En pleine écriture de l’article de lundi en ce samedi après-midi qui devient pluvieux, tout tranquille, j’écoute pour la deuxième fois le dernier disque de Birkin, «Birkin Gainsbourg, le symphonique».
Je me disais que Jane Birkin repartait pour un tour dans les chansons de Gainsbourg, que j’allais voir, mais…
Eh bien tout d’abord, les arrangements symphoniques (un orchestre classique l’accompagne, c’est tout — si l’on peut dire —) apportent vraiment un autre éclairage des chansons de Gainsbourg.
La voix toute fragile de Birkin associée à ces paroles magnifiques de Gainsbourg, aux mélodies qui le sont tout autant et à cet orchestre, c’est vraiment bon.
Et lorsque Jane chante «fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve», c’est immensément touchant sachant par quoi cette femme est passée ces dernières années.
Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
Alors, même si parfois, le vibrato de la voix toute douce de Jane Birkin est un peu «trop», il s’agit d’un très bel album, qui me fait redécouvrir Serge Gainsbourg.
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Très bel album en effet, François. Les réorchestrations sont réussies, les mélodies, inspirées pour certaines de la musique classique par Serge, retournent au classique et c’est beau.
Comme tu dis la voix frêle voir fragile de Jane est toute en sensibilité. Je ne l’ai jamais trouvée aussi jolie qu’avec cet accompagnement symphonique.
J’ai vu chez Lapix à “C à vous” vendredi, Jane avec cinq musiciens sur le plateau en “live” comme dit Anne-So.
Elle a interprété la chanson de Prévert, j’ai encore plus aimé cette version que celle de l’album.
La chanson se terminant au cuivre et l’ultime note était jouée au violon, c’était magnifique.
Merci Jane et Nobuyuki Nakajima pour cette réécriture vraiment réussie. Émotion au rendez-vous garantie.
Je ne connais pas bien Gainsbourg mais sur cette photo, je vois un homme heureux, vraiment, son sourire est lumineux, et ça me touche, aux antipodes d’autres apparitions – photos.
C’est acheté ! beaucoup d’émotions.
Je l’ai vu apparaître sur Apple Music – et ça me faisait souci. J’aime énormément Birkin (et toute la famille en fait), mais elle a une tendance – justifiée vue ce par quoi elle est passée – au sirupeux et je n’avais pas le courage d’entendre ça. Du coup je vais le charger pour l’écouter au bureau la prochaine fois que j’y suis seul…
Je viens de l’écouter; j’ai trouvé très agréable. Le rendu avec l’orchestre apporte une touche nouvelle.
Écoutant le dernier morceau La Javanaise, cela me renvoyait à la version de Juliette Gréco avec Ibrahim Maalouf dans son dernier album: deux styles, deux variations fort appréciables.
Tiens la veuve éplorée continue le chemin (sur la route de son maitre) … ? Non je suis méchant, je déconne.
J’adore autant Gainsbourg que S’barre, y compris la veuve éplorée itou mais un peu moins (ah làlà le disque “Baby Alone in Babylone” trop bien, je le ré-écoute régul.). Normalement j’ai tout, mais là j’ai pas lu/vu/entendu qu’une nouvelle oeuvre éatait sortie, je vais donc aller écouter et plus si plaisant, merci du tuyau !
Jane n’est pas la veuve éplorée, car elle n’est pas veuve de Gainsbourg ni Barre. C’est Caroline Paulus dit Bambou qui est sa veuve… Oui vous êtes méchant…. ?