J’ai été quelque étonné l’autre jour, en feuilletant (si l’on peut dire, puisque c’était sur mon iPad) le dernier numéro de Classica à la lecture de la chronique suivante.
L’auteur de cet article n’est pas un journaliste de Classica, c’est un chroniqueur, mais je suis tout de même un tout petit peu surpris que la rédaction du journal, pourtant spécialiste dans la question ne lui ait pas fait remarquer que sa chronique était, comment dirais-je, quelque peu dépassée.
Alors qu’on soit bien d’accord, sur certains points, je suis d’accord avec Benoît Duteurtre.
Il est clair que sur nos téléviseurs, si l’image est magnifique, le son est le grand oublié de leurs progrès technologiques.
Je suis bien d’accord avec lui pour dire que le flux de musique compressé que l’on trouve chez Spotifiy ou Apple Music, ce n’est pas terrible sur une chaîne de bonne qualité.
Mais d’abord, il faudrait s’entendre sur ce que l’auteur appelle « qualité au rabais ».
Oui, un flux MP3 Premium de chez Spotify, ou AAC de chez Apple via un casque Bluetooth, c’est loin d’être de la bonne qualité, mais le public cible de dudit flux, il écoutait quoi avant?
Il y a 30 ans?
Des cassettes que l’on passait au mieux sur une bonne chaîne, que l’on écoutait via un casque et un petit enregistreur portable, le tout avec une bande passante, même sur les cassettes de qualité, relativement étroite et un souffle souvent assez époustouflant.
Et celui qui voulait de la qualité, le musicien ou l’audiophile, il écoutait quoi?
Des vinyles sur une excellente chaîne, avec une platine dont rien que la tête de lecture valait un bras, et plus tard, des CD, regrettant toujours un peu ses vieux 33 tours tellement plus chaleureux selon lui.
Je précise que je déteste tellement les craquements d’un disque même conservé avec le plus grand soin que je n’ai jamais regretté les vinyles.
De la mauvaise qualité, il y en a toujours eu en matière de son, et elle a toujours satisfait le plus grand nombre, et après tout, c’est très bien comme ça.
Alors maintenant, oui, le flux MP3 ou AAC n’est pas au top, même si leur qualité reste largement supérieure à celle d’une cassette de l’époque, mais a-t-on juste expliqué à Benoît Duteurtre qu’il existe des sites comme Qobuz, comme Tidal ou comme High-Res Audio qui nous offrent un son au moins aussi bon que celui du bon temps qu’il évoque dans son article?
La qualité CD est bien là désormais, sur ces trois sites.
Et le Hi-Res va même plus loin que le CD, pour les puristes, en matière de qualité.
Roon, Audirvana, et d’autres que je ne connais pas, sont des outils formidables pour classer, retrouver, rendre la musique au plus près de ce que son auteur a voulu nous transmettre.
Bien sûr, il faut du bon matériel derrière.
Pas donné souvent certes, mais pas plus onéreux qu’il y a 30 ans.
J’irai même plus loin, la haute-fidélité a gagné de l’arrivée des trois sites que j’ai cités plus haut.
Et au contraire de ce qu’écrit Benoît Duteurtre, je conclurai en osant prétendre que le son ne s’est jamais aussi bien porté que depuis que nous vivons l’arrivée des flux numériques de qualité pour les puristes, et celle du MP3 et AAC pour tous ceux qui sont moins exigeants et qui écoutaient des cassettes avant.
Alors, pour les vinyles, la qualité se dégrade au fur et à mesure que l’aiguille se rapproche du centre, parce qu’elle tourne toujours à la même vitesse et du coup il y a moins de distance parcourus donc moins d’info lu.
L’idéal en analogique c’est la bande, voir ici pour du matériel de malade –>
Oui, je me souviens des effets d’annonces de REVOX au milieu des années 2010 avec la présentation d’un nouveau lecteur.
J’ai rapidement effectué une recherche internet pour connaitre le fin mot de l’histoire, mais je n ‘ai rien trouvé. Projet abandonné ?
Au passage, j’ai voulu ajouter quelques liens mais le “coller” ne marche pas ici !
Coup de fatigue ? pas une seule remarque sur les coquilles ? Quelle déception. La disparition du “fi” est amusante, mais l’écoute sur des “chiers de qualité douteuse” restera dans mes annales personnelles.
J’avoue ne pas avoir compris la ligne du temps et son distinguo socio-economico-culturel entre d’un coté l’évolution de la cassette vers le MP3, et de l’autre le => 33T => CD => Hi-Res.
Les coquilles sont dans l’article de Classica, c’est étonnamment un problème de lecture dans le lecteur de Kiosk sur l’ordinateur. C’est une copie d’écran dudit article qui n’a pas les coquilles sur iPad, ni dans le journal papier j’imagine.Je viens de corriger la chose et de mettre à la place de l’image pleine de coquilles la capture d’écran de l’iPad.Je ne fais pas du socio-économique, je voulais juste dire que ceux qui se satisfont du MP3 sont les mêmes qui écoutaient des cassettes. Ils ont maintenant du MP3 qui est meilleur que les cassettes, ils y gagnent.Les puristes écoutaient des 33T ou des CD, ils ont maintenant des sites comme Qobuz avec le CD ou le Hi-Res. Eux aussi y ont gagné.Conclusion: le son n’est pas le grand perdant du numérique, bien au contraire.
Sincèrement, je trouve que la qualité d’un ACC avec un casque AirpodPro est bien meilleure qu’avec un baladeur cassette d’il y a trente ans. Et l’usage est tellement plus simple et avec un accès à une bibliothèque illimitée.
Je ne regrette pas du tout l’ancien temps 🙂
Moi non plus!
En effet, le coller ne marche plus. Je regarde avec GraphComment!
C’est corrigé, merci GraphComnment!
Copier coller: coller est non fonctionnel.
Tu peux y remédier François.
J’ai écrit, j’attends une réponse.
C’est donc réglé.?
“Il est clair que sur nos téléviseurs, si l’image est magnifique, le son est le grand oublié de leurs progrès technologiques”
Transmettre du son, dans le volume d’une pièce nécessite un voume ad hoc= enceintes !! cd que le profil slim des TV actuelles ne permet pas. Un câble entre la source TV et une chaine hifi, et le tour est joué.
Duteurtre pourrait sans doute emprunter un câble RCA à Radio France, puisqu’il officie/officiait sur France Musique. Et puis un casque à 250€, de bonne qualité …
“même les cassettes de qualité, relativement étroite et un souffle assez époustouflant”. Il est vrai que l’immense majorité des cassettes n’étaient jamais hors d’haleine, sauf à utiliser un Nakamichi.
“De la mauvaise qualité, il y en a toujours eu en matière de son, et après tout c’est très bine comme ça”.
Entendre et écouter, sont deux éléments totalement différents, nous disait l’immense Professeur d’acoustique Émile Lepp
Le son “qui était mieux avant”, ça n’a rien de nouveau. Dans les années quatre-vingt-dix, certains regrettaient le son “chaud” du vinyle comparé au son “froid” du CD. En discutant avec un collègue, j’ai appris que, pour “réchauffer” le son d’un CD, il suffisait de le passer au congélateur (!!). Devant mon étonnement, le collègue expliqua que la congélation provoquait des micro fissures sur le revêtement du CD, perturbant la lecture du faisceau laser, et éliminant ainsi des informations. Comme le lecteur de CD était pourvu de circuits de corrections d’erreurs, il détectait ces pertes d’informations, et recréait les bits manquants. Le traitement qui suivait, analogique, avait pour effet de réchauffer le son ! Bon, je l’ai cru sur parole, je n’ai pas essayé…
Rigolo!
Je ne vais pas essayer non plus!:-)
J’ai lu, mais je n’ai pas vérifié l’info, qu’il est possible que dès l’année prochaine aux USA la vente de vinyles dépasse celle de CD.
Comme j’ai expliquer plus haut, la qualité d’un vinyle n’est pas uniforme sur le support et va en se dégradant vers le centre. C’est pour cela, qu’à l’époque (je ne sais pas aujourd’hui), ils mettaient les pièces avec le moins de changement de dynamique plus au centre du vinyle.
C’est une grosse mode, quand les gens s’apercevront qu’ils perdent en qualité, ce sera fini cette affaire.
Ensuite, sur un album de pop/rock etc, ça ne change pas grand chose au final.
Je pense aussi que c’est un effet de mode.
Le seul truc sympa avec les vinyles, pour moi en tout cas, c’est la beauté de l’objet, fourre comprise.
Le vinyle est un mix entre son analogique (donc mieux défini) avec des défauts très important du son (certains aigus criards et mal définis, qualité au centre mauvaise, souffle, etc) ce qui fait que le son au final est tehniquement pas meilleur ni moins bon, juste pas les meme défaut. En revanche il est mieux défini car analogique. Donc je comprend que certains préfèrent au cd qui lui est très froid et trop numérique dû à ces 16bits24000hz, trop faibles pour bien définir le son. Dernière chose qui fait préférer le vinyle est je pense la beauté de l’objet et des platines, je les comprend, et le plaisir d’avoir un bel objet, même si le son n’est pas parfait
Je comprends.
Mais moi, si j’écoute de la musique, c’est principalement pour la musique.
Pas pour l’objet.
Heureusement d’ailleurs, je n’écoute que de la musique dématérialisée.
Sur Qobuz, il est tout à fait possible, cela dit, de voir ces objets, d’ouvrir le livret “en grand”, c’est top aussi.
Je trouve que la reproduction hi-fi a fait des très gros progrès quand même. Bien sûr il faut y consacrer du temps, écouter beaucoup de choses et avoir un peu de sous. Et encore, si on aime la musique, avec un abonnement Qobuz et un matériel au bon rapport qualité/prix, on peut se faire bien plaisir pour pas trop cher. Certainement moins cher qu’à l’époque où on devait acheter pleins de disques (parfois pour un ou deux morceaux).
Cher François, c’est bien dommage pour les vinyls, car avec un vinyle audiophile 100% analogique, une platine et une cellule correctes, le Lectron et les 370E(ou F) de Jean Maurer c’est vraiment sublime.
Le Lectron (ou autre ampli à lampes) et les enceintes Maurer sont destinés (à l’origine et prioritairement) pour l’écoute analogique (vinyles) ou éventuellement du numérique (qualité cd) mais ne sont pas l’idéal pour du hi-res car les enceintes, malgré leurs qualités et leurs prix, ne sont pas prévues pour monter assez haut dans les aigus (minimum 40 kHz) pour être “compatibles HI-RES” selon les normes en vigueur établies par les professionnels de l’audio.
En effet il existe du matériel au très bon rapport qualité/prix (moins de 5’000.- tout compris) pour l’écoute de musique dématérialisée et compatible avec cette dernière.
Comme si le Hi-Res n’apportait un plus que dans les hautes fréquences…?
Je peux vous assurer qu’avec un système dématérialisé bien mis en place : streamer, serveur, dac de qualité, on a des écoutes merveilleuses avec le Lectron et les enceintes Jean Maurer. Je ne sais pas si les aigus montent aussi haut que le cahier des charges Hi-Res le demande (je ne suis pas une chauve-souris) mais dans ces fréquences on entend des sons cristallins tout à fait ravissants, justes et surtout, avec les fichiers Hi-Res (pour peu que l’enregistrement soit bon) tout est posé au bon endroit sans dureté avec beaux timbres et on sent bien l’interprétation et les intentions des artistes quels que soient les instruments ou les ensembles musicaux.
J’ai beaucoup étudié les possibilités de l’écoute de dématérialisé, surtout les fichiers Qobuz et je suis passé par plein de systèmes. C’est vrai que ce n’est pas évident à mettre en place une bonne source. Mais quant à la partie ampli et enceintes, je n’ai pas trouvé meilleur rapport qualité/prix.
Bien sûr il s’agit de mes oreilles (bien que des pointures de la musique et de la hi-fi sont venus écouter le système dans mon salon et ont été très séduits).
Ceci dit je témoigne à nouveau que le bond qualitatif a été bien plus spectaculaire pour l’écoute de vinyles quand je suis passé du PrimaLuna au Lectron.
osef le cahier des charges des 40khz qu’on entend plus passé 50 ans pour les 3/4 de la population.
Et il vaut mieux un ampli avec plus de dynamique qui limite à 20khz qu’un ampli 40khz qui s’écroule dans les graves dès qu’on met le volume un peu plus haut
tout à fait. On peux avec quelques centaines d’euros s’offrir du matériel hifi enceintes comprises
Bien moi, je suis assez d’accord avec l’article en question. Je pense que la qualité audio de nos jeunes est en régression. Chez les jeunes, le support privilégié est le streaming, de préférence gratuit. On trouve donc YouTube, spotify, apple music, deezer, … Peu de jeunes, quand il paient, paient un abonnement avec option “haute qualité”. Mis à part le support, il faut regarder comment la musique est diffusée. Dans mon adolescence, il était relativement fréquent de s’équiper d’une “chaîne hifi”, si possible à éléments séparés. Toutes les marques en proposaient, de la plus simple à la plus élitiste. Le rendu était confié à deux enceintes acoustiques pour un effet stéréophonique. Quel est le constat actuel ? Un simple haut-parleur, au rendu, bien que bluffant (le rapport taille – performance est génial), mais privilégiant le marketing, les basses accentuées avec le taux de distorsion qui s’envole du coup. Quand ce n’est pas une écoute directement sur le téléphone ou la tablette même !
Nos parents et grands-parents étaient mieux équipés que nos enfants.
Je me bats presque tous les jours avec mes enfants (je suis ingénieur du son) pour qu’ils écoutent, non seulement une source de qualité (le minimum est apple music – pas de youtube et cie) sur des haut-parleurs (des vrais). J’ai des bornes airport express un peu partout dans la maison connectée à des amplis (des vrais). Ils ont le choix. Ma seule concession est un haut-parleur Apple iPod Hifi (au rendu très correct, ceci dit).
Pour en revenir à l’historique, je considère le vinyl comme de bien meilleure qualité que n’importe quel MP3 pouvant provenir d’un site douteux. Pas seulement pour la qualité intrinsèque du vinyl, mais par tout ce qui nécessite sa mise en oeuvre. Platine, préamplificateur, amplificateur, enceintes. (Ok, on trouve des platines “tout-en-un”) La cassette audio n’a été qu’un moyen de pouvoir réaliser ses enregistrements soi-même avec plus ou moins de soin. Le seul support de qualité grand public toutes générations confondues à été le CD. Il lui reste une poignée d’aficionados qui diminue de jour en jour. Le CD était facile, accessible, compatible, portable, transportable, assez résistant, … C’était vraiment la bonne alternative. Depuis, on assiste à un clivage. Ceux qui paient pour avoir de la qualité, et ceux qui ne paient pas. Ces derniers se retrouvent à télécharger le mp3 des clips Youtube. Avant, ceux qui ne voulaient pas payer copiaient les CD, à qualité équivalente.
Bref, oui pour le commun des mortels, le son, c’était mieux avant.
Bonjour,
Merci pour ce commentaire parfaitement argumenté et très complet.
Il est vrai que dans les magasins, le rayon chaînes stéréo, comme on disait avant (on dit toujours?) était très fourni et il ne l’est plus. C’est d’ailleurs assez incroyable, mais en même temps, cela s’explique par ces haut-parleurs bluffants, comme vous l’écrivez.
Cela dit, pour celui qui veut de la qualité, il est clair que ce qu’écrit l’auteur de l’article n’est pas correct: celui qui veut du son de qualité a ce qu’il faut pour se faire bien plus plaisir qu’il y a 10 ans, voire 20 (je ne parle pas ici du vinyle, il y a trop d’émotivité et de nostalgie autour de ce support).
je pense que comme avant, il existe les 2. à 15 ans j’écoutait la musique sur un portable cassette au son moyen, bien moins bon que le son d’un iphone sur oreillette de maintenant. Et maintenant il y a une grande partie de jeune ou moins jeune passionné de hifi, qui à 18 ans, 30 ans ou 60 ans investissent dans du materiel hifi qui coutent 500, 2500 ou 10000 euros pour les plus aisés et qui ne jurent que par le son hifi, et à raison.
La seule idée sympathique des rééditions/éditions de vinyles était le coupon pour le téléchargement des fichiers haute résolution. Malheureusement, ça a quasiment disparu. J’ai succombé à la mode des vinyles par nostalgie, mais rapidement j’ai arrêté : outre la place, tout comme françois je ne supporte pas les craquements. C’est d’ailleurs amusant cet article, car ce matin j’ai fait tourner la platine qui n’avait pas fonctionné depuis plusieurs mois pour un vinyle qui n’a jamais été réédité.
Pour ma part, je trouve qu’on y gagne au global avec les nouvelles technologies. Je numérise progressivement tous mes CDs sur DD. J’utilise des lecteurs audio pour lesquels il y a eu beaucoup de progrès. Je suis abonné à Qobuz depuis 2014. J’utilise le système Musicast qui multiplie les sources avec des radios internet de bien meilleur qualité que les radios précédentes qui crachotaient.
Par rapport à la nouvelle génération, je dirais qu’ils écoutent plus de choses même si la qualité est mauvaise avec youtube. Il suffit de leur faire écouter du bon son pour qu’ils se rendent compte rapidement de la mauvaise qualité de leur source habituelle. Tout comme du temps des K7, on faisait écouter une K7 de qualité avec un bon enregistrement sur la chaine HIFI des parents au lieu de la K7 enregistré sur le lecteur poste radioK7 : on voyait très vite la différence ! Cela participe de l’éducation de l’oreille et demande un peu de curiosité que tout le monde n’a pas ou en n’a pas l’accès.
Actuellement le numérique est une telle souplesse que je ne retournerai pas en arrière. Tout comme la photo, il existe des logiciels pour tous les budgets permettant de capter, modifier, découper, … bref de modeler le son à notre gouts. Et cela bien plus rapidement que les longues heures à se faire une K7 à partir de différents vinyles avec nettoyage du 33t, calage de la bande de la k7, etc…
En accord avec tout ce que vous écrivez!
Sauf qu’en ce qui me concerne, j’ai donné tous mes CD (sauf quelques-uns particuliers) et j’en avais des centaines.
Pourquoi m’encombrer avec ces supports alors que je les ai tout aussi bons voire meilleurs sur Qobuz?
Pourquoi s’encombrer ? Effectivement pour moi c’est deux pans de mur !
Sur Qobuz il n’y a pas tout malheureusement
Par exemple ce matin j’ai écouté un disque d’Anita Hegerland sorti dans les années 90 : il n’est pas sur Qobuz !
Je prends sur Qobuz les fichiers Hi Res et en CD selon le prix où l’intérêt
Mais il est vrai que depuis mon abonnement j’ai très fortement diminué mes achats
Mon dernier achat par exemple est le coffret Hilliard ensemble de chez Erato vraiment pas cher !
Oui, c’est tout à fait exact, Qobuz n’est pas exhaustif, surtout en ce qui concerne les enregistrements d’il y a quelques années.
C’est pour ça que je n’ai pas tout donné.
J’avais vérifié à l’époque que mes CD étaient bien sur la plateforme avant de m’en séparer.
A ma décharge je suis un indecrotable collectionneur avec parfois des pressages différents pour un même album. Complètement irrationnel ?
Ce qui explique pourquoi j’ai toujours mes vinyles et mes CDs.
D’ailleurs j’ai remarqué qu’un marketing s’est développé ces dernières années avec une multiplication d’édition de coffrets coûteux et loin d’être justifiée ! Depuis 2-3 ans j’ai arrêté d’acheter ce genre de produits : à vouloir maximiser leur vente sur le fan, les éditeurs tuent leurs poules aux œufs d’or !
Sans compter les albums standard, puis les De luxe qui sortent quelques semaines après. Je trouve ça dégueulasse, surtout pour les jeunes fans qui veulent tout avoir de leurs idoles.
Dématérialiser, c’est bien. Mais quand le matériel, c’est un bon vieux 78 tours SUN de Carl Perkins sur mon tourne-disque Lenco couplé à une radio à lampes Blaupunkt de 1958, c’est pas mal non plus. Ça a son charme. C’est un autre plaisir. ?
Hello !
Je tombe par hasard sur cet article et je ne peux m’empêcher de faire une constat personnel. Le gros problème de nos jours c’est le master ! Comparé aux belles années, la fréquence d’échantillonnage est respecté et on ne sature pas les graves jusqu’à sentir les crrrr durant la lecture d’un album. Que de soit cd ou vinyl, il faut que le master soit PROPRE !
Les gens aujourd’hui pensent que acheter un vinyl est signe d’une qualité supérieure. C’est totalement faux !
Pour en savoir plus : https://www.dr.loudness-war.info/
Vive la musique ! 🙂
Alors, comment dire… : La qualité sonore des vinyles est, en plus d’être éterrogène, est loin d’être très bonne. Sa seule qualité, être analogique. Même constat pour le cd mais pour la raison inverse : il n’a pas d’usure, de bruit ou autre souffle, mais est numérique et l’échantillonage 16 bits est très audible sur une chaine de qualité sonore correcte, et est donc de qualité mauvaise, le son y est moins défini qu’une cassette audio par exemple. 3e chose, le mp3 et tous ces dérivés peuvent etre de médiocre à largement suffisant, mais le top à tout niveau sont les supports numérique actuels “Href”, à savoir par exemple du flac 48000 hz sur 24 bits ou même la posibilité pour l’artiste de sortir du “studio master” ainsi que l’avantage énorme du 24 bits, des mixages des musiques moins, voire plus du tout compressé niveau des volumes, surtout pour le jazz ou le classique. Voilà donc c’est largement mieux maintenant si on fait les choix de la Hifi avec le budget qui va avec bien entendu
La qualité des vinyles par rapport aux cd était perceptible quand les convertisseurs numériques étaient médiocres. Aujourd’hui le vinyle est une mode , le cd avec un bon convertisseur est bien meilleur. A mon âge , entendre au dessus de 15000 Hz est impossible, et je trouve qu’une cassette bien enregistrée en NR.S c’est parfait… Par contre aujourd’hui, manquent les bons appareils et bonnes enceintes pour écouter. Lorsque j’invite des jeunes à écouter des enceintes réputées des meilleures années avec des amplis hors de prix , ils n’en reviennent pas…
Rien ne vaut le son sorti d’un Nagra IV-S. Cet appareil est un must pour tout mélomane et la chaleur de l’écoute d’une bande enregistrée en NagraMaster est incomparable.
Malheureusement la qualité sonore dépend plus de l’objectif recherché par la production / édition que du support. SI, en l’occurrence, les possibilités techniques sont à des années lumières du vinyle, 90% du travail de production est à jeter (et ça c’est a pleurer).
Allez faire un tour sur le travail réalisé sur ce site, et vous comprendrez que ce n’est pas le support le problème, amis ce qu’on en fait :
Magic Vinyl vs Digital – What is the best edition of an album, vinyl, cassette, digital (CD, SACD, Streaming), in stereo, 5.1, Dolby Atmos or Sony 360 RA? Who has never asked this question? (magicvinyldigital.net)
Bonjour, si je peux me permettre, l auteur ne parle a aucun moment de cassette. Mais de cd. Il y a juste un moment où il parle de vinyl. Pourquoi donc parler de cassette? Donc il y a 30 ans on écoutait des cd, pas des cassettes. Et a mon sens, et certainement au sens de l auteur il n y a pas de débat possible, la compression à perte des données audio a été un grand pas vers la perte de qualité du son. Le son du cd est de très loin supérieur à une compression avec perte, même si le son est très bon.