Comme indiqué dans mon dernier article, nous étions en vacances, toute la semaine passée.
Nous avons vadrouillé en voiture depuis la Suisse jusqu’en Bretagne, profitant des incroyables paysages de ces magnifiques régions que je ne connaissais pas encore.
Nous avons roulé dans notre nouvelle R5 Iconic jaune.
Je précise que je voulais racheter ma Renault Zoé, 4 ans d’âge, et, en bout le leasing (ou de location longue, comme le disent nos amis français, je crois), mais au moment où je devais le faire, j’ai renoncé.
Non pas parce que la R5 me faisait envie, alors qu’elle venait juste de sortir, et que tous les tests que j’ai lus à son propos sont dithyrambiques, mais parce que, depuis quelques mois, ma Zoé, lorsqu’il faisait un peu froid (autour de 0 à 5 degrés) et brouillardeux, entre octobre et février, se mettait parfois à faire un bruit épouvantable et pour le moins inquiétant lorsque je tentais de la recharger à une borne, sans compter que toute recharge devenait alors impossible.
Seule solution? Attendre quelques heures, pour que tout reparte comme si rien ne s’était passé.
Mon garage Renault, pourtant l’un des plus importants de Suisse romande, ne voyait absolument pas de quoi il s’agissait. « Il faut revenir quand la panne se produit, cher Monsieur »!
Sauf que ça arrivait souvent le soir, en rentrant, et que le lendemain matin, la panne n’était plus active.
Bref, je n’allais pas mettre les 13’000 francs restants sur mon contrat alors que ma voiture allait peut-être me lâcher quelques kilomètres plus loin, juste quand la prolongation de garantie allait s’arrêter.
Raison pour laquelle je suis passé sur la nouvelle Renault 5, une sorte de « boucle bouclée » puisque ma deuxième voiture, dans les années quatre-vingt, c’était justement une bonne vieille et fidèle R5 que j’avais beaucoup appréciée.
Je reviendrai au moins deux fois tout prochainement sur cette voiture assez géniale, tellement sympathique que vous n’arrêtez pas de discuter avec tous les gens qui vous arrêtent ou vous voient sortir de la voiture.
Le nombre de sourires des autres conducteurs, des piétons avec le pouce levé, c’est juste incroyable!
Je reviendrai sur ses immenses qualités et ses quelques petits défauts, aussi.
La R5, c’est environ 410 km d’autonomie sur le papier, et étonnamment, elle est tout près de les tenir au quotidien.
Je ne la charge jamais à plus de 80%, et au printemps et en été, sur les petites routes que j’utilise au quotidien, je constate 320 kilomètres d’autonomie.
Sur l’autoroute, comme toutes les voitures électriques, c’est autre chose, surtout en France où les limitations sont à 130 km/heure (en Suisse, c’est 120, et ça change déjà beaucoup).
Vous pouvez toujours vous dire « bon, je roule à 110 km/h », mais quand vous avez 700 kilomètres à faire, vous finissez par rouler à 130, et là, le planificateur de Google Automotive vous fait vous arrêter tous les 150 kilomètres, pour recharger de 15 à 80 %, alors que vous êtes pourtant souvent bien au-dessus du pourcentage estimé par ce système intégré au système Open-R-Link de Renault.
Certes, il arrive que le planificateur revoie son plan de base constatant que vous avez moins consommé que prévu, mais en gros, quand vous roulez sur l’autoroute, vous rechargez souvent.
Et c’est là que les choses se corsent.
Il faut que vous sachiez une chose: si vous devez recharger à des bornes publiques (toutes celles qui ne sont pas votre borne à domicile), il vous faut absolument un badge, le plus généralissime possible, c’est-à-dire regroupant un certain nombre de réseaux qui chacun proposent le leur.
C’est d’un pénible!
Parce que pouvoir payer avec une simple carte bancaire, comme on le fait dans n’importe quelle station d’essence, c’est encore extrêmement rare.
Ça vient, mais il ne faut surtout pas compter sur la chose pour l’instant.
Mais quand je dis UN badge, prévoyez-en au moins deux.
Sur autoroute
Typiquement, lors de mon premier « plein » sur l’autoroute, Chargemap, qui est pourtant certainement le badge regroupant le plus de fournisseurs en Europe, n’a pas été accepté. Il s’agissait pourtant d’une borne Ionity, fournisseur qui est inclus dans ChargeMap.
J’ai dû sortir mon badge Mobilize qui, lui, a fonctionné.
Encore heureux, parce qu’à cet endroit, aucune carte bancaire n’était acceptée.
Mais cela ne suffit pas!
Un des défauts du planificateur de Google intégré à la R5, c’est parfois de vous sortir de l’autoroute, même si, 30 kilomètres plus loin, une station proposant des bornes (elles en proposent toutes sur l’autoroute) est bien présente et que vous avez au moins deux fois l’autonomie pour vous y rendre, allez savoir pourquoi.
Là, vous roulez quelques kilomètres dans une campagne verdoyante, et au milieu de nulle part, vous tombez sur une station de recharge de 12 bornes ultramodernes… Tesla.
Alors oui, Tesla a été dans l’obligation d’accepter les voitures d’autres marques dans ses stations (je comprends un peu la frustration des utilisateurs de la marque), mais elle ne fait rien pour vous faciliter la tâche.
Ni Mobilize, ni ChargeMap ne sont acceptées, et bien sûr, il n’est pas question d’utiliser ici votre carte bancaire.
Je me suis renseigné auprès d’une dame en Skoda qui venait de télécharger l’application Tesla et qui avait pu lancer la recharge de sa voiture.
Ni une ni deux, je m’y colle, mais le problème, c’est que je n’ai aucun réseau qui me permet de charger ladite application.
Je vais donc vers la seule demeure proche de l’endroit, à savoir un petit restaurant, je commande quelque chose et je demande leurs accès au wi-fi.
Là, je télécharge la chose, je retourne vite vers la voiture, mais voilà qu’il faut configurer l’application et lui donner un moyen de paiement, ce qui ne va pas sans quelques allers et retours entre le restaurant et la voiture.
Au bout d’une demi-heure, je peux lancer la charge qui a au moins l’avantage d’être très rapide.
Tout cela sans parler de la culpabilisation d’utiliser le réseau appartenant à un type que vous méprisez et détestez (et encore, je retiens mes mots).
Nous disions donc, comme nécessaire pour partir:
- minimum deux badges généralistes
- l’application Tesla tout bien configurée à l’avance (grrrr…)
- une carte bancaire (oui oui, ça m’a été utile lorsque les deux badges n’étaient pas reconnus, pourtant chez TotalEnergies — ouf, elle proposait le paiement par carte bancaire —, alors que quelques centaines de kilomètres plus loin, une même station TotalEnergies acceptait mon badge ChargeMap, allez comprendre…)
Et je ne vous raconte pas les ordre des opérations de charge, qui ont leur importance, et qui ne sont pas semblables selon les endroits.
L’important? Rester calme (Madame K est une vraie régulatrice pour moi), surtout quand les opérations sont contradictoires sur une même borne…
Mais bon, là, après une bonne douzaine de pleins, je crois que nous nous y sommes faits, on commence à avoir l’habitude.
N’empêche, à chaque fois que la charge démarre vraiment (il faut toujours attendre quelques dizaines de secondes, histoire que les contrôles se fassent), on se tape la main, avec Madame K.
Je tiens encore à préciser encore que j’ai roulé deux samedis de juillet bien denses et marqués comme noirs dans les journaux télévisés, et que, jamais, je ne suis tombé, sur l’autoroute, sur des bornes saturées.
Une seule fois, une voiture attendait quand je suis parti, sinon, zéro attente constatée.
Hors des autoroutes, c’est encore autre chose…
Autre chose à ne pas oublier avant de partir, le câble de charge qui va bien, au cas où la station n’en disposerait pas.
Toutes les stations d’autoroute sont équipées de câbles, mais, dès que vous sortez de leur réseau, c’est encore autre chose: beaucoup n’en ont pas (les déprédations, que voulez-vous, on peut comprendre les propriétaires de bornes).
Ce câble est lourd et encombrant, dans une R5, il prend de la place.
Mettons-nous en situation maintenant: vous êtes là, à l’hôtel, et vous prenez l’application ChargeMap pour savoir où se trouvent les stations de charge les plus proches.
Nous étions, par exemple, à Saint-Malo extra-muros, eh bien des stations de charge, ça ne pullule pas, dans le coin.
Ou plutôt si, ça pullule, mais alors, à 10 kWh, 5 kWh, éventuellement 22 kWh…
Ouf, une station InterMarché est proposée, avec des bornes proposant de 22 à 120 kWh.
Nous nous y rendons, toutes sont prises, mais 4 nouvelles bornes sont proposées à l’intérieur, toutes neuves.
Problème?
Aucune ne fonctionne (pas pour rien que les 4 étaient libres, j’imagine), elles échouent toutes à la vérification d’étanchéité…
Donc nous repartons et trouvons dans les environs (bien glauques) un garage Renault avec une borne publique (sans câble) marquée « 22 kWh ».
Et voilà qu’elle ne fournit que 10 kWh.
Imaginez, il fallait attendre au minimum 3 heures pour dépasser les 80%.
Je veux bien que, pour la première fois, je tombe sur quelques Renault 4, toutes fraîches sorties pour la première fois d’usine, et que j’aie du plaisir à les découvrir, mais bon, 3 heures, c’est long…
J’ai commencé par lancer la charge, et au bout d’une heure, j’ai fait le pari de retourner à l’InterMarché où j’ai trouvé une borne à 120 kWh, libre, ce qui a rempli la voiture rapidement et nous a permis, pendant l’intervalle, de faire quelques courses.
N’empêche, si nous avions eu une voiture thermique, nous serions partis visiter Dinard à 9 heures 30, avec l’électrique, nous sommes partis à 12 heures 30.
Je peux dire que nous avons bousillé deux matinées sur 8, comme ça.
Vous me direz: tu n’avais qu’à être prévenant et charger la nuit!
Mais ce n’est pas si simple, parce que, si tu vas charger ta voiture sur une borne à 10 kWh, il faut la laisser quelques heures, et après, aller la rechercher, parce que tu ne peux pas la laisser toute la nuit sur la place, d’autres ont aussi besoin de recharger ce d’autant plus que certaines bornes te facturent (et je trouve cela normal), le temps passé à utiliser la place sans charger.
Aucun de nos hôtels ne proposait de bornes de recharge.
Et sur les routes nationales, faire le plein rapidement est possible, mais beaucoup plus rarement, et vous devez faire confiance à la technologie (l’application ChargeMap ou le planificateur intégré à la voiture) puisque les petits symboles indiquant les bornes de charge que l’on voit sur les grands panneaux annonçant les stations sur l’autoroute sont généralement absents sur ce réseau.
Force est de constater que la plupart des stations d’essence ne sont pas encore équipées en bornes électriques, en dehors des autoroutes.
Et en matière de prix?
Pendant ces vacances, nous avons consommé environ 18 kWh aux 100 km, en moyenne, entre l’autoroute à 130 principalement, les routes nationales à 110, les départementales à 80 et les villes à 30 km heure.
Au prix moyen de 0.50 € par kWh à la borne (entre 0.45 et 0.58 €), cela représente 9 € aux 100 km.
C’est donc un peu moins cher qu’une voiture qui consommerait entre 6 et 7 litres aux cents, mais la différence n’est pas exorbitante.
La voiture électrique est bien moins onéreuse à la maison, bien sûr, et plus particulièrement quand on fait en sorte de ne recharger qu’au solaire.
Et pour le plaisir de conduite?
Ce n’est pas compliqué, cette voiture est, de loin, la meilleure que j’ai conduite dans ma vie: un plaisir absolu, à tous points de vue.
Cela dit, le stress de retrouver « quelque chose » pour continuer le voyage est toujours un peu présent, au creux du ventre, dès que vous êtes hors autoroute, et ça gâche un peu la joie.
Et vous, des expériences en la matière?
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Pas d’expérience personnelle mais merci pour la tienne qui me confirme que je ne suis vraiment pas prêt à sauter le pas.
Ce stress supplémentaire au voyage je ne l’accepte pas. Autant pour une utilisation urbaine / courts trajets cela a vraiment du sens, autant sur la longue distance ce la semble si pénible.
Cela va faire vieux reac mais avec mon espace V diesel de 2021 je peux faire Paris – Moscou (c’est juste un exemple!) avec 2 pleins, donc 1 seul arrêt théorique….
Évidemment, vu comme ça!😀
Cela dit, les pauses, ça permet de rouler bien reposé.😀
Moi je ne charge pratiquement plus que sur des bornes Tesla (même si je n’apprécie pas nécessairement le personnage), qui a un système simple (avec une Tesla, vous ne faites que brancher, et la borne reconnait la voiture en vous facturant directement sur votre carte de crédit), et qui a fonctionné à tous les coups pour moi. Les autres bornes avec leurs systèmes tous différents et qui ne fonctionnent pas 1 fois sur 2 m’exaspèrent..
Mais je rejoins l’expérience de la conduite électrique, avec les bénéfices sur les coûts qui sont malgré tout significatifs.. Surtout si vous roulez en Tesla sur les bornes Tesla (le prix de la recharge change malheureusement pour les autres marques).
C’est clair que l’application Tesla est complète et vous indique, sur votre iPhone, en temps réel, le niveau de charge.
Possible aussi avec l’application My Renault, qui ne met pas toujours à jour ses données.
Le fait de savoir où en est la charge est important quand on est au café, en train de lire le journal, ou occupé à autre chose.
Pour les recharges avec Tesla pour les véhicules non-Teslas j’ai fait la même chose pour un road trip vers le sud de l’Europe, c’était fiable et transparent. En Italie, Allemagne, Autriche pas de problèmes par contre renseignez-vous toujours si les stations Teslas sont ouvert aux véhicules non-teslas, ce n’était pas le cas en Croatie et cela m’avait bien embêté car le réseau restant est bien moins dense, mais bon en cherchant un peu, on y est arrivé in-extremis.
Une astuce est de regarder via ABRP, si une station Tesla est listée le long de votre chemin mais n’est pas saisissable en entrée par l’Application c’est que vraisemblablement vous n’y avez pas accès.
Effectivement la recharge en Europe reste un gros point noir pour rouler en VE, c’est incroyable le nombre d’App, de cartes RFID que l’on doit prendre avec soi. Pour une personne non à l’aise avec les smartphones et sans connaissance de l’Anglais c’est impensable pour l’instant.
C’est quand même incroyable que Tesla sortait ily a bien longtemps (en 2012 je crois, en même temps que la modèle S) un système tout simple ou la voiture est automatiquement reconnue et que sans aucune action supplémentaire le paiement se fait automatiquement. Presque 15 ans plus tard le « plug and charge » européen n’est pas encore devenu la norme pour toutes les voitures non-Teslas et cela dépend aussi de chaque constructeur de bornes pour l’intégrer. Je ne parle même pas du fait que parfois on charge devant une borne sans vraiment savoir combien on va payer, j’ai reçu quelques factures bien salées de recharge lentes faites dans la rue avec Enel en Italie, plus cher que sur les super-chargeurs Teslas, du grand n’importe quoi.
Oui, c’est vrai, tout cela reste compliqué, et je n’ose même pas imaginer quelqu’un qui n’est pas à l’aise avec les applications dans certaines situations.
J’ai activé le Plug-and-charge dans ma voiture (pourquoi personne ne m’a-t-il pas expliqué qu’il fallait le faire, je l’ai trouvé au détour de mon application My Renault, et pourquoi ne pas l’activer d’office?) et dans ChargeMap.
Il se pourrait que ça aille mieux la prochaine fois…
Bonjour,
Trois fois par an, je fais un aller-retour Normandie-MArseille
A chaque fois, le même rituel : une fois passé Lyon, arrêt 20 km plus loin à Vienne pour refaire le plein de ma thermique… et c’est tout. Arrivé en Corse -où le carburant est très cher- je peux encore rouler pas mal de temps avec le plein de Vienne…
Je ne peux imaginer le même parcours en électrique ! A l’issue de ce parcours sur autoroute, j’ai un bateau à prendre qui ne m’attendra pas…
OK pour l’électrique pour les trajets du quotidien, mais pas pour les départs en vacances. Moins cher c’est sûr, mais plus stressant, comme le souligne Fabrice …
Bonnes vacances !
Oui, comme je l’ai écrit, c’est un peu stressant, mais tout à fait faisable, il suffit juste de partir un peu avant.😀
En effet ! Mais compte tenu de l’impératif de l’embarquement, je pars à 2h du matin, pour faire face aux impondérables de l’autoroute…
Je tiens à préciser encore (je vais l’ajouter dans l’article), que j’ai roulé deux samedis de juillet bien denses, et que, jamais, je ne suis tombé, sur l’autoroute, sur des bornes saturées.
Une seule fois, une voiture attendait quand je suis parti, sinon, zéro attente constatée.
Tchô François! Là je m’étrangle: OÙ es-tu parti en vacances???
Pas à Concarneau, pas à Concarneau!😥
Je sais drazam, mais partout où je m’arrêtais, 24 heures, je devais avertir quelqu’un que j’arrivais, en montant puis en descendant, par Tours.
Pour nous, c’était un peu une visite éclair de la région.
Mais Madame K m’a fait promettre de retourner dans la pointe ouest de la Bertagne, que nous visiterons la prochaine fois, et alors là…!
Vraiment désolé…😚
Ça ira pour cette fois-ci, allez circulez! De toute façon, on est chez les grands bretons et les irlandais là 😁
« puis en descendant, par Tours » …
à 15′ de chez moi… pffff
Je sais, je sais, mais nous y sommes restés samedi soir jusqu’à dimanche midi seulement, nous étions sur le retour.
C’est une ville extraordinaire, tu as bien de la chance!
Bonjour à tous,
Merci François pour ce retour d’expérience très intéressant.
Récemment s’est posée la question du remplacement de ma voiture de 15 ans. Comme je suis responsable (je crois) et que je suis favorable à la wature, j’ai fait des recherches dans ce sens.
J’ai bien vite compris que j’allais devoir composer avec une autonomie bien plus faible que les promesses des constructeurs. Et il me semblait rédhibitoire de ne pas pouvoir aller de Genève à Marseille sans recharger. Je sais, je suis un peu vieux-jeu.
Pour faire court, j’ai fini par racheter la même voiture que la précédente, à ceci près qu’elle a 15 ans de progrès technique sous le capot. C’est une hybride légère. Elle est beaucoup plus puissante (trop, 140 chevaux de plus, ça ne me sert à rien) que l’ancienne, et elle consomme environ deux litres de moins à 130 sur l’autoroute, soit entre 6,2 et 6,8 litres pour 100 km. Autonomie: 800km, de quoi voir venir. Et en plus, avec la conduite semi-autonome, qui est une pure merveille. Et dans un silence … électrique.
Ma prochaine voiture, si prochaine il y a vu mon âge, sera une électrique.
Mais, à l’heure actuelle, j’aurais eu l’impression d’acheter un prototype.
La voiture électrique est plutôt au point, c’est le réseau de charge qui est un prototype.
Si l’on rencontrait des bornes de charge suffisantes à chaque station, et que les bornes devenaient la norme, alors tout irait bien (pour autant que l’on uniformise tout le système, Tchô les badges!), même avec les autonomies actuelles.
Franchement, s’arrêter tous les 200 km pour faire une pause de 20 minutes, ça ne me dérange pas plus que cela.
Question autonomie et stops en voyage, que dire de la nouvelle voiture de mon fils? (Voir dernier open bar)
Oh!
Je n’avais pas vu ce commentaire dans l’Open Bar, je pense que j’étais déjà juste parti.
Elle est belle, cette voiture, félicitations à votre fils et à son garagiste!
J’ai une hybride rechargeable que je ne recharge qu’en domestique; donc pas d’expérience.
Je fais régulièrement le trajet Tours-Chateauroux-Brive.
Je m’arrête toujours dans la même station service, sur l’A20 pour un café.
Il y a 7 ou 8 bornes de recharge.
Une fois sur deux, la moitié est hors service. On est dans la 5 ème année où cette situation perdure
Sur l’autoroute, je n’ai pas constaté de pannes, de mon côté.
Merci pour cet article. Je pars bientôt pour un « long » trajet (Suisse-Nice ) en passant par l’Italie. Je l’ai déjà fait une fois sans trop de problèmes, mais sans me préoccuper du prix de recharge (j’ai fait toutes les recharges en payant avec la carte We Charge de Volkswagen). Resultat: tout a fonctionné mais c’était très cher (pour de l’électrique). J’essaie de prévoir un peu mieux et je pensais éviter Chargemap qui ajoute des frais et que je pensais donc cher mais si ton prix moyen avec Chargemap (si j’ai bien compris tu utilises surtout cette carte) est bien de 0.50 euros ça m’irait très bien. C’est bien le cas?
Oui, c’est le cas.
La carte ChargeMap est peu onéreuse, et l’utilisation par la suite est gratuite, (il faut la commander via l’application à l’avance, l’iPhone ne suffit que dans certains cas).
Si on ne prend pas d’abonnement chez eux, le kWh est un peu plus cher.
Un exemple:
Bonjour, mon Skoda Enyaq a bientôt 4 ans. Je suis parti plusieurs fois en Alsace, plusieurs fois au Sud de la France et j’ai fait également la Normandie, en rentrant par le Puy du Fou et Poitiers. Je n’ai jamais eu le moindre souci sur l’autoroute pour charger, les aires de repos françaises sont bien pourvues. Toutefois j’ai dû attendre une fois 20 minutes à Montélimar qu’une borne se libère. J’ai la carte Chargemap, celle du TCS ainsi que la carte Ionity. Les trois m’ont permis de charger sans souci sur toutes les bornes. C’est vrai que quand tu quittes l’autoroute il est plus compliqué de trouver une borne adéquate, mais pour l’heure cela a toujours joué. Je pars donc au mois d’août au Sud, à nouveau sans aucune crainte.
Sur l’autoroute, c’est bon, avec mes cartes et mes applications, il faut rester calme, ça finit toujours par jouer, même si l’on se trouve toujours dans divers cas de figure, auxquels on finit par s’habituer..
Dès que l’on sort, par contre, ça reste très très compliqué.
Bonjour, j’ai les mêmes types de soucis en Norvège… où j’ai loué une VW ID.3. À noter que j’ai une Tesla à la maison et en effet, tout se passe toujours comme une fleur quand j’arrive sur les bornes Tesla , d’autant que j’ai eu la promo de 20000 km offerts. Par contre, dans le doute d’avoir à charger ailleurs, j’ai acheté la carte Chargemap, pour ne pas avoir à saisir mes infos à chaque charge ailleurs.
Bref, premier plein en Norvège chez ionity, avec la Chargemap. Nickel.
second plein à Leknes où il y avait aucun chargeur compatible Chargemap, ni Tesla. 3 fournisseurs mais aucun n’a marché avec ma voiture de loc. Du moins, impossible passer par ma CB, et même en téléchargeant les app de ces fournisseurs… Il fallait passer par Vippes … mais pour y ouvrir un compte il faut être résident de Norvège, Suède ou Finlande ! Seule solution qu’on a trouvé, passer par notre logeuse et son compte Vippes! Et qu’on a bien sûr remboursé.
puis 3ème plein, à Reine au super chargeur tesla, cela a marché presque sans soucis, direct avec mon tel (l’app Tesla avec lien avec Chargemap, mais cela a pris un forfait de 100 NOK chez tesla et le complement sur Apple Pay ! Pas compris.
enfin, à l’instant, au super chargeur Tesla de Svolvær, impossible d’activer le chargement via l’app Tesla. Finalement j’ai dû ressaisir (énervé, mais j’avais aussi ma madame V pour me calmer) mes infos de CB dans app Tesla qui y sont déjà, puisque c’est sur mon compte Tesla! Et bien sûr pas de Chargemap utilisé (alors que la liaison des 2 est faite et ma carte de recharge Chargemap enregistrée sur mon app Tesla.
re-bref, bien énervé, presque remotivé à reprendre une thermique pour payer simplement un plein avec ma CB en sans contact! (non je blague) Par contre, ces problèmes de connexion bancaires ajoutent en effet un temps certain aux recharges…
Je vois que dans le Nord, c’est aussi compliqué!
En 2027 toutes les bornes devront être équipées d’un terminal de paiement par carte bleue.
Eh bien purée, ce sera le moment!😀
Merci de ce renseignement.
En Tesla Model 3 depuis 6 ans, les longs trajets font partie de mon quotidien — et de mon plaisir de conduite.
Je fais plusieurs fois par an des parcours de 600 km (Paris, sud de la France, Wavre…) avec une seule recharge de 20 minutes à mi-parcours, grâce au préconditionnement automatique de la batterie, synchronisé avec l’heure d’arrivée au Superchargeur.
La planification de recharge est simple et fiable :
Consommation moyenne : 13 kWh/100 km.
Le plaisir de conduite est constant, la logistique quasi invisible.
En résumé : 6 ans, zéro panne, zéro attente, zéro complication.
Et un grand sourire à chaque trajet.
Pour moi Tesla c’est la simplicité et la fiabilité Apple, et les autre marques c’est PC 😉
Impatient que la législation s’adapte (m’étonnerait pas qu’on soit les premier en Europe) pour profiter de la conduite entièrement autonome et la mettre sur le réseau de robotaxis.
Après plus d’un an avec ma tesla model 3, même avis sur cette voiture et son écosystème, et l’analogie à Apple/PC. Juste un soucis sur la gestion de l’autopilot de base : pas de prise en compte automatique des panneaux bien qu’il les lise – avec une option qui permettrait de dire si je veux être dans ce mode ou pas – et une meilleure gestion des ronds points, en fait plus globalement comprendre la logique qui il y a derrière… (voir les blogs Tesla). Sinon très content, au point de me demander si je devais à nouveau changer de voiture, quelle autre marque je pourrais choisir…
Si seulement ce n’était pas ce type qui était le patron de cette entreprise…
Pour moi, rouler en Tesla, c’est tout simplement impossible, mais je suis bien d’accord qu’ils sont en avance en matière de simplicité et de consommation.
Mmm, c’est drôle, moi c’est l’inverse: c’est justement à cause de ce type que j’ai acheté une Tesla et que j’en achèterai un nouvelle prochainement…
J’ai deux amis qui roulent en Tesla (une 3 et une Y), ils en sont absolument ravis. D’un point de vue performances, conception et idées, aucun constructeur européen ne leur arrive à la cheville. Et on n’a pas encore parlé de BYD…
En revanche, cette e-Renault 4, dont François parle, attise ma curiosité. J’ai vu les premières pubs et j’ai une certaine affection pour la 4L, dans laquelle j’ai appris à conduire et passé mon permis 🙂
En ce qui concerne, l’achat d’un véhicule neuf est exclu ainsi que l’octroi d’un leasing. Je garde ma voiture qui a 17 ans et qui peut faire 1000 km avec un plein. On sait qu’une voiture perd la moitié de sa valeur dès qu’elle quitte le garage.
L’électrique ? Peut-être un jour d’occasion; on verra s’il sera possible d’obtenir qqch pour quelques milliers de francs.
Non, moi je regarde en ce moment comment dormir dans la voiture pour faire de petits tours dans la region. Un matelas gonflable avec mon gonfleur Xiaomi portable, une Bialetti et ça devrait aller 😊
3 minutes de recharge et 1000 km d’autonomie, c’est ce que me permet ma vaillante C3 Picasso de 350 000 km, que je garderai jusqu’au bout 😋😎
Absolument !
je ne suis pas anti-électrique, j’apprécie énormément la nouvelle tondeuse robot que je viens d’acheter alors que je me suis empoisonné des années avec une Honda thermique.
Mais les prix des voitures électriques sont dingues, particulièrement les batteries.
j’avais peur de ne plus pouvoir aller dans le centre ville des grands aglos françaises mais ils sont revenus en arrière avec leur ZFE, ouf !
Je pense sincèrement que le moteur thermique est loin d’être mort et que l’objectif 2035 sera repoussé, modifié, voire abandonné (le sort des ZFE dans certains pays d’Europe, la France comprise, en est un signe encourageant). On ne peut pas remplacer d’un claquement de doigts des millions de véhicules par du tout électrique et, d’un point de vue environnemental, ça serait également une catastrophe, car toutes ces voitures à essence ou gasoil, que va-t-on en faire ?
Je comprends parfaitement l’intérêt des véhicules électriques, mais ça n’est pas pour tout le monde et pour tous les profils de conduite. Je garde ma vieille voiture puisque je n’ai pas les moyens de changer pour de l’électrique et, ensuite, je considère que l’utiliser jusqu’au bout est aussi une forme de geste pour l’environnement, un peu comme renoncer à remplacer son iPhone tous les ans (le mien a 5 ans !).
Il n’est pas question de remplacer les voitures thermiques par des électriques en 2035, il est question juste de ne plus les vendre.
De ne plus en vendre ?
ou
de ne plus en fabriquer/vendre des neuves ?
il y a un fort delta ….
Fabriquer et vendre, en tout cas pour l’Europe.
Bon… la voiture électrique est un peu en difficulté cette année, mais 2025, c’est dans dix ans, l’électrique aura évolué, le réseau aussi, et plus personne ne voudra de thermiques, je ne me fais pas de souci.
Ça on en rediscutera dans 10 ans, entre un parc thermique qui sera sûrement encore majoritaire, une industrie auto européenne qui est en train de s’effondrer tout en faisant face au raz de marée chinois à venir, sans parler de ces mêmes constructeurs qui envisagent de continuer le thermique voire d’y revenir et force est de constater que les ventes ne sont pas à là hauteur des espoirs des décideurs, bien au contraire.
À titre personnel, si je dois changer de voiture, je reprendrai une thermique d’occasion, et version mazout si possible.
Petite anecdote en passant, vu hier un reportage sur les incendies de batteries, les pompiers estiment qu’il faut 3000 litres d’eau pour éteindre une voiture thermique en feu, il en faut 60 000 pour une électrique.
Si les Européens font de dos rond et gardent leur thermique le plus longtemps possible, c’est clair qu’ils vont se faire bouffer encore trois fois plus par les Chinois.
Il faut qu’ils avancent dans le domaine de l’électrique, ils le font d’ailleurs, et plutôt bien pour ce qui sort.
Pour les tondeuse, j’ai une gardena manuelle, comme à l’époque, on pousse, et ça fait tourner une lame hélicoïdale.
pas d’électricité pas de carburant, pas de bruit pas d’odeur c’est bon pour le cardio, pour les cannes, quel plaisir. Et bien plus ecolo que le reste et surtout bien moins cher.
Oui j’en avais une pour chez moi. Ça va pour 100m2. Et encore, les copropriétaires n’étaient pas satisfaits du résultat…
Moi, je ne dis pas ouf…
Gilles, il ne faut pas 3 minutes pour remplir votre voiture d’essence: il faut 75 millions d’années (+ un forage, un pétrolier, une raffinerie, un camion-citerne…)
😜
Et l’uranium, voire le charbon et le gaz pour produire l’électricité pour recharger la voiture électrique, et les métaux et terres rares pour fabriquer ces mêmes batteries, ça prend combien de temps ? 😋😎
Je voyage beaucoup, et en effet j’ai un trentaine de cartes d’accès aux bornes (!!) Les plus utiles sont EnelX pour l’Italie, et Izivia pour la France. Le problème du marché français, c’est une fragmentation extrême, avec encore peu de roaming entre opérateurs.
Tesla est un exemple à suivre, mais en général on les fait ch…, car on doit se garer « à l’envers » à cause de leurs câbles trop courts, si bien qu’on bloque deux chargeurs, à moins de choisir celui du bout de rangée.
Quant à voyager sans itinérance de données, j’avoue que j’ai trouvé ce détail piquant… 😉
Bref, c’est encore un peu compliqué, on voyage plus lentement, mais c’est comme tout, on s’y fait, et le silence de marche des voitures électriques est tellement agréable, on ne me fera jamais revenir au mazout.
Avec la R5 et son chargement sur l’aile avant gauche, pas eu de problème sur un chargeur Tesla, en plein milieu de la ligne.
Je ne comprends pas à quoi vous faites allusion quand vous parlez de voyager sans itinérance des données. Pouvez-vous m’expliquer?
Quant aux 30 cartes, c’est impressionnant!😀
Hello,
Je me permets de partager mon point de vue sur les VE (véhicules électriques).
Je suis propriétaire depuis environ 13 mois d’une Kia EV6. En terme d’autonomie, de capacité de batterie, c’est très différent de ta R5. Il n’est pas question ici de dire c’est mieux ou c’est moins bien que ce soit pour l’une pour l’autre, les deux ont des cibles différentes. Leur capacité en terme de batterie et de vitesse de recharge et destine chacune à leur usage. Et bien entendu, le prix n’est pas le même non plus…
Voici, juste pour poser des bases, quelques caractéristiques (sauf erreur) :
Ces différences font qu’il est logique de trouver d’importantes nuances en termes d’usage.
Ceci étant posé, voici quelques points que je peux commenter.
« Un tantinet stressant, même en R5″ :
Je n’ai absolument plus* le stress que tu décris. J’ai une autonomie sur autoroute d’environ 450 km. Si ça reste bien inférieur à un diesel avec un gros réservoir, c’est largement suffisant pour ne pas « être obligé de s’arrêter » juste pour recharger, les pauses « normales » lors de longs trajets survenant pour moi avant 400 km.
*j’ai écrit « je n’ai absolument plus* le stress » parce qu’au début, je me demandais comme toi ce que ça allait donner, de partir loin. Depuis j’ai fait deux fois un trajet de 550 km (en gros Metz-Annecy) et un de près de 900, vers l’Italie (Metz-région de Venise, via le Saint-Gothard). Pour la Haute-Savoie, je fais un seul arrêt « casse-croûte » pour nous et pour la voiture, sachant que s’il le fallait, celui de la voiture seule me coûterait au grand maximum 10 minutes). Pour l’Italie, deux arrêts d’une vingtaine de minutes ont été largement suffisants, et à chaque fois avec une belle marge avant la panne sèche (plus de 30 % d’autonomie restante). Conclusion : avec le véhicule adapté, aucun souci pour partir loin.
« 410 km d’autonomie sur le papier »
« le planificateur de Google Automotive »
« il vous faut absolument un badge, le plus généralissime possible »
« à cet endroit, aucune carte bancaire n’était acceptée »
« le réseau Tesla »
« Toutes les stations d’autoroute sont équipées de câbles, mais, dès que vous sortez de leur réseau, c’est encore autre chose: beaucoup n’en ont pas »
« Ou plutôt si, ça pullule, mais alors, à 10 kWh, 5 kWh, éventuellement 22 kWh… »
« Aucun de nos hôtels ne proposait de bornes de recharge. »
« Et en matière de prix? »
« Plaisir de conduite » :
Bref, je ne reviendrai pas à un véhicule thermique, c’est très clair !
Après, chacun voit midi à sa porte (je n’ai jamais compris comment on peut voir midi à une porte, mais je trouvais que ça faisait bien à cet endroit.😂)
« Voir midi à sa porte » remonte à l’époque où tout le monde n’avait pas d’horloge mais possédait un cadran solaire sur un de ses murs
Merci de l’info !👍🏻
Je vais vite m’acheter un cadran solaire.😊
Ce que je ne comprends pas, et on le voit un peu dans certains commentaires, c’est de prendre le cas des vacances, pour expliquer qu’on ne peut pas ou veut pas une électrique.
J’ai un appartement de 4.5 pièces (2 adultes, un enfant et un chien). A aucun moment on trouverait logique que je loue un 8 pièces, sous-prétexte que 2-3 fois dans l’année ça serait utile quand ma famille vient me rendre visite???
Mais ici, pour la voiture, tout le monde prend comme exemple le fait de partir en vacances et faire 800km par jour… C’est une exception!!! Alors pourquoi câler son choix sur un événement rare?
Autre exemple, quand vous allez à Ikea, un utilitaire est souvent bien pratique… mais vous n’achetez pas utilitaire, et pourtant il vous serait bien plus souvent utile, qu’une voiture qui vous permette de faire 800km d’une traite.
Pour prendre mon exemple, nous sommes parties en Croatie en voiture. Eh bien je demande à mon père (qui à un diesel), mais il ne pouvait pas, puis à un pote, et on a échangé nos voitures pendant 2 semaines! Au pire, si vraiment, on loue son véhicule thermique, comme on le ferait pour un utilitaire.
Antoine
C’est tout à fait pertinent.
Hélas, la réalité est : « tu as un VE ? Ouhhh, mais il faut s’arrêter tous les 100 km !… ».
Le sujet des longs trajets revient encore et encore.
Comme la majorité des gens je pense, je fais des trajets locaux et l’autonomie n’est absolument pas un critère.
La longueur d’un trajet moyen en auto en France varie entre 10 et 30 km par jour. C’est sûr qu’avec des piles AAA, ça serait p’têt difficile mais dans la vrai vie, ça devrait être supportable…😄
Et si je pars en vacances, je ne fais jamais 800 km d’une traite alors les arrêts pipi-café-repos permettent parfaitement une recharge suffisante pour la suite.
Et même si ce que tu dis est, encore une fois, tout à fait pertinent, personnellement, si je devais partir vraiment loin, je ne louerai pas ni n’emprunterai un autre véhicule, le confort d’un VE surpassant largement les petits inconvénients des arrêts.
Hélas, les idées parfaitement débiles perdurent.
Une amie a acheté un VE pour remplacer une DS3 (très bien, cette voiture mais avec un moteur « spécial casse probable »).
Quand elle en a parlé, elle en a entendu de toutes les couleurs !
Par exemple : « les VE c’est fini, il faut faire transformer ta voiture en hydrogène » (cool : la station la plus proche est à 180 km et en plus, elle aurait gardé son moteur prêt-à-casser😄).
Ou aussi : « les VE vont bientôt être interdits dans tous les centres-villes » (!🤪).
Également, ses collègues de boulot qui lui ont expliqué qu’elle ne trouverait pas de bornes de recharge. Elles sont très observatrices : aucune n’avait vu qu’il y en a une… à 10 m, sur le parking juste devant leurs locaux !😆
Et bien entendu, les sempiternelles idées sur l’autonomie…
PS : attention à l’emprunt d’un véhicule, les clauses d’usage des contrats d’assurances peuvent poser un vrai problème. En général pas pour la personne partant en vacances (ça peut paraître paradoxal puisque c’est elle qui va faire plus de km), mais pour celle restant, notamment si elle utilise son véhicule pour un trajet travail…
De même, en cas de sinistre, surtout responsable mais pas que, c’est le propriétaire qui va subir les franchises et autres augmentations éventuelles.
En Suisse, on peut prendre facilement la clause « conducteur tiers », qui ne coûte pas grand chose… il suffit de prendre la voiture de quelqu’un qui possède cette clause!
2-3 remarques:
Bonne route à tous !
En général, si ceux qui critiquent les VE n’en ont pas, c’est qu’ils n’en veulent pas et ont aussi des arguments qui sont tout à fait recevables.
Bien entendu que si on me l’offre, je serai ravi d’avoir un voiture électrique. Mais au niveau des coûts, ce n’est juste pas rentable si tu as déjà un véhicule qui fonctionne bien.
Alors déjà, Carlos Gone ne dirige plus Renault.
Et il était largement moins pire au niveau des dégâts mondiaux que l’autre dont tu parles.
Pour le reste, jamais, au grand jamais, je ne reviendrai sur une essence, en effet.
La voiture électrique, en matière de conduite, c’est exceptionnel!
Personnellement, je suis déjà dans la fin de 7ieme décade et je possède une Peugeot 208 essence.au contrôle et entretien onéreux tous les 10.000km !
Ma famille est dispersée ne province et les distances à parcourir sont au moins de 400km.
Bien que francilien, je ne mets, et ne mettrai, plus jamais les pieds à Paris, donc mon usage urbain est très limité au couses vers les commerces locaux..
Étant en limite de département, une ZFE était au bout de ma rue, sans commentaire !
J’envisageais, il y a peu, de recourir à l’achat dune diesel récente, d’ occasion, tellement d’avantages et de faible coût d’entretien, contrairement à la doxa ambiante !
Mon fils qui travaille dans une centrale nucléaire, me disait que quand le parc serait suffisant, notre pays, guidé par l’appétit insatiable européen, ne manquerait pas de coefficienter largement, largement, le prix du KW/h aidé en cela par la programmation des Linkys pour la charge domestique !
La doxa ambiante a tout de même un certain nombre d’arguments à faire valoir, il me semble.
Je ne comprends pas pourquoi vous dites « sans commentaire » pour la ZFE sous prétexte que vous êtes en limite de département.
J’adoooooooore tes articles comme toujours François, surtout, surtout quand nous ne sommes pas d’accord.
Nous sillonnons l’Europe (lors de nos vacances) en ID. Buzz sans le moindre souci depuis bientôt trois ans (à part un peu de tension dans le cockpit pour le premier grand voyage, mais depuis, plus rien).
Alors oui, il faut une petite « trousse à outils » — un porte-cartes — pour être paré en ces temps de « kWh Billing Roaming Far West », mais franchement, c’est tout à fait acceptable:
Mais au début de l’automobile à moteur à explosion, tu sais, il fallait aussi une trousse, des rustines, des flacons d’huile, des clés…
Là où je te rejoins, c’est qu’avec la batterie de 77kWh d’un Buzz, qui consomme environ 29kWh aux 100km sur autoroute — mais nous sommes une famille de 5 avec le coffre rempli de matos, c’est un véhicule de 3 tonnes —, on ne fait que des étapes d’environ 210 à 230km sur autoroute, soit 2h de route autour de 105 à 115km/h de moyenne.
Et si on se laisse aller à rouler « à coin » comme en thermique en se goinfrant de pétrole, à 130 ou 140 sur l’autoroute, là c’est sur qu’on s’arrête après 180km, après 1h30. Là c’est très court.
Inversement (mais il faut que ma passagère dorme, sinon ça l’énerve trop), si je roule « lentement » sur autoroute, à 105km/h au tempomat, et que je finis à 5%, j’arrive à faire 280km (je l’ai fait entre Champfleury et Eurotunnel Calais).
C’est donc très variable, ou plutôt: ça dépend fortement du champignon.
Et je ne suis pas loin de penser que c’est très bien qu’on le voie, qu’on prenne conscience de cette énergie dépensée. Parce qu’en thermique, pas de miracle, c’était exactement pareil (mais pire, puisqu’on ne pouvait rien récupérer à la descente), mais comme on pouvait tracer pendant des heures, jusqu’à avoir la vessie qui explose et/ou les paupières qui tombent, ça ne nous frappait pas plus que ça, on s’en foutait complètement. Et pourtant, pourtant, on avait fait exploser notre consommation de CO2 exactement de la même manière, en fonçant à tombeau ouvert sur une autoroute lisse comme des goinfres inconscients de la limitude de la planète et des règles de la physique.
Bref. Revenons à notre Buzz.
220km pour une étape, c’est trop court pour notre vessie qui n’a pas le temps de se remplir. Il faudrait 300 à 350km, là les enfants couineraient « Papa? Papaaaaa? On peut s’arrêter bientôt? ».
100km de plus sur une charge? Calculons ce que cela impliquerait comme progrès technologique de la part des fabricants de véhicules.
Ça n’est pas 50% d’autonomie totale en plus qu’il faudrait (50% de plus que 77kWh, donc environ 120kWh, ou des moteurs 50% plus efficients, ce qui n’arrivera pas de sitôt) qu’il faut: c’est en absolu qu’il faut calculer, juste pour 100km supplémentaires parcourus entre 10% et 80%. Au final, c’est plutôt de l’ordre de 25% à 30% d’autonomie/d’efficience qui suffirait à nous faire totalement oublier le thermique.
Et je pense qu’on n’en est pas si loin: soit la prochaine génération de véhicules, d’ici 2027, soit la suivante avec des batteries « solides », plus légères, et là, plus personne ne se plaindra de ces courtes étapes.
Autrement dit: je suis très soulagé que tu râles, parce que ça veut simplement dire que tu es encore, tout juste, dans la tranche des « early adopters » qui te va si bien.
Et pour rejoindre Didier, les trajets longs sont une exception, il faut l’admettre. Donc je suis contraint de charger vite, et cher, deux jours par année. Tout le reste du temps… je n’ai plus jamais l’impression d’aller « à la pompe », puisque je recharge chez moi au solaire.
C’est ma femme qui le dit le mieux: « avec mon électrique, je ne vais plus jamais à la station, parce qu’il est chargé chaque jour quand je pars du garage ».
Donc si je dois aller six fois par an dans une station de recharge (trois stops sur un long trajet de 800km), franchement, est-ce vraiment insupportable?
L’autre point qui est totalement enfoui par les défenseurs du vieux moteur thermique, c’est sa fabuleuse inefficacité, son rendement thermodynamiquement minable, malgré 130 ans de progrès techniques. Mon ancien véhicule, un Alhambra diesel, avait un réservoir de 75 litres.
Comme un litre de diesel contient à peu près 11kWh d’énergie… ça signifie qu’en faisant un plein, je mettais près de 800kWh dans le réservoir. Et avec ça, extraordinaire, je parcourais 1000km.
… ce qui montre bien l’inefficience é-pou-van-ta-ble, le gaspillage monumental de mon ancien moteur, qui consommait… 80kWh pour 100km! Et encore, l’ID. Buzz est plus lourd de 500 kilos.
Donc on peut tourner les chiffres dans tous les sens: au final, pour déplacer un kilo sur un kilomètre, un véhicule électrique est 4 fois plus efficient qu’un véhicule thermique.
Quatre fois!
Non seulement je mets quatre fois moins d’énergie dans mon véhicule pour qu’il avance la même distance, mais en plus, je peux la produire moi-même d’avril à octobre, à 100%.
Depuis que je roule en électrique, mon budget « carburant » a été divisé par deux, et depuis que je produis l’électricité sur mon toit, d’encore un facteur trois. Donc en 2025 je dépense six fois moins pour me déplacer qu’en 2022. Ça fait plusieurs milliers de francs chaque année dans notre budget.
Mais pour quelle raison, bon sang, voudrais-je encore acheter un litre d’essence?