Je vous ai parlé ici, le 9 septembre, du fait que je suis végétarien depuis plus d’une année, 61 semaines, pour être exact.
Je vous ai dit aussi que pendant les premières 50 semaines, j’ai mangé en tout une petite dizaine de fois du poisson lorsque j’étais en visite, pour ne pas ennuyer mes hôtes qui ne savaient pas trop quoi faire pour moi, quand je leur disais que je ne mangerais pas de viande.
Ou alors, exceptionnellement, quand j’allais au restaurant et qu’il n’y avait pas de plat végétarien, ce qui est de plus en plus rare, j’ai pu partir sur un plat autour d’un filet de perches, par exemple.
J’ai ajouté en conclusion de cet article que je ne consommerai désormais plus de poisson.
J’ai tenu parole depuis, et cela va continuer, je refuserai, même exceptionnellement, d’en consommer.
Pourquoi donc?
Eh bien déjà parce qu’un poisson a un système nerveux extrêmement développé, qui lui permet de connaître le stress et la douleur.
Je répète ce que j’écrivais il y a peu: si les poissons pouvaient crier lorsqu’ils sont sur le pont d’un bateau à se tortiller en train de crever par milliers, personne n’en mangerait, scandalisé par cette manière de faire.
Mais s’il n’y avait que cela!
Vous êtes abonnés à Netflix?
Regardez Seaspiracy, ce film nous montre le monde de la pêche, et c’est édifiant.
Tout est pourri, dans le monde du poisson, c’est bien pire que dans le village des Gaulois qui résistaient à César.
Absolument tout.
La pêche industrielle tue les dauphins et les baleines pris dans des filets qui raclent le fond des océans, ne laissant plus rien sur leur passage.
Et quand on sait que certains de ces filets tirés par ses usines flottantes pourraient avaler une cathédrale, on se dit qu’il y a quelque chose d’inquiétant tout de même, alors qu’on sait que le plancton est essentiel, notamment, comme gestionnaire du CO2, et pour toute la biodiversité.
Les espèces disparaissent, un thon rouge pouvant être vendu plus de 3.5 millions d’euros (non, mais vous vous rendez compte?) attire les convoitises, ce d’autant plus qu’ils sont de plus en plus rares, comme tant d’autres.
Les crevettes en Thaïlande? Les ouvriers sur les bateaux sont de véritables esclaves, qui sont enfermés des années par des capitaines véreux, jetés par-dessus bord après avoir été abattus (ou pas, il ne faut pas gaspiller des balles, vous voyez), lorsqu’ils sont malades ou se révoltent.
L’élevage censé protéger le poisson sauvage?
Baliverne, puisque les poissons qui y sont élevés sont nourris… avec de la farine de poissons pêchés dans les eaux des océans.
Les déjections desdits poissons d’élevage foutent en l’air l’écosystème, l’exemple nous est montré en Écosse, notamment en ravageant les forêts de mangrove.
La pêche durable? Il semble qu’elle n’existe tout simplement pas.
Parce que le pire, vous le verrez en constatant ce film, c’est que les labels MSC et Dolphin Safe sont des escroqueries, souvent liées et financées de près ou de loin par des entreprises industrielles.
Pire, du pire, certaines ONG très connues luttant contre le plastique, comme Plastic Pollution Coalition ne parlent jamais des filets de pêche qui représentent la plus grande part des plastiques qui polluent de manière dramatique les océans, les poissons, les oiseaux, et bien évidemment nous, les humains.
Là, également, des collaborations avec l’industrie de la pêche font que Plastic Pollution Coalition ne veut rien dire sur les problèmes liés à cette industrie, notamment sur ces fichus filets, véritables plaies pour les baleines, les dauphins et les tortues, entrant dans leur estomac, ou alors en les blessant, ou encore en les emprisonnant.
Tout cela est catastrophique bien évidemment, mais le sommet, c’est qu’en plus, le poisson devient carrément mauvais pour notre santé.
Toujours dans le film, la question posée au Dr Michael Greger, auteur de livres sur la nutrition, à savoir que va-t-il nous manquer si nous ne mangeons plus de poisson, celui-ci répond très sérieusement:
« vous n’aurez plus cet apport de métaux lourds, très toxiques, comme le mercure, vous allez diminuer votre consommation de dioxine, de PCV, et autres polluants organiques persistants, la chaîne alimentaire aquatique contient le plus grand nombre de polluants industriels, alors, un poisson propre n’existe pas, il est soit pollué, soit très pollué ».
Dr Michasel Greger
En conclusion
Vous pouvez consulter le site réalisé autour du film Seaspiracy ici.
Ce documentaire est sorti en 2021, il est donc récent.
Certains se défendent en prétendant qu’il force un peu le trait.
Certes, nous sommes sur Netflix, les documentaires sont toujours traités de manière un peu dramatique, il n’empêche, ce qui est montré est bien réel et scandaleux.
La seule chose que nous pouvons faire, pour le bien des poissons, celui des victimes collatérales comme les dauphins (45 dauphins tués pour pêcher 8 thons rouges, par exemple, tout ça sous le label MSC), les tortues de mer, les oiseaux, et finalement nous-mêmes, c’est d’arrêter d’en manger.
Je suis conscient que ça met à mal une industrie, des emplois.
Mais ces derniers sont-ils plus importants que la planète?
Depuis 61 semaines, sans viande, et depuis un mois sans poisson, je vais très bien, rien ne me manque, et je pense faire du bien à la planète.
Et vous? Vous vous sentez concernés?
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Malheureusement, je ne pense pas qu’une décision individuelle comme la tienne change quoi que ce soit, sauf à te sentir un peu mieux. C’est la société qu’il faut changer. Tant que nous serons dans une société de profits…
Bon… Je ne peux pas m’empêcher de citer Auréliens Barreau… (je paraphrase) quand il dit que les “petits gestes”, c’est clair, on peut dire qu’ils servent à rien, mais pourtant, il faut les faire… Parce comment peut-on exiger de la société et/ou des dirigeants des choses qu’on ne respectent pas soi-même ?
Et comme toujours je conclus mon commentaire sur ma remarque usuelle dans ce genre de débat: je ne lance absolument pas la première pierre.
J’en fais aussi des “petits gestes”, j’essaie de consommer responsable, mais je ne suis pas dupe
Moi non plus, mais au moins, j’ai le droit de crier, comme ça.
Sinon, ce serait trop facile.
Avec ce genre de réaction, on risque de ne jamais avancer…
Le trie des déchets, c’était individuel avant, plus aujourd’hui.
Énormément de petits actes étaient personnel avant, plus aujourd’hui.
Je ne jette pas la pierre, j’aimerais avoir cette force de pouvoir entamer des actes individuels qui pourraient un jour être communs, je dis bravo.
Un jour j’y arriverai !
Je recommanderais de prendre des poissons locaux, du lac ou d’élevage. Ou bien des poissons moins nobles comme des sardines fraîches ou des crevettes sauvages.
Écoute, regarde le film, et on en reparle.
Les métaux lourds et les médicaments sont dans le Léman, cela dit, et l’élevage est une catastrophe, j’imagine que ce n’est pas tellement mieux chez nous, sauf que c’est dans les lacs et dans les piscicultures de rivière.
Il y a, sauf erreur de ma part, un élevage de perches dans le Valais, “les perches de Loë” ( https://www.lapercheloe.ch/fr/ ) élévées sans pesticides ou autres. Certes un peu plus chères mais excellentes.
Oui c’est pas mal, j’en ai mangées à Nyon.
Je crois que c’est moins cher que les perches du Leman qui sont hors de prix (79.– le kilo).
il y a même du saumon suisse d’élevage 🇨🇭
en ce qui concerne les conditions de pêche je plussoie plutôt deux fois qu’une.
mais pour rigoler j’ai ça
😀
En ce qui me concerne : les fleurs je les laisse sur la plante, c’est leur place. Elles n’ont rien à voir avec du “comestible”. Comme quoi on peut pousser très loin, quand on veut.
Ça fait au moins deux ans, que j’évite de manger du porc, du poisson. Si ce n’est pas moi qui va en manger, ce sont les carnassiers, je fais une différence entre les produits de la vraie chasse, pêche, et ceux issus de la production et pêche industrielle.
Des nuances, en veux-tu, en voilà.
Et je sais de quoi je parle, j’ai travaillé pour la pêcherie “Nordsee”. Alors les bâtonnets du Capitaine Igloo, je sais comment ils sont fait.
Bon appétit.
Le porc est pourtant une excellente viande blanche bon marché, nourriture vaudoise par excellence !?
matière à réflexion, on tue de très jeunes cochons 😎
“Alors que les observations en refuge montrent qu’ils pourraient vivre entre 15 et 20 ans, les cochons à l’engraissement sont envoyés à l’abattoir à l’âge de 6 mois6, encore « adolescents ». Durant cette courte période de vie, en moyenne, 20 % d’entre eux meurent en élevage de causes diverses7.”
Très bien, merci d’avoir répondu.
Les élevages vaudois ne sont pas tellement meilleurs que les autres.
Et de toute manière, on tue ces animaux qui sont très intelligents et ressentent le stress, en attendant la mort.
Mais sans élevage, ils n’existeraient même pas, non ?
Mais on est d’accord qu’ils doivent avoir une vie dans de bonnes conditions. Je prends au minimum IP Suisse, label tres recommandé par le WWF avec 4/4* pour conditions animales.
Les vaches non plus n’existeraient pas, ni les paysages « alpestres » d’ailleurs, sans l’élevage. Mais en fait ça ne serait pas bien grave que ces espèces inventées n’existent pas. Non? Ici c’est plutôt la question du mal être des individus, donc des membres de l’espèce, pas de l’espèce elle-même dont il est question.
Il y aurait des chevaux sauvages qui étaient le régime alimentaire de nos ancêtres. Dommage d’ailleurs de ne plus avoir d’élevages bienveillants de chevaux en Suisse, excepté peut-être dans les Franches Montgnes
Si encore, ce sont les déchets de poisson, au moins, on ne jette pas ce qui n’est pas noble, il n’empêche que la problématique reste la même.
Tu le confirmes d’ailleurs, merci
A propos de déchets de poissons, crustacés
Le surimi, appelé souvent à tort « bâtonnet de crabe », est un produit alimentaire réalisé à base de chair ou de pâte de poisson, appelée 擂り身 (surimi, …
😉
Très joli!
Le requin ne fait rien d’industriel, lui, il est là depuis des millénaires et il n’a rien fichu en l’air.
Si si ça lui arrive aussi de faire dans “l’industriel”…
Oui, c’est impressionnant, et c’est assez beau d’ailleurs.
Cela dit, ils prennent ce dont ils ont besoin, et ils ne tuent pas les dauphins (qu’ils craignent d’ailleurs) en se nourrissant.
Ça, c’est la nature, depuis la nuit des temps, qui tient la route.
Les requins ne foutent pas en l’air la planète.
Ah à propos ? Tu l’as lu celui-ci: https://www.lemonde.fr/livres/article/2011/01/06/faut-il-manger-les-animaux-de-jonathan-safran-foer_1461622_3260.html ?
C’est lui qui m’avait décidé, y compris sur le poisson (quand tu lis que pour 1cm de sashimi, il y a un mètre de poisson non consommé et jeté derrière, ça fait monter le wasabi au nez…)
Merci Mirou, je viens de l’acheter sur ma Kobo.
Je sens que je vais me faire du mal en le lisant…
Je comprends ton argumentation François.
L’industrialisation de la bouffe génère les scandales que tu évoques.
Les mêmes scandales sont légions pour les volailles; on a vu ce qui se passe dans les abattoirs.
L’élevage des volailles, des porcs.
Seuls les moutons paraissent encore préservés.
Ceci dit, et ce que tu écris, qui est connu, ne génère pratiquement pas de réactions – en général. Est ce que tout le monde s’en fout ?
Ben je crois que beaucoup s’en foutent.
Raison de transmettre tout ce qu’on peut à notre niveau, par exemple ici.
Il me semble tout de même que beaucoup de jeunes pensent autrement.
C’est la fille de Madame K qui nous a demandé de regarder ce film, elle l’a regardé une deuxième fois avec nous, toujours aussi scandalisée.
J’admire la détermination de François, mais le chemin sera rude car les plantes aussi, les temps changent. Cf Le Monde (4/3/2023)
“Francis Hallé a été le premier à leur accorder [il s’agit des arbres] la place qu’ils méritent dans le monde vivant, à rappeler qu’en rejetant de l’oxygène, ils permettent à l’homme de respirer, à comprendre qu’ils communiquent entre eux par voie aérienne, en émettant par exemple des particules volatiles en cas de stress“. Pour le moment personne n’a encore étudié le poireau ou la carotte et leur langage.
Faut bien sourir de temps en temps.😉
(Les temps changent à tel point que le sermon du dimanche qui devait guider notre semaine s’est transformé en conseil ChatGPT et doc Netflix)
Oh, mais comme Albert, j’ai de la peine à couper les fleurs, je les trouve bien plus belles dans la forêt ou dans les prés que dans notre salon.
Et oui, quand je marquais les arbres avec ma Municipalité, je détestais ça. Marquer l’arbre était une souffrance, je me disais toujours: “pourvu que le garde forestier ne le choisisse pas!”.
Je ne suis pas abonné à Netflix…mais je mange encore et toujours du poisson en quantité raisonnable afin de réduire les risques connus indiqués dans l’article ici. Mais aussi pour l’apport des fameux omega 3 dans mon organisme.
Je pense en ce moment à l’émission télévisée mythique Thalassa que je regrette qu’elle a quasiment disparu de nos écrans où l’on pouvait découvrir régulièrement des endroits un peu partout sur la planète, autant l’hémisphère nord que sud, pour qui la pêche est une question de survie quotidienne pour bon nombre de familles entières voir de populations majoritaires d’îles ou carrément de pays côtiers sans autres ressources ou presque pour manger plus ou moins à sa faim…
A mon tour de vous retourner ma question: vous sentez-vous concernés par l’énorme empreinte carbone du numérique? Et que faites-vous à titre personnel pour la diminuer de manière aussi drastique que dans votre façon de manger?
Bon, pour l’empreinte carbone du numérique, on en parle très souvent ici.
Je fais mon possible, je peux m’améliorer, ne serait-ce qu’en ne commentant pas.
Pour les Omega 3, alors il faut que vous regardiez ce film!
Les poissons n’en produisent pas, ils l’expliquent: ils ont des omega 3 parce qu’ils mangent du plancton.
Comme ils le disent, mieux vaut aller à l’original.
Tous les matins, je me fais une pipette de mélange d’huiles toutes biologiques et locales (sauf les olives qui viennent de Grèce):
Ça, c’est une bombe d’Omega 3 et 6, c’est fabuleux, et ça coûte 100 fois moins cher que les pastilles d’huile de poisson que j’ai prises pendant des années!
Et tout ça sans mercure et tout le bronx qui vient avec.
Quant aux pêcheurs locaux dont vous parlez, ils n’ont bientôt plus rien à pêcher parce que la pêche industrielle détruit les réserves des poissons.
De toute façon, je ne mange que des sticks de poisson. Et faut pas venir nous raconter que des sticks de poisson peuvent souffrir! 😬
Mais non… je n’y crois pas, de plus en plus fort!😂
Et concrètement plus de viande et plus de poisson, on mange quoi ?
Plus rien car selon certaines études le végétal est aussi vivant!
Pas de raison de faire des différences entre règne animal et végétal dans ce cas?
Et que penser des méthodes de culture des moines bouddhistes tibétains qui vont jusqu’à trier la terre pour éviter de tuer les vers…tous les végétariens/véganes strictes font de même?
Sinon c’est très mal, les vers aussi ont droit d’être épargnés de souffrance…pas de raison de commencer à faire également des différences dans le règne animal?
J’aime aussi cette réflexion. C’est intéressant !
L’agriculture et la sur exploitation des sols, me semble tout aussi délicate.
Mais, elle a quand même un avantage avec l’élevage, quand c’est raisonné, d’avoir, d’une certaine manière, un cercle vertueux.
Comme les métaméries, qui me parait être un bon début.
Je trouve cette argumentation tellement (je m’excuse, je fais ce que je peux pour ne pas vous agresser) facile…
Je ne suis pas végane, mais je respecte ceux qui le sont.
D’ailleurs, je réduis mes produits laitiers en les remplaçant au maximum pas des succédanés bios, eux aussi.
Il est clair qu’il faut manger quelque chose, mais faisons déjà pour le Reigne animal, on verra après pour le végétal, n’est-ce pas?
Et je me suis battu ici contre les pesticides, nous n’achetons exclusivement que du bio.
Les légumes sont cultivés chez mon fils, je vais les acheter au marché de Lausanne, ou directement chez lui.
Oui, je sais, c’est cher, c’est bobo, tout le monde ne peut pas se le permettre…
Il resterait les œufs et le fromage mais certainement pas tout remplacer par des légumineuses à moins de vouloir se prendre un ventre proéminent. Beaucoup trop de féculent par rapport aux protéines.
Mais ce n’est tellement pas vrai Noisequik, arrête avec ça, tu nous l’as déjà dit lors du précédent article!
Je connais plein de végétariens et de nombreux véganes, ils sont plutôt fits, vois-tu!
Je pense que c’est possible pour une personne sportive comme toi et qui fait attention au reste (sucre, alcool etc.)
Je ne suis pas diététicien ni médecin, d’ailleurs les spécialistes ne sont pas d’accord entre eux !
Je me contente de calculer que le ratio féculents/protéines est plus élevée dans les légumineuses que dans la viande ou le poisson mais une personne qui fait du cardio et qui limite les autres sucres tout en se contenant d’une portion journalière modeste de protéines peut rester fit, oui.
Renseignez-vous sur le végétarisme ou le véganisme, il y a des millions de recettes goûteuses, délicieuses.
Ce n’est plus une question qu’on peut poser à notre époque, je vous promets.
La cuisine végétarienne est inventive, exceptionnelle.
Allez dans une librairie, et jetez simplement un coup d’œil.
Je fais tout l’inverse : des plats bruts et basiques avec 2 ingrédients. Par exemple steak de porc et petits pois.
Ça devient de plus en plus compliqué de se nourrir sainement et de manière responsable par les temps qui courent… Et que penser des truites d’élevage des piscicultures locales… C’est aussi tout pourri???
Mis à part la souffrance animale quand on les tue, je me posais la question.
La truite au bleu, on la sort du bassin, on lui tord le cou, on sort les entrailles et hop dans le court bouillon tout frétillant … Quand à l’élevage, disons qu’ils y font très attention chez nous.
Pareil pour les langoustes et autres homards, crabes … un coup de couteau entre les yeux, et hop … j’évite certains détails.
Faut pas trainer, sinon le résultat attendu est absent, et le client sera déçu. Finalement le client consommateur défini par ses habitudes alimentaires, ce qui sera produit, pêché
On va me rapporter de bonnes truites de Jougne ce soir, je me réjouis !
Merci François pour ta notable contribution.
Personnellement je suis végétarien depuis plus de 10 ans, et végan depuis 2 ans maintenant. Et je ne manque de rien…
Lors de ma dernière hospitalisation (une appendicite, à 45 ans…) beaucoup de médecins et infirmières sont venus me voir et connaître mon régime alimentaire… Tous simplement parce que j’avais un taux de fer tout à fait “normal”, alors qu’ils s’attendaient tous à un truc dans les chaussettes pour un végan… Et là ce n’est que le fer 🙂
Tout ça pour dire que, si on prenait les mêmes techniques pour l’alimentaire que par exemple l’industrie du tabac, cela poserait nettement plus de problèmes aux viandivores en tout genre.
Aujourd’hui: on “dénature” le produit alimentaire à base d’animaux, tout est fait pour que la personne ne se pose AUCUNE question (existentielle, culpabilité, …) lors de son achat.
Demain: on pourrait faire comme le tabac – un veau à l’agonie lorsqu’on l’égorge à l’abattoir – la photo du poisson qui suffoque – le porc qui n’a rien vu de sa très courte vie que son camp de concentration (certifié je ne sais quoi…) poussé à coups de bourrins vers son dernier et unique voyage – ou bien la vache (qui a la chance de changer de sex en passant par la case abattoir) les yeux exorbités de peurs à la sortie de son dernier camion…
Tout cela devrait être affiché/collé en gros sur tout paquet alimentaire en contenant… Y compris, oui, sur les bonbons… qui contiennent en très grande majorité de la gélatine… porcine.
On en parle de tout cela ? Jamais…
Voilà mes raisons de mon alimentation actuelle.
Et sans rentrer dans le chapitre “agriculture”, quand on sait qu’un hectare de soja (pour les ruminants) nourrirait facilement plus de 100 humains pour la même surface, alors que cela ne nourrit au mieux qu’une ou deux vaches… Y’a comme un problème.
Mais on ne veut pas le voir. Tout est là…
Sur ce, bon appétit 🙂
Vous êtes mal renseigné, l’abattage rituel est interdit en Suisse et la majorité des porcs peuvent sortir en plein air. C’est au consommateur de prendre au minimum un label comme IP Suisse.
Je ne parle pas d’abattage rituel, mais de l’abattage industriel qui est masqué volontairement. Il suffit de regarder les batonnets de poissons, ou bien la viande hachée, pour ne prendre que 2 exemples flagrants, de la volonté complète (aussi bien du producteur, que de l’acheteur) de garder ce status quo… A savoir ne jamais faire le lien entre l’animal qui a été élevé/abattu uniquement pour ce qu’il est, et résumé à de la viande sur pattes.
Ce n’est pas “que” l’abattage qui me dérange, c’est aussi la mauvaise foi de tout le système, producteurs/éleveurs/préparateurs/acheteurs…
Merci de m’avoir lu 🙂
Heu… mon éleveur, près de chez moi, est IP Suisse et son boiton (l’endroit où on place les cochons, ça dit bien ce que ça veut dire) est lamentable, j’en ai parlé ici.
Merci à toi, je suis entièrement d’accord avec toi.
Je respecte le choix de chacun.
J’aime beaucoup le poisson qui est excellent pour la santé.
Je suis contre la pêche industrielle sauvage, mais il y a d’autres manières de pêcher, par exemple en Norvège la pêche au skrei (cabillaud, morue, riche en vitamine D et B12) est très réglementée depuis des siècles.
Le poisson ETAIT bon pour pour la santé, ce n’est plus le cas, même dans des endroits qu’on croit réservés (voir la fin du film montré ici).
Pourquoi “ETAIT” ?
En France et aussi en Belgique, des organismes d’état de la santé, conseillés par des scientifiques, indépendants, conseillent de manger du poisson deux fois par semaine en indiquant des réserves.
https://www.anses.fr/fr/content/manger-du-poisson-pourquoi-comment
https://www.health.belgium.be/fr/avis-9343-poisson-et-fruits-de-mer-partie-1
Oui, c’est un excellent repas le soir. Les poissons comme les sardines sont peu contaminés.
Les bateaux usine, produisent les plaques de poisson surgelé, généralement avec les poissons qui sont écrasés dans les filets (chaluts). Tous ces poissons sont asphyxiés en étant comprimés lors de la remontée des filets.
Ces plaques sont ensuite sciées, les bâtonnets sont panés, pré-frits, tout ça en étant toujours surgelés, ils passent sur des tapis roulants jusqu’à y compris pour l’emballage. Il est impératifs de garantir la chaîne du froid, au moins -18° tout au long de la chaîne.
Après on peut retrouver des appellations garanties, filets de lieu noir (Seelachs) cabillaud ou colin noir en fonction des marques, ou des captures.
Il doit tout de même y avoir un moment où on enlève les arêtes, non?
Il n’y a pas un passage par de la fabrication de pâte à bâtonnets?
Comme les poissons sont asphyxiés, ont peut les préparer, donc enlever la tête, la peau, lever les filets, les grosses arêtes s’il en reste, le passage en friture dissous les petites arrêtes.
Le passage en pâte pour bâtonnets, est appelé panade (procédé en un seul passage). La ménagère, elle, farine, passe à l’oeuf, et dans la panure, ce qui fait trois manipulations, avant de frire.
Merci pour ces précisions.
j’ajoute
https://reporterre.net/La-vraie-vie-du-poisson-pane-de-l-Arctique-a-l-assiette
Ouille, j’ai lu…
Merci beaucoup pour le lien.
C’est pire que je croyais, même pour les pêcheurs, raison de plus…
Moi j’ai décidé d’arrêter de respirer avec toutes ces pollutions atmosphériques néfastes pour la santé.
Mais j’ai pas encore décidé quand j’allais commencer.
(Je fais une “battle” avec Caplan.) ;-P
Cela dit, c’est aussi un problème de société…
Il y en a tellement des problèmes sociétaux, environnementaux et de santé qu’on peut retourner le truc dans tous les sens, il n’y a pas/plus d’échappatoire…même les spécialistes, experts et tous ceux qui sont dans le domaine de près ou de loin le savent très bien et ne se voilent la face pour admettre qu’on a TOUS merdé grave trop longtemps, trop vite, trop quantitativement et qu’il est trop tard maintenant. Il nous reste plus que l’inéluctable que nous ne vivrons j’espère pas. Car à prendre sous toutes réserves quand on voit que les scénarios les plus pessimistes des dernières années sont très largement défoncés par la réalité aujourd’hui.
Oui, en effet, mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire à titre individuel.
Une conférence à l’EPFL. Ça ne s’invente pas! 😂
avant, ou en même temps, faudrait aussi éviter les pc, les écrans, les bagnoles etc
ça tue et torture autant, sinon plus, d’animaux que le consommation alimentaire, c’est un peu comme les vegans avec leurs vêtements en coton (simple exemple), combien de morts de manque d’eau et de trop de pesticides, combien de tonnes d’insectes supprimés ? combien d’enfants esclaves pour la récolte ?
L’habillement n’a rien à voir avec le véganisme: avant de devenir végétarien, je n’ai acheté plus que du lin, bien plus écologique.
Mais bien sûr, l’alimentation n’est que partie du problème.
L’industrie de consommation est catastrophique également, notamment, comme vous le relevez, au niveau de l’habillement.
Quand je vois une veste d’hiver chez Leclerc (pub l’autre jour) à 15 €, veste qui semble plutôt confortable et bien finie, on se pose des questions.
Incroyable!
Non, mais c’est dur, de s’appeler comme ça!
Un peu de lecture concernant ces fameuses “terres rares” dont nous avons tant besoin pour nombre de produits de consommation très courante et en rapport avec ces fonds marins qu’il faut tant préserver en renonçant à manger du poisson afin de protéger sa faune et son plancton : https://reporterre.net/L-industrie-miniere-prepare-le-pillage-des-fonds-marins
Merci pour le lien, je vais regarder.
Merci pour cet article. Il ne m’arrange pas, mais cela fait pas mal de temps que je me pose la question du végétalisme. Mais j’ai beaucoup de mal à envisager de m’y mettre… à force de lire ce genre de publication, je finirai bien par faire le pas!
je n’ai pas Netflix, mais je vois que le filme est disponible sur Vimeo:
(Dommage qu’il ne soit pas sous-titré, parce que j’ai beaucoup de mal à suivre…)
Viméo ne propose pas la traduction à la volée, je crois.
Sur Youtube, je trouve que cette fonction n’est de loin pas parfaite, mais elle progresse plutôt rapidement.
Bon, après avoir vu le film, je vais aller faire un peu de bricolage…
Youpi! J’ai réussi à trouver un fichier de sous-titres français. Pour ceux que ça intéresse:
J’ai découvert sur un site avec plein de sous-titres dans plein de langues. Pour ce documentaire, je l’ai trouvé ici.J’ai scrollé jusqu’à la section “FRENCH” (en anglais dans le texte).J’ai téléchargé la première proposition en cliquant sur sa ligne:
Après un petit compte à rebours de 10 secondes est apparu un bouton qui m’invitait poliment, mais avec fermeté, à télécharger les sous-titres.J’ai cliqué docilement sur ledit bouton.J’ai obtenu, dans mon dossier de téléchargements, un fichier nommé Seaspiracy.French-WWW.MY-SUBS.CO.srt que j’ai gardé au chaud.
J’ai téléchargé la vidéo sur Vimeo Je l’ai ouverte dans VLC media player.Voyant le menu “Sous-titres”, je l’ai sollicité et ai choisi l’option “Ajouter un fichier de sous-titres”.Et, cela n’étonnera personne, j’ai ensuite sélectionné le fichier de sous-titres précédemment obtenu qui commençait à s’ennuyer tout seul dans mon dossier des téléchargements.https://share.cleanshot.com/R0SMBbFSr4l9WzpxJysG.
Conséquemment, j’ai lancé la lecture de la vidéo qui, du coup, avait des sous-titres en français dont, étant donné mon niveau d’anglais, je n’ai toutefois pas pu vérifier la fidélité au texte original, mais bon, en même temps, on va pas chipoter, hein?
Merci qui?
Au-delà de certains “extrémistes” ou “théoriciens du complot” en tous genres il y a des défenseurs, très connus et faisant “référence” dans leur domaine (je ne dis pas ça parce que j’en fais partie…), de la cause animale et plus largement de la nature sur notre planète qui tiennent un discours…disons un peu plus “consensuel” et “modéré”:
https://www.wwf.ch/fr/nos-objectifs/poissons-et-fruits-de-mer
https://www.wwf.ch/fr/guide-poissons
PS: je précise que mes propos ne sont pas adressés à l’auteur de ce blog mais à certains “réalisateurs-groupuscules à sensation” qui, ce n’est que mon avis, ne font pas que du bien à cette cause “noble” qui est celle de la défense de notre environnement naturel.
Bonnes consommations responsables à tous…de poissons ou non selon les affinités de chacun!
Je complète mon commentaire avec cet autre lien que j’ai oublié de mettre ci-dessus afin d’avoir une vision la plus complète de la situation.
D’ailleurs qui va dans le sens du sujet de cet article mais d’une autre façon… https://www.wwf.ch/fr/guide-poissons
Et celui-ci aussi par la même occasion: https://www.wwf.ch/fr/nos-objectifs/lalimentation-une-preoccupation-commune
Et encore plein d’autres que je vous invite à parcourir sur le même site.
Super, je vois les perches et truites suisses en vert 👍
En gros, ce que dit le WWF correspond à ce qui est montré dans le film.
Leur guide montre que la plupart des poissons sont en rouge ou en orange, aucun n’est qu’en vert (pêche “durable”).
Comment être sûr dès lors qu’on mange un poisson avec le rond vert, alors qu’il peut être rouge ou orange?
Les labels?
Quand le WWF nous dit de nous fier au label MSC, je me pose quelques questions, cela fait longtemps que je m’en pose, d’ailleurs, à propos de cette ONG. MSC a refusé de répondre à toute interview dans le film, et visiblement, les preuves que ce label ne sert à rien sont bien là.
Maintenant, si vous voulez manger du poisson, je pense en effet que le label bio peut être un poil meilleur, cela n’enlève rien à la manière de tuer les poissons en les laissant se noyer à l’air libre.
Pour en revenir au WWF, si j’admire cette ONG pour son travail tout au long des dernières décennies, je me pose des questions, et visiblement, je ne suis pas le seul, comme le montre cet article de Wikipédia, notamment le rapport du WWF avec le milieu de la chasse et surtout avec les multinationales.
Lisez, je ne pense pas que Wikipédia puisse être accusé de complotisme.
Je l’espère, en tout cas.
Je pense qu’il est bien plus intéressant de soutenir les buts et objectifs mais surtout le travail qui a été accompli depuis la création du WWF.
Mais pas que, toutes organisations non gouvernementales ou même gouvernementales qui vont dans le même sens de manière constructive et sans “extrémismes” sont bonnes à suivre…
Plutôt que de partir dans des polémiques et allégations, fondées ou non…qui est un peu le “fonds de commerce” de certains groupuscules.
Je ne pense pas que ce soit la meilleure chose à faire si on veut rallier le plus possible de gens à notre cause commune…pour autant qu’elle soit commune à tous ceux qui prétendent en faire partie?
J’ose très fortement l’espérer sinon on est encore plus mal que je le pense dans les efforts encore considérables à accomplir ou du moins à essayer.
Ce n’est peut-être pas le meilleur signal à ceux qui hésitent et/ou réfléchissent encore?
Je précise aussi que je ne suis pas seulement membre du WWF mais également d’autres organisations dans le domaine concerné (mais pas que): par exemple, https://www.pronatura.ch/fr
Pas de problème pour discuter.
Le problème, et pourquoi je suis entré dans un début de polémique, c’est parce que vous citez par deux fois le WWF, et qu’il est loin d’être tout net à mes yeux, même s’il a fait un travail considérable que je ne dénigre pas.
D’ailleurs quand je lis ceci (sur Wikipédia):
Franchement, je crois que bien d’autres ONG sont désormais plus crédibles pour moi.
Regardez ce que dit Greanpeace sur la certification autour de la pêche durable…
Et ils ne portent pas non plus MSC dans leur cœur.
Ce film n’est pas des plus extrémistes: c’est juste épouvantable, ce qui se passe.
Vous faites bien de parler de l’ONG Greenpeace que je trouve également remarquable dans son travail et qui est d’ailleurs citée dans le lien suivant dont je vous laisse découvrir le contenu: https://www.telerama.fr/ecrans/le-doc-seaspiracy-sur-netflix-des-reponses-simplistes-a-des-questions-complexes-6860716.php
Je vous propose de lire également ce lien: https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12121627-seaspiracy-documentaire-militant-jouant-avec-la-rhetorique-complotiste.html
Et peut-être aussi celui-ci: https://poiscaille.fr/actualites/seaspiracy-oublie-la
Faites-moi aussi part des autres ONG que vous croyez plus crédibles que le WWF. Cela m’intéresse beaucoup d’en connaître davantage sur le sujet.
On va essayer d’éviter les produits en rouge. Normalement l’étiquette doit être claire sinon demander au vendeur.
je vais me faire une Note avec mes poissons habituels et les indications pour exclure le rouge et le lien vers le site du wwf.
En fait je crois fermement que le problème n’est pas de savoir s’il faut ou pas manger de la viande. De tout temps l’humanité a connu les chasseurs et les cueilleurs. L’homme, animal de la classe des mammifères omnivores, est fait pour se nourrir, à l’instar de l’ours, de ce qu’il trouve à se mettre sous la dent, que ce soit végétal ou animal.
Non, le problème vient essentiellement de l’industrialisation, et cela concerne autant l’alimentation animale que l’alimentation végétale.
En réalité je suis convaincu que tous les problèmes de l’humanité viennent de l’industrie à outrance.
Mais ce n’est que mon avis de petit vermisseau ayant bossé pendant 30 ans pour l’industrie agro-alimentaire.
Après, si vraiment vous voulez en discuter allons-y.
Il faut manger des produits bruts, animaux ou végétaux.
Et faire attention au mode de cuisson, c’est à dire éviter de brûler de la viande rouge.
je pense que la viande suisse n’est pas plus dangereuse que les légumes suisses.
Tu as raison, faut éviter la carbonisation de la viande. Pour les légumes, la cuisson à la vapeur sèche est parfaitement indiquée, elle conserve toute la saveur de chaque légume.
Les insectes sont une source de protéines de haute qualité, ce qui signifie qu’ils contiennent tous les acides aminés essentiels dont le corps a besoin. La teneur en protéines des insectes varie selon l’espèce, mais elle est généralement comprise entre 40 et 70 % du poids sec.
Par exemple, 100 grammes de grillons séchés contiennent environ 60 grammes de protéines, soit plus que la même quantité de viande rouge, de poulet ou de poisson. Les criquets séchés contiennent environ 55 grammes de protéines pour 100 grammes.
En plus de leur teneur élevée en protéines, les insectes sont également une bonne source de fibres, de fer, de zinc et de magnésium. Ils sont également une source de vitamines, notamment de vitamine B12.
La consommation d’insectes est considérée comme une alternative durable à la consommation de viande animale. En effet, les insectes ont un impact environnemental beaucoup plus faible que les animaux d’élevage, ils consomment moins de nourriture et d’eau, et ils produisent moins de déchets. De toute façon les déchets produits par cette forme d’élevage sont totalement recyclables.
Les insectes sont également une source de protéines abordable, ils sont moins chers que la viande animale, et ils peuvent être “cultivés” dans des environnements urbains.
j’ai personnellement fait des dégustations avec mon fils de produits de chez Essento (https://essento.ch/fr/). On peut en acheter pour commencer des petites pochettes par correspondance, en fait, c’est assez surprenant et pas mauvais. C’est … différent, voilà le terme !
Allez, un peu de courage, il faut juste essayer, c’est un petit défi qu’il vaut la peine de se lancer à soi-même 😀 !
Reste en ce qui me concerne, que la chaine alimentaire devrait être respectée, les insectes en cas d’ultime besoin, sinon les laisser à leur place. Ce qui veut dire qu’ils sont destinés aux oiseaux, et autres prédateurs désignés par la nature, dont les chats.
Vaste débat, en fait!
Je pense que tu as compris qu’il ne s’agit pas de prélever des insectes dans la nature, mais d’en faire l’élevage, ce qui peut être réalisé à très petit échelle chez soi facilement, par exemple si il s’agit de nourrir des poissons d’aquarium ou des petits animaux insectivores. Par exemple rien n’est plus simple que de le faire avec les “vers” de farine que l’on peut nourrir de pain sec.
Cela ne fait rien, cela me gêne de manger des insectes, également pour des raisons éthiques.
C’est peut-être un peu bébête, mais c’est comme ça.
Je faisais de la chapelure avec le pain sec, brune ou blanche, en fonction du pain utilisé, avec et ou sans la croute.
On élève plein d’animaux pour nous nourrir, un jour j’ai vu un film, il était question de nourriture pour les reptiliens, faut s’imaginer la chose, des êtres humains, seules les femmes enceintes étaient épargnées. Comme quoi si c’était vrai, on réfléchirait autrement.
Humour macabre quand tu nous tient
Bonjour pour manger 100 grammes d’insectes par jour sans compter le prix.
effectivement, ce documentaire est saisissant, à vous faire passer l’envie de poissons et crustacés…
les conditions de vie des marins et l’esclavage y sont aussi abordés,
ce qui est confirmé dans ce long format du Monde :
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/10/avec-les-marins-forcats-de-l-empire-chinois-de-la-peche-mes-parents-doivent-recuperer-mon-corps_6193553_3210.html
en bref, les industries agroalimentaires dans un monde capitaliste globalisé, c’est pas jojo 🙁
Merci beaucoup pour ce lien.
Je ne pense pas que tout est pourri dans le poisson et que tous sont pourris dans le monde de la pêche.
Il semble même que la pêche durable et responsable effectuée par les millions d’artisans pêcheurs un peu partout sur la planète correspond approximativement à la moitié du total des poissons pêchés.
Il y a également des personnes qui se portent garants pour respecter une éthique de la pêche à l’assiette comme:
http://www.ultralabelfood.ch/fr/ultramarine-sourcing-ethique.php#ultramarine-sourcing-ethique.php et aussi: http://www.ultralabelfood.ch/fr/ultramarine-sourcing-ethique.php#ultramarine-peche-durable.php
Idem en ce qui concerne la viande: http://www.ultralabelfood.ch/fr/ultramarine-sourcing-ethique.php#ultralabel-sourcing-ethique.php et aussi:
http://www.ultralabelfood.ch/fr/ultramarine-sourcing-ethique.php#ultralabel-elevage-durable.php
Nos amis-voisins de France ne sont pas en reste:
Liste bien évidemment de loin non-exhaustive, j’ose espérer vivement qu’il doit exister dans chaque pays/régions de notre planète des personnes qui oeuvrent dans le même sens.
Le problème, c’est qu’ils sont liés au monde de la pêche.
Le film nous montre bien que MSC et Dolphin Safe sont catastrophiques, pourtant, quand on lit leur site, ils nous donneraient presque envie de leur faire confiance.
bonsoir tout le monde,
les bons conseils de Vegan-Pratique pour se passer du poisson dans notre alimentation, notamment en se tournant vers les algues.
Bon appétit et n’oublions pas : nous sommes ce que nous mangeons.
Merci pour le lien.
Bon, pour le bien-être animal, c’est une évidence, mais pour la santé, pas sûr que les algues ne soient pas elles aussi hyper polluées…
Faudrait que l’on se renseigne.
Au moment ou j’écris
sans100 commentaires ! 😀J’espère qu’il y aura aussi un article à ce sujet?: https://www.christspiracy.com/