Des fois, j’ai de la peine à comprendre le monde qui nous entoure.
Les écologistes, par exemple: qu’est-ce qu’ils ne prennent pas dans la tronche, dans les commentaires de journaux, à chaque fois qu’un article dénonce l’impact humain sur notre environnement.
Alors qu’il y a le feu partout, on tire sur le pompier, l’accusant de tous les maux…
Cette fuite en avant, ce déni complet que je constate dans les commentaires de mes journaux en ligne, cette haine de l’écologiste, ça me sidère.
On aurait pu penser, juste avant la Covid, pendant et juste après, que les choses allaient changer.
Juste avant ladite Covid, la jeunesse descendait dans les rues du monde entier pour dire sa peur du réchauffement climatique.
Pendant et juste après, tout le monde se rendait compte des bienfaits du moins de trafic aérien, pour ne prendre que cet exemple.
Mais non, on est repartis comme en 14, les écologistes perdent des voix dans tous les pays, dont la Suisse.
On élit un Trump dont l’une des premières phrases incite à forer le plus possible.
Dans le même style, nous avons, en Suisse, un Conseiller fédéral, Albert Rösti, du parti UDC qui n’est pas à piquer des vers!
Juste pour dire…
Albert Rösti il entretient des liens très étroits avec le lobby du pétrole en Suisse. De 2015 à 2022, il a présidé Swissoil, l’organisation faîtière des négociants en combustibles fossiles, défendant activement les intérêts de l’industrie pétrolière.
De 2015 à 2022, il a présidé ladite Swissoil.
En parallèle, Rösti a aussi été président d’Auto-Suisse, le lobby des importateurs automobiles, confirmant ses liens continus avec des secteurs traditionnellement hostiles à la transition énergétique. Avant son entrée au Conseil fédéral en 2022, il cumulait 16 mandats externes, dont 13 rémunérés, liés à des intérêts pétroliers ou automobiles.
Et devinez quoi?
Albert Rösti est chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).
Non non, ne riez pas, ce Monsieur décide en grande partie de notre avenir environnemental, rien que cela…
Et ça ne dérange personne, ou presque, tout le monde s’en fout.
Les week-ends en avion à Barcelone sont prisés par les jeunes (et les moins jeunes) comme ils ne l’ont jamais été, c’est à ne rien y comprendre.
Les incendies, les inondations?
Les éboulements de la montagne qui ne tient plus parce que le permafrost fond?
Tout le monde le voit, tout le monde est horrifié, mais personne ne bouge.
J’en viens au titre de mon article.
Je suis allé plusieurs jours au Festival de Montreux (en train), au Paléo Festival de Nyon (en train et en voiture).
Ces dernières années, dans les festivals, j’ai constaté que le public était très sage puisqu’il protégeait son ouïe avec des tampons auriculaires plus ou moins sophistiqués.
En ce qui me concerne, je fais hyper attention en utilisant des protections auditives sophistiquées Elacin ER que j’ai testées ici, il n’y a pas si longtemps.
Eh bien, croyez-le ou non, cette année, j’ai été époustouflé de constater que plus personne ou presque ne se protège les oreilles, en festival.
Tout le monde sait que c’est une catastrophe pour notre ouïe, tout le monde a entendu parler des acouphènes qui vous bousillent la vie jusqu’à votre dernier jour: un temps, cela semblait concerner les gens, maintenant, tout le monde s’en fout.
Les enfants semblent encore préservés puisqu’ils portent un casque, la plupart du temps, et encore, pas toujours à Nyon.
Alors, l’année prochaine, on enlève ledit casque, même pour eux?
Je fais le parallèle entre les deux sujets évoqués ci-dessus: parce que, dans les deux cas, c’est comme si, de toute manière, tout était foutu.
L’absence de protection auditive lors de concerts dépassant les 100 décibels illustre en miniature les problématiques environnementales actuelles.
Il semble que tout le monde évite désormais d’affronter la réalité pour prendre des décisions qui exigent un minimum courage.
La seule issue possible reste, semble-t-il, la fuite en avant, à condition que l’économie continue à croître.
Même si nous sommes minoritaires, nous sommes nombreux à refuser de nous soumettre.
C’est peut-être perdu d’avance, allez savoir, mais au moins, nous ne pourrons pas dire que nous n’avons pas essayé.
En savoir plus sur Le Blog du Cuk
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Bon Rock n’ Poche François, pardon, BON ROCK N’ POCHE FRANÇOIS! 😁
PARDON??
Pas compris…
Heu… pourquoi ne pas baisser le niveau des sonorisations des concerts ???
Sans être ingénieur en acoustique, j’imagine qu’il faut un minimum de puissance par m2 et pour un nombre de spectateurs donnés.
Non, non, on peut faire du très bon son sans caissons de basses et sans lever tous les potentiomètres au niveau maximum. Et même du meilleur ! Sans attenter aux oreilles des spectateurs. C’est effectivement un métier.
Je ne sais pas ce qui prend les ingénieurs du son dans ces festivals, qui bousillent le son avec une grosse caisse qui fait vibrer la sono et qui écrasent toute la mélodie de la basse et du reste.
J’en ai souvent parlé ici.
Je ne comprends pas que le public ne trouve rien à y redire.
Pas mieux en France
https://charliehebdo.fr/2025/07/ecologie/billet-loi-duplomb-signataires-de-la-petition-le-gouvernement-vous-a-compris/
Non mais cette loi, c’est tellement à pleurer!
Bravo aux 2 millions de signataires.
Sans compter que la betterave bio, ça existe, et ça fonctionne très bien.
Voir les pistes données juste après le journal de France 2, pendant la météo.
Sauf que c’est uniquement pour favoriser la culture de betteraves sucrières et de noisettes revendues à un célèbre fabricant de pâte à tartiner
J’ai dû être autour du 300 000ème à signer et je suis évidemment très content que l’on vienne de passer la barre des deux millions de signatures. Et j’espère que cela va continuer de grimper beaucoup, beaucoup… Mais je suis certain que cela ne changera rien. On va laisser passer l’été, l’automne, on va débattre un peu et ensuite nos courageux politiques ne reviendront pas sur le contenu de cette loi. Et elle sera promulguée par une froide nuit d’hiver vers 4h du matin, comme notre grand manitou en a l’habitude.
Il n’y a qu’à voir le nombre de gens qui fument, boivent, mangent de la charcuterie et achètent du Coca !
Ou alors on fait comme Ardisson et on profite un maximum de sa vie sans se soucier des conséquences.
Je n’ai pas de solutions à tes bonnes questions, François…
La seule réponse que j’ai, c’est de suivre ma ligne au plus près de ma conscience, avec quelques incohérences, bien sûr, mais que j’essaie de réduire chaque jour un peu plus.
Le déni est plus confortable que la réalité. Ce n’est pas nouveau et c’est porteur politiquement, du moment que ceux qui s’en font les porte-paroles sont des adeptes de « Tout paur ma gueule et après moi le déluge », façon Trump.
Oui, et c’est pour cela que je me retrouve à dire de plus en plus souvent mon expression « tiens, encore un TPMG »(*), quand j’en rencontre dans la rue, en circulation, dans les magasins,…
(*) Tout Pour Ma Gueule
La seule réponse que j’ai, et à laquelle je crois de plus en plus, c’est que, contrairement à la haute opinion qu’elle a d’elle même, l’espèce humaine est foncièrement conne.
Je parle de l’ensemble, pas d’individus.
J’ai vu aussi moins d’enfants avec des casques cette année que l’année dernière au concert (au volume encore trop fort) de la fête de la musique de mon village. Et le pire est que souvent les enfants sont attirés par la scène et sont juste devant.
La tendance est la même avec la protection lors de rapports sexuels … les capotes ne sont plus systématiques comme lors de la grande peur du sida… beaucoup de gens pensent que grâce à la trithérapie c’est devenu aussi banal qu’une angine.
Cette fois, vraiment tout le monde s’en fout…