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Après trois jours et un festival: test du Sony A7 III

Vous le savez si vous avez lu cet article, je suis repassé dans l’univers Sony il y a peu, achetant dans un premier temps un Sony A7 III.

Il s’agit d’un appareil assez exceptionnel, que j’ai rendu deux jours plus tard, pour prendre le A7R III.

Le A7 III a juste deux défauts pour moi:

Quand on a goûté à la haute résolution, il faut admettre que c’est difficile de redescendre presque de moitié vers 24MP, même si les images obtenues par ce capteur sur le A7 III sont excellentes et lesdits 24MP un compromis acceptable.

Mais parlons de cet A7 III.

L’ergonomie du boîtier

Poids et encombrement

L’appareil est toujours bien plus léger et petit qu’un Canon 5D Mark IV.

Ce n’est pourtant pas pour cela que l’on achète un Sony désormais, puisque dès que l’on met des objectifs de type G, c’est-à-dire lumineux et de très grande qualité, l’écart de poids et de taille est tout à fait minime entre le reflex et l’hybride. J’en avais d’ailleurs parlé ici.

Tiens, j’en profite pour remettre ce tableau tiré de cet article que, en toute modestie,  je trouve assez intéressant. Je l’ai mis à jour pour tenir compte du poids du A7 III.


Comparaison avec les boîtiers avec leur batterie Sony A7III (650 g) et Canon EOS 5 Mark IV (880 g)

Commençons par le 50 mm f1.4

Sony Canon
Poids 778 g 290 g
Poids avec boîtier 1428 g 1170 g
Encombrement 108-83 mm 77-50.5 mm

Vainqueur poids: Canon 258 grammes plus léger

Continuons avec le 24-70 f2.8

Sony Canon
Poids 886 g 805 g
Poids avec boîtier 1536 g 1680 g
Encombrement 136-87 mm 113-88.5 mm
Diamère objectif 82 mm 82 mm

Vainqueur poids: Sony 149 grammes

Terminons avec le 70-200 f2.8

Sony Canon
Poids 1480 g* 1473 g*
Poids avec boîtier 2130 g 2270 g
Encombrement 200-88 mm 199-88.8 mm
Diamère objectif 72 mm 77 mm

Les deux objectifs sont pesés sans leur collier de serrage

Vainqueur poids: Sony 140 grammes.


Comme vous le constatez, ce n’est vraiment plus pour une question de poids que l’on achète un Sony.

Cela dit, le boîtier est très petit, et peut même parfois sembler un peu déséquilibré avec de gros objectifs.

Mais il tient bien en main, et son léger embonpoint en épaisseur garantit une prise en main somme toute tout à fait confortable.

Dimensions A7: 126,9 x 94,4 x 54,8 mm

Dimensions du A7III: 126,9 x 95,6 x 73,7 mm

Ces 19 mm de différence améliorent le confort et l’équilibre et donnent un air de sérieux à l’appareil.

En fait, le boîtier est le même que celui de ses grands frères A9 et A7R III, mis à part le dos en composite et un ou deux petits détails.

Il est tropicalisé, très bien fini, beaucoup plus angulaire qu’un Canon, voire même qu’un Nikon. Je lui reproche juste 3 petits clapets pour boucher les connectiques (dont une USB 3.1de type C, eh oui) qui font un peu bon marché.

De l’autre côté du boîtier, la place pour deux cartes de type SD:

J’aurais préféré deux ports UHS 2, mais Sony a voulu maintenir la compatibilité sur l’un de ses ports avec son Memory Stick… Un peu dommage, qui les utilise encore (ou ne les a jamais utilisés)?

Les menus

Beaucoup reprochent l’ergonomie des appareils Sony, trouvant Canon bien plus clair.

Moi, franchement, après un passage assez long chez Canon, je n’en suis vraiment pas sûr.

Certes, chez Sony, il y a 36 pages d’options (chaque page en contenant la plupart du temps 6), ce qui ne simplifie pas les choses.

Mais chez Canon, ce n’est pas beaucoup plus facile, c’est en fait une question d’habitude.

Et le nombre d’options du Sony fait que, forcément, il y a plus de pages.

Il est vrai que trouver l’option de mise au point silencieuse (sans le bip) par exemple implique de naviguer dans les pages et d’être bien concentré pour la trouver, mais il est possible de la placer ensuite dans un menu personnalisé, ce que je n’ai pas manqué de faire.

Notons que ce serait sympa de pouvoir ajouter une commande depuis cette dernière plutôt qu’avoir à la rechercher depuis l’endroit dans le menu personnalisé où on veut l’installer.

Et puis, le menu Fonctions (Fn) vous donne accès à 12 réglages immédiatement accessibles, ce qui rend l’utilisation du boîtier finalement assez simple. 12 réglages que vous pouvez choisir également parmi beaucoup d’autres, comme il se doit chez Sony.

Les boutons

Les nouveaux boîtiers Sony sont incroyablement personnalisables: 14 endroits cliquables hors écran sont personnalisables, rien de moins.

Vous disposez de 4 boutons C1 à C4 qui peuvent recevoir à peu près autant de fonctions parmi celles disponibles pour l’appareil.

 

Réglage chez moi:

Les 4 points cardinaux de la molette de commande arrière peuvent également être personnalisés. J’ai laissé l’est au réglage des ISOs, et l’ouest à mode d’entraînement.

Le bouton central de ladite molette est dédié par défaut à l’autofocus sur les yeux, je l’ai laissé tel quel, il est parfaitement atteignable ainsi.

Le bouton AEL, verrouillage AF et j’en passe sont également éligibles pour recevoir une fonction que vous choisirez au besoin.

Même les fonctions affichées par la touche Fn sont personnalisables, et ce depuis le premier Sony A7.

Alors comme toujours, c’est une affaire de goûts.

Cette personnalisation des boutons fait que chacun d’entre eux a UNE fonction quand nous sommes en mode prise de vue, ce qui pour moi est juste idéal, et nettement préférable aux deux fonctions par bouton d’un système Canon.

Attention: je ne prétends pas que le système Canon est moins bon, je dis simplement que ceux qui trouvent à redire à l’ergonomie Sony parce qu’ils préfèrent celle de leur Nikon ou Canon ont le droit de le faire, mais que certains y trouvent plus leurs petits chez Sony, et c’est mon cas.

Un joystick est disponible désormais, et j’oserais écrire ENFIN! Ce dernier travaille avec les diagonales et permet de sélectionner le point autofocus très rapidement.

N’oublions pas qu’il est possible d’utiliser l’écran tactile comme un trackpad en prise de vue, mais même si je trouve cela intuitif et encore plus rapide, le fait que le nez se prenne pour un doigt pose quelques soucis, ce qui fait que je préfère désactiver cette fonction.

En conclusion de la partie ergonomie, je dirais que je m’y retrouve parfaitement avec celle que nous offre Sony. Certes, si quelqu’un a une idée pour mieux classer ou carrément pour trouver un autre système pour promener dans toutes ces commandes, il est bienvenu.

Moi, j’ai déjà une idée: mais mettez-moi l’écran tactile actif sur ces menus, qu’on puisse cliquer dessus. Ce ne sera pas le Graal, mais ce sera déjà ça.

Les molettes

Une molette sous l’index, une molette sous le pouce, une autre à l’arrière du boîtier, la molette de commande cliquable, le joystick, une molette de correction d’exposition (non verrouillable, on peut trouver cela dommage, il peut arriver qu’on la dérègle en la sortant du boîtier, mais vous le savez tout de suite puisque vous avez un viseur électronique qui vous montre l’image que vous allez obtenir), la molette des programmes, tout y est, Sony est au niveau de Canon et Nikon dans ce domaine.

Le viseur

Le viseur est le point un peu négatif du A7 III.

 

C’est le bon vieux 1,3 cm (type 0.5), OLED XGA doté 2 359 296 points, avec un grossissement très confortable de 078, ce qui en fait un des plus gros viseurs disponibles, tous appareils confondus.

Oui, mais électronique, donc par défaut moins bon qu’un viseur optique, et même pas le meilleur que peut offrir Sony puisque la firme propose sur le A7R III et le A9 un viseur mieux défini et rafraîchi.

Rien de grave nonobstant, mais tout de même… En plein soleil, l’image est très contrastée, et il est difficile de ressentir la même émotion à la prise de vue qu’avec un viseur optique. Par contre après… mais ça, nous le verrons plus loin.

L’écran tactile, comme un trackpad

Ah! Sony s’est enfin mis à l’écran tactile.

Il était temps.

Mais… misère: il est utile pour la mise au point, nous verrons comment plus bas, mais aucunement pour la visualisation des images ou pour la navigation dans les menus.

La honte! Franchement, espérons que quand leur logiciel sera prêt, on pourra profiter d’une mise à jour et utiliser pleinement les avantages du tactile.

Il n’y a aucune raison que les utilisateurs Sony ne puissent en profiter, maintenant.

L’écran quant à lui est fidèle au système Sony: il est inclinable verticalement uniquement –jusqu’à 107° vers le haut et 41° vers le bas–, ce qui est a priori moins complet qu’un système à la Canon avec rotule qui permet également de prendre des vues en mode portrait, mais qui est souvent difficile à déployer.

Finalement, à l’usage, je préfère le système Sony, plus simple.

Il est tactile, comme nous l’avons vu, mais seulement lors de la prise de vue, pour mettre le point focus là où il faut.

Soit lorsqu’on vise à l’écran soit comme une sorte de trackpad lorsqu’on vise avec le viseur, ce qui est à la fois assez génial, mais il faut en ce cas faire très attention avec le nez qui s’écrase sur l’écran et qui peut changer le focus comme s’il était un doigt, j’en ai parlé plus haut, mais mieux vaut le répéter ici.

Comme je l’ai déjà écrit plus haut également, le tactile n’est pas (encore?) de la partie dans la visualisation de l’image (pas de zoom en écartant les doigts ni de déplacement dans l’image), et  pas non plus dans la navigation dans les menus.

La diagonale de l’écran est de 7,5 cm (type 3.0) TFT et doté de 922 000 points ce qui est est bien, sans plus. Nikon fait bien mieux sur son D850 de 8 cm, doté de 2 359 000 points.

Cela dit, l’écran du Sony est largement suffisant, quoique parfois difficile à lire au soleil. Sur ce point, je note peu de différences avec mon ex Canon 5D Mark IV.

L’autofocus

Le Sony A7 III fait extrêmement fort puisqu’il reprend l’autofocus du A9, qui propose certainement le meilleur autofocus que l’on peut trouver sur un appareil de photo.

Voyez plutôt:

693 points de mise au point automatique à détection de phase couvrant environ 93 % du cadre, et 425 points de mise au point automatique à détection des contrastes.

Non, mais, vous imaginez, vous qui profitez d’un système Nikon plein format, ou Canon du même type, avec leur couverture proprement ridicule à côté de ce qu’offre Sony, ce que cela signifie?

Le système 4D prédictif calcule la vitesse du sujet accroché, et ne le quitte plus dans tout le cadre, tenant compte du temps qu’il va mettre entre le moment où on déclenche et le moment de la prise de vue réelle.

Je n’ai pas eu le temps de faire des tests en condition sportive, mais j’ai pu faire le test avec des enfants qui couraient et bougeaient: aucun reflex n’arrive à suivre ce que propose Sony.

Voilà, c’est dit, je vais me faire engueuler, mais je ne peux tout de même pas mentir…

J’ai pu travailler toute une soirée en spectacle avec cet appareil, dans des conditions faciles le jour, difficiles la nuit, et l’appareil m’a donné entière satisfaction.

Il est clair que, dans ces conditions, j’ai choisi l’option Spot Flexible élargi, au centre, et décalé après la mise au point.

Impeccable, l’appareil s’est montré parfaitement réactif et ne m’a jamais fait faux bond.

Je précise que j’ai couplé le calcul de la mise au point et de la mémorisation de l’exposition, fonction tellement pratique chez Nikon et Sony, et incroyablement absente chez Canon. Expliquez-moi pourquoi Canon ne propose pas cette option sur son Mark IV… parce que moi, je ne comprends pas.

Surtout quand Canon n’est pas foutu de faire un calcul de la lumière matricielle correct en spectacle, voyez ce que j’en dis ici.

Nous avons à Bière une course automobile chaque année, dommage, je n’aurais pas pu tester l’appareil dans ces conditions, mais au vu de ce que j’ai pu faire devant chez moi, en photographiant les voitures qui circulaient dans la rue (c’est d’ailleurs toujours un peu gênant de le faire), je suis persuadé que je me serais fait très plaisir.

Notez encore que le système de reconnaissance des visages fonctionne super bien, que dès qu’un visage est repéré, il est suivi de manière impeccable, et qu’il est possible de demander à l’appareil de faire le point sur un œil, sans pouvoir cependant choisir lequel. Dans une prochaine mise à jour du firmware peut-être?

Les rafales

Malheureusement, je ne peux qu’y aller au pif, en ce qui concerne les rafales. Comme je l’ai expliqué plus haut, je pensais avoir le temps de faire des tests chronométrés et j’ai rendu l’appareil avant.

L’appareil est avancé avec ces chiffres:

Le jusqu’à  étant compris avec une carte UHS de type II.

Sachez simplement que j’ai fait tout de même des essais, à la va-vite, et que j’ai constaté l’excellent suivi de l’autofocus, et l’incroyable cadence de prise de vues.

Quant à dire si les chiffres donnés par Sony sont parfaitement exacts, j’en suis incapable, ne pouvant répéter les tests, puisque je n’ai plus l’appareil sous la main.

Le calcul de la lumière

Le calcul de la lumière est à la hauteur des plus grands et est basé sur une mesure d’évaluation de 1 200 zones.

Associé à l’excellente dynamique du capteur, il donne d’excellents résultats, même dans des conditions difficiles.

Je l’ai déjà écrit plus haut, mais le couplage possible de la mémorisation de la mise au point avec le calcul de l’exposition est pour moi très important, notamment en mesure spot pour une photo de spectacle, mais même en mesure matricielle.

Vous pouvez lire cet article qui explique les déboires que j’ai eus avec les Canon au Festiboc qui ont expliqué mon retour chez Sony en quelques heures de réflexion: que du bonheur!

Le capteur

Le capteur est un plein format, comme tous les boîtiers Sony A.

Il est de type rétroéclairé (BSI), comme le A7R III, mais doté de 24 millions de pixels  “seulement” pour des images de (images de 6000 x 4000 pixels), ce qui est un assez bon compromis, même si celui qui s’est habitué à la haute résolution regrettera de ne plus pouvoir beaucoup recadrer.

Ce système de rétroéclairage permet de diminuer le bruit dans l’image de manière drastique, je m’en étais déjà rendu compte avec le A7R II, le premier boîtier à avoir profité de cette technologie.

La qualité des images est tout bonnement excellente, même en hauts ISOs, en tout cas jusqu’à 6400 ISOs. Ensuite, elle baisse tranquillement, mais reste tout à fait honorable jusqu’à plus de 12’000 ISOs.

L’appareil est donné pour ces plages de sensibilité:

Tous comme ses grands frères, il est d’une dynamique de très haut niveau (15 IL), ce qui garantit de pouvoir déboucher des ombres sans bruit, et des hautes lumières avec de la matière.

L’expérience que j’ai faite est assez impressionnante tout de même: après 2 ans chez Sony, depuis le début du A7, jusqu’au A7R II,  je suis passé sur Canon avec un 5D Mark IV. La chute de dynamique est impressionnante. Le Canon est incapable de rendre des différences de luminosité un peu difficiles que l’on rencontre dans bien des situations. Le 6D Mark II s’en sort bien mieux à mes yeux, contrairement à ce que beaucoup lui reprochaient en matière de dynamique, voir ici l’article que j’ai consacré à cet appareil, et un autre ici pour le défendre.

Mais pour en revenir au 5D Mark IV en particulier, le passage de Sony vers lui est un choc, dans le mauvais sens dans le domaine de la dynamique.

Le retour vers Sony en est un autre, cette fois dans le bon sens du terme.

Associé à son système de stabilisation 5 axes intégrés, le capteur garantit des images vraiment étonnantes même dans les vitesses lentes, pour autant bien sûr que le sujet soit alors relativement statique.

Eh oui, avec les boîtiers Sony, pas besoin d’acheter des objectifs stabilisés, le boîtier fait le travail. Pratique lorsqu’on achète des objectifs Sigma ART par exemple.

Cela dit, si l’objectif est stabilisé, l’appareil fait le travail lui aussi en collaboration avec l’objectif.

Le beurre et l’argent du beurre.

L’autonomie, enfin très bonne

L’autonomie était le plus grand point faible des anciens A7.

Avec l’arrivée du A9 et du A7R III et de la nouvelle batterie NP-FZ100, l’amélioration est impressionnante, et c’est encore mieux avec le A7 III donné pour 610 images.

Ah, il vous faudra prévoir l’achat de ce chargeur, parce que le boîtier n’est pas livré avec… vous devrez recharger l’appareil directement avec un câble. Inacceptable.

Je peux même dire que j’ai fait mieux puisque je suis arrivé au festival avec deux batteries que j’avais mises en charge avec un chargeur Patona qui peut charger deux batteries à la fois, mais très lentement. Je rappelle que j’avais acheté le boîtier quelques heures avant, que l’appareil est vendu sans chargeur (une honte!) et qu’il n’y en avait pas en stock. Pour une vingtaine de francs, le Patona fait le job, même le double job, mais lentement.

Les deux batteries étaient chargées à 76 %.

J’ai fait 440 photos pendant la longue première partie de la soirée (de 17 heures à 23 heures environ avec la première batterie., et j’ai changé de batterie alors que celle que j’enlevais avait encore 35 % de charge.

Donc 440 photos pour 40 % d’énergie dépensée, je trouve cela très honorable, et de toute manière, un énorme progrès par rapport aux anciens boîtiers Alpha.

On n’est pas encore au niveau des gros reflex, mais avec une batterie de recharge, il n’y a plus de problème pour assurer un beau reportage.

La rapidité d’allumage

J’ai passablement critiqué les premiers Sony A7 pour leur lenteur à l’allumage.

J’ai lu dans certains tests que l’appareil n’était pas franchement rapide.

En ce qui me concerne, j’ai fait des tests les trois jours pendant lesquels j’ai eu l’appareil dans les mains: que l’on sorte de veille (en effleurant le déclencheur) ou en allumant l’appareil, et je n’ai constaté pratiquement aucune latence.

Je ne dis pas qu’une fois ou l’autre, il faudra un peu plus d’une seconde pour que l’appareil soit disponible, mais ce n’est ni gênant, et de plus assez rare.

Pas de GPS… bon, on fera sans

J’appréciais le GPS sur mon Canon.

Sauf quand j’oubliais d’éteindre l’appareil, qu’il se mettait en veille, et que je le retrouvais vide quelques jours plus tard parce que le GPS continuait à bosser, même en mode économique.

Et puis, le GPS des Canon ne fonctionne pas à l’intérieur.

J’utilise avec le Sony une solution géniale, Geotag Photo Pro, en conjonction avec mon iPhone. Je testerai la chose sur ce site très bientôt.

Qualité des images

Je crois que la meilleure manière de vous parler de la qualité des images et de vous montrer les photos que j’ai faites au Festiboc.

Vous verrez des images prises la journée, d’autres le soir, avec des montées d’ISOs.

Pour votre information, toutes les images prises avec le 70-200 f2.8 l’ont été avec l’objectif Canon, associé à une bague Sigma MC-11, testée ici. Les autres images ont été prises avec le 85 mm f1.4 G de Sony, et le 24-70 f2.8 G de Sony aussi.

À part un petit bogue avec la MC-11 et mon 70-200 f2.8 Canon dont j’ai parlé dans l’article, je n’ai eu aucun problème avec cette association, et vous verrez que les photos du début de la journée, prises pratiquement toutes avec ladite association, donne de très jolis résultats.

Cela dit, j’ai reçu maintenant l’objectif 70-200 f2.8 Sony, de type G. C’est une merveille dont je vous parlerai bientôt.

Et en vidéo

Je n’ai pas eu le temps d’essayer la vidéo sur cet appareil, et de toute manière, je ne me sens largement pas capable d’en parler en connaisseur.

Ce qui est vraiment agréable, c’est que le bouton d’enregistrement vidéo est au bon endroit sur ce nouveau boîtier, qu’on le retrouve facilement lorsqu’on est en prise de vue, et que l’on ne le déclenche plus par erreur.

Pour le reste, Sony est à la pointe dans le domaine, comme souvent, à ce que j’ai pu constater.

D’après les spécialistes, le A7 III est l’appareil photographique plein format ayant la plus belle fiche technique, c’est dire.

Et je m’arrête là dans ce domaine, je n’aime pas trop parler de ce que je ne maîtrise pas.

En conclusion

Le A7 III est un appareil tout à fait convainquant, je dirais même enthousiasmant.

Son autofocus de pointe, son excellent capteur BSI, sa stabilisation intégrée, la vitesse de ses rafales, son autonomie largement améliorée en font un boîtier particulièrement polyvalent.

Seul son viseur est décevant, sans être catastrophique. Il y a mieux maintenant, c’est tout.

Canon va débarquer dans le monde de l’hybride plein-format ces prochains mois, voire ces prochaines semaines.

Nikon… aucune idée, mais je ne vois pas comment ils pourraient passer à côté de ce marché s’ils veulent survivre.

N’empêche… Sony a une sacrée avance.

Cela dit, je me réjouis de voir ce que ces deux fabricants vont faire. Espérons que ce soit bon, que ça pousse encore Sony à faire toujours mieux.

Remarquez, même sans concurrence, Sony progresse, de boîtier en boîtier, et a le grand mérite d’avoir changé la donne des appareils haut de gamme.

Un peu comme Apple dans le domaine de l’informatique, vous me direz!

Pour que vous puissiez vous rendre compte de ce que l’appareil peut réaliser dans certains domaines, je vous rappelle que je mets à disposition les photos que j’ai faites au Festiboc sur cette galerie.

Et bien sûr, l’appareil mérite largement un label Too Much Bô.

 

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