La tête prise par les événements en prévision de la reprise des écoles du 11 mai qui s’annonce un tantinet compliquée, je n’ai pas eu le temps de finir mon article sur mes impressions avec le MacBook Pro 16 pouces.
Je remets ça à la semaine prochaine.
Mais en fait, ça tombe bien, parce que j’aimerais vous présenter un film magnifique sur un artisan boulanger, Nicolas Supiot qui retrouve un sens à la panification et qui y met toute son âme.
Vous savez que le pain est un domaine que j’ai ajouté à ce site, et ce depuis avant le confinement. Je ne surfe pas sur ce sujet qui semble désormais passionner ceux qui doivent rester à la maison.
J’ai découvert la personne dont il est question ici dans un documentaire, à la fin de l’année passée, sur France 2, et déjà, il m’avait touché au cœur.
Il s’agit d’un passionné, d’un pur.
Dans cet autre documentaire que je vous propose ce jour, cela fait du bien d’être un peu dans son intimité, au beau milieu de la nature.
Vous regardez ce film, et même si la boulangerie n’est pas votre tasse de thé, vous comprenez pourquoi le travail de la pâte, à la main, peut être une passion.
Pourquoi l’on dit aussi que la pâte est vivante.
Voyez plutôt, et dites-moi ce que vous en pensez.
En savoir plus sur Le Blog du Cuk
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Passionnant ! Merci
Sympa. Continue t il ? (la video date de 2007) a t il essaimé comme il souhaitait ?
Je ne fais pas mon pain et de fait pas besoin : on a la chance d’avoir de bons boulangers par chez nous. Déjà il y a plus de 20 ans, le passage par la boulangerie du village a fini de nous convaincre de construire ici ! Plein de bons pains, puis avec les années, la queue le WE jusqu’à dehors,… Puis revente à d’autres boulangers… , mais c’est à ce moment là, où une boulangerie Bio s’est mise en place dans le village d’à côté, avec un pain encore meilleur (enfin pour nous), moins de pains mais plus de graines, de matière dans le pain. Et puis il y moiins d’un an, des jeunes se sont installés (dans un regroupement de jeunes intermétier) et font un pain encore plus top, qu’ils distribuent via les commerçants de nos villages. Quasi à chaque première tranche d’un pain nouvellement acheté, je dis : “qu’il est bon ce pain”… Je pense que ces 3 boulangers doivent être plus ou moins des “descendants” de ce Nicolas….
Hello!
Alors oui, il continue, il a été filmé par France 2 il y a quelques mois, et il est toujours aussi incroyable.
Notre boulanger, à Bière, est très bien, mais il n’est pas bio.
Cela me dit tout sur ses valeurs qui sont les siennes et que je respecte, mais qui ne sont plus les miennes.
Cela dit, dans ce reportage de France 2, on montrait à quel point une très grande partie des artisans boulangers, même de petite boulangeries qui ont l’air “comme à l’ancienne”, en France (mais peut-être aussi en Suisse) étaient à la solde des grands groupes tels Banette, avec des mélanges tout faits, remplis de conservateurs, avec des farines pauvres.
Si je devais tout recommencer, je pense, et cela depuis quelques mois, que je ferais comme ton groupement de jeunes.
Cela dit, je sais bien qu’en ce qui me concerne, c’est une vision un peu poétique du métier, et que peut-être, à force de me lever à trois heures du matin, j’aurais été fatigué à mon âge.
Mais vivre comme Nicolas Supiot, ce serait un rêve, quelque part.
De rien!?
Pas sûr qu’il y ait encore beaucoup de boulangers qui se lèvent à 3h du mat ! Et dans le cas de chez nous, comme ils distribuent en journée, pas besoin d’avoir le pain prêt à 7h ! Et comme me disait mon épicier dépositaire de leur pain : ils ont trouvé un bon modèle : ils ne produisent que le pain qu’il leur est commandé ! Je ne savais pas que c’était les dépositaires qui leur passaient commande ! Donc plus besoin non plus de se lever à 3h. Ptete 5h 😉
J’adore ce type !
D’ailleurs, si tu lances le pain le soir et que tu le sors le matin, pas besoin de travailler de nuit, mais t’as tout de même le pain prêt pour la vente le matin ? C’est l’avantage de sa cuisson…
C’est vrai.
Mais comme il doit aussi s’occuper de ses champs (j’ai vu ça dans un autre film), ses journées doivent être bien remplies. Et j’imagine qu’une partie de ses nuits aussi.
Oui, c’est top comme modèle économique.
J’espère que les commerçants vendent sur commande aussi, parce que ce ne serait pas normal non plus qu’ils soient les seuls à ne pas s’y retrouver avec des invendus.
Je pense, à ma retraite, me mettre dans un système un peu dans le style, à savoir avoir des amis qui aiment mon pain et qui m’en commandent en direct. Avec livraison une ou deux fois par semaine.
J’ai deux fours, c’est déjà ça, mais l’idéal serait de construire un four à pain avec la place pour une dizaine de pains dedans.
Quand je vois le héros du film de ce jour, je me dis qu’il n’y a même pas besoin de pétrin professionnel: tout au bras, mais c’est vrai qu’il faut un grand bac.
J’y réfléchis, j’y réfléchis!
Une passion du bien fait, du bon et du beau ! Quelles valeurs nous rappelle ainsi ce Monsieur ! C’est formidable de savoir que cela existe encore en quelques endroits. Pour ma part, en Pays d’Aix en Provence ou loin alentours, cela n’existe pas. C’est pourquoi quand je vais à Aix les Bains je me précipite chez un de ces meilleurs boulangers de France, pour sentir, faire craquer et déguster un de ses pains.
Une fois encore, merci François et tout de bon !
Très joli!
Mais tu ne penses pas qu’on est déjà assez dans le pétrin comme ça? ?
Avec plaisir, merci à toi.?
?
Le grand bac, c’est construit en 10 minutes, et le four en 10 jours, mais c’est pas si dur je crois.
Le grand bac, pour qu’il soit étanche, sans produits toxiques pour les joints, et qu’on ne se plante pas des échardes à chaque travail de la pâte, c’est certainement plus de dix minutes!?
Et le problème, c’est d’avoir la place, en tout cas pour le bac, parce qu’il doit être à l’intérieur.
Le four, si on a un jardin, il y a moyen de moyenner…
Le four de Nicolas Supiot a été construit avec l’aide et le savoir faire De Hervé Even et Hyacinthe Delourme sur les principes énoncés sur ce document.
La forme du four et la porosité des briques sont des éléments importants.
https://decroissons.files.wordpress.com/2014/03/formation-fourpain.pdf
Bonne lecture.
C’est ce que me disait un copain qui fait son CAP de boulangerie. Ses patron·n·es ne comprennent pas l’idée de travailler la nuit: avec le levain, pas besoin. Et de toutes façons, ils n’ouvrent le magasin qu’une fois pas semaine, une heure, et tout part pendant ce temps….
C’est magnifique, ses pains, sa matière à pétrir, c’est très beau. J’ai toujours de la peine avec les discours symbolisticos-mystiques (d’ailleurs le son s’est coupé au bout de 10mn, et j’ai beaucoup plus apprécié :-)), mais faut laisser que tout ça est très beau: belle pâte, beau pain, et belle vie…
Merci infiniment, je vais garder ce document précieusement et l’envoyer à Félix.
Moi, je commence à apprécier le symbolistico-mystique!?
Arrête ça me fait peur ?
C’est dans la peur qu’on trouve la force intérieure…
Regarde-moi dans les yeux…
Aie confiaaannnce…
?