Lundi soir, je n’en menais pas large, face à l’incroyable dureté de certains en commentaires, dont ceux d’une personne en particulier qui pourtant a même été rédacteur sur Cuk.ch il y a bien des années, et qui a bien vu la liberté que je laissais à chacun alors d’écrire ce qu’il voulait, même si je n’étais pas d’accord avec le sujet de l’article ou la prise de position de son auteur.
Il me semble qu’aussi, en 17 ans, je n’ai pas trop fait preuve de populisme sur les deux blogs, je me suis élevé plusieurs fois contre l’extrême droite, il est des termes qui font donc mal: me faire traiter de populiste qui fait bondir de son siège les humanistes (dont bien évidemment la personne en question se targue de faire partie) à chacune de mes interventions sur des sujets délicats, ça fait tout bizarre.
Heureusement, certains lecteurs ont remis les choses en perspective même s’ils n’étaient pas d’accord avec moi (ce que bien évidemment je respecte), je les en remercie.
Il n’empêche que lundi soir, j’étais bien incapable, pour la première fois depuis une année, d’écrire et de publier un article pour le lendemain.
Sans compter que des proches m’ont fait ces derniers temps des critiques qu’ils ont le droit de faire, bien évidemment, mais pas faciles à encaisser:
- le blog tourne parfois en rond, est moins riche qu’avant (j’en ai parlé lors de l’humeur de l’anniversaire);
- c’est quoi cette manière de vouloir chaque jour parler de soi, de se mettre en avant? Critique tombée lundi soir, juste quand il fallait, quoi…
Donc je n’ai rien fait paraître mardi, même si j’avais deux ou trois trucs sous le coude.
Et du coup, le soir, mis à part la surveillance du blog pour être sûr que ça ne dérape pas, je me suis senti soudainement libre.
Pour voir, je n’ai rien publié mercredi, et puis jeudi.
Mais vous savez que j’y arrive?
Et que c’est assez bonnard en fait.
Parce que j’ai décidé l’arrêt de Cuk.ch, je crois que, dans ma tête, je pensais que je vous devais un article par jour pour compenser le manque.
Au départ, je ne voulais pas, et puis finalement, les articles se sont suivis, et je suis tombé dans le piège.
Mais vous voyez, c’est fini.
En fait je ne vous dois rien…
Si ce n’est ma reconnaissance de vous voir venir régulièrement lire ce que je vous propose, de commenter pour certains d’entre vous.
Et donc le respect.
Je vais enfin mettre en pratique, vraiment, ce que j’avais promis dans le premier article de ce blog (j’adore tellement me citer…).
En attendant, une devise: plus de pression, plus d’obligations.
J’écris si je veux, quand je veux, d’abord parce que ça me fait plaisir, et ensuite, parce que j’espère que cela vous en apportera aussi.
Des articles courts, ou longs, ou ni courts ni longs.
Et si j’ai envie, deux articles courts, ou trois le même jour.
Voire même, le week-end, si le besoin s’en fait sentir.
Finie la quotidienneté, ce concept «?un article par jour?» qui, vous l’avez pourtant dit souvent en commentaires, a plu à beaucoup d’entre vous sur Cuk.ch, qui pouvait être très agréable, mais qui pouvait également tuer quelque peu une certaine réactivité, voire une certaine spontanéité.
Je vous l’ai dit: je publierai un article quand j’aurai quelque chose à exprimer, qui ne pourrait d’ailleurs intéresser que moi (je ne l’espère pas, mais bon…).
Et je peux vous dire que si j’ai de la peine à tenir cette promesse, je vais tout faire pour me forcer à y parvenir.
Mais finalement, j’ai bien l’impression que ce sera beaucoup plus facile que prévu.
J’ai vu ce que permettaient trois jours de liberté.
Par exemple? Je ne trouvais pas le temps de faire ma déclaration d’impôts.
Eh bien je l’ai faite, paf, incroyable non?
Je vais faire ce que j’avais annoncé lorsque j’ai fermé Cuk, prendre plus de temps pour moi.
Pour pour Madame K et mes enfants, pour mon violon et la course à pied.
Et même, bizarrement, pour des tests sur ce site. Tests que je n’arrivais plus vraiment à faire, puisqu’ils prennent du temps, et que du temps, je n’en avais pas puisque je devais écrire quelque chose au quotidien.
Purée, ça va être bon…
Cela dit, je sais bien ce que l’on ressent lorsqu’on vient visiter un site et que l’on voit qu’il n’y a rien depuis quelques jours.
On en vient à en vouloir à son auteur.
Ce qui est un comble, surtout sur un blog comme celui que vous lisez en ce moment, et d’autres bien sûr, qui ne mettent aucune publicité sur leur site et qui paient eux-mêmes de leur poche, et pas des clopinettes en ce qui concerne WordPress Business pour que la lecture soit confortable pour vous.
Donc, pour vous éviter toute frustration due à une suite de visites infructueuses, je vous propose de vous abonner au blog, à droite de cet article.
Vous saurez quand quelque chose sera publié, et vous ne pourrez pas m’en vouloir de vous avoir fait perdre du temps parce que vous êtes venu pour rien.
Voilà!
Je vous souhaite à toutes et tous un bon week-end, je vous retrouve très prochainement.