Lorsque je vous ai présenté le très joli programme MacUpdater, il y a quelque temps, plusieurs commentateurs m’ont donné leur opinion sur les mises à jour et le besoin frénétique de certains geeks de sauter dessus dès le premier jour de leur sortie.
Pour certains d’entre eux, mettre à jour un logiciel peut être dangereux, et il faut laisser quelque temps passer avant d’effectuer la chose, en particulier si l’on est en plein travail important avec le logiciel.
Sur ce point, je suis bien d’accord avec eux.
J’ai compris la chose le jour où, une semaine avant un concert avec mes élèves, concert dont l’accompagnement était à 70 % piloté par le logiciel Cubase de Steinberg, j’ai eu l’excellente idée de mettre à jour ce logiciel.
Une fois ladite mise à jour effectuée, Cubase est devenu incompatible avec la clé physique qu’il fallait accrocher sur l’ordinateur, et j’ai galéré et sué plusieurs jours pour revenir à la version précédente, tremblant de devoir accompagner mes élèves devant 200 personnes uniquement avec ma guitare.
Il faut dire qu’il y a 20 ans, Internet n’était pas aussi performant qu’à l’heure actuelle pour retrouver des versions de logiciels, surtout chez un éditeur qui avait la fâcheuse manie de tout verrouiller pour bien ennuyer ses utilisateurs payants. Comment m’en étais-je sorti? En me faisant télécharger une version pirate par une connaissance dont je tairai le nom. Là, plus de problèmes, incroyable non?
Juste pour l’anecdote, lors d’un autre concert, c’est la clé physique qui avait disparu le matin même de la prestation qui avait lieu à 20 heures.
J’ai téléphoné à l’importateur, la seule solution était de partir pour Zürich en chercher une, aucun magasin en Suisse romande ne pouvait m’en fournir de secours et je n’avais pas la personne qui pouvait me télécharger la version pirate sous la main. Parce que croyez-moi ou pas, je n’ai jamais téléchargé de version de ce type, j’ai toujours été réglo avec les éditeurs de logiciels.
Donc, télécharger une version pirate, je ne savais pas comment faire, et je ne le sais d’ailleurs toujours pas.
Je me souviens alors d’avoir réuni les élèves à midi, nous allions passer toutes les chansons accompagnées à la guitare. Nous étions tous par terre, assis en rond, et je vois ma collègue arriver victorieuse, la clé à la main.
— Mais tu l’as trouvée où?
— J’ai retourné le container des concierges de l’étage, j’ai tout fouillé, et je l’ai trouvée au milieu des débris.
Eh oui, la nettoyeuse l’avait mise à la poubelle en faisant la poussière (je précise que je mettais cette clé dans le coin du clavier quand je ne l’utilisais pas puisque déjà, j’étais sur portable).
Depuis ce jour, je n’ai plus jamais utilisé Cubase et je suis passé sur Logic, qui lui ne nécessitait pas de clé.
Mais revenons-en à ces fameuses mises à jour.
Alors oui, bien évidemment, il n’est pas recommandé de mettre à jour Newzik deux jours avant d’avoir une audition.
Bien évidemment, lorsqu’on est en pleine écriture d’un mémoire à rendre dans la semaine, on va éviter de mettre à jour Word ou le logiciel sur lequel vous l’écrivez.
Ce n’est pas non plus le bon moment pour effectuer une mise à jour système, dans ce genre de situations, il faut attendre.
Voilà pour le premier argument qui montrait qu’acheter MacUpdater n’était pas forcément une priorité.
D’autres commentaires disaient que, depuis que beaucoup de logiciels intégraient leur propre gestionnaire de mises à jour, un programme comme MacUptadter ne servait à rien.
De même, les logiciels que l’on achète sur le Mac App Store sont gérés par Apple, on n’a pas à se soucier de leur mise à jour.
Oui.
Je comprends ces deux commentaires, et j’en avais parlé dans l’article qui les avait déclenchés.
Mais il y a une chose que beaucoup oublient, c’est qu’un logiciel n’a pas d’incidences que lorsqu’on s’en sert.
Je ne sais pas si vous avez regardé du côté du côté du Moniteur d’activités: elles sont nombreuses, les applications qui, même lorsqu’on ne les a pas lancées, fonctionnent avec un agent (Deamon) en tâche de fond qui se lance au démarrage.
Et comme par hasard, ce sont souvent eux qui peuvent poser problème à votre machine, prenant soit trop de RAM soit trop de puissance processeur, alors qu’a priori, on ne leur a rien demandé.
Et quand ces agents sont-ils mis à jour?
Lorsqu’on lance l’application mère, ce que, parfois, on ne fait pas pendant des jours, voire des semaines, ou même des mois.
Ou alors, ces agents eux-mêmes demandent une mise à jour lorsqu’on allume notre ordinateur, ce que, personnellement, je fais rarement tous les jours. Il m’arrive même de ne pas éteindre mon portable pendant bien plus d’une semaine.
C’est là qu’un logiciel comme MacUpdate qui vous signale vos applications obsolètes prend toute sa valeur.
Non seulement vos applications sont à jour, mais les agents qu’elles font tourner en tâche de fond le sont aussi.
Voilà, c’était ma contribution du jour à la cause ” Toujours à jour avec les logiciels pour un Mac en parfait état!”.