Trop, là, c’était vraiment trop de plaisir en même temps…
Continuer d’abord à découvrir ce magnifique Big Sur, ce système qui me semble tellement abouti, tellement stable, tellement fluide, et tellement joli aussi!
Je vous ai fait part de mes satisfactions le concernant tout au long de la journée de vendredi.
Revenir à Catalina?
Mais jamais.
Jamais, vous m’entendez!
Du coup, je l’ai installé sur mon Mac de salon, celui qui est dédié à la musique, et pris dans mon élan, je l’ai installé à distance sur celui de mon père.
Bon, ce n’est pas que j’ai vraiment voulu le faire, ce genre de trucs, à distance, avec lui, ce n’est tout de même pas du gâteau.
Faut dire que mon père est très doué dans des tas de choses, mais… c’est un manche en informatique.
Et franchement, je peux vous le dire, c’est presque injurieux pour le manche.
Seulement voilà, il m’a téléphoné le matin, et il m’a demandé s’il pouvait lancer la mise à jour que le Mac lui proposait. Il m’a lu la demande pour la 10.5.7, je lui ai dit qu’il pouvait y aller, mais qu’il ne fallait pas qu’il la fasse si on lui demandait une mise à jour de Big Sur, je voulais la faire quand je le verrai.
Pas folle, la guêpe!
Quelques minutes après, il me retéléphonait en me disant qu’elle allait être bien longue, cette mise à jour, puisque le mac lui disait qu’elle allait prendre deux heures.
Il avait lancé la mise à jour Big Sur, je ne sais pas trop comment.
J’ai pris l’accès à son Mac à distance, avec le génial TeamViewer, j’ai vu où il en était, j’ai dit « bon, ne t’inquiète pas, on va s’en sortir », rappelle-moi quand le téléchargement sera terminé.
Quelques coups de fil plus tard (tout de même), mon père se trouve face à l’écran de configuration du système.
Et là patatras… impossible bien sûr de prendre le contrôle à distance… Trop tôt pour que l’application TeamViewer puisse se lancer!
Donc il a fallu expliquer à quelqu’un qui ne voit pas ce que vous lui dites…
Les plus gros boutons? Ils deviennent invisibles pour lui.
Et non seulement il fallait que je lui fasse comprendre ce qu’il devait faire, mais JE devais comprendre ce qu’il me décrivait: des détails qui n’avaient souvent aucun lien avec le message d’une zone de dialogue, par exemple.
Encore une fois, mon père connaît par cœur un nombre incroyable de textes, il peut vous faire un spectacle demain (ou disons dans trois jours, histoire de s’y remettre) sur Jean de La Fontaine, sur Prévert, sur Raymond Devos, ou encore sur Boby Lapointe, mais l’informatique, il ne peut pas, c’est un blocage total.
Au point qu’à un moment donné, il me dit « je vois un message en vertical avec des lettres ».
— quelles lettres papa?
— attends, je te les dicte: N O D E T E L.
— relis ces lettres papa, s’il te plaît (et lui de le refaire)… Papa, essaie de faire un effort, prends du recul, enfin tout de même!
Et lui de me les relire. Moi de les lui répéter…
— papa, mais tu ne vois pas que ça donne « Numéro de téléphone », enfin quoi, ce n’est pas vrai ou bien?
Oui, là, je dois avouer qu’au bout d’un moment, j’ai craqué.
Et je ne vous dis pas quand on est arrivés (en fait on y était) à l’identification à deux facteurs, lui qui n’a pas de SmartPhone!
Et quand enfin, arrivés sur le bureau, il a fallu lancer TeamViewer qui disait que l’application était déjà ouverte…
J’ai dû le piloter vers une nouvelle version du logiciel, l’installer, tout ça en dictant ce qu’il fallait faire, pour comprendre que finalement, seul un redémarrage pouvait sauver les meubles.
Et on y est arrivés!
Je lui ai dit de ne rien toucher, que je devais me calmer et aller boire un thé, que je m’occupais de tout à distance et que je le rappellerai quand j’aurai terminé.
Je lui ai configuré la chose aux petits oignons, et finalement, il est tout content maintenant.
Pour vous dire, j’ai dû un peu plus tard dans la soirée dépanner ma maman qui avait son dock qui était passé en mode « masquage automatique » qui l’affolait un peu.
Là aussi, merci TeamViewer!
Tout ça en découvrant Big Sur, en configurant mon nouvel iPhone 12 Pro Max, en effaçant mon iPhone X et en le configurant pour Madame K, et en remettant à zéro le sien.
Le soir?
J’étais un peu las…
Ah oui! Parce qu’accessoirement, samedi matin, j’ai trouvé dans ma boîte à lait (vous avez des boîtes à lait en France et en Belgique, sous la boîte aux lettres?) le paquet de Digitec avec mon iPhone Pro Max commandé chez eux parce que le paquet est livré par la poste et que, si je ne suis pas là, je vais au guichet de la poste de mon village (eh oui, nous en avons encore une, certainement le seul avantage d’avoir l’armée qui y est basée) le chercher le soir.
C’est tellement plus simple que ce crouille UPS qui est tellement compliqué quand on n’est pas là pour recevoir le paquet!
N’empêche, je suis tout de même bien étonné d’avoir trouvé le paquet dans ma boîte qui peut s’ouvrir bien évidemment sans clé, alors que j’étais à la maison tout le matin.
Purée, ce n’est tout de même pas donné, ce type d’appareil, content qu’il n’ait pas disparu!
Bon!
Alors, cet iPhone 12 Pro Max?
Pour vous dire: je suis subjugué (sur le cul si vous préférez) par l’appareil de photo, ce pour quoi je l’avais acheté en priorité.
C’est formidable, au-delà de toutes mes espérances, vraiment.
Au point que je me demanderais presque ce que je fais avec mon Sony A7 RIV.
Et dire qu’Apple va nous faire profiter de l’Apple PRO RAW très bientôt!
Mais je n’en dis pas plus: je vais vivre quelques jours avec cet iPhone et vous le présenter bien plus en détail.
Ah, tout de même: juste une photo en mode nuit.
Pour vous dire: nuit noire, une seule petite bougie et mon Apple Watch éclairent la scène.
Un détail de l’image, peut-être? À 100%, ce qu’il ne faudrait jamais faire…
Je crois que peu d’appareils n’auraient pu ne serait-ce qu’être capables de mettre au point dans ces conditions, en réalité, il y a bien moins de lumière que cela.
Le LiDAR, j’ai enfin vraiment compris à quoi il sert!