Depuis quelques mois, j’ai repris l’étude du violon.
J’en ai fait pendant une bonne quinzaine d’années, voire un peu plus… officiellement.
Parce que bon, quand j’étais gamin, je ne bossais que très peu entre les cours.
Le violon est certainement, parmi les instruments à cordes voire tous les autres, le plus beau d’entre eux, et, avec le violoncelle et l’alto, les seuls capables de me donner de telles émotions.
Pour que les choses soient claires, ci-dessous, lorsque j’écris «violon», vous devez donc lire «violon, alto et violoncelle». J’ajouterais presque la contrebasse, que j’adore, mais qui est moins directement expressive, plus basique, plus rythmique.
Ah, et puis encore une précision, dans un article d’une vie antérieure, je posais la question de savoir si le violon était essentiellement féminin… Il l’est, mais les dernières écoutes de Renaud Capuçon et de Giuliano Carminola (ah, sa dernière interprétation du concerto pour deux violons de Vivaldi, avec Amandine Beyer) pour ne prendre que ces deux-là m’ont confirmé qu’il était un tout petit peu masculin aussi.
Comment est-il possible de faire passer tant de choses à l’aide de 4 cordes et de quelques crins de chevaux?
Bon, d’accord, sous les cordes, il y a tout de même un instrument magnifique qui coûte souvent très très cher pour les artistes, et au-dessus des crins, il y a une baguette (l’archet) qui est très loin d’être donnée elle aussi.
Le violon est un instrument certainement bouleversant parce que le plus proche de la voix humaine. Je sais que j’enfonce des portes ouvertes en écrivant cela, mais c’est tellement vrai pourtant.
Quand j’avais 20 ans, j’en ai beaucoup voulu à ma maman de m’avoir forcé à faire cet instrument plutôt que du piano, que j’estimais bien plus complet.
Certes, le piano a un énorme avantage sur le violon: il permet de tout faire ensuite.
J’ai pendant des années fait des arrangements MIDI sur un super clavier avec des modules de son à l’aide de Cubase d’abord, puis, suite à une journée cauchemardesque dont je parle ici, avec Logic, pour accompagner mes élèves, en classe, dans des chansons qui leur plaisaient, qui étaient d’actualité. Nous avons même fait de jolis petits concerts devant des salles bien remplies de parents, tout émus de voir leur progéniture se donner avec autant de ferveur.
J’aurais été bien embêté de le faire avec un violon, raison pour laquelle j’ai pris quelques cours de piano qui m’ont été bien utiles pour accompagner les enfants et surtout pour programmer mes morceaux à l’aide de Cubase, Logic ou autres.
La guitare m’a été immensément utile, toujours dans mes activités scolaires, mais aussi pour chanter pour moi et avec des amis des répertoires un peu «scouts», avec Maxime Le Forestier toujours en première ligne dans les chansonniers, entre autres artistes, qui nous ont permis de passer des soirées mémorables.
J’ai fait également énormément de concerts, entre autres avec le groupe Rhésus, bien connu à l’époque, à la batterie.
Et puis ensuite en tant que chanteur, dans le groupe Interface.
Mais là, à 58 ans, c’est le violon que j’ai choisi de reprendre.
J’ai repris un peu par hasard d’ailleurs…
Pendant les vacances d’octobre, j’allais régler l’achat d’une batterie électronique Roland, pour la fille (et un peu aussi pour moi, je dois bien l’avouer) de Madame K.
Tiens, il faudra que je pense à la «tester» ici, celle-là. Attendez, stop, pause, je me note vite ça sur Todoist, sinon j’oublie!
Voilàààà, c’est fait, je reprends.
Nous étions chez Portier-Gaudin à Cossonay (lien NON sponsorisé!) pour ce faire, et juste en partant, dans la vitrine, j’ai vu ça:
Un violon électronique Yamaha.
Il était d’occasion, et je l’ai regardé un peu en coin…
J’ai demandé à le tenir dans mes mains pour voir quelle était la connectique qui s’est avérée intéressante: entrée mini-jack pour faire passer de la musique dans le violon puis dans le casque, et… bien évidemment sortie mini-jack casque.
Ainsi, il est possible de jouer en accompagnant un groupe, un orchestre, un chanteur…
Et surtout, il est possible de jouer sans déranger les autres, ce qui est important lorsque je m’exerce entre midi et deux heures, au bureau.
Le son n’est pas trop mauvais (si, en fait, il l’est comparé à un vrai violon, mais il s’agit d’un bas de gamme), et il permet de travailler sans trop culpabiliser.
Je suis sorti du magasin sans l’acheter (je suis fort hein?), mais Madame K, qui était avec moi, m’a dit «pourquoi tu ne l’as pas pris, tu sais que dans deux heures, tu reviendras le chercher», ce en quoi, je dois l’admettre, elle n’avait pas tout à fait tort.
En plus, l’acheter tout de suite m’évitait de faire 40 km supplémentaires en retournant au magasin depuis chez moi. Il faut savoir être écologique, des fois vous ne trouvez pas?
Bon, je suis alors retourné au magasin, ce qui n’a pas été un effort surhumain, j’ai tendu le bras et j’ai rouvert la porte…
En ressortant avec l’objet qui était livré avec un petit étui ancien assez rigolo, j’ai dit à Mme K que c’était bien joli, mais que ce n’était tout de même pas une très bonne idée d’avoir acheté ce violon, vu que certes, je voulais m’y remettre, mais lorsque je serai à la retraite, soit dans 7 ans.
C’est là qu’elle m’a dit: «heu… pourquoi veux-tu reprendre à la retraite? N’attends pas, recommence tout de suite!».
Moi, il ne faut pas me titiller des heures avec ce genre de choses: nous sommes rentrés chez nous, j’ai cherché un cours autour de chez moi, j’ai envoyé un courriel à l’enseignante que j’ai trouvée sur un site dingue, trouver-un-cours.ch, et hop, deux jours après, je commençais.
Parallèlement, j’ai téléphoné à mon luthier d’avant, qui travaille toujours, bien qu’étant à la retraite, et j’ai fait réviser mon violon, mon vrai violon, toujours sous mon lit depuis 30 ans, dans son étui, bien évidemment.
Oh, il a bien fallu qu’il soit recollé de-ci de-là, qu’il soit retouché, que je change le chevalet, les cordes et que l’on refasse les chevilles (les 4 touches qui servent à accorder le violon), que je change les crins de l’archet; ce n’est pas rien, mais c’est ce que l’on appelle un «service».
J’ai donc joué pendant deux semaines uniquement avec le violon électronique, pendant que mon luthier travaillait sur mon instrument.
Et puis, j’ai retrouvé mon violon, tout beau, tout refait, quel bonheur!
Si j’avais été un tant soit peu manuel, j’aurais aimé être boulanger ou luthier.
L’odeur lorsqu’on entre dans leur atelier, c’est tellement bon! À nulle autre pareille, ça sent… la musique.
De retour à la maison, je rejoue de mon vieil instrument (1930) tout fraîchement retapé, et là, miracle, ça n’a plus rien à voir avec le Yamaha.
Même à mon niveau, les graves sont rondes, c’est chaud, c’est vibrant.
D’accord, les aiguës sont un peu plus difficiles, mais ça, c’est moi n’est-ce pas, et de toute manière, c’est bien mieux que sur le violon électronique.
Bon, ce qui est clair, c’est que si je dois jouer avec un groupe de variétés, de jazz ou de rock, je prendrai le Yamaha. Ce sera toujours meilleur qu’un vrai violon mal sonorisé.
Mais pour le reste, mon violon, qui a près de 90 ans, c’est lui que je veux ou peut-être un autre, un jour, mais alors ce sera assurément un vrai violon!
Lorsque je monte dans la chambre dans laquelle il se trouve, j’ai chaud au ventre, rien qu’à l’idée de le retrouver. Je ne sais pas tellement comment l’expliquer, c’est… sécurisant (pour moi, peut-être moins pour ceux qui supportent l’écoute ensuite).
Il est là, chaleureux, gentiment à m’attendre.
C’est assez marrant, je rapproche cela au sentiment que je ressentais un peu lorsque je m’approchais d’une belle montre mécanique. Sentiment que je ressens d’ailleurs toujours lorsque j’en vois une, mais qui a été cassé par l’arrivée de l’AppleWatch qui fait qu’a priori, plus jamais je n’en porterai, ce qui est bien dommage.
Heureusement, comme je l’ai écrit plus haut, le violon électronique n’a, et de loin pas, remplacé un vrai violon en bois, avec son âme, ce petit cylindre de bois faisant le pont entre la table d’harmonie et le fond de l’instrument, petit cylindre certes, mais qui permet au violon de sonner comme il peut le faire. Sans l’âme, le violon n’est plus rien.
À gauche, mise en place de l’âme. Image du site paloma valeva.
Alors vous me direz, pourquoi tu nous racontes tout ça?
Eh bien pare que j’en ai envie, de un.
Et puis de deux, vous verrez que ça me permettra de vous parler informatique, tout bientôt.
La suite au prochain numéro… ou un peu plus tard.
Mais en attendant…
Et vous? Vous jouez d’un instrument?
Et qu’est-ce qu’il vous apporte?
(Je pose deux questions, juste pour ne pas avoir à payer de royalties à Mme Poppins qui, elle, a inventé le concept d’UNE question à la fin de chaque article, qu’elle se le dise!)
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Nom de nom!… Il a osé! Dimanche, je vote Fillon, et j’envahis la Suisse!
Non, mais il n’y connais rien François, Modane je te suis. On poura lui faire écouter, par exemple un concerto de Karl Ditters von Dittersdorf
J’ai étudié 8 ans le traverso (flute traversière baroque).Je n’ai jamais été au niveau de mes espérances: pas assez de temps pour travailler, pris que j’étais par l’exercice médical.
Je me suis consolé en me réorientant vers la lutherie de viole de gambe.
Ah….. le violon et les cordes frottées j’adore. Mon fils fait du violoncelle, j’espère que c’est pas une compensation de ma part ! J’ai un diplôme de piano, je joue tous les jours en cours mais je regrette de plus travailler sérieusement… tu me donnes des envies de retravailler !
Modane a dit:
Noooooooooooooon! Pitié, ne fais pas ça (je parle de voter Fillon)!
Quant à la contrebasse, je précise que ça fait des années que je dis à Madame K que mon rêve aurait été d’apprendre cet instrument, au demeurant moins pratique à transporter qu’un violon.
Mais même Ysengrain avouera que des concertos pour contrebasse, il n’y en a pas des millions!
En effet… Comme le piano, la contrebasse a tendance à déformer les poches…
Ysengrain a dit:
Je ne serai jamais au niveau de mes espérances, mais quel plaisir de se sentir progresser tout de même…
Oui, mais en lutherie, j’ai construit 2 instruments, auquels personne ne reproche rien. ma satisfaction est là (au moins)
Et puis, je l’ai fait: prendre une contrebasse à “bras le corps, poser l’archet sur les cordes et pousser ou tirer à votre choix… ça vibre de partout. C’est extrêmement sensuel.
Marc-Antoine a dit:
Eh bien, avec un diplôme et en jouant tous les jours, tu dois avoir un bien joli niveau!
Tu développes autre chose : le sens de l’accompagnement en classe, le fait de soutenir une voix, d’harmoniser une mélodie à vue… mais tu perds en technique et en musicalité je trouve. Coucou de Paris ou j’ai concert avec mon chœur demain ! ?
Plus de dix ans de violoncelle, quand j’étais jeune et con; pourquoi je dis ça ? tout simplement parce qu’à un moment donné, il a fallu choisir entre les études (EPFL dans mon cas), et la musique…
Aujourd’hui, 25 ans plus tard, je suis toujours à de me demander pourquoi j’ai fait ça (le choix, je précise)… Car dans le fond, hormis le temps, ce n’était pas incompatible. Mme SkyRoller me l’a dit souvent: “Pourquoi tu ne t’y remettrais pas?”…
Et je suis totalement d’accord avec toi: les instruments à cordes, violons et dérivés en tête, sont ceux qui me font le plus “quelque chose” quand je les écoute… Les guitares aussi mais c’est pas la même chose; électriques, sèches, steel guitar (ou guitare à résonateur, surtout utilisée dans la Country), et autre banjos et mandolines, me font depuis quelques temps c’est vrai aussi un petit effet.
Peut-être que, dans le fond, tout comme toi, je devrais m’y remettre, à la musique; ton humeur m’y incite grandement 🙂
A+. l’Ami.
A+
Bon… ben ça fait deux lecteurs qui vont s’y remettre, je n’aurai pas perdu ma journée!?
Perso, les cordes c’est oui, j’aime bien le violon et ses dérivés, mais ça me touche “moyen”, pour moi un peu vieux jeu ? car suis un rocker, un vrai ! depuis que je suis môme, j’ai toujours été attiré par la guitare et le gros son, gras et bien distordu… j’en joue (électrique 6 et 4 cordes -basse- et acoustique) mais en super dilettante (sans formation aucune), mais comme ça fait très très longtemps, je me débrouille pas trop mal.
Moi c’est surtout le fait de faire de la musique en groupe (et avec des super potes c’est encore mieux) qui me plait, c’est quand tout fonctionne à merveille : le feeling, les vibrations qui se transmettent, la télépathie qui passe entre chaque musicos, c’est trop top, c’est surtout ça mon crédo ? le truc qui me pousse à faire de la Zique !
A part ça, je lis “batterie électronique Roland” ? j0ai toujours cru que le top c’était Simmons http://simmonsdrums.net/ et leader du marché ? Roland c’est le meilleur choix actuellement ?
Jean-Louis Majhun et son violon avec Alain Giroux à la guitare devraient te plaire.
euh, sympa moyen le style ? …. je préfère nettement + fou, comme par exemple ici
Van Der Graaf en 1977, une intégration très originale du violon (et du violoncelle) dans le rock progressiste.
D’autre exemples commeJean-Luc Ponty (dans le groupe de Frank Zappa)
etc…
à partir de l’age de 8 ans, j’ai suivi 2 ans de solfège.
à 10 ans, lors du choix de l’instrument, j’ai choisi le piano. L’école de musique m’a imposé la trompette! Cela a signé l’arrêt net de ma carrière musicale.
Aujourd’hui à 50 ans, je regrette toujours de ne pas avoir fait du piano. Un peu trop tard pour commencer.
Incroyable! Je savais que l’armée pouvait imposer une arme, mais alors une école de musique imposer un instrument!!
Blues a dit:
Je confirme, j’ai vu deux de tes concerts, c’était super! Un bon souvenir!
J’ai joué du bongos, du sourdo, et je me suis arrêté à la cuica, qui, quand on commence a la pratiquer, est presque du même ordre que le violon quand à l’abomination des fausses notes envisageables, et avec un assez important volume sonore (la cuica, c’est ce truc brésilien qui fait penser à un singe qui glousse, et c’est vachement facile de faire de fausses notes avec, trèèès ingrat comme instrument), j’ai abandonné avant d’en maitriser les bases…
Et ça fait plus de six lustres que ces instruments prennent la poussière (sauf le sourdo, offert à un ami vraiment musicien), et ça ne me manque pas, les veines éclatées des doigts, les douleurs articulaires (les bongos, malgré leur petite taille, peuvent s’avérer très agressifs envers les doigts qui les approchent avec certains angles et certaines vitesses).
z (qui préfère profiter de la musique sans en subir les affres, je répêêêêête : sinon, les violons, c’est joli, effectivement)
Alors, pour moi, j’ai commencé le piano à 6 ans. Vers 17 ans, j’ai quitté l’univers du classique pour suivre des cours de jazz. J’ai joué (et chanté) dans plusieurs formations: choeur classique (avec ou sans orchestre), duo piano-voix (chanson), groupe de funk, thewall.ch (reprise de l’oeuvre des Pink Floyd), groupe de pop-rock, et trio de folk-rock. Depuis les naissances de mes filles, et avec mes horaires irréguliers au niveau professionnel, le temps à disposition a fondu. Maintenant que les filles sont plus grandes, et plus autonomes, je commence à m’y remettre.
Et d’ailleurs, il y a un mois, j’ai eu la très mauvaise surprise de voir qu’une partie de mon matériel m’a carrément laissé tomber! C’est cela que d’avoir des instruments électronique (piano électronique et module de son). J’avais ce matériel depuis 1997. Du coup, après avoir réussi à vendre une partie du matériel en état, je vais chercher demain un nouveau piano histoire de m’alléger et n’avoir qu’un clavier de très bonne qualité au lieu de 2.
Alors comme vous le voyez, je m’y remets, et je m’équipe à neuf! Et concernant les sons que j’adore? les voici:
– le saxophone ténor et alto
– le grand piano (ah, le Steinway du Théâtre de Beausobre! j’ai pu y jouer…)
– l’orgue Hammond B3
– la cornemuse (oh oui, j’adore ce son, mais pas vraiment ce qu’ils en font…)
– le Hang (que j’aimerai bien apprendre d’ailleurs)
heu, je ne comprend pas le bug d’affichage, navré!
Tu ne peux pas le refaire? C’était plutôt joli 🙂
OK ==>
Ce n’était pas un bug mais un code que tu as dû rentrer sans t’en apercevoir (dans le texte, ça apparaissait sous la forme… que je ne peux pas te montrer parce que sinon, ça fait le même bug ici.
The Wall, c’était exceptionnel, il faut le dire! J’ai préféré certaines chansons chez vous aux originales.
Zit a dit:
Parce que tu crois que le violon, ça ne fait pas mal au début? Il faut souffrir pour que ça entre, mon petit zit! Et après, c’est tout bon, tu as le bout des doigts en corne.
Je ne sais pas si Madame K est contente de cela, mais ça aide pour la musique.
ysengrain a dit:
Magnifique, tu es perfectionniste, en jouant pas besoin de l’être. On s’en fout que des gens aient à y redire, l’important, c’est de faire au mieux pour toi. C’est vrai que parfois, tu te lancerais des gifles, mais souvent, tu souffres, mais tu te fais plaisir. Un peu comme la course à pied d’ailleurs!
ysengrain a dit:
Bon, ça, c’est surtout pour celui qui joue. Mais je suis d’accord avec vous, Modane et toi, la contrebasse est un instrument incroyable (tout comme la basse d’ailleurs).
En fait, je me demande si 2 questions, ça ne serait pas aussi 2×1 questions : pour les droits d’auteur, je te transmets à toutes fins utiles mon no de CCP !
J’ai joué de la flûte alto durant 4 ans : si Tom Pouce commence aussi cet instrument – il a flashé dessus aux portes ouvertes de l’école de musique – je vais m’y remettre.
Tu amènes ton violon quand tu passes ? J’ai un piano !
Violon, flûte, cornemuse : vous allez pouvoir faire des reprises des Chieftains
Moi, j’adore le violon, classique bien sûr, mais aussi le violon jazz: pas beaucoup d’exemples à citer, à part Stephane Grappelli, Jean-Luc Ponty et Didier Lockwood. Vaut mieux être un super-virtuose dans ce domaine, la médiocrité ne passe pas, mais alors vraiment pas! Et voilà, tout d’un coup, une découverte, et Suisse celle-là: Eva Slongo, une jeune fribourgeoise. Extraordinaire, un seul CD pour le moment, mais je prédis une carrière fulgurante.
Oui, évidemment, j’ai écouté sur ton conseil… Et c’est très beau. Très coulé, doux, et pourtant très précis.
Cela dit, je n’aime pas sa voix…:-(
ROGNTUDJU!
Publier un article comme ça le lendemain du jour où mon ophtalmologue me dit d’éviter la lecture, le temps qu’on sache ce qui arrive à mon œil droit! On n’a pas idée! Maintenant que le danger de décollement de rétine est écarté et que j’ai la bénédiction de la Faculté pour reprendre la lecture, je viens déposer mon grain de sel sur ce fil.
Mon père était violoniste amateur et passionné; j’ai donc été “nourri” de ces sonorités dès mon plus jeune âge. Et du coup, dès qu’on me parle de violon, je tends l’oreille, même si, dans ma vie, j’ai certainement plus souvent croisé des Fender, Martin, Ibanez, que des Stradivarii.
Bon. Il y a eu une période (quelques années quand même!) durant laquelle j’ai écouté énormément de musique baroque, avec un goût particulier pour le violon, même si ça n’était le même genre de sonorités que celles qu’on entendait à la maison. Mon père avait en effet des goûts très “classiques”, et les Kujken et Goebel que je découvrais étaient assez éloignés des Menuhin et Grumiaux qui peuplaient la discothèque paternelle.
À présent que je suis plutôt jazz, j’écoute moins de violon. Ou plutôt j’écouTAIS moins. Parce que je suis en train de découvrir quelques perles dont je parlerai probablement bientôt sur mon blog.
Tristan: Je suis allé écouter Eva Slongo, que je ne connaissais pas. J’aime bien. Je vais approfondir. Mais je suis un peu comme François: je ne suis pas fan de sa voix, sauf quand elle vocalise en même temps que son violon; là, j’aime bien.
Votre violon électrique est magnifique et vous parlez divinement bien du rapport qu’un musicien peut entretenir avec son instrument ! Bonne continuation dans votre reprise de la musique 🙂
Mais il n’est pas très bon, ce violon. Voire très mauvais en fait, par rapport à un violon de qualité. Cela dit, il rend service!
Je vous rassure, votre métier a encore de l’avenir. Heureusement, parce que c’est l’un des plus beaux du monde.
Merci pour vos encouragements!
Je suis le papa d’un gamin de 7ans, qui est bon élève à l’école, mais turbulent. Considérant qu’il serait bénéfique qu’il ait des activités extra-scolaires, je l’ai inscrit au cours de solfège de l’académie de musique de ma commune. J’ai été surpris (et ravi) d’apprendre que Mehdi aime le solfège. A la maison il dessine des notes sur des portées que j’ai imprimées sur internet. Et il chante. J’ai aussi appris que son comportement est sans reproches à l’académie. Quand le cours est terminé il va contempler les élèves plus grands qui apprennent un instrument. Croyant bien connaître mon fiston, j’étais persuadé qu’il porterait son choix vers les percussions ou la guitare. Lors de la prochaine rentrée (octobre 2019) il va passer à l’apprentissage d’un instrument. Surprise : son choix est fait, il veut devenir violoniste. Un ami me conseille de le diriger plutôt vers le piano, ce qui lui permettrait plus tard de jouer du clavier et d’avoir plus de débouchés. Que nenni, pas question de suivre ce conseil, j’estime que c’est le choix de Mehdi qui importe. Il est hors de question de “casser” sa motivation pour des critères de “débouchés rentables”. S’il aime le violon, quand le moment sera venu, je casserai ma tirelire pour lui acheter un bon instrument d’étude. Ce n’est pas encore à l’ordre du jour, car Mehdi débutera l’apprentissage avec un instrument de l’académie.
Superbe, très bien, s’il a envie du violon, il faut qu’il essaie le violon ! (bon, vos oreilles vont souffrir un p’tit moment) ! Il faut surtout l’encourager tout le temps, même quand il y a des passages difficiles, les progrès viennent en dents de scie des fois. Et il y a des moments où on s’aperçoit que finalement ça débloque et là on est super content.Encore bravo.