Je ne sais pas si vous vous souvenez, pour les plus anciens, des humeurs barbantes, sur Cuk.ch, qui dissertaient sur les bienfaits de certains rasoirs sur nos peaux si fragiles.
Aujourd’hui, j’ai juste envie de vous parler d’une marque suisse que beaucoup d’entre vous connaissent, même si vous êtes basés très loin de notre doux pays: je veux parler de Victorinox.
Comment? Vous n’avez jamais entendu parler de Victorinox?
Vous vous trompez certainement, à moins que vous n’ayez jamais entendu parler de ce que nous appelons les canifs, à savoir les couteaux suisses.
Jusqu’à il y a quelques années, deux marques suisses se partageaient la fabrication de ces couteaux, Victorinox donc, et Wenger qui a été reprise depuis 2005 par la première.
Depuis toujours, j’ai adoré les couteaux suisses.
J’avais des Wenger et des Victorinox, et force m’est de dire que les mécanismes Victorinox étaient bien supérieurs à ceux de l’entreprise romande (Wenger donc) ne serait-ce que parce que pour sortir une lame d’un canif un peu complexe Victorinox, on ne se pète jamais les ongles, alors que c’est le cas avec mon gros Wenger.
Le voici d’ailleurs: je me souviens de son achat il y a 40 ans, dans la boutique de la place d’armes de Bure, le jour où j’ai terminé mon école de recrues là-bas.
Ce couteau était certes peu pratique, mais il m’a rendu bien des servies pendant des années, tout me bousillant les doigts en m’échinant à sortir ses lames.
Et puis, je suis passé aux couteaux suisses Victorinox, voici d’ailleurs une partie de ce que j’utilise:
Je vous décris tout ça rapidement en reprenant la numérotation de la figure précédente.
1. Le Swiss Tool (et son étui)
Il y en a plusieurs modèles, mais cette faculté d’avoir un maximum d’outils dans la poche et de celle de pourvoir se transformer en pince super solide m’ont toujours sidéré.
On ne la voit pas sur l’image ci-dessus vous vous le voyez en 1 sur la figure générale de mes outils: il y a même une clé à douilles qui permet de l’utiliser comme un vrai tournevis multi-usages.
Et puis, cet outil a une particularité dans notre famille: c’est ce que j’ai offert à mes 4 fils à l’anniversaire de leurs 20 ans.
Et je vais le faire avec ma fille, même si je sais qu’elle n’est pas très chaude pour ce cadeau.
J’ai une anecdote sur cet outil.
Lorsqu’il est sorti, plusieurs quincailleries ont dit “vous ne le vendrez jamais, il n’y a pas de tire-bouchon. Eh bien Victorinox a rectifié le tir d’une manière géniale, vous verrez, c’est à la toute fin du film (notez le tournevis pour les lunettes rangé à l’intérieur du tire-bouchon, si ce n’est pas ingénieux, ça!)
2. La petite pipette d’huile multifonctions pour l’entretien
Rien à dire de particulier, tout simple, utile, pour que les outils puissent s’ouvrir facilement et pour protéger d’une éventuelle corrosion (je n’ai jamais vu une tache de rouille sur mes couteaux depuis toutes ces années. Notez que cette huile est fabriquée en Suisse.
3. Le Cyber TOOL Lite et son étui (à commander à part)
Cet outil m’a été longtemps indispensable puisque c’est une petite merveille pour tous ceux qui, comme moi, ont une responsabilité de parc informatique et doivent intervenir pour bricoler sur des machines.
Voyez plutôt ce qu’il sait faire:
À noter que tous les outils s’ouvrent avec douceur et facilité.
4. Les éplucheurs
Ces éplucheurs ont été des musts pour moi: leur tenue “décalée” facilite l’épluchage des légumes. Et quel tranchant! C’est tellement facile comparé à tous ces éplucheurs qui frottent. Cela dit, depuis, j’ai découvert… enfin, voir plus bas.
5. Petit couteau de cuisine multi-usages
Je n’ai pas trouvé ce couteau sur le site de Victorinox, mais on le trouve partout et ils ne coûtent presque rien.
Attention: le nombre de fois où on s’est coupés au début avec ces petits couteaux a été phénoménal, au point que Mme K les avait cachés pour qu’on ne les utilise plus.
Je les ai ressortis, ils coupent toujours aussi bien (incroyable d’ailleurs) mais soit ils sont un tout petit peu usés, soit nous nous y sommes faits.
Les numéros 6 à 10 sont de nouvelles acquisitions toutes récentes.
6. Les ciseaux universels
Rien à dire de particulier sur ces ciseaux si ce n’est que les prendre en mains vous fait comprendre qu’ils transpirent la qualité.
Nous achetons souvent des ciseaux Ikea lorsque passons dans ce magasin, ils n’ont rien à voir avec ce produit. Bon, ils coûtent aussi moins cher, mais la qualité Victorinox n’est pas hors de prix (ces ciseaux coûtent 13 francs, un poil plus de 10 €).
Belle tenue en mains, et quelle découpe!
7. la petite râpe et 8. le petit éplucheur
Je les mets les deux ensemble parce qu’ils ont le même design (je les trouve carrément beaux, pas vous?) et la même prise en mains, juste parfaite.
Bon, vous n’allez pas râper 1 kg de parmesan avec la râpe, mais dès qu’il s’agit de parsermer ses pâtes à table à partir d’un bloc de fromage, cet ustensile est tout à fait adapté et tellement facile à nettoyer…
L’éplucheur quant à lui passe un niveau de plus par rapport aux deux éplucheurs montrés en (4): la finesse de l’épluchure est juste impressionnante, gage de gaspillage minimum.
Seul défaut: ils sont petits et Mme K m’a déjà expliqué qu’ils risquaient bien de se retrouver au compost avec les épluchures.
Ce serait moche, tu sais, Mme K.
9. L’aiguiseur Victorinox Sharpy
Alors celui-là, il est dingue!
Tout petit, et hyperefficace.
Pourtant, Dieu sait si j’en ai ou j’en ai eu, des aiguiseurs, automatiques, électriques même, ou même de type aiguiseur de boucher.
Le Sharpy m’a remis à jour un couteau vieux de dix ans que j’aiguise régulièrement pourtant, lui rendant un tranchant que je n’avais jamais obtenu auparavant.
Il faut être conscient cependant que le mode d’emploi nous recommande de passer 3 à 4 fois en appuyant assez fort, et 3 à 4 fois plus doucement pour polir. Lorsqu’on appuie fort on voit carrément de la limaille de métal tomber de l’aiguiseur: c’est très efficace, mais j’imagine que ça bouffe vite du couteau.
Cela dit, après une première rectification du couteau mal aiguisé, il n’y a plus besoin d’appuyer fort, il suffit d’entretenir avec des passages plutôt légers.
Enfin, le maître absolu:
10. Couteau Santoku Grand Maître, lame alvéolée
Ce couteau existe en version Classic, mais j’ai choisi la version “Grand Maître”, parce que… parce que j’en avais envie, et puis c’est tout.
Ce sera un couteau qui me suivra toutes les années qui me restent à vivre, en espérant qu’elles soient encore nombreuses.
Avoir le manche en main, je ne saurais décrire ce que ça fait. L’équilibre est tellement juste, la matière du manche (polyoxyméthylène) est tellement soyeuse!
Couper une pomme de terre est une expérience presque incroyable: les tranches ne restent plus collées à la lame, grâce aux alvéoles (ah ces Japonais, ils sont forts au niveau des idées dans la découpe!).
Une pièce magnifique donc que j’utilise au quotidien avec énormément de plaisir.
En conclusion
Bon…
Eh bien voilà un article qui n’est ni dédié à la photographie, ni au Mac, c’est comme ça.
Un article qui me rappelle que la qualité, même si elle est un peu plus onéreuse, ça en vaut la peine.
Cela dit, je le répète: Victorinox ne brade pas son matériel (il ne manquerait plus que ça), mais ne fait pas exploser les prix non plus. Ils restent tout à fait abordables.
Et puis, je ne suis pas sectaire, j’ai des couteaux à steacks Laguiole qui sont fantastiques aussi.
J’aimerais, avant de conclure, parler de la garantie assez fantastique de Victorinox, qui a réparé l’un de mes couteaux suisses qui était âgé de plus de dix ans, gratuitement, avec aiguisage de toutes les lames.
D’ailleurs, voyez plutôt:
Garantie à vie
La garantie de Victorinox AG couvre tout défaut de matériel et de fabrication sans limite dans le temps (sauf pour les pièces électroniques 2 ans). Les dommages résultant d’une usure normale ou d’une utilisation inappropriée de l’objet ne sont pas couverts par la garantie.
Ça compte, ça aussi, voyez-vous.
Ah, Victorinox!
Il y a une chose qui m’a toujours épaté, avec cette marque: le rapport qualité/prix.
Je trouve que pour la solidité et la précision de ces couteaux (en plus de la garantie), le prix est ridiculement bas.
Et le plus fort, c’est que le prix est le même partout, même dans les stations les plus huppées. Un touriste qui veut ramener des souvenirs de Suisse à distribuer à ses amis peut acheter plusieurs couteaux pour une bouchée de pain. Un émir devrait le faire sertir de diamants pour qu’il soit dans ses prix! Il a quelque chose de véritablement authentique qui respecte les standards élevés de la qualité suisse.
Par exemple, ce modèle assez complet pour seulement 33 francs, c’est inouï! Là, on peut dire qu’on en a pour son argent!
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Pour moi deux couteaux Victorinox importants avec la même destination mais pas le même usage, à savoir la pratique de la voile, ma grande passion:
Le Skipper: https://www.swissarmy.com/us/en/Products/Swiss-Army-Knives/Large-Pocket-Knives/Skipper/p/0.8593.2W
Le Boatsman: https://www.swissarmy.com/us/en/Products/Swiss-Army-Knives/Large-Pocket-Knives/Ranger-Grip-Boatsman/p/0.9798.MWC8
Tout à fait d’accord avec toi.
C’est exactement ça: la qualité maximale et le prix raisonnable, associés à un service après-vente impeccable.
Magnifiques!
Je remets tes liens vers le site en français:
• pour le Skipper
• pour le Ranger Grip Boatsman
Merci François!
Quand j’étais petit, j’avais l’impression que tous les grands-pères de Suisse avaient dans leur poche un tel couteau. Mon grand-père m’a retiré des doigts je ne sais combien d’épines des framboisiers qui poussaient en abondance autour de la maison, avec la paire de brucelles du sien, la seule efficace pour un travail de précision sur ces épines incroyablement fines.N’oublions pas que (comme le mentionne le Temps), cet instrument multifonction a permis à maintes reprises à un bidouilleur de renommée mondiale de se sortir de toutes les situations. Il s’agit bien évidemment d’Angus MacGyver, l’homme qui pouvait tout faire grâce à son couteau suisse. Mais il n’est pas le seul à l’avoir propulsé sur le devant de la scène internationale.L’outil helvétique fait également son apparition dans L’Arme fatale 3 et Les Quatre Fantastiques, dans les mains de Dana Scully de la série X-Files ou encore dans celles de Matt Damon dans Seul sur Mars. Un choix qui n’est pas anodin étant donné que le couteau suisse fait partie du kit de survie des astronautes de la NASA depuis 1992.Une part importante du budget de l’entreprise est consacrée, comme on peut s’en douter, à traquer les nombreuses copies asiatiques de ce produit, Bref, il est en bonne compagnie au panthéon helvétique avec le Cervin, le Toblerone, le Rivella et le Cenovis, et les sécateurs Felco ? !
Ce Cenovis que seul celui qui est né en Suisse peut adorer.
En général, tous les autres détestent.
Et une bonne tartine de Cenovis, qu’est-ce que c’est bon!
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Tout sur cette pâte à tartiner végétale salée, à nulle autre pareille.
Et qui est fabriqué en France et en Allemagne ?
Très bien Victorinox ! J’ai le set de couteaux à steak : increvable.
Pourtant je les lave en machine et n’en prend pas spécialement soin.
L’aiguiseur m’intéresse, je n’ai jamais osé m’y mettre !
Je crois que les pâtes à tartiner ont des vertus particulières. J’ai un copain anglais qui me parlait de “Marmite“, un produit de son pays, de même type, qui le plongeait dans un abîme de nostalgie.Il avait essayé le Cenovis, mais ça ne lui faisait pas du tout le même effet! Ce n’était pas une affaire de goût, mais ça relevait du domaine psychologique uniquement. Il en était parfaitement conscient.Alors il commandait en Angleterre un stock de son “Marmite” depuis la Suisse, une fois par année, pour son anniversaire. Ce jour-là, il portait le T-shirt de la marque, sur lequel figurait le slogan surprenant, mais tellement genre “humour british”, qui est la caractéristique de ce produit !Je suis chaque fois surpris de réaliser à quel point certains produits manufacturés, industriels, sont des marqueurs d’identité, de culture, des souvenirs de l’enfance évocateurs du temps qui passe, carrément une forme de lien générationnel, comme tu le dis plus haut à propos de tes enfants.”Le patrimoine mondial ou patrimoine mondial de l’UNESCO désigne un ensemble de biens culturels et naturels présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité”.J’y verrais bien faire partie de ce patrimoine les marques de produits dont on parle aujourd’hui dans les commentaires. Peut-être que c’est déjà le cas ? T’es allé voir la liste?
Hélas, comme les Sugus. Tout fout le camp …
Honte à moi (quoique pas suisse ! ;-)), mais je ne connaissais pas le nom du fabriquant historique du “couteau suisse” (mon dernier m’a d’ailleurs été offert par un Suisse juste avant une rando en Suisse et qui est toujours présent dans mon sac de rando 😉 ).
De fait je suis allé sur leur site. Et j’ai une questions entre autre à Noisequick : quel couteau as-tu pour le mettre sans soucis dans le lave vaisselle ? (manche en bois ou en “Modifiziertes Ahornholz” ou “polexy xxxxx” ? Et sinon utilisateurs de ces couteaux, lavez les vous en machine ou à la main pour conserver leur aspect ? des conseils sur le choix ? (cela fait un temps que je regarde pour de bons couteaux à Steak (sans avoir encore passé le pas))
Le manche est noir, ce doit être un noble assemblage de polymatières. Du plastique, quoi ?
Pour les petits couteaux et l’épelucheur, la machine, mais pour les grands couteaux, à la main.
Dans le monde d’avant, il fallait d’ailleurs toujours faire attention de le ranger dans sa valise-en-soute (vous vous souvenez ?), et pas dans son bagage-à-main (kesako?), sous peine de le se faire confisquer au portique de sécurité (ça on en trouve encore devant certaines écoles…) Combien de techniscénistes en pleurs n’a-t-on pas récupéré dans les aéroports du monde entier ?
Tu penses qu’on peut les prendre dans le bagage à main maintenant? Tu es sûr?
Je ne comprends pas ta dernière phrase, peux-tu expliciter?
Non ! C’est juste qu’on prends plus l’avion désormais…
(et les technicénistes ont souvent des couteaux suisses, ou autre dans les poches… et c’est arrivé plusieurs fois que mes collègues se les fassent confisquer à l’aéroport… )
OK, merci!
A gauche, le Victorinox que j’ai reçu de la Confédération en 1978, au début de mon école de recrues à … Bière. Produit en 1977, comme gravé sur la lame. Il est muni d’une ficelle, parce que je l’ai oublié et retrouvé une fois sur une pierre à la montagne et que je ne veux plus revivre une pareille frayeur!
A droite, le Victorinox que mon grand-papa m’a offert lorsque j’étais ado.
Note: François, ça se confirme: l’interface n’accepte pas les photos en .heic.
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Merci pour cette photo.
Bon… le HEIC, c’est un peu Apple de chez Apple. Dommage que GC n’accepte pas tout de même ce format.
Je vais leur demander s’ils peuvent faire quelque chose.
Je connais bien Victorinox, mais je possède aucun couteau de cette marque. Cela fait pourtant des années que je louche de son côté car j’aime les couteaux… et les ustensiles de cuisine. Mais comme mes parents étaient commerçants traiteurs, j’ai hérité d’une assez belle collection de couteaux d’office de très bonne qualité qui frôlent désormais les 60 ans et qui sont toujours très vaillants.
Mais, j’aime aussi beaucoup les canifs* !
*Canif (selon le Petit Robert) : petit couteau de poche à lames qui se replient dans le manche — loc. Donner un coup de canif dans le contrat (de mariage), être infidèle.
J’irai donc très bientôt certainement faire un tour sur le site de Victorinox, BC sous la main… J’aime bien celui-là :
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Mes couteaux de poche sont plutôt des Laguiole, mais j’en ai d’autres :
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En 1, un couteau corse qui comme vous pouvez le voir est de très mauvaise qualité, pas digne de l’Île de Beauté. Je ramène souvent des couteaux de mes voyages, mais je ne m’en sers pas et je les égare.
En 2, des Laguiole que je confie à mes invités lorsqu’ils viennent partager nos repas (pour le moment ils ne servent pas…)
En 3, un petit couteau allemand qui me suis depuis mes douze ans (offert par mon père). Sa lame mesure 4 cm et il est équipé d’un cran d’arrêt. Jamais aiguisé, son tranchant est redoutable.
En 4, mon Laguiole de tous les jours acheté il y a 25 ans à Laguiole dans la dernière forge locale qui a été sauvée par Philippe Starck. Il s’agit de la Forge de Laguiole.
En 5, mon premier couteau (un Laguiole, qui l’eut cru ?) acheté il y 45 ans à un forgeron très réputé de Thiers : ARBALETE GENES DAVID. L’an dernier, la lame a commencé à avoir du jeu, Ils me l’on entièrement démonté et remis en état pour le prix du port…
Je possède aussi quelques Opinel, dont un formidable couteau à huîtres en inox (très utile ici !)6054cfb7bcd94caee2b2a9f4.png
Pour moi, un Laguiole ne peut être que pliant. D’où vient ce “Laguiole” à lame dentelée ? Un couteau à dents ne coupe rien, il arrache… Beurk ! Pauvre steak?.
Merci pour ce qui peut s’assimiler à un article!?
Mon gars, je peux te dire que mes Laguioles à lame dentelée, ils n’arrachent rien, ils sont juste divins!?
Pour le Victorinox qui t’intéresse, je trouve dommage de prendre un modèle avec une clé USB. Nos Victorinox durent des dizaines (centaines??) d’années, Elles auront l’air de quoi, les clés livrées actuellement?
Sur ma table habituelle j’en ai 3 , le militaire, celui en dessous et enfin le petit de poche, des merveilles…. sur la table du salon un plus gros avec lame “blocable”.
J’ai aussi un exceptionnel de Victor, le coupe ongle, inusable, efficace pratique plus fin qu’une clé usb +- 5cm de long.
Et enfin un petit couteau wenger moins pratique.
Une anecdote, les ressorts des ciseaux de mes 2 petits couteaux étant cassés, je suis allé chez un marchand luxembourgeois pour les faire remplacer, non seulement j’ai du le faire moi-même, because il savait pas, mais en plus il m’a fait payer 3 euros chaque ressort, je lui ai demandé si ils étaient en or.
Laguiole n’étant, hélas ! ni une marque déposée ni une appellation protégée, il n’est pas illégal d’apposer ce nom sur n’importe quel objet. Au consommateur d’être vigilant. On peut trouver quelques renseignements utiles sur ce site (où l’on trouve à peu près toutes les marques de couteau, y compris Victorinox)
J’extrais ceci de cette page :
“Trois façons de déceler une contrefaçon
Parce que le nom de Laguiole n’est pas protégé pour les couteaux, il reste difficile de distinguer les vrais couteaux des contrefaçons. Voici donc quelques conseils pour vous aider à y voir plus clair :
1 : Dentelures
Un vrai couteau Laguiole n’aura jamais de dentelures. Ceux-ci n’ont pas grand-chose à voir avec la tradition d’origine.
2 : Prix
Un couteau Laguiole est fabriqué, traité et assemblé à la main en France. La lame est en acier de haute qualité, inoxydable 12C27, et un matériau haut de gamme est utilisé pour le manche. Donc quand on y pense, il est logique que ces couteaux ne coûte pas 10€. Pour ce budget, vous avez un couteau fabriqué avec des matériaux de qualité moindre et une finition très grossière. Un vrai couteau Laguiole ne sort pas des ateliers ne coûtant que quelques euros.
3 : Matériaux pour le manche
Comme nous venons de le mentionné, les couteaux Laguiole sont souvent réalisés avec des matériaux hauts de gamme pour les manches. Prenez le bois de Pistache, la corne de buffle, le bois de genévrier ou encore le bois d’olivier. Le matériau le moins cher que l’on rencontre le plus souvent est le staminawood : un matériau composite fait de bois véritable et de résine d’époxy. Vous ne trouvez pas de plastique ou de caoutchouc sur un vrai couteau Laguiole fabriqué par un coutelier un brin authentique.”
Tes couteaux dentelés à steak te satisfont bien et tant mieux s’ils sont pour toi divins, mais ils ne tranchent pas la viande, ils la scient, peut-être très bien, mais ils la scient, chose que je ne supporte pas. Mais, il y a pire : lorsque je vois quelqu’un découper un magnifique rôti cuit avec amour avec un couteau électrique, l’apoplexie me guette… Aucune pièce de viande ne mérite ça !
Concernant Victorinox, le modèle pour geek que j’ai montré en exemple n’est certainement pas celui que j’achèterais : c’était un genre de boutade mal exprimée et qui a donc été, par ma faute, mal comprise. D’ailleurs, je n’utilise plus que très, très rarement de clés USB.
Dans cette gamme de produit pliants, je me dirigerais plutôt vers un couteau bien pourvu pour le pique-nique ou la dégustation, avec une lame assez longue et, impérativement, un tire-bouchon. Je n’ai pas encore choisi mon favori… Et le couteau pour lequel je pourrais craquer plus vite que mon ombre, c’est un Couteau Santoku semblable au tien, Grand Maître ?. Il me semble parfait et pourrait devenir mon favori à l’office.
Humeur à laquelle on n’a pas coupé.
Ok,, je —>>>
J’ai longuement hésité à l’époque entre Wenger et Victorinox. Ce dernier l’a emporté car, si mes souvenirs sont bons, l’outil ouvre-boîte, chez Victorinox, avait également une fonction tourne-vis.
Pendant des années je l’ai eu à la ceinture, dans un étui en cuir, et je m’en servais quotidiennement pour ouvrir les nombreux colis que nous recevions dans mon magasin de partitions musicales.
Je me rappelle en avoir épaté plus d’un avec ce tourne-vis pour lunettes. J’en avais d’ailleurs acheté 3 en réserve!
Et puis j’ai changé de métier, posé mon Victorinox dans un tiroir puisque je n’en avais plus besoin en permanence, puis l’air oublié, et finalement égaré.
Maintenant j’ai une valise à roulettes Victorinox. Garantie à vie aussi. Je voyage peu, donc elle risque bien de me survivre!
Il y a un joli reportage sur la fabrication des couteaux Wenger sur le site de FXcuisine. (Et pendant que vous y êtes vous aimerez peut-être aussi celui sur Kuhn Rikon).
Quand on paie ‘un peu cher pour ce que c’est’ une pièce détaché ce n’est pas le prix de la matière première qu’on paie. Mais le fait de devoir garder et gérer un stock (Parce que peut-être que pour avoir le bon ressort en stock ça implique d’avoir un stock plein de pièces de plein de marques différentes qu’on ne vendra jamais…) ou le temps passé à faire une commande (Il y en a vite pour 10′ entre la commande, la réception et la notification). Ça ne me choque pas forcément de payer quelques euros pour ça si je ne suis pas un bon client fidèle.
Surtout que la boite victorinox contenant les petites pièces, ressorts, cure-dents,etc. est offerte aux détaillants par la société.
Alors selon ta page, c’est clair, mes couteaux à steak ne sont pas des Lagioles.
Zut.
Bon… tant pis.
Par contre, ils coupent, heu, pardon, ils scient bien!?
Et je fais partie de ceux qui coupent le rôti à la broche avec un couteau électrique!
Cela dit, il y a une très grande différence entre la viande sortie d’une boucherie française et une sortie d’une boucherie suisse.
En France, ce qui me frappe, c’est que le boucher coupe la viande dans le sens de la fibre, nous à contre-fibre (ça me fait penser à un Spirou, je crois que c’est Z comme Zorglub), ce qui rend la viande, me semble-t-il, plus tendre, souvent.
Oui, je sais, François Xavier, mais comme l’explique Xavier Alexandre, le fait d’offrir ou pas les ressorts est ici un geste commercial du revendeur, geste qui a du sens si c’est le quincaillier chez qui je me sers depuis des années et qu’il sait qu’il va me revoir. Si c’est quelqu’un qui ne m’a jamais vu, il peut offrir la chose, mais dans ce cas-là, il est très gentil. Après réflexion, 3 € le ressort ne me semble pas excessif.
Cela étant, je pense que tu aurais pu recevoir gratuitement tes ressorts en les commandant à l’usine puisqu’ils sont garantis à vie. Là, tu as bénéficié d’un gars qui a fait le travail pour toi.
Je crois que c’est Apple qui a compris que le service, ça se paie!:-)
Si j’ai bien compris, c’est Wenger qui a repris la fabrication de bagages pour Victorinox.
Tu vas sûrement retrouver ton canif un de ces jours! J’ai moi-même été étonné de retrouver mon gros Wenger (le premier dans l’article) il y a quelques jours, que j’avais égaré suite à mon déménagement d’il y a 4 ans.
Enfin, c’est Madame K qui l’a retrouvé, je lui en serai éternellement reconnaissant!
J’ai appris plein de détails ! Comme la distinction Wenger/Victorinox.
A vrai dire, je me méfiais de ceux qui n’avaient pas une croix incrustée dans le manche, typiques de Victorinox.
J’ai ainsi plusieurs modèles de taille standard dont le fameux “spécial informatique” que j’utilise très souvent, au point de réaffûter ses embouts tournevis. Ceux-là sont près de mon bureau.
Et puis surtout le “mini-format” accroché à mon porte-clé pour un usage quotidien… j’en ai plusieurs : rouge, gris, noir, un tout métal (très fin), un blanc rayé de jaune, un rouge avec des micro-empreintes digitales (!)…
Étonnant : je me souviens pour chacun où je l’ai choisi et acheté !
Ma prochaine recherche : l’affûteur découvert plus haut.
Facile, c’est sur le site de Victorinox!:-)
Belle collection en tout cas!