.

Vianney maintenant.

Bon.

Je n’aime pas. Madame K non plus.

Mais nous décidons de faire un effort pour essayer de découvrir le personnage (c’est à la mode d’apprécier ce chanteur) et nous faisons le concert entier, dans de bonnes conditions de vue et d’écoute, aux Arches.

Eh bien après une heure et dix minutes de concert, nous n’aimons toujours pas.

Mélodiquement, c’est pauvre.

Et Vianney nous explique moult fois le principe de sa pédale qui fait des boucles, nous jurant qu’aucun son ne vient d’ailleurs que de sa petite guitare et des percussions qu’il fait dessus (en matière de percussions, c’est surtout frappe au marteau, boum boum boum boum qui écrase tout).

Tiens, écoutez plutôt ses explications.

Purée, il n’est tout de même pas le premier à jouer avec une pédale de loops ou bien? Et d’autres, comme Anaïs, le font bien mieux.

Et c’est qu’il insiste…

Il nous répète la chose au moins deux fois plus tard au cours du concert (au cas où nous n’aurions pas tout compris).

Et je dois dire que les quelques chansons que j’ai appréciées sont celles où, justement, il n’est pas obnubilé par sa pédale, et où l’on n’entend que sa guitare et sa voix.

Et puis bon, ses petits gags à répétition sur les Suisses qui sont lents, ça commence à bien faire.

Et puis bon (bis), nous faire chanter des oooh oooh (allez, on coupe la salle en deux, vous à gauche en haut, vous à droite en bas) des la la la, et des clappements de mains (on chante avec les mains, dingue!), des “Paléo, t’es chaud? J’entends rien”, on commence à avoir déjà vu non?

Allez, on se déplace vers Jamiroquai qui a déjà commencé.

Hey! On se retrouve en pleines années 80! Le style? funk Groovo cosmique comme l’écrit Paléo (ils sont bons pour trouver des styles à leurs invités, il faut avouer).

En fait, vous pensez au Bee Gees, et vous y êtes. Du funk, mais plutôt, sur bien des chansons, de la disco.

Alors ce n’est pas mon style, mais avouons que c’est assez jouissif et complètement assumé.

Et puis, en déambulant ensuite dans le festival, nous sommes tombés sur les petits jeunes de Pogo Car Crash Control.

Regardez ces gamins! Même pas de poil au menton.

MAJ: je suis allé voir une interview, à la basse, c’est une fille, mais purée, elle hurle comme un mec!

Et pourtant… le style Convulsion-punk-grunge, c’est exactement ça.

Nous sommes restés scotchés par ce groupe absolument incroyable.

Alors oui, ça fait du bruit, mais qu’est-ce que c’est bon à écouter et à voir!

Une vraie surprise, et une belle découverte.

Je n’écouterai pas leur disque à la maison, mais tous les gens avaient une banane formidable pendant le concert, et pas seulement les tout jeunes.

Voici l’un de leurs clips officiels.

Justice Live maintenant, chaudement recommandé par un de nos lecteurs, Warrik, l’autre jour.

Alors là, déjà, je vous informe, si vous ne le saviez pas encore, que je ne suis pas tellement électro.

Disons que je n’ai jamais pris de petites pilules, et que les boîtes de nuit et moi, ça fait deux.

Alors bon, l’entrée en transe et moi, vous voyez, quoi….

Mais Justice, ce sont deux gars qui en font autant musicalement que visuellement, et il faut bien avouer que la synchro lumières et musique est assez incroyable.

Cela dit, je suis désolé, mais les choses ont fort mal commencé pour moi.

En effet, 5 bonnes minutes avant le début du spectacle, on t’envoie une note hyper basse qui flotte dans l’air, que tu crois que c’est pas possible, que c’est une ronflette monstre et qu’ils vont corriger ça.

Mais non, la chose est faite pour te vriller les oreilles, visiblement.

Incroyable, purée, c’est fait exprès!

Bon…

Début du spectacle.

Les deux musiciens sont au milieu de la scène, tu imagines qu’ils trifougnent des boutons, mais tu n’en sais pas plus.

Tout à fait d’accord, c’est beau, tant visuellement que musicalement.

Mais c’est froid.

Et c’est répétitif.

Le style, j’imagine.

Et même visuellement, même quand tu penses au travail de programmation qu’il y a derrière pour que la musique soit parfaitement synchro avec les lumières, si tu n’entres pas en transe, eh bien tu t’ennuies.

Comme un feu d’artifice qui te montre pendant une heure et demie la même chose.

Moi, à la moitié du spectacle, je n’en pouvais plus.

Les oreilles vrillées (malgré les filtres Vibes), comme je l’ai écrit plus haut, mais les yeux de même, à force que l’on t’envoie dans la tronche des millers de Watts.

Maaaiiis… j’admets la prouesse technologique et même, allez, artistique.

Je vais vous laisser maintenant, parce que ce soir…

Oooooooooooooh, ce soir, il y a Camille.

Je deviens nerveux, là.

On va y aller avec deux voitures, au cas où la première tomberait en panne (euh… je plaisante hein!).

A+!

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