Je vais être obligé d’en décerner deux, de Too Much Bô de l’année.
Le premier, ce sera pour MacOS, et le second, pour iOS, et déjà là, c’est difficile parce qu’il y a tout de même quelques jolies choses sur nos machines.
Pour Mac d’abord.
J’ai bien pensé à choisir Luminar 2018, testé ici (remarquez que pour un prix 2017, ça la fout un peu mal), mais…
Je le choisirai peut-être l’année prochaine, s’il incorpore, comme l’éditeur le promet, un catalogueur bien fichu qui pourrait vraiment changer son utilisation qui, dans l’état actuel, le limite à la correction d’une image à la fois ou à travailler en tant que plug-in pour Photos ou Lightroom.
Pour l’instant donc, le fait qu’il n’ait pas de catalogueur lui fait rater la première marche du podium.
Adobe et son nouveau Lightroom?
Pourquoi pas, mais notez que je ne lui ai pas attribué de Too Much Bô.
Pourtant, le système complet dans le nuage le mériterait aussi, mais j’attends que Lightroom CC 2018 devienne plus mature, et je dois dire que le fait que leur service après-vente soit si mauvais fait que finalement, non, pas de Too Much Bô cette année, et encore moins le Too Much Bô de l’année, si tant est que je leur en aie donné un.
Alors, au final, pour moi, le software le plus intéressant sur Mac, que j’ai découvert cette année, c’est le magnifique PDF Expert testé ici, qui pourrait d’ailleurs recevoir également le même prix pour sa version iPad testée, elle, ici.
Il allie esthétique, souplesse, facilité d’emploi et puissance. Un vrai beau logiciel, et qui en plus se synchronise avec l’iPhone et l’iPad.
Oui, c’est lui qui gagne, ce d’autant plus qu’au vu de la faillite complète du système d’abonnement d’Adobe, j’ai perdu sans le vouloir mon abonnement général et je ne peux plus utiliser Adobe Acrobat.
Pas grave, PDF Expert fait magnifiquement le travail.
Bravo à lui donc.
Et pour l’iPad?
Comme je l’ai dit plus haut, PDF Expert aurait pu l’emporter, mais celui pour lequel mon va ma préférence, et de loin tellement il me facilite la vie au quotidien, plus d’une heure par jour, c’est ForScore 3, que j’ai testé ici, ce magnifique et exceptionnel lecteur de partitions.
Avoir tout pensé jusqu’aux moindres détails, comme l’a fait son développeur, c’est tout de même très fort.
Et associé à l’iPad Pro 12’9 pouces et au tourneur de pages au pied AirTurn (de préférence au iRig BlueTurn), tous les deux testés ici, ForScore me semble quasiment imbattable et bien plus efficace que le papier.
Et si UN iPad ne vous suffit pas, vous pouvez même travailler avec deux iPad côte à côte, ForScore va gérer tout cela comme un grand.
En plus d’être parfaitement confortable pour les yeux et du supprimer le besoin d’un éclairage sur le lutrin, ForScore me permet d’avoir mes partitions toujours avec moi, à l’école, à la maison, et à mon cours de musique, de pouvoir les annoter avec mon Apple Pencil avec autant de facilité et même plus de confort qu’avec un crayon sur du papier.
Et si j’étais chef d’orchestre, je pourrais annoter d’un coup les partitions d’un groupe d’instrument, annotations qui se reporteraient sur tous les iPad du groupe.
Des inventions pareilles, je n’aurais même pas pensé à y rêver il y a dix ans seulement.
Allez, demain, si les différentes tempêtes traversant notre beau Jura m’en laissent le temps, je vous parle du Too Much Bô Hardware informatique de l’année.