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Flux de travail avec le nouveau Lightroom CC en festival ou en vacances

Vous le savez si vous avez lu cet article, j’ai eu le plaisir de photographier le Rock’n Poche festival fin juillet.

Habituellement, je le faisais en ayant toujours avec moi mon ordinateur, mon disque dur externe, et je déversais au fur et à mesure mes cartes en les important dans Lightroom Classic (qui s’appelait simplement CC à l’époque).

Petit rappel des bases.

Il y a désormais deux Lightroom pour les ordinateurs (en plus des versions mobiles et Web):

  • Lightroom Classic, qui est l’ancien Lightroom que nous connaissons depuis dix ans, et qui continue à progresser;
  • Le tout nouveau Lightroom CC (ancien nom de Lightroom Classic, je continue à ne pas comprendre les gars du marketing qui nous obligent à chaque fois devoir tout repréciser).

Les deux peuvent être utilisés pour travailler les mêmes images, puisque leurs catalogues se synchronisent.

Mais…

  • soit vous gardez l’ancien fonctionnement de Lightroom Classic, SANS convertir vos images pour Lightroom CC, et, en ce cas, ce sont des aperçus dynamiques (des aperçus légers qui nous permettent de travailler sur les images mais ne sont pas les originaux) qui sont envoyés dans le nuage
  • soit vous convertissez votre catalogue Lightroom Classic pour Lightroom CC, ce qui peut prendre beaucoup de temps, et vous importez vos images à travers le nouveau logiciel qui envoie, lui, les originaux dans le Cloud.
  • même si vous convertissez votre catalogue Lightroom Classic vers Lightroom CC, vous pouvez continuer à travailler avec les deux programmes, comme bon vous semble.

Mais, une fois la conversion de catalogue effectuée…

  • si vous importez les images avec Lightroom Classic, ce seront toujours les aperçus dynamiques qui seront envoyés dans le Cloud, les originaux étant alors directement stockés sur votre disque dur.
  • si vous importez les images avec Lightroom CC, les originaux seront envoyés dans le Cloud, dès qu’une communication Internet sera établie. Une fois les originaux envoyés dans le Cloud, ils seront automatiquement supprimés de votre disque dur, à moins que vous n’ayez demandé le contraire. En ce qui me concerne, je ne veux pas garder mes images originales sur mon disque interne, et ne veux plus me promener toujours avec mon disque externe pour voir mes images. Je ne les stocke sur le disque dur de mon Mac que jusqu’à ce qu’elles soient bien en sécurité dans le Cloud.

Cela ne m’empêche pas de vouloir stocker mes photos sur un disque dur externe, pour pouvoir, le cas échéant, les travailler avec Lightroom Classic pour ce que la version CC ne sait pas encore faire (voir plus bas) et avoir une sauvegarde au cas où le Cloud serait tout explosé.

Donc mes images sont envoyées dans le Cloud par Lightroom CC, puis retéléchargées par Lightroom Classic pour être stockées sur mon disque dur en tant qu’originales, donc.

Sachant que chaque image d’un Sony A7R III pèse presque 50 Mb, je vous laisse imaginer qu’il vaut mieux avoir des connexions qui tiennent la route.

Bon, c’est clair, ou bien?

Je reprends…

Les lendemains matins, je passais des heures à mettre des mots-clés sur les photos, à les recadrer et à les améliorer.

Mais vous le savez peut-être si vous avez lu les articles que j’ai consacrés à Lightroom ces derniers mois, j’ai dès sa sortie, fait le pas de convertir mon ancien catalogue Lightroom, devenu Classic, dans le nouveau Lightroom CC, donc en envoyant mes images dans le Cloud.

Lorsque je suis en France, je me promène sur des réseaux d’hôtel, immensément lents (tiens, au fait, je viens de passer 5 jours à Paris dans un Astotel, avec un réseau Wi-fi de rêve!), et vous pensez bien qu’il m’est ainsi totalement impossible d’envoyer mes images dans le nuage. Juste pour vous dire, il m’a fallu plus d’une heure pour passer UNE image vers le cloud d’Adobe depuis mon hôtel près de Habère Poche..

Vous imaginez le problème!

Heureusement, Lightroom CC a prévu le truc: vos images sont téléversées vers le cloud seulement quand elles peuvent l’être et en attendant, vous pouvez travailler avec elles puisqu’elles sont stockées en local, provisoirement ou pas (voir plus haut).

Ce qui fait que j’ai travaillé mes images samedi et dimanche matin à l’hôtel, directement avec Lightroom CC,qui a tellement progressé dans sa version de juin 2018, la 1.4, qu’il m’a permis de travailler avec tout le confort possible, tant en matière de catalogage (mots-clés, albums) que j’aurais pu le faire sur Lightroom Classic.

L’arrivée des profils, de la gestion d’une, quelques ou toutes les images à la fois, les corrections des défauts d’objectifs, tout cela fait que Lightroom CC fait le job comme je le demande, en m’apportant tout le confort que j’attends d’un tel logiciel.

Lorsque mes images se retrouveront dans Lightroom Classic, quand les travaux d’upload d’abord et de download ensuite seront effectués, je pourrais les cartographier avec ce logiciel, ce qui n’est pas possible pour l’instant dans Lightroom CC.

Autre petit détail: lors d’une balade, j’ai fait un panorama au-dessus du Léman. Tant que mes images ne sont pas passées dans Lightroom Classic, je ne peux pas les assembler, la version CC étant pour l’instant incapable de le faire.

Idem si vous voulez effectuer une reconnaissance des visages, pour l’instant, il faut la faire dans Lightroom Classic tout comme la géocalisation de vos images.

Dernières limites encore, et pas des moindres: si vous avez besoin de plug-ins, pour traiter vos images avec l’aide de DxO par exemple, il faut attendre que les images se retrouvent dans Lightroom Classic.

Si vous lisez les commentaires de cet article, vous verrez qu’un lecteur a découvert une sorte de moirage sur une bonne vingtaine des 900 photos du Rock’n Poche disponibles. Il est le résultat d’un mauvais traitement de Lightroom et pas du A7R III.

Le fait de pouvoir envoyer ces images à DxO ou à Luminar par exemple qui, tous les deux, comme Photo d’Apple d’ailleurs on traité les images sans le moindre problème, impose encore de travailler avec la version Classic de Lightroom, je le répète, seule à même de travailler avec les plug-ins.

Cela dit, cette version de Lihgroom CC a véritablement fait un grand bond en avant et il devient tout à fait possible de ne bosser qu’avec elle sur le terrain.

Vivement de nouvelles mises à jour qui nous rapprocheront encore un peu plus de la version Classic, soyons-en sûrs.

Voire qui apporteront peut-être un jour des fonctions qui n’appartiendront qu’à elle.

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