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Covid-19: là, on ne plaisante plus (mis à jour vendredi 13, début d’après-midi)

Mise à jour de vendredi 13, début d’après-midi: toutes les écoles vaudoises s’arrêtent jusqu’à fin avril au minimum.

Nous allons tous être mis à contribution pendant toutes les semaines à venir, y compris pendant les vacances dans un cadre horaire élargi, pour mettre au point un système de garde d’urgence et d’enseignement à domicile.

Ça va être chaud ces prochaines semaines, pour les enseignants, les directions d’école, les élèves et les parents, mais notre canton a pris, selon moi, la bonne décision.

Bravo!

J’ai déprogrammé l’article du jour.

Je ne peux pas faire comme si de rien n’était et parler informatique dérisoire.

Nous venons d’écouter Emanuel Macron, à la fois calme et déterminé à tout faire pour freiner la propagation de ce foutu Covid-19 et protéger à la fois les personnes fragiles, le système de santé et les entreprises.

Les décisions sont lourdes.

Fermeture des écoles, des crèches, des universités.

Pas simple, mais responsable.

Mise en place de toutes sortes de mesures “quel qu’en soit le prix” pour aider ceux qui sont dans la difficulté financière.

J’ai un devoir de réserve par rapport aux autorités de mon pays, la Suisse, et de mon canton, Vaud, puisque ce dernier m’emploie.

Il n’empêche que je trouve le suivi chez nous pour le moins léger.

Allez, dernière décision du jour de la Confédération? Les rassemblements de moins de 300 personnes sont interdits.

Mais chez nous, on ne teste plus les malades, sauf les personnes fragiles.

On ne se sent pas bien?

On reste à la maison 5 jours.

Pas 14, comme partout ailleurs.

Chez nous voyez-vous, nous sommes plus forts, oui, c’est 5 jours, ça suffit, allez allez.

Il y a un malade chez nous dans notre famille? On vient tout de même à l’école.

Il ne faut pas surcharger le système de santé voyez-vous…

L’Italie ferme toutes ses écoles, ses bars, ses commerces, empêche ses citoyens de circuler?

Les images montrées ce jeudi soir par la télévision suisse romande de ce qui se passe dans les hôpitaux italiens est saisissant.

Et pourtant, on ne ferme pas la frontière tessinoise (le Tessin est l’un de nos cantons frontaliers), à deux pas de la zone la plus touchée de nos voisins.

Je m’excuse, mais je ne comprends plus.

J’imagine que la réaction du président français va faire bouger les choses en Suisse, mais je n’en suis même pas sûr.

Partout, on entend autour de nous que des familles de nos écoles sont touchées, et l’on ne bouge toujours pas.

Ne serait-il pourtant pas temps de réagir?

En tout cas, je trouve que la réaction d’Emanuel Macron était à la hauteur d’un homme d’état responsable.

J’aimerais qu’il en soit de même chez nous.

C’était bien pardi il y a quinze jours avec M. Berset, ministre de la santé, mais depuis quelques jours, j’ai l’impression que plus personne n’ose rien.

Et ça m’inquiète.

Courage à toutes et tous, en tout cas, et faites gaffe!

Respectez les consignes, et arrêtez de jouer les fortiches nom d’une pipe!

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