Julien Doré est l’un de ces rares artistes sortis d’un télé-crochet (Nouvelle Star sur M6, 5e saison, en 2007, qui était tout de même une chouette émission à l’époque) qui a apporté quelque chose d’intéressant à la chanson française.
Depuis le premier jour du concours, on savait que ce serait lui qui allait gagner, simplement parce qu’il était différent, un peu fou, et que Nouvelle Star, contrairement à The Voice par exemple, savait faire ressortir des talents qui n’étaient pas formatés.
Et Julien Doré n’est pas formaté.
Certes, il a un style, mais c’est le sien.
On écoute une chanson de Julien Doré et on sait au bout de deux mesures que c’est de lui qu’il s’agit.
Une signature vocale comme on dit maintenant.
Et quelle signature! Il y a tout dans cette voix, la mélancolie, l’espièglerie, la fragilité et la force.
Certains diront que ses chansons se ressemblent un peu trop.
Possible, mais n’est-ce pas quelque part justement avoir un style?
Les chansons de Brassens, de Brel se ressemblaient aussi, à première vue. Et pourtant…
Pour ce nouveau disque, Julien Doré a puisé dans les titres de ses précédents albums, et nous les offre dans des arrangements très dépouillés.
Piano-voix, Piano-guitare dans la magnifique chanson «?Le Lac?» (ça c’est un mot qu’il aime, le Lââkh”?), parfois une petite percussion, un petit synthé, une basse, quelques voix doublées, un chœur, un invité surprise…
L’album est d’une sobriété exemplaire ce qui met en valeur la prise de son exceptionnelle (à moins que ce soit le contraire) qui fait ressortir la voix de Julien Doré, et, dans Africa, une reprise très belle de la chanson de Rose Laurens, celle, magnifique aussi, de Dick Divers (eh oui, qui l’eût crû?).
Les musiciens sont dans le salon, vous entendez chaque grain de la voix, et Dieu sait si des grains d’air, il y en a dans la voix de Julien Doré.
D’ailleurs, l’autre reprise est aussi assez étonnante: le slow Aline, signé Christophe, est réarrangé en valse très lente, ce qui donne une tout autre atmosphère à la chanson, faisant ressortir les paroles et la vraie tristesse de celui qui la perd (Aline, pas la valse ni la chanson, essayez de suivre siouplet).
La vidéo ci-dessous vous présente cette chanson chez Alcaline. Ce n’est pas la version de l’album, mais elle s’en approche.
https://youtu.be/5jsChnwTIuk
Dans la version de l’album justement, on a l’impression d’être avec plein de copains autour du piano de Julien, reprenant en chœur sobrement le refrain.
Oui, Julien Doré est différent, et sa grande force, c’est de nous surprendre, toujours.
Je l’ai vu trois fois en concert, c’est à chaque fois un bonheur.
J’ai d’ailleurs parlé ici de la dernière fois que je l’ai vu, au Paleo en 2017.
Et vous, vous êtes du genre à craquer pour sa voix et son sourire irrésistible, ou bien justement, vous êtes de ceux qu’il énerve, parce qu’il est trop beau pour être honnête?
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Vidéo Alcaline pas disponible hélas….
Sinon Julien Doré est non seulement un artiste hors pair… mais en plus il a une humanité envers ses fans et un humour exceptionnel pour un homme public qu’il fait partager à tous ceux qui suivent son compte Twitter (ce que je vous encourage vivement à faire donc)
Je l’ai vu deux fois en concert, il est incroyable et plein de générosité avec son public.
Dick Rivers, il faudrait écouter l’album L’homme sans âge pour le croire : beaucoup de sensibilité chez ce chanteur.
Je trouve ça mou du genoux, si je puis me permettre ;o).
Doit pas pogoter beaucoup, à ses concerts ;oP
Dans le genre doux, étonnant, avec parfois des envolées au piano un poil trop lyrico-romantiques à mon goût, mais une batterie hallucinante, je viens d’acheter la dernière galette de Gogo Penguin dont voici un extrait :
ils passent en concert le 12 et je crois que je vais aller jeter un œil et deux oreilles à cette affaire.
Et sinon, hier, je me suis fait le Live à FIP de The Inspector Cluzo au salon de l’agriculture : https://www.fip.fr/emissions/live-fip/2018/the-inspector-cluzo-en-live-fip-03-01-2018-20-00
en acoustique, très sympathique.
Et ce soir, James Hunter à la Boule Noire, ça fa faire la quatrième fois que je vais le voir et ce brit a une classe folle et son groupe un swing d’enfer, s’il passe près de chez vous n’hésitez pas !
ARHGLLLL !
Seulement de lire son nom, j’ai l’ohrwurm “gna gna gna coco caline. gna gna gna coco caline” qui me revient en tête…
Pas merci, non…
Perso je suis pas fan fan. En fait non. Il m’énerve ! Mais tellement !!!
Je ne suis sensible ni à son charme, ni à sa musique. Je n’ai pas regardé l’entier de son concert à Paléo car j’avais l’impression d’entendre la même chanson en boucle. En revanche, le personnage ne me dérange pas, c’est déjà ça. Et j’aime bien lire certains de ses commentaires sur twitter.
Je préfère et de loin des chanteurs comme Yves Jamait (que je vais d’ailleurs voir ce soir) et d éjà vu plusieurs fois. Il faut avoir vu une fois un de ses « bar à Jamait, on sait quand on entre mais jamais quand on en sort Ou Pierre Lapointe qui passe en octobre à Pleyel (complet?)
Écoutez ce silence…
Ce matin, “l’art de la fugue” en version quatuor de violes par Fretwork; en ce moment, cantate BWV 82 Ich habe genug avec le très immense Marcel Ponseele au hautbois.
Moi j’aime.
Dis-le pas trop fort, coacoa, faut éviter les ennuis dans les couples!?