Luminar est sorti dans sa version 2018.
À noter que ce programme de retouche photographique et de développement RAW existe désormais également pour Windows, ce qui pourrait bien être un gage de pérennité pour l’avenir, ce d’autant plus que l’éditeur nous promet pour bientôt un catalogueur intégré au logiciel qui sera gratuit pour tous ceux qui l’auront acheté ou qui ont fait la mise à jour depuis la version 2017, tout cela laissant penser que Luminar 2018 pourrait alors devenir une alternative tout à fait crédible à Lightroom.
L’éditeur de Luminar 2018 est le très connu MacPhun, qui vient de changer de nom pour Skylum puisque le logiciel tourne désormais, comme je l’ai dit plus haut, sur PC-Windows.
Je précise également que j’ai passablement critiqué MacPhun (Skylum donc) pour ne pas avoir mis à jour certains de ses logiciels, comme Tonality, que j’avais testé ici et que j’avais beaucoup apprécié, qui ne supporte toujours pas les RAWs du 5D Mark IV.
Je crois qu’au final, cela s’explique en grande partie par le fait que la plupart des fonctions de Tonality sont intégrées dans Luminar.
Luminar, qu’est-ce que c’est?
Luminar est un programme, un peu comme Lightroom ou Photos, qui permet de corriger les images (JPEG, TIFF, RAWs) et de «?développer?» vos fichiers RAWs.
Il peut travailler en mode autonome, puisque c’est une application à part entière, ou comme plug-in pour Photoshop, Photoshop Element, Aperture et Lightroom Classic CC (pas pour Lightroom CC 2018 puisque, pour l’instant, aucun programme mis à part Photoshop ne peut être intégré directement à ce logiciel).
Il suffit d’installer les modules, dans le menu Fichier.
Mieux, vous pouvez également l’utiliser comme extension pour le logiciel Photos.
Pour ce faire, vous devrez passer par les Préférences système/Extensions, et cocher Luminar (cela s’est fait automatiquement chez moi).
Juste pour que tout soit clair, dans Photos, vous activez une correction d’images, et vous cliquez sur le bouton Extentions ?, et vous choisissez Luminar 2018 ?.
Les formats reconnus d’image
- PNG
- JPEG
- TIFF (8-bit et 16-bit)
- Apple HEIF
- PSD (Mac seulement)
- .CR2
- .NEF
- .ORF
- .RAF
- .ERF
- .ARW
- .RW2
- .DNG
- .PEF
- et d’autres
À noter que, par exemple, le format des Canon 5D Mark IV est reconnu sur Luminar, et pas sur des logiciels plus anciens de Skylum, comme je l’ai expliqué plus haut.
Ce qui fait la différence
Une fois une image chargée, ce qui peut prendre tout de même quelques secondes, et c’est là qu’on se rend compte du travail que font les autres logiciels pour passer d’une image à l’autre sans que nous ne nous en rendions pratiquement compte, à l’aide d’aperçus, vous constaterez que trois particularités font que Luminar est différent des de ces derniers:
- Les paramètres prédéfinis, pratiquement à l’infini et dosables
- Les filtres
- Les calques
Vous me direz que des calques, il y en a dans Photoshop ou d’autres, les paramètres prédéfinis, ça existe ailleurs.
Mais les trois en même temps, dosables, et finement paramétrables, c’est unique.
Voyons rapidement comment les mettre en œuvre.
Tout d’abord, l’interface générale
L’interface du programme est dans l’air du temps.
Elle est moderne et originale.
Faisons-en très rapidement le tour
- L’image en cours d’édition
- Les presets et leurs aperçus en forme de vignettes
- Le bouton de chargement d’image
- Les outils pour zoomer: vous pouvez aussi utiliser la roulette de la souris ou les gestes de zoom du trackpad, le tout avec une fluidité tout à fait remarquable.
- Le bouton Avant-Après standard
- le «?Rideau?» Avant-Après, si pratique
- Le bouton Annuler
- L’historique complet
- Le menu des outils
- Le bouton d’affichage/masquage des presets (voir plus bas)
- Le bouton d’affichage/masquage du panneau latéral
- L’histogramme
- La zone des calques (voir plus bas)
- La zone des filtres (voir plus bas)
- Les curseurs de réglages des filtres
C’est propre, c’est aéré, c’est très agréable à utiliser.
Les paramètres prédéfinis (presets)
Oui, je sais, il y en a, dont je suis, que les presets fatiguent.
On en voit de toutes sortes sur les applications à 3 francs.
Mais là, franchement, ils valent le détour. Parce qu’ils sont plus souples que tout ce que l’on a vu jusqu’alors.
Les paramètres prédéfinis (presets) sont immédiatement visibles sous forme d’aperçus en vignettes, sous l’image chargée.
Ces paramètres prédéfinis sont légion.
Vous avez d’abord ceux livrés avec le programme…
Mais vous pouvez en télécharger beaucoup d’autres, gratuits ou payants, en cliquant sur Get More.
Vous aurez vite fait, si ces presets vous intéressent, de dépenser quelques dizaines d’euros, qu’on se le dise!
Et ils vous intéresseront, parce que le logiciel est basé justement sur ces presets. C’est en grande partie sa raison d’être.
Une fois un preset choisi, vous pouvez lui donner plus ou moins d’importance en jouant sur son curseur, dans sa vignette.
Mais vous pouvez travailler sur le panneau des réglages à droite plus finement, en jouant sur les curseurs généraux, touchés par le preset qui affiche les filtres concernés (voir plus bas).
Déjà, là, le programme est assez jouissif.
Cela dit, autant on passe du temps à faire des réglages sans preset dans les autres logiciels, autant on passera de temps à choisir le bon preset, puis à le modifier.
Bien évidemment, une fois le preset réglé aux petits oignons, vous pourrez le sauvegarder comme preset personnalisé.
Les filtres
Les filtres, ce n’est pas très nouveau en fait: ce sont les réglages ou si vous préférez, les onglets encore les catégories de réglages, dans les autres logiciels.
Ils se situent à droite de l’interface.
Ce qui est intéressant, c’est que lorsque vous changez de preset, vous voyez à droite les filtres utilisés, et comment son créateur les a utilisés.
Vous pouvez cacher complètement ou afficher des filtres simplement en cliquant sur la le bouton «?Ajouter des filtres?» (1, figure suivante), ce qui affiche ce qui suit:
- La liste des filtres disponibles (2)
- Les catégories pour s’y retrouver (3)
- Un explicatif (4)
- Une image d’exemple de ce que va donner le filtre (5)
- Les réglages disponibles des différents filtres affichés (6)
Les filtres sont chez Luminar ce que les modules sont chez Lightroom ou DxO.
Vous pouvez les déployer ou les contracter, en ajouter, vous pouvez tout faire.
Ce qui est étonnant, c’est que certains filtres sont composés de quelques réglages semblables.
Vous retrouverez par exemple «?Contraste?» dans le filtre «?Développement?» et dans le filtre «?Spectaculaire?».
Notez que si vous êtes du genre à vouloir travailler avec les réglages dits classiques, vous pouvez le faire à travers le filtre «?Développement?» qui en regroupe une bonne partie sous trois catégories:
Bref, ces modules, ces réglages, sont incroyablement nombreux, et, il faut bien l’admettre, en tout cas aussi puissants que ceux de Lightroom, voire bien plus pour certains, comme le filtre «?accent amélioré par l’intelligence artificielle?» (un peu comme dans Photolemur), inexistant chez Adobe, qui, soit dit en passant, devrait se bouger le derrière pour ne pas se laisser distancer par tous ces nouveaux venus.
Une des autres particularités des filtres, c’est de pouvoir travailler sur une partie de l’image, mais j’y reviens plus bas.
Les calques
Les calques permettent de regrouper certains réglages sur des couches.
Ces couches peuvent être affichées ou non, et fusionnées de différentes manières, que les utilisateurs de Photoshop connaissent bien.
Les calques peuvent aussi être réordonnés, tout comme les filtres d’ailleurs ce qui peut changer l’apparence de la photo.
Les retouches locales les plus puissantes du moooonnnnnde
Certains programmes ont mis des années avant de proposer des outils de retouche locale sur leurs images, pour certains d’ailleurs parce que cela ne correspondait pas à leur philosophie (ce qui peut bien se comprendre pour DxO par exemple qui a tout de même fini par les adopter, et de belle manière dans son nouveau PhotoLab, testé ici).
Luminar à peine sorti, propose non pas une retouche locale, Mesdames Messieurs, pas une, non, mais DEUX pour le même prix!
Vous avez la retouche locale sur les calques (1), et la retouche locale sur les filtres (2)!
Cela permet tellement d’effets et de possibilités que j’en suis tout pantois.
Par exemple, je peux mettre sur un calque un preset «?Look dramatic?», et sur un autre calque, un preset de conversion en noir et blanc.
Je masquerai un objet du calque de la conversion en noir et blanc pour que lui reste en couleur, et le reste en noir et blanc, tout en profitant de l’effet dramatique partout.
Les outils pour les masques sont les suivants:
Et bien évidemment, le pinceau n’est pas la seule retouche locale disponible:
Le traitement par lot
Vous pouvez créer un preset qui vous convient pour une série de photos prises dans les mêmes conditions, et l’appliquer à plusieurs images en même temps.
Pour ce faire, il faut choisir «?Traitement par lot?» dans le menu local ou sur la fenêtre d’accueil.
Une fenêtre s’affiche pour que vous puissiez désigner une série de fichiers ou un dossier,
puis la fenêtre dédiée au traitement par lot apparaît dans laquelle vous sélectionnerez la catégorie de presets et celui qui sera l’heureux élu.
Vous cliquez sur «?Traitement?» et le travail commence.
À ce moment, les images sont chargées, puis traitées, et enfin exportées au format désiré, vers le dossier de destination que vous avez choisi.
Bon… Personnellement, j’aime bien travailler en voyant ce que je fais. D’accord, on a un aperçu de ce qui se passe dans la fenêtre de traitement par lot, mais vivement un catalogue intégré qui nous permette de travailler les images par sélection sur lui.
Je précise que cette fonction était boguée dans Luminar 20108 à sa sortie, mais qu’elle a très vite été corrigée dans une première mise à jour (il valait mieux vous me direz…).
L’export
En plus de l’export par lot que je viens de décrire, l’image sur laquelle vous travaillez peut être sauvegardée.
En ce cas, elle l’est au format Luminar (tiens, une fenêtre qui doit encore être traduite):
Intéressant d’ailleurs, une image Luminar est un paquet que l’on peut afficher dans le Finder en choisissant «?Afficher le contenu du paquet?».
Ce qui nous donne:
L’image sera donc dupliquée et vous pourrez l’ouvrir quand vous le désirerez.
Mais vous pouvez également décider, bien évidemment, de l’exporter.
En conclusion
Il est dingue ce Luminar 2018.
Et c’est là que je suis content de le tester pour le Blog du Cuk, parce que ça me permet d’en faire un bon bout du tour.
Plus j’avance, plus je me dis: «?Incroyable, wouaouh, hééééé… non mais t’as vu??»
Il est ludique, et d’une puissance absolument fantastique, voire carrément jamais vue sur mon Mac.
Les résultats sont d’excellente qualité.
Oui, Luminar va devenir un de mes outils préférés pour traiter mes images, en complément bien sûr à PhotoLab et à Lightroom, qui prend un sacré coup de vieux pour le coup…
Comme on peut l’atteindre depuis Photos, cela commence à me titiller…
Et si je passais un jour mon catalogue Adobe vers Photos d’Apple?
Il devient puissant, ce logiciel, à force d’accepter toutes les extensions possibles, alors que Lightroom CC n’accepte que Photoshop.
Je ne sais pas comment ce dernier gère des dizaines de milliers d’images, et je ne sais pas combien ces dernières prendraient de place sur mon disque dur. L’avantage de Lightroom CC étant de n’avoir sur le Mac que les aperçus dynamiques.
Il faut que j’approfondisse cette idée.
En attendant, il est clair que ce Luminar 2018 mérite très largement, pour son originalité, ses qualités, sa puissance, le label Too Much Bô.
Application gadget ! Désolé…
Je l’ai retournée sous tous les angles : franchement je ne comprends pas cet enthousiasme… Pour 69 € (ça fait cher le gadget), on a doit à six mois de Lightroom Classic + Photoshop : ce que je recommanderais bien plus volontiers…
Quand les fonctions de catalogue seront présentes, il faudra bien mettre au point processus de récupération des images de Lightroom que je quitterai… C’est sûr
J’ai acheté Luminar (version antérieure) quelques jours avant la sortie de la version 2018, c’est ballot.
Je leur ai écrit pour leur demander si je pouvais bénéficier de la nouvelle version gratuitement, ils m’ont répondu :
Hi Michel,
Thanks for reaching us!
You will receive an upgrade for free once it is released on November 16.
Feel free to reach us if any questions arise.
Have a good day!
Depuis, j’attends. Malgré plusieurs relances. Rien. Silence radio.
Dommage, ça gâche un peu le plaisir.
Je ne trouve pas que Luminar soit un gadget : si on met de côté tous les paramètres prédéfinis, on a un outil qui est quand même complet, avec en plus l’utilisation des calques, franchement pour ceux qui cherchent à se libérer de l’abonnement d’Adobe, c’est une bonne nouvelle.
Certes, il n’y a pas (encore) de catalogue, mais un amateur comme moi s’amuse avec Photos comme catalogue et comme outil de retouche basique (mais pas si nul que ça), Luminar et en joker, Photolemur, un truc très étonnant que j’avais acheté pour quasiment rien lors de sa sortie, pour tester, et qui est ma foi très efficace.
Luminar 2018 est mis à disposition sur l’AppleStore pour 60 balles, je me tâte avant de le mettre, en tous les cas avec un catalogue il pourrait bien me plaire
Hello, j’attendais cet article avec impatience. Merci. Je me doutais que le patron allait en parler.
Je me tâte à passer mes catalogues dans photos et d’utiliser Luminar comme éditeur.
Les formules d’abonnement de Lr me rebutent et le logiciel est comparativement aussi bon même s’il faut changer ses habitudes.
Bref je suis toujours sur l’ancien Luminar et j’attends avec impatience le catalogueur pour voir ce qu’il a dans les tripes.
J’aime les commentaires négatifs étayés, quand ils sont constructif, intéressant, utile…
Les comms à l’emporte-pièce, m’insupportent, hors LR point de salut.
L’argument massue, pour 69 euros on a droit à 6 mois de classic, me fait rire, les 6 autres mois sont gratuits (;D
Les années suivantes aussi je présume.
Je vais aller voir mais je resterai sur LR Classic pour le catalogue et les aperçus dynamiques. Si’il existait quelque chose de semblable ailleurs, je quitterais volontiers Adobe…
(s) guru
Logiciel intéressant, merci, je le garde à l’œil. Pour l’instant, je suis très satisfait de LR6.13 mais comme je ne souhaite pas procéder par abonnement et encore moins stocker sur le Cloud, Luminar est à considérer s’il y a en parallèle (ou intégrée) une bonne solution de catalogage. Il me plairait aussi de quitter Adobe.
Chouette test d’une application que je ne connait pas (je vais de ce pas m’informer). Mais, mon instinct me susurre à l’oreille de ne pas céder trop vite aux belles sirènes qui entonnent le chant de l’Adobe bashing… Je resterai donc, pour l’instant, sur LR Classic, Photoshop et DxO. Mais je ne dis pas non plus : “Fontaine…”
Bonjour à tous,
Merci de vos commentaires
vibertactionreportercom, cher Jean François,
Cette discussion me fait sourire: rappelle-toi, il y a dix ans, quand je faisais découvrir Lightroom sur Cuk à des milliers de lecteurs, toi, tu m’écrivais que ce programme n’avait pas d’avenir, campé que tu étais sur Media Pro. Tu as assez vite changé d’avis, mais tout de même…??
Tape sur le mot-clé “Lightroom” et tu verras que très peu de sites ont autant parlé de ce logiciel ces dernières semaines.
C’est certainement le côté ludique dont je parle que te fait dire que Luminar est un gadget.
Mais celui qui veut l’utiliser comme Lightroom pour l’édition d’une photo peut le faire, avec toute la puissance de ce logiciel, et bien plus encore.
Je suis rentré dimanche avec 300 photos.
Je les ai téléchargées dans Lightroom CC 2018 pour que les originaux aillent dans le Cloud, puis je les ai traitées dans Lightroom Classic CC.
Il ne me serait pas venu de les traiter dans Luminar, parce que j’aurais dû travailler en ouvrant une image après l’autre, dans le Finder, c’est insupportable. Le traitement par lot ne me convenait pas du tout dans cette situation, les photos étant trop différentes les unes des autres.
Et puis, Luminar ne permet pas de gérer les profils du type “Camera Standard”, ce que ne fait pas non plus d’ailleurs Lightroom CC 2018, raison pour laquelle je passe par Lightroom Classic CC.
Par contre, j’ai utilisé Luminar 2018 pour faire quelques portraits en noir et blanc à partir de quelques-unes de ces 300 photos.
Le résultat est époustouflant.
Jean-François, Luminar est moderne, puissant, innovant.
Il doit évoluer pour remplacer Lightroom Classic CC:
En attendant, Adobe a de la marge pour progresser. Les gens d’Adobe ont dû mettre toute leur énergie pour passer leur logiciel dans le Cloud. C’est peut-être pour ça que leur logiciel faut du sur-place.
Mais le travail est fait, ils pourront maintenant aller de l’avant, et des gens comme ceux de Luminar leur mettent un joli coup de pied au cul, tant mieux.
Ah, et puis le prix: ce n’est pas 6 mois gratuits d’abonnement, 69 €, c’en est 3. Et si tu prends l’options 2Tb dont j’ai besoin, c’est 2.
C’est vrai que Luminar fait payer chaque année une nouvelle version de son logiciel, et que ça coûte aussi.
N’empêche, réduire ce logiciel à un gadget, ça me fait presque rigoler.
Moi, un gadget comme ça… tous les jours. Tu écris gadget en raison des presets qui font rigoler les pros. Sauf que là, chaque preset comporte des sous réglages quasi infinis.
À mon avis il reste des angles non retournés.
On ne peut pas dire de manière aussi péremptoire qu’un éditeur de photo aussi puissant ne vaut rien. Qu’il ne te plaise pas ne peut être confondu avec un jugement aussi cassant.
Monsieur Cuneo à mis
“”Je ne sais pas comment ce dernier gère des dizaines de milliers d’images, et je ne sais pas combien ces dernières prendraient de place sur mon disque dur.”” en parlant de Photos.
Si j’ai 100 Go de photos dans un dossier Images, une fois importées dans Photos j’aurais approximativement 112 Go, Photos sait très bien gérer plus de 200 Go de photos. Il est naturellement possible d’avoir plusieurs Photos Library’s comme ça l’est avec Aperture, iPhoto, Capture One.
J’attends le futur Pixelmator pour voir
Mais si je ne me trompe pas, Pixelmator Pro ne sera pas l’équivalent de LR, mais de Photoshop. Je me réjouis de voir ça aussi, c’est pour demain!
@Albert de Saint-Felix: merci de me confirmer que Photo fonctionne bien avec beaucoup d’images.
Le problème de Photo alors, c’est que je vais avoir le poids total de mes photos dans la librairie ce qui est impossible sur mon portable.
Avec Lightroom CC 2018, je n’ai que les aperçus dynamiques, et là, c’est génial.
Un “Gadget”, je maintiens… Le propre des gadget, c’est que vu de l’extérieur ils brillent… Tant que l’on ne travaille pas vraiment avec !
Et à 60 € seulement il restera un gadget : je ne vois pas comment un éditeur aurait les reins assez solides pour développer une vraie alternative à Lightroom, en vendant son logiciel à ce prix là.
Ce n’est qu’une version encore jeune : et le nombre de choses qui lui manque encore est énorme.
Le plus gênant pour moi, c’est évidement l’absence de catalogage : et pour mettre au point le catalogage de Lightroom il a fallut des années. Avec la contribution de centaines de personnes… Lorsque je vois l’absence totale d’alternative au catalogage de Lightroom : je me dis que c’est tout simplement parcequ’un excellent catalogueur : c’est très compliqué à mettre au point.
Pour le moment Luminar n’a fait que montrer trois copies d’écran d’un “potentiel” cataloguer : un “vaporware” complet ! On verra quand il sera là… et je ne compterais pas trop dessus.
Et lorsque je vois les utilisateurs qui ne savent pas utiliser les fonctions de catalogage les plus basiques, je me dis qu’il y a effectivement de la place pour un programme plus simple… dans ce cas : direction Photos (d’Apple) il est là pour ça.
Photos : c’est un “petit Lightroom” gratuit : Apple a bien compris que c’est ça le plus important… Ils sont parti de la base : oublié iPhoto et tout recommencé. Ce qui donne un résultat extrêmement frustrant pour le moment. Mais les bases sont saines. Et ses fonctions suffisent à la plupart des gens.
Ne parlons même pas des aperçus dynamiques : un truc tellement important (que d’une certaine façon on retrouve dans Photos d’Apple)… Et tellement évolué techniquement : que je ne vois pas trop Luminar le mettre au point à son tour une telle fonctionnalité… (à moins que une partie de le technologie du DNG étant “open source”, il -soit possible de faire un copié-coller sans avoir de problèmes légaux ? Nous verrons ça…)
Une précision François : iView Media Pro avant 10 ans d’avance et certaine de ses fonctionnalités sont toujours inédites. Je n’avais jamais prétendu que Lightroom n’avant pas d’avenir (comme tu le dis plus haut) : j’avais affirmé dès le début que Aperture n’avait pas d’avenir (et j’ai eu bien raison)… Car son cataloguer étant mal conçu.
Simplement avant la version 3 de Lightroom : j’ai maintenu (avec raison) qu’il était plus efficace de cataloguer avec iView qu’avec Lightroom (quitte à développer dans ACR)… Ensuite Lightroom a pris l’avantage. Et iView a coulé… Quel gâchis !
Bref affaire à suivre : Luminar est un gadget… Je maintiens.
Maintenant il y a des tas de gens qui utilisent des gadgets dans la vie courante pour ne pas faire grand chose, car ils n’ont pas besoin de beaucoup plus.
Mais ceux qui ont vraiment besoin de travailler : je leur recommanderais de regarder ailleurs.
J’ai essayé de tas de logiciels, certains ont quelques qualités (comme ON1 Photo ROW 2018, sans oublier les classiques DxO et Capture), je ne suis pas bloqué sur Lightroom. Et je conçois bien que certains veuillent éviter l’abonnement…
Mais à mon avis, ce ne sera pas avec Luminar qu’émergera une vraie alternative à Lightroom. Je maintiens !
On verra.
Mais comme je l’ai écrit en commentaires, il y a du travail pour Luminar sur tous les points que j’ai listés et sur lesquels nous semblons être d’accord.
Cela dit, pour l’instant, par rapport à ce que les gens de MacPhun veulent faire, à savoir corriger une image, il est excellent.
Pas seulement un gadget.
j’ai testé Luminar pendant les vacances et j’ai craqué tellement je le trouve sympa. Adieu Lightroom, car je suis pas fan des abonnements….
Ah oui, encore une petite chose: des pros qui font des tutoriaux sur Lightroom depuis des années sont de l’avis que Luminar est un programme tout à fait étonnant.
Renaud, je trouve que c’est encore trop tôt pour voir Luminar être une alternative à LR. Tu me diras comment tu fais pour t’en sortir en catalogage stp.
Bonjour
Sauf erreur de ma part, nous ne pouvons pas synchroniser Luminar comme LR entre nos différents supports ou alors avec Photos ? Ce qui, dans ce cas prends pas mal de place. A voir la suite…
En tout cas ce logiciel que je ne connais pas semble assez bluffant.
Je me suis décidé plus tôt que prévu. J’ai acheté Luminar avec toute la palanquée des add-on fournie.
Après avoir activé, j’ai ouvert un fichier CR2 de 8,8 Mo (fait avec un EOS 20D). Je l’ai ouvert et fermé 4 fois.
Après la première ouverture, le délai était tellement important que je me suis décidé à chronométrer. 25″88 !! en moyenne. On est à chaque fois entre 25″5 et 25″9.
Aïe !!
Comme je le disais : “gadget” ! ! !
Ouaip ! Ysengrain. Dans la vidéo de présentation de Julien Pons (ci-dessus), on voit bien que le chargement des images est assez long, cela m’a tout de suite frappé. Mais ce sont des choses qui peuvent s’améliorer au fil des versions.
Il leur faudra 10 ans pour tout améliorer (tout faire en partant de zéro ou presque)…
Soit, le temps qu’à mis Adobe pour en arriver là ou ils en sont !
Précisions. J’ai vérifié sur le tutoriel de Julien Pons le temps d’ouverture de la même image (sur son MBP 2011 sans SSD et sur le mien MBP 2010 avec SSD). Julien 14″, moi quasi 26.
Je vais lui en parler
Ben ysengrain: je l’ai écrit dans l’article que l’ouverture des images était assez long!
J’ai même écrit qu’on voyait à quel point les autres avaient fait du bon travail pour afficher rapidement les images, à base d’aperçus…
Et toi tu as un ordinateur pas tout récent…
Mais bon, encore une fois, Luminar n’est pas là pour traiter 300 images l’une derrière l’autre. Il est là pour retoucher quelque photos depuis… Lightroom par exemples qui reste d’ailleurs le meilleur moyen de travailler avec lui.
Non non et non, Luminar ne remplace pas pour l’instant Lightroom!
Guy: non, tu ne peux pas synchroniser avec Luminar, sauf à travers Photo ou Lightroom. Ou alors en sauvant tes photos dans Dropbox par exemple.
C’est là qu’on voit, encore une fois, je le répète, qu’Adobe a mis en place un système redoutable dont on ne peut pas se passer pour l’instant, et sans doute pour quelques années.
http://www.lemondedelaphoto.com/Macphun-Luminar-interface-a,12956.html
Ils ont fait un tel gadget en 1 ou 2 ans, sans des milliers de personnes pour faire moins bien en 10
les élèves vont bientôt dépasser le maître.
A oui entre 14 et 24 secondes pour ouvrir une image et pas de catalogage la belle affaire…… 2018, suffit d’attendre
Dommage que ça ne soit pas Macphun qui ait acheté les Upoint, parce que pour l’instant, sur DXO, ce n’est pas encore la réussite que c’était sur NX2. Luminar a certes des défauts de jeunesse et ne permet pas encore une utilisation professionnelle, mais heureusement qu’il existe encore des développeurs qui osent se lancer face au mastodonte Adobe.
Y aurait-il une possibilité de faire des panoramas sur Photoshop si Autopano n’avait pas existé, ou du photo stacking sans l’équipe de Hélicon focus? Ces “petits” ont au moins le mérite de jouer les mouches du coche et de faire avancer le mamouth. De la à les mépriser…le pire ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, mais la conviction (Nietzche), et certains en ont une sacrée dose de conviction et de mépris
En combinant Photos.app et iCloud, il est possible d’optimiser la taille de la librairie (dans les préférences) de manière à ne garder localement que des aperçus, les originaux étant stockés sur iCloud (où les 2 TB sont moins cher que chez Adobe 😉 Ma librairie Photos.app pèse 160 GB à ce jour (seulement les prises iPhones des dernières années, j’ai pour l’instant préféré garder les originaux).
De la génération “Adobe Photoshop 2.5 +” j’ai retouché énormément d’images avant la photo numérique. Avec les premières photos reflex a débuté l’aire des catalogueurs, j’étais fondu d’iView Media Pro et de la manipulation de métadonnées (quel gâchis qu’il ai été abandonné), puis de Bridge et je suis finalement vite passé sur Lightroom pour les développements “pro”. Photos et iCloud c’est le coté pratique pour clichés iPhone qui m’a convaincu. Du coup je le trouve assez intéressant ce Luminar. Il me permettra d’éditer directement de Photos.app avec une game d’outils bien plus “pro” que ceux qui y sont intégrées. Par contre je n’oserai pas retravailler une image sur Luminar pour un résultat “pro” sans repasser la voir dans Photoshop (ou Lightroom).
Francois, je ne me sers pas des fonctions de catalogue. Une fois les photos retouchées, je les range sur mon NAS et synchro automatique avec Dropbox. Le reste de la famille y accède soit par le NAS (ma Femme et mon fils) soit par dropbox (nos parents). Tout est classé par thème et par année (Famille>Enfants>2017) et je m’y retrouve très bien. Les RAW sont gérés à part.
Merci.
Les RAWS à part, tu les mets où si je peux me permettre? Tu fais donc un peu ce que je faisais à l’époque d’Everpix si je ne me trompe pas: tu exportes en JPEG et c’est cette exportation que tu partages via Dropbox?
Si c’est ça, c’est très bien, mais c’est un peu lourd tout de même à gérer.
La grande force du catalogage d’Adobe, c’est d’arriver à tout mettre à la même place, sans faire de doublons et devoir se prendre la tête.
Oui, j’exporte les JPEG. Je passe par DxO pour le “dérawtisage” puis Lightroom (et maintenant Luminar) pour les petites recouches, et export JPEG. Bon, c’est sûr que ca fait un peu de doublons car si ma Femme est sur une photo avec les enfants, la photo sera dans 2 répertoires différents. Mais c’est un petit prix à payer pour un système simple, qui s’affranchit de tout logiciel de catalogage. J’exporte directement vers le NAS (qui est mappé en drive dans le Finder du Mac). La synchro se fait automatiquement. Un coup d’oeil sur Dropbox sur le smartphone pour voir les derniers fichiers synchro et je sais que ca a marché.
Les RAW sont stockées par grand thème (Famille) et par année. Je les mets sur Google Drive (toujours via le NAS) car avec les vidéos familiales, je suis quasi à la limite du 1To chez dropbox. J’attends d’ailleurs qu’ils sortent une option 2 To (hors les offres Business) pour tout mettre sur le même Cloud.
Salut Renaud ! Mais tout ça c’est catastrophique en terme de tempos perdu 😉
Comme le temps c’est précieux (c’est de l’argent c’est ou du temps de loisirs gagnés à passer avec des gens, ou à faire ce que l’on aime)… et que j’imagine que tu as des choses bien plus intéressante à faire dans la vie, je te recommanderais vraiment un abonnement à Lightroom (ou à Lightroom CC)… ainsi qu’à toute personne qui gagne sa vie normalement !
Car là vraiment, c’est d’une complexité et d’une lenteur hallucinante !
Jeff, je sais bien 🙂
Je cherche pas l’efficacité à tout prix. Tout dépend le nombre de photos traitées. 1 semaine de vacances en Alsace au début du mois, c’est genre 200 photos (sur 400 de prises). Je shoote beaucoup moins que toi (mais ce n’est pas mon activité principale). Faut à mon avis décorréler les besoins des pros pour lequel c’est Adobe à fond et les autres (et on peut encore segmenter, car quelqu’un comme Francois shoote bien plus que moi).
De ce point de vue, dans un club photo, j’ai maintenant du mal à conseiller Lightroom à des débutants. Ca revient beaucoup trop cher.
Alors soit je conseille les outils fournis par les constructeurs…
Ou alors Luminar est peut-être une solution pour développer les raws
Et il y a aussi Affinity et DXO…
Quel est la meilleure solution à coût accessible ce que Lightroom n’est plus ? ? ?
J’essaie de répondre à ça demain!?
Mathieu: Photoshop Elements? Mais à 100€, plus cher que Luminar.
François et Yann: Merci pour vos réponses:
François: ” tu ne peux pas synchroniser avec Luminar, sauf à travers Photo ou Lightroom”.
Il y a un tuto à quelque part pour savoir comment faire ?
Yann : “En combinant Photos.app et iCloud, il est possible d’optimiser la taille de la librairie (dans les préférences) de manière à ne garder localement que des aperçus, les originaux étant stockés sur iCloud”
Il faudra que je regarde cela de plus près. Je ne suis pas encore très à l’aise avec cette fonction.
tiens, au fait, PIxelmator Pro est sorti
http://www.macg.co/logiciels/2017/11/pixelmator-pro-est-maintenant-disponible-sur-macos-high-sierra-100558
Guy, Luminar installe un plug-in pour Lightroom et une extension pour Photo.
Les deux fonctionnent de la manière habituelle dans chaque programme.
… ce qui va créer des fichiers supplémentaires en TIFF, très lourds et moins intéressants que des fichiers RAW ! A la limite pourquoi pas depuis Photos (si l’on a pas trouvé mieux que Luminar, mais dans ce cas préfèrer ON1 RAW 2018, quitte en s’enquiquiner avec deux logiciels)…
Mais depuis Lightroom : ce flux de travail est “abracabrantesque”… On en parlait justement avec Gilles Th. sur Facebook il y a quelques jours…
Demande lui son avis ! C’est ridicule de faire “moins bien” en dehors de LR ce que LR “fait mieux”, en gaspillant moins d’espace sur le disque…
Bref…
Merci pour vos réponses
Pour l’instant, je fais des tests. Je verrai bien par la suite.
LR avec DxO, c’est déjà pas mal 😉
édit:”Et à 60 € seulement il restera un gadget : je ne vois pas comment un éditeur aurait les reins assez solides pour développer une vraie alternative à Lightroom, en vendant son logiciel à ce prix là.”
Luminar coûte 69€, vu qu’il n’est pas vendu uniquement au pays des bérets, des marcels et de la baguette sous le bras et en tablant sur 200.000 ventes annuelles, estimation basse, cela ne fait que 13.800.000 €, ils ont de quoi voir venir, même en retirant la tva…..
Il n’y aura pas 200.000 personnes pour acheter ce truc ! Beaucoup moins que ça il me semble…
Je me base pour cette estimation, sur la base des chiffres de vente des reflex et hybrides. Ou des chiffres de vente des ouvrages sur tels ou tels appareils (j’ai été auteur de tels ouvrages)…
Sachant que même pas un acheteur de reflex sur 1000 est susceptible d’acheter un tel logiciel… Le chiffre de 200.000 me parait hyper optimiste !
Ne pas oublier qu’il y a beaucoup d’autres petits logiciels dans le même genres (à moins de 100 €), et que cela va “diluer” d’autan le nombre de vente potentiel. Les gens vont se tourner d’abord vers les valeurs sures, comme Capture One, ou DxO.
Bref : je ne vois pas bien l’avenir d’un “logiciel assez moyen et limité” qui reste payant…
1 – Il y aura soit des logiciels gratuits : comme Photos proposé par Apple (ou on aura l’équivalent proposé par Google, Microsoft etc… qui vont finir par comprendre qu’il faut “livrer” quelque chose de bien au grand public, qui devient exigeant)
2 – Il y aura des logiciel professionnels payants : comme Lightroom Capture One, DxO… qui passeront (pour beaucoup) sur le modèle abonnement, car ce modèle arrange les professionnels.
Mais rien de bien, entre les deux
Une autre alternative au fil à la patte et à 7 € , 2 pour le logiciel et 5 pour débloquer d’autres applications.
Mais comment font-ils.
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Ne vous tracassez pas c’est de toutes façons pas bon.
Le 4° de la liste.
Non mais alors s’il y a une équipe chez qui je n’irai pas, c’est bien Corel!
JF, je ne trouve pas que Luminar est moyen.
Je crois que tu as utilisé a version 2017, essaie la 2018. Je trouve les résultats très bons.
Et sans trop se prendre la tête.
Non, non, c’est bien la version 2018 que j’ai essayé ! Et j’ai essayé aussi un paquet d’autres choses au même moment :
On1 Photo RAW 2018, les nouvelles versions de DxO Photolab et Capture One 11, Darktable, Raw Therapee, Pixelmator, etc…
A part DxO PhotoLab et Capture One : le reste n’est pas vraiment sérieux… (autant choisir Photos d’Apple, qui n’en fait pas beaucoup moins étrange assure au moins un catalogage impeccable).
Luminar, aussi intéressant soit-il a encore pas mal à faire pour rattraper LR qui ne va pas rester les bras croisés ?
Exemple: http://www.utiliser-lightroom.com/blog/
Dsl, je n’ai pas encore bien l’habitude des blogs, ayant cliqué par erreur sur l’étoile.
Je n’ai aucune raison “d’aimer” mon commentaire. ?
Ceci dit, si il y a certaines fonctions de Luminar qui sont assez sympas, je ne suis pas encore prêt de laisser tomber LR pour l’instant.
Oui c’est exact: seulement 6 mois. Et au bout des 6 mois on fait quoi ? Et bien on continu à payer parcequ’on a pas le choix… Personnellement j’appel ça du racket. Apres des années sous lightroom je vais passer à luminar qui n’est peut-être pas parfait mais qui ne me prend pas pour une vache à lait.