Site icon Le Blog du Cuk

Une série exceptionnelle: Little Big Lies

En ce moment, nous regardons une série vraiment sympa, pas toute neuve toute neuve puisque la saison 1 date de 2011, il s’agit de Suits.

Ce n’est pas d’elle que je veux parler aujourd’hui, mais j’aimerais juste dire au passage qu’elle est vraiment sympa, avec tous les ingrédients que j’aimais dans Starsky et Hutch, ou dans Amicalement Vôtre deux séries de ma jeunesse basées sur des duos de personnages improbables.

Sauf qu’elle se passe dans le monde sauvage des grands cabinets d’affaires new-yorkais.

Humour, humanité (elle est bien là, mais il faut gratter), intrigues, amour, argent, coups tordus, tout y est et je me marre bien à la regarder, pour finalement m’attacher aux personnages, même lorsqu’ils semblent arrogants.

Et puis, quel plaisir de pouvoir regarder une série qui a un fil rouge, certes, mais que l’on peut regarder même si l’on a raté un épisode, à cause d’une fatigue extrême qui nous a laissés endormis sur le canapé du salon.

Notez encore que Meghan Markle, fiancée du Prince Harry (ben oui quoi, je suis l’actualité, non, mais…) y tient un rôle important.

Non, la série à propos de laquelle j’aimerais m’exprimer ce jour, c’est celle qui a gagné quatre golden globes il y a quelques jours, et c’est Little Big Lies.

Oui, cette série a gagné les prix suivants lors de cette cérémonie:

Cette histoire, adaptée du livre Petits secrets, grands mensonges de de l’auteure australienne Liane Moriarty sorti en 2014 et en 2017 en français (livre que je n’ai pas lu) a également été largement récompensée aux Emmy Awards en fin 2017.

En plus de ses acteurs formidables (dont l’excellente Nicole Kidman qui est d’ailleurs à l’origine du projet, la construction de cette série en 7 épisodes est tout à fait étonnante.

Dès les premières minutes du premier épisode, vous savez qu’il va y avoir une mort violente, puisque l’on vit des interrogatoires de tous les protagonistes, vivant dans la ville de Monterey aux États-Unis, pour la plupart dans des maisons de maître au bord de l’océan Pacifique.

Le montage est serré, et c’est à nous de créer les liens entre les scènes.

L’argent, les mensonges, les rumeurs, les luttes de pouvoir entre les habitants et les habitantes, dont la plupart sont des patrons ou des patronnes de très grandes entreprises de type Google.

L’école et l’exclusion d’un enfant différent, ou plutôt simplement étranger à la ville, ou encore différent parce que fils d’une mère célibataire, la violence la plupart du temps verbale, mais aussi physique dans les couples, le rapport d’une femme battue, complexe, avec son mari… Tout cela, on l’apprend petit à petit, toujours en tissant des liens de plus en plus forts avec les personnages.

Plus on va de l’avant, plus on comprend que l’un d’eux ou l’une d’elles sera le criminel ou la criminelle, et qu’un autre ou une autre sera la victime, et plus on avance, plus on a peur pour tous les personnages tant on s’attache à eux.

Le final est ahurissant.

Une série qui pourrait très bien se terminer là où on la quitte, mais qui aura pourtant une suite.

Je ne vais pas vous en dire plus, parce qu’il ne faut surtout pas tuer ce suspense intense qui fait partie du plaisir que nous apporte toute bonne série, même si le stress l’est tout autant: que n’a-t-on pas gueulé sur notre canapé «?oh non, pourvu que ce ne soit pas lui, pourvu que ce ne soit pas elle?», et ce pour tous les personnages (ou presque)!

Si vous avez envie de voir une série forte, avec un soupçon de Desperate Housewives, mais en plus puissant, n’hésitez pas!

Quitter la version mobile