Je viens de passer trois ans avec une Seat Ibiza motorisée par un 3 cylindres essence dotée de 110 chevaux.
Aucun problème avec cette voiture qui tourne comme une horloge et qui consomme 5.9 litres au cent de sans-plomb.
Silencieuse, un peu tape-cul certes, mais confortable, boîte de vitesses automatique impeccable, je n’avais pas grand-chose à critiquer sur ce véhicule du groupe VW, donc bien fini et bien pensé.
Sauf que voilà…
Depuis des mois, je me dis qu’en tant que pendulaire, je participe activement au réchauffement climatique, même avec un véhicule qui consomme très peu.
J’essayais de prendre le train le plus possible, mais la pandémie m’a coupé dans mon élan, je n’ai plus du tout envie depuis plus d’un an de me retrouver entassé dans un transport public.
Bien évidemment, cela fait un moment que je pense voiture électrique.
Pas une hybride hein, non, une vraie électrique, du type de celles que l’on charge et qui n’a pas de moteur à explosion dedans.
Mais je me disais toujours que rouler avec des batteries qui pèsent des centaines de kilos n’avait aucun sens, et que si je devais passer à l’électrique, ce serait avec une voiture alimentée par l’hydrogène.
Sauf que l’hydrogène, j’ai fini par comprendre que ce n’était de loin pas pour demain pour les privés que nous sommes.
Et puis, il y a peu, j’ai vu cette émission de la TSR qui a remis un certain nombre de choses en question.
Elle nous explique un outil que l’on trouve sur le site du TCS (Touring Club Suisse), habituellement pas trop porté sur l’écologie (quoique, ça change un peu) que vous pouvez tester vous-même ici.
Vous pouvez comparer l’empreinte carbone de tous les véhicules que vous désirez, en tenant compte de leurs options.
Tout y est pris en compte, de l’extraction des matières jusqu’à la destruction et le recyclage du véhicule.
Les données sont reprises du célèbre Institut Paul Scherrer.
Nous y constatons que, certes, le véhicule électrique a une empreinte plus importante quand on l’achète, mais qu’on le rentabilise très vite dans ce domaine.
Voyez plutôt: j’ai comparé une Renault Zoé Intens avec une Seat Ibiza plus ou moins équivalente à ma version:
Il n’y a pas photo: l’électrique est ici (et partout d’ailleurs) très vite rentabilisée en matière d’empreinte CO2.
Comme nous sommes en transition écologique dans notre maison, passant en solaire et en pompe à chaleur alimentée par les premiers, que le nombre de panneaux solaires devrait largement dépasser notre consommation, l’idée de l’électrique prenait tout son sens.
Raison pour laquelle je me suis séparé plus vite que prévu de ma Seat qui va continuer sa vie sans moi, et que je suis passé sur une Renault Zoé Intens.
Il faut vous dire que cette voiture corrige l’un des défauts principaux des voitures électriques pionnières: elle est dotée d’un moteur équivalent à 135 chevaux, ce qui, je peux vous l’assurer, suffit amplement.
Je ne comprenais pas pourquoi les modèles sur le marché étaient presque tous dotés de cavalerie surdimentsionnée, voyez ce que fait Tesla par exemple.
Je voulais une citadine, comme la Seat Ibiza, avec une autonomie correcte.
Celle de la Zoé est très bonne puisqu’elle est de 397 km WLT, et qu’à ce que j’ai pu voir, cela ne doit pas être très loin de la réalité (sauf sur autoroute que je prends très peu). Et 397 km, c’est pour moi largement suffisant pour ce que je fais de ma voiture, sans même avoir à recherger tous les jours, bien sûr.
Mais de tout cela, je vais vous reparler bientôt, dès que je serai apte à vous donner mon avis sur une voiture que j’aurai conduite quelques semaines.
Pour l’instant, je lis les nombreux modes d’emploi, il faut le dire extrêmement bien faits par le constructeur, ce qui est plutôt rare de nos jours.
Et vous?
Êtes-vous déjà passé à l’électrique?
Ou alors, prévoyez-vous de le faire?
Photo de couverture: François Cuneo