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pCloud, la solution pour moi, avec des compensations, et un utilitaire de sauvegarde

Je dois vous dire mes angoisses du réchauffement climatique.

J’essaie, de toutes les manières possibles, de réduire mon empreinte carbone.

Un exemple? Ce printemps, je vais aller voir ma fille qui fait une année bilingue à Cardiff.

Nous y allons en train, alors que ça va nous coûter, à Mme K et à moi-même, près de 800 francs (jusqu’à Londres, aller et retour), alors que le billet Genève Bristol nous aurait coûté 300 francs, en comptant toutes les taxes.

Mais voilà, nous avons dit que nous n’irions pas en avion, nous ne prenons donc pas ce moyen de transport.

Le train est cher, trop cher peut-être, mais l’avion est scandaleusement bon marché. Prendre un billet Genève Londres à 50 francs, c’est n’importe quoi, je ne comprends pas que l’on continue dans cette mise en avant d’un moyen de transport hyper polluant.

Heureusement, j’ai constaté au téléjournal jeudi passé que les bagages que l’on met au-dessus de nous en cabine commencent à coûter aussi cher le billet, voire plus.

Ça rattrape un peu l’écart avec le train, mais largement insuffisamment.

Autre démarche entreprise pour être un peu moins impactant sur le climat, de très peu de viande, je suis passé à végétarien depuis 21 semaines, et, en ce qui me concerne, c’est définitif.

Bref, nous essayons d’être le plus cohérents possible, sans être parfaits, bien évidemment.

Dans ce manque de cohérence, j’inclus mon passage sur pCloud pour gérer mes sauvegardes que j’ai passées en ligne, en plus de les avoir sur disque dur.

pCloud est une entreprise ayant son siège en Suisse, et des serveurs aux États-Unis et au Luxembourg.

En tant qu’Européen, si je puis dire, puisque je suis suisse et ne fais pas partie de l’Union européenne, les serveurs sont basés par défaut au Luxembourg, mais j’aurais pu choisir de les placer aux USA, ce que, bien sûr, je n’ai pas fait, pas folle, la guêpe.

Pourquoi je sauvegarde aussi dans le cloud

J’ai toutefois une raison de faire une sauvegarde dans un nuage, même si je sais que les fermes de serveurs sont très énergivores: dans quelques mois, en juillet, je vais prendre ma retraite, et je ne vais plus pouvoir disposer de plusieurs sauvegardes en différents endroits.

Actuellement, je fonctionne avec une sauvegarde de toutes mes données (mon disque interne et mes disques externes) au bureau, via Carbon Copy Cloner, et une autre à la maison, avec le même logiciel pour les disques externes, et Time Machine pour le disque interne.

Je synchronisais jusqu’avant Noël une grande partie de mes dossiers via kDrive d’Infomaniak.

Je tiens à cette double localisation de mes données au bureau et à la maison: je l’estime importante pour moi.

En effet, lorsque je vois les inondations, les incendies catastrophiques dans les différents journaux télévisés ces dernières années, je me dis que le risque existe de tout perdre si j’ai mes sauvegardes au même endroit.

De même, un éventuel cambriolage pourrait me faire perdre toutes mes données si les malandrins ont l’idée de piquer tout ce qui est vaguement électronique chez moi.

Alors certes, je pourrais faire tous les mois, les X semaines ou que sais-je une sauvegarde sur disque externe que je mettrai à l’abri chez quelqu’un de ma famille, mais je sais que je ne le ferai pas.

J’ai fait un bilan des clouds que j’utilisais, je me dis que ce n’était pas vraiment terrible terrible.

Voici les principaux:

J’en oublie sûrement.

Cela étant, aucun de ces services ne sauvegarde mes disques externes, c’est la raison pour laquelle j’avais fait des tentatives à l’époque sur l’horrible SwissBackup dont j’ai parlé ici, sur Backblaze testé ici, puis trouvé bien trop pénible là, ou encore iDrive (dont, si je ne fais erreur, je n’ai même pas parlé sur ce blog.

Ces systèmes sont tous abscons, il faut souvent passer sur le site web pour retrouver un fichier, quand on change d’ordinateur, excusez-moi, mais c’est le bordel (en tout les cas pour Backblaze).

Et comme j’étais localisé sur deux endroits, j’ai finalement décidé de me passer de ces sauvegardes à distance, jusqu’à maintenant.

pCloud, des solutions au mois, ou à vie

Déjà, dire que partout où je lis des tests, pCloud sort en tête des services cloud.

Ce service vous propose des espaces disques de différentes tailles 500 Gb, 49.99 € par an, 2 Tb (99.99 € par an, 10 Tb (pas d’achat à l’abonnement).

Oui, mais la grande force de pCloud, c’est de vous offrir des espaces pérennes à vie (99 ans) que je vous montre ici:

Je précise que je n’achète rien lors des BlackFriday, mais là, leur offre était vraiment imbattable: 890 € pour 10 Tb à vie.

Je n’ai pas résisté, j’y suis passé, en prenant également un abonnement à vie pour Crypto, qui permet une sécurité absolue des données.

Quelle est la grande différence avec pCloud

pCloud me permet, sur mon espace, d’avoir un endroit où je synchronise mes données, comme je faisais avant sur kDrive ou Dropbox: je dis à pCloud quelles sont les données que je veux synchroniser, chaque modification est reportée en temps réel sur le Web est atteignable par les applications sur Mobile ou sur un autre ordinateur. Tout ceci avec un historique de 30 jours, une année si vous payez un supplément, ce que je n’ai pas fait.

Les 10 Tb de pCloud vous permettent aussi d’avoir un espace totalement sécurisé à l’aide de Crypto, dont j’ai parlé plus haut.

Mais ce qui m’importe le plus, c’est que sur le disque pCloud, je peux sauvegarder mes disques externes.

Il suffit de créer un dossier sur pCloud un dossier « Sauvegarde de mon disque Photos », et de glisser le contenu du disque Photos dedans.

Vous voyez ci-dessus ma stratégie de sauvegardes en ligne (en plus d’une stratégie très complète de sauvegardes sur deux disques, en deux lieux différents.

Ce qui est génial, mais qu’il faut savoir, avec pCloud

Lorsque vous sauvegardez un disque dur externe avec un service en ligne, vous devez en général laisser votre ordinateur travailler plusieurs jours, voire semaines, avec le disque dur relié à votre ordinateur.

Ce n’est pas du tout le cas avec pCloud, parce qu’il utilise un système génial: le cache sur votre disque interne.

Alors, que ce soit bien clair, la chose m’a au départ quelque peu… paniqué.

J’ai lancé la sauvegarde complète de mon disque photos, sans savoir cette histoire de cache, et je me suis trouvé avec un disque dur interne saturé avec un cache qui prenait toute la place.

Merci CleanMyMac et sa fonction Télescope » qui m’a sauvé la vie.

J’ai dû tout stopper, jeter le cache, désinstaller puis réinstaller pCloud.

Oui, l’erreur de pCloud est de très mal expliquer ce qui se passe avec cette histoire de cache.

Heureusement, plusieurs courriels avec le service technique m’ont permis de comprendre ce qui se passait.

La solution? Copier les données petit à petit (200 Gb par 200 Gb) sur le disque pCloud.

Mais ce qui est fantastique, c’est qu’une fois les données copiées dans le cache (cela se passe à la vitesse d’une copie d’un disque vers un autre disque puisque réellement, cela passe de votre disque externe vers votre disque interne avant de passer en ligne), vous pouvez retirer votre disque, quitter pCloud, éteindre votre ordinateur, le mettre en veille ou vous trouver hors-ligne, dès que pCloud est relancé avec une connexion, le transfert reprend tranquillement.

Le menu permanent pCloud vous indique la progression de votre travail

Il faut compter un upload tournant autour de 3 Gb par heure, c’est le cas en tout cas chez moi, mais la vitesse est fluctuante, elle peut tomber comme ici en dessous de 1 Gb.

Pour transférer mon disque de 1.3 Tb, il m’a fallu un peu plus d’une semaine, 24 heures sur 24, en une dizaine d’étapes, mais j’aurais pu interrompre la chose sans problème.

C’est largement plus rapide que Backblaze ou autres services du même type qui se traînent autour du 1 Gb de l’heure.

Les mises à jour des sauvegardes? Merci ChronoSync ou Carbon Copy Cloner

C’est là aussi que pCloud fait fort: certes, vous pouvez rechercher vos fichiers sur le Web, comme chez les autres services qui font de vraies sauvegardes en ligne, mais ici, le disque pCloud est un vrai disque dur externe, mais en ligne.

C’est-à-dire que vous pouvez mettre à jour vos dossiers, à l’aide d’un utilitaire de sauvegarde qui sait gérer les disques en ligne.

Chez moi, c’est le génial ChronoSync qui s’en charge, mais j’aurais pu également (j’ai testé), utiliser Carbon Copy Cloner.

J’ai créé des tâches, et pCloud est vu comme un disque normal.

Lorsque je lance la mise à jour, Chronosync regarde les différences entre ce qui est sur le disque en ligne, et ce qui se trouve sur mon disque externe, et envoie les modifications nécessaires. Il fait donc une sauvegarde incrémentale.

Comme lorsque je pratiquais manuellement pour la première fois, Chronosync copie en fait les données modifiées dans le cache du disque dur interne.

Lorsqu’il m’indique que la sauvegarde est terminée, c’est le cas, mais elle n’est pas encore transférée.

Je peux déconnecter le disque dur externe, quitter pCloud, la sauvegarde en ligne se pratiquera automatiquement dès que possible.

Je trouve ça tellement top que j’en suis tout ému.

Mes compensations écologiques

Bon.

J’ai des sauvegardes en ligne.

C’est mal, je sais.

En contrepartie, j’ai définitivement supprimé les applications sur mes appareils et les services associés suivants:

J’ai donc réduit une bonne partie de ma bande passante, et qui plus est des utilitaires qui tournaient en tâche de fond.

J’ai également réduit mes abonnements (ScreenCast, 100 francs par année, kDrive, 60 francs par an, Dropbox, rien du tout, j’avais la version gratuite).

En conclusion

Vous savez, lorsque je me suis trouvé avec mon disque interne bouffé par le cache, lors de ma première tentative, j’ai immédiatement demandé un remboursement pCloud en expliquant la chose.

Le service m’a immédiatement répondu: ils acceptaient sans problème de me rembourser, mais ils m’ont juste convaincu de continuer l’expérience quelques jours, prolongeant même le délai pour un droit au remboursement, en m’expliquant cette histoire de cache que je gérais mal, principalement parce que cette notion, si importante, n’était que très peu (voire pas du tout) expliquée sur leur site.

Bien m’en a pris d’accepter leur proposition: pCloud est vraiment génial pour celui qui veut non seulement synchroniser, mais aussi faire de vraies sauvegardes de disques externes.

Ah oui, parce que j’oubliais: la synchronisation de type kDrive ou Dropbox fonctionne impeccablement!

Et l’intégration à Ventura est tout aussi bonne qu’ailleurs.

Pour en revenir aux sauvegardes pures et dures, il suffit, sur Mac, pour gérer les modifications, de travailler avec un utilitaire de type ChronoSync ou CarbonCopyCloner, des logiciels tellement simples à utiliser qu’ils ridiculisent les systèmes intégrés à certains services (Acronis par exemple, associé à SwissBackup).

Et puis, avec pCloud, c’est un investissement, un bon coup, et puis après plus rien: exactement ce qu’il me faut pour ma retraite.

À moins que vous ne préfériez l’abonnement, mais franchement, ce ne serait pas raisonnable.

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