Ce lundi, j’ai fait un retour à mes jeunes années.
Il y a trente ans (purée… trente ans!) que je n’avais plus pris l’abonnement aux grands concerts de l’OCL, l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Cette année, c’est parti, j’ai fait l’acquisition du précieux sésame qui me donne le droit d’assister aux dix grands concerts de l’abonnement dans une des principales salles de Lausanne, la salle Métropole.
Cette salle est située à la Route de Genève 12, dans LE gratte-ciel lausannois, inauguré en 1932 en pleine polémique architecturale le concernant.
Source Wikipedia
Il est devenu depuis un élément cher aux Lausannois et a même été classé monument historique, ce qui n’a pas facilité sa rénovation complète en 2015, qui en a fait, c’est mon avis, un bâtiment à la fois sobre et très classe.
Lorsque j’étais jeune, ce complexe était doté d’un très beau cinéma de 1600 places, l’un des plus importants de Lausanne.
Il a été abandonné, puis est devenu une salle de spectacle et de concerts dans laquelle le Béjart Ballet Lausanne a trouvé refuge pendant des années.
Comme je l’ai écrit, le complexe a été rénové, la dernière fois en 2015.
En ce qui concerne la salle plus précisément, elle a été soi-disant «?entièrement rénovée?» selon la plaquette que j’ai lue à l’accueil.
Je suis allé donc, lundi soir, écouter le premier concert de la nouvelle saison de l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Et quelle n’a pas été ma déception!
La salle, en configuration classique tout au moins, est entièrement dénuée de rideaux sur les côtés. Sa couleur jaunasse est fade, on se dirait dans une salle de concert des années 50 dans un pays de l’Est.
Et encore, c’est plus sinistre en vrai… (image tirée du site de la salle)
Les chaises? Comme à la cantine, amovibles, simplement recouvertes d’une légère garniture rouge.
Image tirée du site de la salle
Un réfectoire oui, en un peu mieux, c’est tout.
Bonjour l’ambiance cosy.
Certes, cette nudité a un but: ne pas détériorer l’acoustique réputée très bonne de la salle, mais tout de même.
Bon, là-dessus, je peux passer, ce n’est pas trop un problème.
J’avais envie d’être bien, confortable, j’ai donc pris des billets de catégories A, qui donnent accès aux meilleures places.
Je vous montre celle que j’ai choisie, au balcon, puisqu’il paraît que c’est là que l’acoustique est encore meilleure.
Au bout de la flèche violette, en C3, c’est moi.
Remarquez que j’ai du bol!
Je suis pile-poil situé en décalage avec le rang B devant moi, entre B1 et B3.
Là, je me suis dit, François, tu ne peux pas être mieux.
Sauf que devant moi est venu s’installer un couple, dont le mari, corpulent, mesurait au moins 1.80 de haut.
Rien de grave me direz-vous, c’est d’ailleurs ce que je me suis dit, puisque j’étais en décalage.
Sauf que Monsieur et Madame avaient quelqu’un juste devant eux, et ne voyaient pas bien du tout.
C’est l’une des particularités de cette salle: regardez, les sièges sont souvent alignés au cordeau, ce qui fait que celui qui est devant vous vous gêne forcément.
Alors qu’ont fait les deux personnes devant moi?
Elles n’ont pas arrêté de se pencher l’une contre l’autre pour voir, ce qui m’a gentiment agacé, puisqu’à mon tour, je ne voyais plus aussi bien.
Cela dit, je ne leur en veux pas, et ce n’est pas le plus grave.
Au balcon, les sièges (toujours des sièges de cantine à peine améliorés donc) sont basculants.
Et comme les gens bougent un peu partout pour voir la scène, lesdits sièges craquent et grincent en permanence.
L’OCL a joué toute la première partie en formation de chambre, avec 14 instrumentistes et un violon solo.
Dans les pianos, la situation était juste insupportable, j’ai failli devenir dingue.
J’en profite pour dire que l’acoustique de la salle, dans cette formation «?Orchestre de chambre?», n’est vraiment pas exceptionnelle, le son étant même limite dans les pianissimos, couverts par les grincements.
J’exagère un peu, mais à peine.
Je suis donc passé à l’OCL qui, j’insiste là-dessus, n’est pour rien dans les récriminations que je fais à la salle, puisque l’orchestre en est juste locataire, le gestionnaire étant Music Live Production.
J’ai demandé de descendre au parterre, puisque là, les sièges sont à placet fixe, et ne devraient donc pas grincer.
La personne responsable m’a dit avoir reçu déjà de nombreuses plaintes concernant les grincements des sièges du balcon, signalant que les propriétaires ne savaient plus comment réparer les sièges, trop vieux (ah bon, et la plaquette qui parlait de salle complètement rénovée alors?), et qu’il n’y en avait plus en remplacement lorsqu’ils nécessitaient des réparations.
J’ai pu obtenir une place agréable, toujours en classe A, pour le reste de la saison.
J’espère que j’y serai mieux.
Notez que j’ai pris soin d’être à une place en décalage avec le rang précédent.
Cela dit, comme pas mal de rangs sont alignés juste après le rang devant moi, j’imagine que ça va bouger.
En conclusion
Comment peut-on mettre à disposition d’un orchestre de renommée européenne, voire mondiale, qui a reçu tous les grands solistes imaginables depuis 75 ans, une salle aussi médiocre?
Je me pose la question.
Certes, Lausanne n’est pas riche en belles salles.
Le théâtre de Beaulieu va être en réfection pour plusieurs années.
L’opéra de Lausanne est rénové, mais franchement, bonjour le confort, on ne sait pas où mettre nos jambes, et c’est long, un opéra, lorsqu’on est coincés!
Reste le Métropole…
Il serait peut-être temps que Lausanne s’offre une belle salle classique, du type de la Philarmonie de Paris (amis parisiens, vous avez une de ces chances d’avoir tant de si belles salles), en plus petit peut-être, mais qui apporte un vrai confort aux auditeurs.
Je sais bien que Lausanne est une ville qui fait énormément pour le sport et la culture, qu’il y a un stade de football à reconstruire, que la patinoire toute nouvelle sort de terre en ce moment.
Je sais bien que Lausanne, chef-lieu du canton de Vaud, est jalousée par les petites villes et les campagnes qui profitent de ses infrastructures sans jamais rien vouloir payer et qu’il serait temps de repenser l’offre culturelle du canton tout entier, afin que les Vaudois qui en profitent puissent participer eux aussi aux efforts des Lausannois.
Parce que tout de même…
Il y avait un beau concert, et je n’ai même pas envie d’en parler tellement j’ai été énervé ce soir-là par ce genre de petits détails qui vous fichent la vie en l’air.
En savoir plus sur Le Blog du Cuk
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Ah, les grincements, les chuchotements, les commentaires, les toussotements etc dans les salles sont une plaie.
Il doit bien avoir une solution à tous ces tracas ! Mais bien sûr, les écouter sur Medici.
Si je comprends bien, c’est une ancienne salle de cinéma. Cela explique le grand balcon qui surplombe une grande partie du parterre (ou orchestre). L’acoustique sous le balcon ne doit pas être terrible (on voit d’ailleurs des enceintes de rappel dessous). J’espère, mais cela ne doit être le cas, que tes nouvelles places ne sont pas dessous ce balcon.
L’absence de rideaux et la présence d’une “chambre d’orchestre” (panneaux placés derrière et au-dessus de l’orchestre pour renvoyer le son vers la salle) sont, en effet, justifiées pour l’acoustique ; quant à la déco : les goûts et les couleurs… peut-être que le choix des couleurs est dû au fait que salle soit classée (idem pour les chaises ???).
Il y a quand même un truc bizarre : puisque les sièges ne sont, apparemment, pas fixés au sol, pourquoi ne pas les placer tous en quinconce (ou, c’est moins bien, mais… tous en rang d’oignons), ce qui assurerait une meilleure visibilité à presque tous ?
Tu nous dis que le Béjart Ballet Lausanne a été ‘hébergé” dans cette salle. Était-ce du vivant de Maurice Béjart ? Cela me surprendrait car cette salle n’est pas adaptée du tout pour la danse et Béjart était très exigeant concernant la visibilité du public. Dans une chorégraphie on doit pouvoir voir les danseurs de la tête aux pieds (aux pieds surtout, quoique chez Béjart, tout le corps danse).
Il est vrai que Lausanne mériterait une vraie belle salle de concert, cependant et pour rappel, la Philharmonie de Paris a coûté autour de 535 millions d’euros, soit presque 3 fois plus que le devis initial ! Elle est certes magnifique, mais n’est pas près d’être amortie !
J’espère que tes prochaines soirées au Métropole seront plus agréables.
ça reste toujours moins pire qu’à Paléo ?
chablues: bien sûr, quoique… Dans un certain sens, c’est vraiment encore pire de bousiller un son par des défauts de matériel. Et là, on ne vient tout de même pas pour sauter…
Daniel Pesch: intéressante remarque. Je me suis dit, à certains instants, que le son devait être amplifié, parce que les Pianos de la violoniste Jennifer Hoh sonnaient, sur de longues notes, comme dédoublés et venant de deux endroits différents.
Je n’en mettrai pas ma main à couper, mais il y avait des micros, que je pensais être pour la radio Espace 2, qui enregistre les concerts le mardi. Ils étaient peut-être là pour amplifier aussi. Cela dit, cette salle sert également à d’autres musiques. J’irai y voir Camille le 7 novembre et Bernard Lavilliers le 13 décembre. La sono, c’est peut-être surtout pour ça. Mais vraiment, j’ai quelques doutes pour lundi… Y avait-il amplification? Possible.
Ah! Je ne suis pas sous le balcon, j’ai fait gaffe!
Yves Bachelet: eh bien c’est exactement ce que je me disais lundi soir.
J’ai toujours dit qu’aucune chaîne, aussi haut de game soit-elle, ne pouvait faire aussi bien qu’un concert classique en live dans une bonne salle. Je peux dire que ce qui sort de ma chaîne est bien meilleur qu’un concert en live au Métropole.
François, les problèmes que tu évoques, grincements de chaises, décalage des sièges… sont ceux de la plupart des salles que je connaisse, d’une manière plus ou moins forte …
Dernièrement, j’ai eu l’occasion, la chance … que dis-je … l’immense privilège d’assister au récital de Maurizio Pollini (<link=”https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurizio_Pollini”>biographie wikipediesque) au Centre Culture et Congrès de Lucerne (le fameux KKL); cette salle est réputée, en tout cas au niveau suisse, européen voire mondialement pour son accoustique, les plus grands y font halte, les soirées sont presque huppées (voire parfois avec cravatte obligatoire …).
Et pourtant, la salle présente quelques défauts qui m’ont irrités: étant placé sur un premier rang (3e galerie, de face, premier rang sur la gauche de la salle (pour voir les mains du pianiste, pas juste ses mimiques)), je n’ai logiquement pas souffert du non-décalage des sièges (voir le <link=”https://www.kkl-luzern.ch/de/your-event/your-concert/concert-hall”>plan de salle sur 360°), en revanche, la barre de sécurité (la paroi du balcon est très basse, donc ils ont ajouté une barrière …) m’arrivait exactement à la hauteur des yeux (pas de bol, mon mètre quatre-vingt n’est pas la moyenne visiblement …) ce qui m’a fait me tortiller et m’affaisser durant tout le concert et, le pire, la ventilation ou la climatisation (soirée fraîche en été, mais concentration de personnes dans un lieu fermé …) laisse échapper un sifflement permanent et irrégulier.
Pour un récital, où le son est souvent dans les pianissimo et tout dans les finesses d’un instrument solo, ces inconvénients sont crasses.
Malgré tout, j’ai opté pour la positivation … j’ai eu l’occasion, la chance … que dis-je l’indicible joie d’entendre un des plus grands pianistes de ce monde, avec un fabuleux programme passant de Schumann à Chopin, émouvant, intense … un tout grand moment qu’un enregistrement, aussi parfait qu’il soit, n’aurait pu retranscrire que très partiellement !
PS: Toutes mes excuses pour le précédent message, je ne me rappelais plus comment formatter les liens … je prendrai plus de temps pour le prochain commentaire …
Voici donc les liens corrects:
biographie wikipediesque de Maurizio Pollini
plan de salle sur 360°
Merci de votre compréhension et excellente journée !
Mais bon sang, les climatisations, ça se met AVANT le concert, pas pendant! Et cette barrière, oui, elle m’aurait bien agacé.
Des fois, j’aimerais bien arriver à positiver, à passer par-dessus ces petites choses, mais souvent, elles prennent le dessus.
Merci pour le lien vers Maurizio Pollini que franchement, je ne connaissais pas, mais je vais écouter.
J’ai assisté à quelques concerts à la nouvelle Philharmonie de Paris, et ben en haut il n’y pas de places pour les jambes. C’est dingue qu’au 21ème, après plusieurs siècles de construction de salles, on en soit toujours au même point. Certes les bruits de bancs etc, là ils sont pas mal au point. Les bruits des personnes, on y peut pas grand chose à moins de faire passer un examen médical à tous les spectateurs avant l’entrée 🙂
Moi qui pensait prendre un abonnement, non merci, j’préfère encore écouter mes CDs rippés à la maison et investir dans du bon matos. Un concert de temps en temps, mais dans les places les plus chères seulement !
Oui, François, la clim ça se met avant et on la coupe pendant le concert… quand le concepteur/constructeur de la salle l’a prévu lors de la conception !!! Quant à la barrière, ce sont les normes de sécurité qui l’impose : un garde-corps DOIT avoir une hauteur minimum de 1 mètre. Certains contournent l’obstacle en installant des parois de verre, quand la commission de sécurité l’accepte.
J’ai remarqué aussi, concernant la salle du Métropole que les rangées de sièges du parterre comportent au moins 30 sièges. C’est, en France, la réglementation imposerait une allée centrale. Une rangée de siège ne peut pas dépasser 15 sièges. Et en Suisse ?
J’ai aussi parfois du mal à gérer ce genre de désagrément. Parfois j’y arrive très bien. Mais des sièges de salle de concert qui grincent, là, je pense que je n’y arriverais pas!
François, Camille, c’est au Beaulieu, non? C’est en tout cas sur le plan du Beaulieu que j’ai choisi mes places…
Ah oui, heureusement que tu me dis!???
OUUUUUUFFFFF!
Mais Lavilliers est bien au Métropole.
Grrrrr…
Daniel Pesch a écrit:
” J’ai remarqué aussi, concernant la salle du Métropole que les rangées de sièges du parterre comportent au moins 30 sièges. C’est, en France, la réglementation imposerait une allée centrale. Une rangée de sièges ne peut pas dépasser 15 sièges. Et en Suisse ?”
Eh bien je n’en ai aucune idée. Je pense que ça doit être autorisé, parce que nous sommes très sages, en Suisse, nous obéissons aux lois et règlements!?
Heureusement que le monsieur, corpulent, mesurait seulement 1 mètre! Imagine-toi s’il faisait 1m90 !?! 😉
Et, oui, Camille sera à Beaulieu.
Daniel Pesch, oui, les sièges sont fixés au sol. D’ailleurs, cette salle est en pente, ce qu’on ne comprend pas sur les photos (on le voit mieux ici http://instenslive.ch/salle-metropole/), ce qui fait qu’on y voit assez bien la danse.
J’ai corrigé le 1 mètre il y a quelques minutes! Juste trop tard pour toi!?
La pente est douce, et je ne crois pas que les sièges du parterre sont fixés au sol… Au balcon, ils sont fixés sur des poutrelles métalliques, au parterre, ils doivent pouvoir être démontés si je ne me trompe pas.
Oui les chaises du parterre sont fixées au sol, mais elles peuvent facilement être démontées. La pente est douce, mais un concert début, un peu derrière, et tu te rends vite compte que ce n’est en tout cas plat! 😉
François a écrit:
Il y avait un beau concert, et je n’ai même pas envie d’en parler tellement j’ai été énervé ce soir-là par ce genre de petits détails qui vous fichent la vie en l’air.
Puis:
Des fois, j’aimerais bien arriver à positiver, à passer par-dessus ces petites choses, mais souvent, elles prennent le dessus.
Moui, je vois, je vois, Monsieur Cuneo… Je crois que la poursuite de votre thérapie s’impose… ? ?
Ben évidemment, toi, avec tes 78 tours…?
OK, merci pour les renseignements, et merci de m’avoir (un peu) rassuré!
Une bonne vieille église avec des bancs en bois, un gun pour le 1er qui bouge ou jacasse, et c’est bonnard!
avec silencieux le gun, hein 😉
Ah ben ouais…
Sinon, c’est très complexe de faire une salle de concert. En plus la conception de la salle n’est pas la même pour un opéra ou un orchestre philharmonique.
Si vous voulez un peu de lecture, voici une étude sur l’acoustique :
http://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/pedagogiques/8440/8440-conception-acoustique-dune-salle-interet-du-prototypage-et-principes-de-conception-de-maquette.pdf
Sinon, le gun, même avec un silencieux, va faire trop de bruit. Et ne parlons pas de la victime qui va faire un énorme bruit en tombant.
Donc, il faut un gun à dart empoisonné…
Je me rappelle très bien de 2 magnifiques concerts dans cette salle (mais pas de musique classique), avant réfection: Diana Krall (2x) et Noa (de son vrai nom Achinoam Nini).
A voir (rigolo pour un concert… :-D) les chaises sont exactement les mêmes; en même temps, comme j’avais ma propre chaise (roulante… comme un escargot :-D… hem… restons sérieux), j’étais mieux assis que tous les autres, donc je ne peux pas répondre pour le confort.
Mais du point de vue “auditif”, la salle était vraiment superbe; et qu’elle soit classée peut expliquer les “choix/obligations” de couleurs, matériaux…
Enfin, je dis ça je dis rien… 😉
Bon week-end et au plaisir de vous relire.
J’imagine bien que la salle est très bonne dès que le son est puissant, donc pour la pop ou la variété.
Si j’ai bien compris, pour ces formations, les rideaux rouges sont posés sur les parois latérales, et retirés pour les concerts classiques.
Et je le répète, avec l’orchestre en composition complète, pour la 3e de Beethoven, c’était juste parfait. Pour les concertos de Vivaldi à 14, c’est un peu limite.
Quant au siège, je pense en effet que pour une fois, tu as eu de la chance…?
Il y a bien longtemps, Gustav Leonhardt s’était étonné d’avoir à jouer son clavecin dans une église, indiquant – et ça reste vrai – que passé le 10 rang de chaises …
L’acoustique est un concept bine trop sérieux pour le laisser aux administrateurs qui ne voient que le coût.
Oui, c’est vrai que pour le concert magnifique de Janine Jansen à la Ferme Asile, j’étais au premier rang est c’était splendide, j’en ai parlé ici en début de semaine.
Mais je me suis demandé si le son était aussi bon pour les rangs du fond…