Il est bientôt Noël, voici quelques livres dont j’aimerais vous parler ici.
D’abord, un livre qui touche un nouveau domaine qui me passionne et dont je parlerai bientôt au fil de mes découvertes et surtout de mes progrès: l’élaboration à la maison du pain au levain.
Encyclopédie du pain maison
Éditeur(s) Flammarion
Auteur(s)
- Marie-Laure Fréchet
- Avec la collaboration de: Bérengère Abraham
- Photographies: Valérie Lhomme
Parution 23/10/2019
Nb. de pages 448
Format 24 x 31
Poids 2258g
EAN13 9782081488526
Le pain, c’est à la base, de la farine, de l’eau, du sel, du levain (de préférence) ou de la levure, dans des proportions bien réglées…
Ça a l’air simple, et pourtant, ça ne l’est pas tant que ça.
Je reviendrai plusieurs fois plus longuement sur ce sujet du pain, du levain, des différentes farines bio et de leurs producteurs dans quelques prochains articles, mais je tiens à recommander chaudement ce livre que je consulte très régulièrement depuis sa sortie, en octobre.
Bien sûr, il y a Internet où l’on vous donne plein de trucs, comme celui-ci par exemple, proposé par l’un de mes fils, Félix.
Vous me direz alors qu’il n’y a pas besoin d’un livre pour faire son chemin dans le monde de la boulangerie à la maison.
Et pourtant, ce livre est assez génial, parce que vous pourrez tout savoir de A à Z (c’est le principe d’une encyclopédie, n’est-ce pas!) avec une cohérence que vous ne retrouverez pas en papillonnant sur le net.
Les pas-à-pas sont illustrés à chaque fois de dizaines de photos, c’est assez impressionnant.
Et puis, il y a toutes ces recettes qui font plus envie les unes que les autres…
Ce n’est pas difficile, depuis octobre, je n’ai plus acheté un gramme de pain, je le fais moi-même, et j’en amène un peu partout où je vais.
Chaudement recommandé donc, et validé par ma petite personne (ce qui n’est pas rien, vous l’avouerez).
Sans transition si ce n’est cette ligne, passons à des livres sur la photo.
Les secrets de la photo de spectacle
- Titre: Les secrets de la photo de spectacle
- Sous-titre: Concerts – Théâtre – Danse – Cirque
- Auteur(s): Sébastien Mathé
- Editeur(s): Eyrolles
- Collection: Secrets de photographes
- Parution: 7 nov. 2019
- Edition: 1ère édition
- Support: aucun
- Nb de pages: 120 pages
- Format: 17 x 23
- Couverture: Broché
- Poids: 375 g
- Intérieur: Quadri
- ISBN13: 978-2-212-67835-2
- EAN13: 9782212678352
- Prix: 23 €
S’il y a un domaine que j’aime bien photographier, c’est bien le spectacle.
Ce livre, comme c’est souvent le cas, nous fait faire le tour du matériel nécessaire. J’aime bien certains des partis pris de l’auteur, notamment sur le numérique qui est tellement meilleur que l’argentique qu’il repousse forcément ce dernier au rancart, du moins dans ce domaine.
Et puis, pour ceux qui ne pratiquent pas la photo de spectacle et désirent s’y mettre, ce tour du matériel est bien fait et très complet, bravo.
Le rappel des différentes notions photographiques (quel type de mise au point choisir, quel mode de mesure de l’exposition privilégier …) est également important, je regrette juste que l’auteur utilise la nomenclature Canon, même s’il est assez simple de retranscrire ce qu’il écrit pour d’autres marques.
J’apprécie dans ce livre de retrouver des anecdotes, du vécu d’un photographe dont le spectacle est l’une des grandes parties des activités, par exemple dans le chapitre de la préparation, où l’auteur vous explique qu’il est important d’arriver avant les autres, pour choisir la bonne place (il vous conseille sur le sujet), mais il vous raconte dans le même temps le jour où il a été en retard, ce qui l’a forcé à prendre un tout autre endroit dans la salle, avec un cadrage original qui lui a permis d’être rappelé ensuite par l’administration d’un grand théâtre.
Sentir aussi l’ambiance, savoir quand on peut discuter ou pas avec ses interlocuteurs, en fonction du stress ambiant, travail d’auteur ou sur commande, nécessité de se rendre le moins visible possible (là, je sais que j’ai du travail à faire…) et de ne pas gêner les autres: on sent toujours l’expérience du photographe.
Notez encore que de nombreux types de spectacles sont passés en revue (opéra, concert, théâtre, danse moderne et classique, cirque, spectacle de rue…), que la postproduction des images, notamment dans la gestion des mots-clés est abordée, tout cela pour nous permettre d’avoir dans les mains un livre utile à ceux qui veulent se lancer dans ce domaine photographique, mais qui sera également source d’idées pour ceux qui y sont déjà bien entrés, notamment grâce à de très nombreuses photos dont beaucoup sont magnifiques qui illustrent cet excellent ouvrage.
Les secrets de la photo Lifestyle
- Titre: Les secrets de la photo lifestyle
- Sous-titre: Portraits spontanés – Lumière – Composition
- Auteur(s): Baptiste Dulac
- Editeur(s): Eyrolles
- Collection: Secrets de photographes
- Parution: 7 nov. 2019
- Edition: 1ère édition
- Support: aucun
- Nb de pages: 216 pages
- Format: 17 x 23
- Couverture: Broché
- Poids: 590 g
- Intérieur: Quadri
- ISBN13: 978-2-212-67787-4
- EAN13: 9782212677874
- ISBN10: 2-212-67787-1
- Prix: 24 €
C’est quoi exactement, la photo « Lifestyle »?
Laissons Eyrolles répondre à cette question:
Se situant à la croisée de deux mondes – la photo de portrait et le photojournalisme -, la photographie lifestyle fait la part belle à la spontanéité et à l’authenticité sans pour autant négliger l’esthétique de l’image.
Antithèse de la photo posée réalisée au studio sur fond blanc avec des lumières artificielles, le portrait lifestyle a pour ambition de capturer de vrais moments de vie dans un cadre naturel, de saisir les gens tels qu’ils sont, de montrer les liens qui les unissent et de révéler les émotions.
Vous voulez en savoir plus?
Alors il vous faudra lire le premier chapitre de ce livre qui fait le tour de la question et dont l’auteur est l’un des deux responsables du site Explore & Sens.
Si vous regardez la première vidéo de cette page, vous verrez un peu comment Baptiste travaille, avec son collègue Jérémy, et quelles formations ils proposent.
Là, c’est donc Baptiste Dulac qui se charge tout seul de ce livre qui vous parle bien évidemment de tout ce qui touche à ce style de photos, en n’oubliant pas les photographes qui l’ont inspiré.
Vous y apprendrez combien la confiance est importante quand il s’agit d’entrer dans une certaine intimité des gens, combien il est important de travailler avec des focales fixes (100 % des photos de Baptiste sont faites soit avec un 35 mm f1.4 (70 %), soit avec un 50 mm f1.2 (30 %) de marque Canon) et vous explique dans les détails le pourquoi de ce choix.
Le programme (priorité au diaphragme), la mise au point, le calcul de l’exposition, bien évidemment, le cadrage et la composition, tout y est, mais vous trouverez des choses bien plus originales, comme le freelensing, qui consiste à prendre des images avec l’objectif pas entièrement solidarisé avec le boîtier… je ne sais pas si je vais l’utiliser (je suis un peu inquiet quant à la poussière pouvant entrer sur le capteur), mais les exemples donnés sont assez sympas.
Vous y comprendrez comment mettre en avant l’émotion. Ou comment mettre en scène cette émotion… Du coup, cela me semble moins évident, mais de nombreuses astuces sont données.
Et puis, un très long chapitre est consacré à l’usage de la lumière naturelle (l’auteur ne photographie presque jamais avec un flash, sauf en fin de journée, dans des mariages, utilisant le flash de manière très indirecte.
Enfin, un chapitre est consacré au post-traitement spécifique à la photo Lifestyle.
Là encore, très chouette bouquin que j’ai eu du plaisir à consulter longuement.
Dernier livre de cette petite revue maintenant:
La photo de paysage par Scott Kelby
- Titre: La photo de paysage par Scott Kelby
- Auteur(s): Scott Kelby
- Editeur(s): Eyrolles
- Parution: 24 oct. 2019
- Edition: 1ère édition
- Support: aucun
- Nb de pages: 224 pages
- Format: 17 x 22
- Couverture: Broché
- Poids: 635 g
- Intérieur: Quadri
- ISBN13: 978-2-212-67869-7
- EAN13: 9782212678697
- Prix: 19.90 €
Un livre de plus sur la photo de paysage?
Peut-être, mais comme il est signé Kelby (le grand gourou de Lightroom), il est intéressant et marrant, et ça commence dès la première page où l’auteur fait preuve de son humour habituel que l’on retrouve tout au long du livre.
Notez que ce livre est accompagné de vidéos explicatives (en anglais seulement) que vous pouvez lire sur le site de son auteur.
Le principe de ce livre?
Un conseil ou une astuce sur un point précis par page dans les domaines suivants:
- Le matériel de base
- Les réglages et les objectifs
- Avant de déclencher
- La composition
- Panoramas et HDR
- Poses longues
- Photographier les étoiles et la Voie lactée
- Post-traitement
- Encore plus d’astuces
- Des recettes pour vos paysages
En tout, 200 rubriques, nettes, précises, efficaces.
Un livre utile, sérieux tout en restant léger dans l’écriture que Gilles Theophile a très bien su rendre en français.
Voilà!
Si vous lisez tout ça, vous serez encore plus fort dans plein de domaines différents, merci qui?
En savoir plus sur Le Blog du Cuk
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Ohhh. Trop bien le livre sur le pain et l’annonce de ta prochaine série sur le sujet! Youpi!
Oui, très bon bouquin, trouve un moyen de te le faire offrir!:-)
Coacoa, si tu nous lis…
Et oui, j’aimerais lancer une série sur ce sujet, avec interactivité et meilleures recettes, un peu comme dans le forum de feu Cuk, avec les meilleures recettes.
À voir comment…
J’aime bien l’idée de parler autour et du pain. Nourriture primordiale qu’on trouve à près partout. Ici, nous évoquons majoritairement des éléments en relation avec la technologie.
Revenons sur terre…avec une bonne tranche de pain…qu’on pourrait photographier ?
Mais oui.
D’ailleurs, ça m’arrive de photographier mes pains, et puis je jette les photos ensuite…
Déjà la vidéo de Félix est super ! ça m’a l’air beaucoup plus simple que ce que je fais moi… et mieux (les gros trous !!!!!).
Ouais, il a de superbes alvéoles, c’est vrai. J’étais jaloux au début, maintenant, j’y arrive aussi.
tatataaaaaaa…
moi toujours pas… Je vais essayer comme il dit.
Farine blanche ? On dirait ? Mes pains à moi sont beaucoup plus foncés..
oui! quelle bonne idée! ma bible est le Larousse du pain d’Eric Kaiser, mais je vais aller en librairie jeter un coup d’oeil au livre que tu conseille, c’est intriguant. Et voici en photo ma production du weekend: Pain d’épautre et petite tresse ;-)et si je peux donner un conseil à Félix c’est d’essayer avec une vraie grignette de boulanger en donnant un coup sec.5dee04c27aa281750f1f3ef8.jpg
Très joli, bravo!Au fait, l’épautre, combien de %?
je n’ai pas la recette sous les yeux, mais il me semble que c’est 175 g d’épautre et 325 g de blanche.
D’accord, merci, je vais essayer. J’ai de la farine d’épautre bio en stock, je n’osais pas encore me lancer avec elle.
Wow. Sont beaux! Levure ou levain?
merci, ils sont bons aussi 😉 J’utilise mon levain que j’avais préparé selon la recette d’Eric Kaiser. Pour le pain d’épautre j’ai aussi mis un gramme de levure et deux pour la tresse. (500g de farine dans les deux cas)
J’ai toujours dans l’esprit l’idée que le pain maison ne ressemble pas à celui du boulanger mais plus à une sorte de gâteau compact et bien lourd.
alors, c’est bien les commentaires et autres conseils et recettes sur le web, mais il faudra donc organiser une dégustation 😉
Tu n’as pas vraiment mangé de pain chez moi alors!:-)
Cela dit, c’est vrai qu’au début, c’est difficile de le faire bien monter.
Mais rien que la recette de Félix te prouvera que ce n’est pas le cas.
Oui ça dépend les recettes…. et les farines… et ce qu’on a envie de faire.
Merci professeur Choron…euh…François.?
Faudrait que je relise tout ça, je me marais bien, à l’époque!
Arrivé dans un grand âge, je voudrais tenter l’aventure du pain maison. Il y a ici quelques spécialistes. Pourraient-ils me donner leurs avis éclairés sur cette méthode pour faire naître un levain :
Ça me semble tout bon.,
Mais je t’avouerai que j’ai acheté mes premiers 100 grammes de levain chez un boulanger de mon village.
Il pousse depuis des semaines, même un peu trop parfois.
J’ai suivi un peu cette « recette » aussi. Mais ça n’a pas fonctionné. J’ai essayé une autre et ça n’a pas fonctionné non plus. Finalement j’ai tout lu ce que je trouvais sur le web. En re-suivant la recette de nicrunicuit mais en me fiant aussi à mon instinct ça a fonctionné. Même plutôt deux fois qu’une, car j’ai fait deux méthode en parallèle, et elles ont les deux fonctionné. Pendant plusieurs moi j’ai élevé deux levains: Jean-Hubert Seigle et Jean-Hubert Blanc.Par contre impossible de me souvenir de la méthode exacte.
C’est encore d’actualité. Incroyable comme çà a bien vieilli, peut-être parce maintenant on a plus le droit de rien dire.
Oui… Cela dit, je précise que ton commentaire ci-dessus était une réponse à la celle que j’ai faite à ta remarque sur le professeur Choron. Il se trouve un peu isolé maintenant, j’aimerais bien fusionner les deux discussions, mais je ne peux pas.
N’oublie pas la prochaine fois de cliquer sur “Répondre” en bas à droite d’un commentaire, ce sera plus facile!??
Je vais bien lire toutes les contributions sur le sujet du pain, car le sujet m’intéresse. Une étape que je n’avais pas bien saisie, c’est celle de la seconde levée (au stade du pâton) qui a souvent raté dans mes débuts, parce que je pétrissais la pâte tout aussi fortement et énergiquement que dans la première étape, ce qui est une très grossière erreur. Peut-être que tu t’étendras un peu là-dessus, parce que je ne suis sans doute pas le seul à l’avoir faite et elle est assez classique quand on débute.Maintenant tout roule avec mes pains. Surtout quand je les ai correctement boulés ? !
J’ai aussi fait l’erreur du deuxième pétrissage.
En ce qui me concerne, je rabats les 4 coins de la pâte que j’ai étirée gentiment un peu comme une enveloppe, au pire, je fais ça une deuxième fois et c’est tout.
Oui, je parle bien de cette erreur de débutant. En faisant un deuxième pétrissage “costaud”, on fait éclater quasi toutes les minuscules bulles de gaz carbonique générées par la levure (ou le levain) qui se voient dans une mie de pain réussie et aérée, et la pâte redevient presque comme elle était avant la première levée, et son volume diminue lamentablement. Tu as raison, il faut traiter avec le plus grand ménagement le pâton à ce moment et le former soit en le boulant délicatement avec la paume de la main, en le faisant tourner, si on veut un pain rond (la clé – comme cela se nomme – apparaît nettement sous le pain). Pour un pain long, plier une ou deux fois comme tu dis, ou alors on le tord sur lui-même si l’on veut un genre de baguette à l’ancienne.5deebeb116866e1584d6b0c5.jpgLà, j’ai mis des pâtons boulés dans des corbillons de boulanger pour la seconde levée, ils sont donc à l’envers et on voit bien l’effet du boulage obtenu en faisant tourner le pâton. La pâte fait comme un tourbillon : c’est la clé qu’on voit si on a bien façonné la pâte.Observe le dessous des pains ronds chez un boulanger, on devrait y voir des traces du genre de celles de la photo.
Tu appelles ces petits paniers avec une doublure en lin corbeillon?
Moi, j’utilise le terme banneton.
J’en ai acheté plusieurs de toutes les formes.
Cela dit, j’ai préparé ma pâte hier soir pour une deuxième levée en début de soirée ce soir.
J’avais juste oublié dans ma tête pendant que je la faisais que ce soir justement, j’ai Phèdre! à Vevey, donc pas de retour avant minuit.
Panique à bord… Donc ça veut dire qu’en rentrant, je vais devoir faire ma deuxième levée, puis cuire, tout ça en me levant demain matin à 5 heures.
Parce que la jeter, impossible! Ou alors je laisse lever 36 heures et je cuis mercredi après-midi. À essayer peut-être, on verra.
Ah, mais c’est que c’est pire que de s’occuper d’un chien, d’entretenir son levain et de cuire du pain!?
Et imagine si en plus tu as un panier bio!!!
Tu peux pas mettre la pâte au frigo? Ou tu la prends au théâtre et tu demandes pour la cuire là !
A toute!
Ou tu mets au four avant. Tu laisses la première levée presque 24h?
Oui, c’est impec!
Ah, la pâte au frigo jusqu’à mercredi midi…
Pourquoi pas?
Content de savoir que tu seras au théâtre ce soir!
Au fait, pour compléter ma réponse, souvent, au bout de 12 heures, la pâte a peu levé, c’est ensuite qu’elle fait son travail chez moi.
Et puis bon, j’ai pas mal regardé la “Meilleure boulangerie de France” (quand on est passionné, on regarde même ça!:-))), il y a des pains qui poussent pendant plus que 24 heures parfois.
Bon, j’ai un levain au seigle, c’est un tranquille!:-)
Oui.. je suis toujours au théâtre. Tu sais, dès qu’il y a un coup de blanc…
Oui, tu as raison, on nomme généralement bannetons ces petites corbeilles quand elles servent en boulangerie, et, puisqu’on cause de vocabulaire, le terme de boulangerie lui-même et les mots qui en sont dérivés viennent d’un ancien mot picard, tout comme “bouler” au sens de travailler la pâte de pain pour faire du pain rond.Sans parler du mot bâtard dans le contexte de la boulangerie ! Dutronc le chante :Les banlieusards sont dans les garesÀ la Villette on tranche le lardParis by night regagne les carsLes boulangers font des bâtardsCela dit, j’aime assez le mot corbillon, donc sans la lettre e. C’est un vieux boulanger de ma connaissance qui s’en servait. Le mot est désigné comme vieillot dans les dictionnaires, mais c’est ce qui fait un peu de son charme, et il intrigue systématiquement mes interlocuteurs qui s’empressent de me corriger, en disant corbeillon. Je les rassure d’un sourire sur ce détail orthographique qui n’est pas une erreur.Tu écris “tout ça en me levant demain matin à 5 heures“.Ben quoi, c’est normal pour un boulanger de travailler de nuit et de récupérer en dormant tranquillement en matinée quand on le peut ! Voilà ce que c’est que de vouloir exercer ce métier !Bonne chance pour ta seconde levée, ton pain sera bon, pas de doute, avec une pointe d’acidité naturelle, peut-être. Comme celui que les Allemands appellent Roggenbrot, de seigle broyé et non pas moulu, vendu prédécoupé en fines tranches, brun très foncé et parfois encore légèrement humide.
En fait, je me rends compte que je fais un site où on parle technique souvent, mais que là, tout le monde se fout pas bien mal des livres sur la photo.
Il n’y a que le pain qui vous fait réagir!
J’ai raté mon public cible, toutes ces années. ??
Ne t’inquiète pas, c’est normal — sur le plan statistique — parce que tout ton lectorat mange du pain, se sent donc plus ou moins concerné et est susceptible de s’intéresser à ce sujet (avec ou sans gluten ?).Par contre, il n’y a qu’un sous-ensemble plus restreint de ces personnes qui lit et s’intéresse à des livres sur les techniques de photographie.Qui sait, en fait, s’il n’y aurait pas dans ce second groupe une proportion plus importante (en %) de personnes intéressées à te lire quand il s’agit de photos ? C’est très possible !Ton public cible est dans les mangeurs de pain, c’est clair. En parlant de pain, tu es sûr de ne pas les louper…Un rien argutieux, mais je fais ce que je peux pour te remonter le moral, tu vois…
Et le pain c’est très geek, aussi.
Peut-être en fait, tu as raison!
Ou bobo peut-être??
En tout cas un besoin de retourner aux vraies valeurs de base en matière de nutrition.
Tout à fait bobo! (Parce que ce serait tellement plus simple de l’acheter, le pain. Ou de le faire avec la levure!)
Très geek, évidemment, ma femme me le dit en ces termes : “Tu ne pourrais pas simplement suivre la recette, au lieu de chercher tout de suite une variation des paramètres, des ingrédients indiqués, ou d’en mettre certains un peu différents ? Tu sembles incapable de t’en tenir à ce qui marche pour tout le monde avec tes essais”.Sur un ton très gentil, je précise…
Merci Zallag!?
Surtout qu’un iPhone fait de très belles photos pour le 95% des personnes. Il faudrait un e-book “faire des photos Lifestyle en 2020 pour Instagram avec un Iphone 11(pro)
François, les livres sur la photo, j’en ai reçu, je les ai lu, finalement le plus d’aide on l’obtient dans les forums … Après tout tu nous donne des idées pour faire des cadeaux sympas. ?Pour ce qui est du pain, il est loin le temps où l’on était content d’en obtenir, en semaine du blanc, du noir le jeudi, et rarement de la brioche, là ça remonte aux années 44 – 50. Le boulanger était content de la farine qu’on pouvait lui livrer.
Ah, là, en matière de farines, c’est devenu le nirvana!
Il y a tellement de belles choses, c’est superbe, des paysans bios qui utilisent des meules anciennes, j’adore ces matières.
Au fait, tu les achètes sous quel format tes livres ? Papier, Apple “Livres”, autres ?
Merci pour ton avis !
Alors merci pour le conseil de l’Encyclopédie du pain maison 🙂 Je viens de réaliser un superbe pain d’épeautre en suivant pas à pas la recette. Il est très beau…
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Je l’ai cuit en cocotte chaude et l’ai laissé levé au frais toute la nuit… Jusqu’à maintenant je mettais dans la cocotte froide et je faisais lever plus rapidement.
Aussi, le bouquin m’a fait comprendre comment utiliser les bannetons. Jusqu’à maintenant, je faisais du pain en laissant lever la boule. ça fonctionne bien avec de la levure normale, mais moins, je trouve, avec le levain.
Bref. Super !