Vous avez remarqué?
Notion, Spark, AirMail, WordPress et tant d’autres vous proposent leurs services d’intelligence artificielle (AI plus loin), et à chaque fois, vous devez mettre la main à la poche pour acheter un supplément à l’abonnement que vous payez déjà pour le logiciel lui-même, au point que vous vous demandez quand tout ça va s’arrêter.
Regardez chez WordPress, pour ne prendre que cet exemple.
Certes, vous avez une jolie barre de menus dans Gutenberg (l’éditeur de WordPress avec lequel j’écris tous ces articles), avec cette icône.
Oui oui, les auteurs de site disposent désormais de l’AI pour écrire leurs articles, ça promet, hein?
Mais ça n’est pas gratuit (rien n’est gratuit sur WordPress, qu’on se le dise, mais c’est partout pareil), regardez:
Eh oui, l’AI est une manne financière exceptionnelle pour OpenAI, mais pour les éditeurs de logiciels dans tous les domaines également.
J’ai toujours refusé ces abonnements supplémentaires, même si je vois bien les avantages de l’AI dans certains domaines.
Et puis, Elephas est arrivé.
La base d’Elephas et ce qui fait sa particularité
Elephas, je l’ai découvert à travers Setapp, dont je vous ai déjà parlé ici, service qui propose plus de 240 applications de grande qualité pour un abonnement unique peu onéreux.
Elephas ne me coûte donc rien à moi-même personnellement puisque je suis abonné à Setapp, mais si vous n’êtes pas abonné à cette plateforme, vous pouvez en disposer directement chez son éditeur selon les plans suivants:
« Quoi! », me direz-vous: un abonnement de plus pour l’intelligence artificielle alors que tu viens de te plaindre qu’il y en avait partout et que tu ne paierais pas pour ça?
Oui.
Mais pas n’importe quel abonnement, parce qu’avec Elephas, vous n’avez plus besoin de prendre les services des autres éditeurs.
Vous travaillez directement avec Elephas dans Word, Excel, Notion, Pages, Keynote, vos navigateurs, WordPress,
Je continue?
Dans toutes les applications, ou presque, je vous dis.
Prenons un bête exemple.
J’ouvre TextEdit (oui, oui, vous savez, le traitement de texte de base offert par Apple dans tous ses systèmes), et je demande par écrit comment fonctionne une éolienne.
Je sélectionne le texte, et vous voyez le petit éléphant apparaître près de votre curseur.
Vous cliquez sur le petit éléphant, et vous voyez les possibilités offertes par Elephas:
Notez que vous pouvez également atteindre Elephas à travers un menu permanent qui propose encore plus de choix.
Je clique sur “Continue” et j’obtiens une première réponse:
Je sélectionne le texte, et je demande de continuer, de développer si vous préférez, et j’obtiens ceci:
Je sélectionne le texte une nouvelle fois, et je choisis de retranscrire dans un autre style, “Persuasive”:
Bon, je ne vais pas non plus vous faire l’affront de vous montrer tout ce que sait faire l’intelligence artificielle, je pense que vous êtes un tantinet au courant.
Et si vous ne l’êtes pas, eh bien lisez le numéro 126 de VVM Hebdo qui remet quelques notions en place, notamment les différences entre les LLM (Large Language Model), en français Grand Modèle de Langage, et les applications qui en tirent parti, dont ChatGPT n’est qu’un exemple.
Bernard, je peux utiliser votre image et vous citer?
Prenons une autre image pour comprendre – je l’ai trouvée sur Internet. Prenez un processeur Intel. Il est utilisé au cœur de nombreux ordinateurs PC de multiples marques. Eh bien voilà, GPT… c’est comme le processeur Intel. OpenAI fabrique son propre ordinateur avec… c’est ChatGPT, et des milliers d’autres entreprises utilisent aussi GPT pour leurs propres besoins et proposent pléthore de services en ligne, dans tous les domaines de compétence du LLM.
Bernard Le Du, VVM Hebdo 126
Vous pouvez choisir des modèles de langage selon votre abonnement chez OpenAI.
Pour réaliser un test, j’ai pris un abonnement de type Premium qui me donne accès là où j’en ai envie à GPT 4, si j’en ai envie.
Regardez, dans les préférences d’Elephas, pour chaque type de travail, je peux demander un modèle différent, pour autant que j’entre ma clé d’API obtenue chez OpenAI.
Ma clé a été générée pendant mon abonnement Premium, j’ai donc droit de choisir ce modèle tant que je paie ledit abonnement.
Le tout est d’être parcimonieux dans l’utilisation de GPT4, parce que chaque demande (Prompt) et bout de réponse (token) vont me coûter des crédits OpenAI à acheter à part.
Eh oui, l’intelligence artificielle est un business, que voulez-vous, je l’ai déjà écrit plus haut.
Mise à jour de mardi 19 septembre 2023
Bernard Le Du, que je viens de citer, écrit ceci en commentaires, si vous êtes abonnés à Setapp, à propos des API pour Elephas:
Par ailleurs, je veux signaler que, via l’abonnement Setapp, et si l’on n’est pas trop gros consommateur, on n’est pas tenu d’apporter sa propre clé OpenAI. On peut utiliser la clé de Setapp. C’est d’ailleurs la même chose pour deux autres intéressants produits, +ai (Plus) et, surtout, TypingMind, également sur Setapp.
Quand on utilise ces produits sans clé OpenAI personnelle, le nombre de requêtes envoyées à OpenAI est limité à 100 par heure et 200 par jour.
Je ne sais pas s’il s’agit d’une consommation pour chaque utilisateur ou une allocation globale pour Setapp qu’il faut se « partager ». Toujours est-il que je n’ai pour l’instant jamais eu de problème dans l’usage de ces trois apps de Setapp.Setapp précise:
« Si vous avez utilisé TypingMind, Elephas et Plus en tant que tel, hors abonnement Setapp, vous devez vous inscrire chez OpenAI, obtenir votre propre clé OpenAI, puis l’insérer dans les applications tout en payant le service IA par vous-même. Setapp simplifie le processus: nous vous suggérons d’utiliser notre propre clé OpenAI afin que vous puissiez utiliser TypingMind, Elephas et Plus facilement, sans étapes supplémentaires. Cependant, comme Setapp est facturé pour chaque demande envoyée par nos abonnés à OpenAI, nous avons donc dû fixer des limites pour rendre ce modèle économique viable ».Personnellement, je m’appuie sur au moins une quinzaine de services fournisseurs d’IA, tous dans leur mode gratuit. Certains ont les mêmes fonctions; d’autres offrent des fonctions spécifiques dont j’ai un usage rare qui ne justifieraient pas un abonnement.
Bernard Le Du, en commentaire du présent article
Cela est largement suffisant pour mon utilisation personnelle actuelle pour les services qu’ils peuvent me rendre.
Si je recours à) eux au quotidien, c’est toujours moi qui écris mes articles, et révise ceux que je reçois pour publication.
Avec Superbrain, Elephas et l’AI travaillent avec vos données
Mais vous pouvez également utiliser vos propres modèles de langage, oui, vous avez bien lu, vous pouvez intégrer vos données pour que le travail de l’AI se fasse à partir de ce que vous avez déjà écrit.
Je vais prendre un exemple, celui de la Fondation Anne Cuneo, dont j’ai bien l’honneur d’être président.
Je vais dans les préférences d’Elephas, et je choisis l’onglet “Brains”.
Je crée un premier “Brain”, cerveau, si vous préférez, en l’appelant Fondation Anne Cuneo.
Je vais entrer tous les documents sur mon disque dur en rapport avec cette Fondation.
Pour ce faire, je clique sur les boutons de type de documents (2) et j’entre d’abord les PDF, puis les documents Word (DOCX).
Attention, ce travail est assez fastidieux: je passe par une boîte de dialogue à chaque fois pour le dossier ouvert, je sélectionne tous les documents possibles parce que du bon type, et je les fais analyser par Elephas qui commence par extraire le texte:
Ensuite, il passe à l’indexation:
Une fois l’indexation effectuée, je peux entrer en conversation à l’intérieur de mon domaine (mon Brain) à travers l’option “SuperBrain”.
Ces données ont été trouvées dans les différents documents que j’ai entrés dans mon Brain.
Il ne faudra pas que j’oublie de mettre à jour ce dernier avec tous les documents qui vont sortir à l’avenir à propos de cette Fondation.
Un truc sympa serait de pouvoir demander tout d’abord à Elephas de scanner un dossier complet et ses sous-dossiers, et de faire le travail d’indexation tout seul, et qu’ensuite, on puisse lui demander de surveiller ledit dossier à chaque fois qu’on ajoute quelque chose dedans.
Pour le reste, des services complets peuvent être importés (Notion Obsidian) en tant que Brain.
Quelques utilitaires
Au départ, les modèles de langage étaient utiles pour générer du code.
C’est également possible avec Elephas, d’abord en demandant cela dans le chat intégré:
Mais il est possible de l’obtenir normalement plus directement dans Excel, mais en anglais seulement dans ce cas, si j’ai bien compris.
Je fais la demande suivante dans le champ “formule” (en grisé dans la figure suivante):
Je sélectionne le texte (celui à droite de fx, donc) et j’appelle Elephas.
Et après une courte réflexion, Elephas me donne la formule qui va bien:
Comme vous avez pu le voir dans l’avant-dernière figure ci-dessus, d’autres utilitaires sont à disposition, notamment celui qui permet d’expliquer un morceau de code.
Pour continuer le tour des fonctions SmartWrite vous permettra, par exemple, de créer de toutes pièces des plans ou des argumentaires.
Voyez plutôt, dans Mail, ce petit exemple
J’appelle Elephas:
J’obtiens ceci:
Les Snippets, pour gagner du temps
Elephas vous propose des Snippets, à savoir une suite de petites actions courtes que vous pouvez utiliser, mais surtout créer sans difficulté.
Voyez mon premier Snippet:
Une fois créé, je sélectionne l’article que vous lisez jusqu’au paragraphe qui précède “Les Snippets pour gagner du temps”.
J’appelle mon Snippet:
J’obtiens ceci:
En conclusion
Elephas est l’utilitaire ultime, à mon avis, pour tirer parti de l’AI où que vous vous trouviez sur votre Mac.
Son éditeur est aux taquets pour améliorer régulièrement son logiciel et pour vous donner des dizaines de trucs sur son utilisation pour qu’il vous soit le plus utile possible.
Si vous devez vous abonner à son service, je comprends que les 4.99 ou 8.99 $ par mois vous fassent réfléchir.
Par contre, si vous êtes sur Setapp, installez-le sans hésiter, vous verrez, c’est vraiment un utilitaire qui vous apportera quelque chose au quotidien.
Ah, j’oubliais, une version iOS est également disponible dans l’abonnement, mais je ne l’ai pas encore essayée.