Je vais écrire certainement l’humeur la plus courte de l’histoire du Blog du Cuk.
Le 12 mars 2018, j’écrivais dans cet article mon dégoût de voir Bertrand Cantat remonter sur scène, notamment à Lausanne.
À tous ceux qui n’ont pas compris ce que j’écrivais, et ils étaient nombreux, je propose de visionner la série documentaire de Netflix en trois épisodes sur ce sinistre personnage intitulée « De Rockstar à Tueur, le cas Cantat ».
Voilà, c’est tout.
Rien à ajouter.
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Vu le documentaire! Ça se confirme: ce gars est une roulure. Un vrai pauvre type.
Mais aussi et surtout son entourage et la société française en général qui pratique le renversement victimaire (le fameux « oui mais quand même, elle l’a bien cherché ») trop souvent dans les violences faites aux femmes
C’est parfaitement montré dans ce film, et c’est absolument révoltant.
À courte humeur, court commentaire:
Zut, j’ai pas Netflix.
Eh bien dans le cas présent, c’est bien dommage, d’autant plus que j’imagine qu’ils ont blindé leur enquête, avant de la faire paraître, d’où son intérêt.
Je me refuse à regarder le doc Netflix, ce personnage me révulse, je ne veux rien voir de plus
Je comprends, j’ai hésité aussi.
Mouais bon…
Sans vouloir excuser Monsieur Cantat.
Mais j’ai le sentiment que les plateformes de streaming n’ont aussi aucune limites pour générer des revenus. Tout absolument tout ce qui pourrait rapporter de l’argent y passe…
Est-ce que cela ne pose pas question également ?
N’est-il pas possible de foutre la paix à toutes et tous. Qu’en disent les proches de la victime ? Qu’en disent les proches de M. Cantat (enfants, parents, etc…).
Bref… Je suis un peu fatigué par ce monde qui cherche le profit à tout prix !
Peut-être, il n’empêche que ce n’est pas dans ce documentaire que je me pose cette question.
Il dénonce trop de choses, notamment comment la presse française nous a manipulés et a été elle-même manipulée pour sauvegarder l’aura de cet affreux.
Il se trouve que ce documentaire est important, et je ne pense pas que les proches de Marie Trintignant s’y opposent.
J’ai visionné la série documentaire de Netflix.
J’ai relu l’humeur du 12 mars 2018 et ses 223 commentaires.
Et je crois avoir bien compris ce que tu écrivais.
Et bien, mon point de vue n’en n’a pas été changé. Je réécrirais exactement les mêmes commentaires aujourd’hui.
Je continue de dire que dans nos démocraties on ne peut remettre en cause une décision de justice sauf par recours judiciaire légal. Le lynchage, y compris médiatique, n’est pas envisageable. De même pour les attaques ad hominem suite à l’achèvement des procédures.
On peut critiquer, argumenter, débattre à propos d’une décision de justice, en aucun cas on ne peut décider d’une condamnation et d’une peine à la place des juges.
Et lorsqu’un condamné a, selon la loi, après que les parties civiles aient épuisé tous leurs droits à divers recours et après un examen par des magistrats, purgé sa peine, il retourne à la vie civile avec tous les droits d’un citoyen lamba. Qu’il s’appelle Cantat ou Tartempion.
Ce n’est pas un cas particulier que je commente, c’est un principe démocratique fondamental que je défends ! Bec et ongles !
Bonjour,
Juridiquement, oui, c’est à mon sens juste.
Cependant, à sa place, je me serais fait le plus discret possible et ne me serais pas remis en avant pour être applaudi sur scène. Question de décence, selon moi.
Mais bon, cela montre bien — et confirme — son caractère et son comportement détestables.
Le documentaire est à voir, en effet, et illustre parfaitement son narcissisme et son comportement manipulateur.
Cette personne me révulse également, et pour rien au monde je ne l’applaudirais, même si ses chansons sont bonnes.
Le problème, c’est qu’il semble bien que la justice n’ait pas fait son travail, suite à de faux témoignages.
Et, bien des années après, comment expliquer qu’un homme qui n’appelle même pas la police quand son fils vient l’appeler au secours parce que sa femme s’était pendue pendant qu’il faisait la sieste, et que c’est son fils de 11 ans qui doit appeler les secours, comment expliquer que cet homme, avec ses antécédents, ne soit même pas inquiété?
Comment se fait-il que des journalistes aient les enregistrements de sa femme qui expliquait qu’elle allait y passer elle aussi, et que la justice n’en ait pas eu connaissance?
C’est ça que tu appelles la justice?
Moi pas.
Il est possible, parfois, de se poser des questions sur elle, non?
Et pendant ce temps, Monsieur chante, et son public l’adule.
C’est dégueulasse.
Merci François pour cette courte humeur.
J’ai bcp suivi cette affaire et je la connais bien. Mais j’ai quand meê appris des choses:
Bref, regardez.